Philibert de l'Orme, Architecte du Roi
" le dieu des Maçons" selon Bernard de Palissy. Philibert Delorme est reconnu comme le véritable initiateur de l'architecture classique française.
Philibert Delorme était un architecte français de la Renaissance, né vers 1510-1512 à Lyon et décédé en 1570 à Paris. Il est considéré comme l'un des pionniers de l'architecture classique en France.
Delorme a débuté sa carrière en tant que tailleur de pierre, mais il est ensuite allé en Italie pour étudier l'architecture classique romaine. Il a été fortement influencé par les œuvres de l'architecte Andrea Palladio.
Après son retour en France, il a travaillé pour la noblesse et la royauté, notamment pour les rois Henri II, François II et Charles IX. Il est devenu l'architecte du roi Henri II.
L'un de ses projets les plus célèbres est le Château d'Anet, qu'il a conçu pour Diane de Poitiers, favorite d'Henri II. Ce Château est un exemple remarquable de l'architecture de la Renaissance française, on le voit notamment dans un des films de James Bond.
Philibert Delorme a joué un rôle crucial dans l'introduction du style classique italien en France, marquant ainsi le début de l'architecture classique en France.
Il a également écrit un traité d'architecture intitulé "Le Premier Tome de l'Architecture", qui a contribué à diffuser les principes de l'architecture classique en France.
Delorme est décédé en 1570 à Paris, laissant derrière lui un héritage durable dans le monde de l'architecture en France. Ses idées ont influencé de nombreux architectes ultérieurs, et son travail continue d'inspirer les amoureux de l'architecture classique.
Chapitres
Les débuts de Philibert Delorme
Les oeuvres de Philibert Delorme
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Les débuts des l'architecte Philibert Delorme
Né probablement vers 1510-1512 (1) à Lyon, Philibert de L'Orme (ou Delorme) fut l'un des plus grands architectes sous François Ier et Henri II, fils lui-même d'un architecte Jehan de Delorme qui décède en 1512. Son grand-père était tisserand, Matthieu Delorme, qui habitait en 1493 une « maison sur les terreaux, au coin de la rue des Anges, dont il était le propriétaire ».De 1533 à 1536, Philibert part étudier en Italie à Rome et travaille notamment pour le Pape Paul III et fait connaissance avec Marcello Cervini cardinal de Sainte-Croix ( qui deviendra le pape Marcel II ). Il étudiera à Rome les ruines antiques en faisant des recherches archéologiques et des mesures sur l’architecture romaine entièrement à ses frais, ce qui le fera remarquer par Marcello Cervini alors évêque. Malgré que Philibert de l’Orme soit d'un jeune âge il dirige déjà une équipe dès 15 ans, selon son récit dans « Nouvelles inventions pour bien bâtir et à petits frais », il a la charge et commande plus de 300 hommes. Il rencontre à Rome François Rabelais pendant le court séjour de ce dernier entre Janvier et Avril 1534 source
Au sommet de sa gloire
En 1536, alors qu’il est débauché ,selon ses dires, par Mons de Laugès et Guillaume de Belay, il s’installe à Lyon à seulement environ 20 ans. Il va construire deux « trompes » pour l’hôtel « du général de Bretaigne, monsieur Billau, en la rue de Juifrie ». Cette construction existe toujours actuellement dans la galerie de l'hôtel de Bullioud à Lyon dans la rue des juiveries. C’est probablement la première construction connue en France de Philibert de L’Orme. En 1540 il vient sur Paris pour commencer le Château de Saint Maur des Fossés qui sera en construction vers 1541, il est possible que dans cette période il travaille également sur le Château de Beauté sur Marne , Château de Plaisance.
Rabelais va le décrire de la manière suivante : « Un paradis de santé, d’air bienfaisant, de tranquillité sans nuage, de bien-être et de plaisirs, participant aux jouissances innocentes des champs et de la vie extérieure. » Il faut dire que la ville de Saint-Maur-des-Fossés est située sur les bords de Marne et semble donc jouir d'une exposition naturelle très agréable. Entièrement remodelé par Catherine de Médicis, ce château disparait totalement dans les méandres de la Révolution.
Le 3 Février 1545, par François Ier, il devient « maistre architecte et conducteur général de nos bastiments et édifices, ouvraiges et fortifications de nos dicts pays et duché, aux gaiges de cinq cent livres tournois de bretaigne par chascun an ». C’est une période importante pour Philibert de l’Orme qui obtint donc la charge de contrôleur militaire en Bretagne. C’est un point relativement méconnu de Philibert de l’Orme qui non seulement bâti pour des constructions civiles mais également militaire, cet oubli général sur ce point proviens probablement du fait qu’il n’a pas terminé l’ensemble de son œuvre littéraire dont les derniers tomes devaient justement faire référence.
C’est en tout cas avec un certain zèle qu’il va remplir sa tâche avec notamment des visites deux fois par an des forts et forteresses de Bretagne. En 1546 il va découvrir une probable trahison du capitaine la Chastre et du contrôleur Moyant. En effet les deux protagonistes, toujours selon l’architecte, dépossédaient les fortifications des poudres, canons et autres armements pour le revendre à des navires. Au point que les anglais auraient pu prendre Brest avec peu de moyens et sans résistance importantes car désarmés. Selon le récit de Philibert de l’Orme, les anglais auraient alors armés plus d’une soixantaine de navires devant le château de Brest.
Voilà comment Philibert de l’Orme va raconter les faits, ( texte que j’ai un peu modifié pour être plus lisible aujourd’hui ) « par bonne fortune , je me trouvais à Brest, et fit si grande diligence à faire monter l’artillerie et encore des fausses artilleries pour montrer à l’ennemi sur les remparts et tranchés , et donné de tels ordres, faisant voir le peuple et faisant plusieurs fausses enseignes, et planter à forces picques ; et fit si bonne mine que l’ennemie ne nous assaillit point ». En résumé il fait construire de faux canons et une fausse armée avec le concours de la population locale. Il n’est pas inintéressant de voir comment il a su s’adapter et jouer de la ruse lors d’évènements somme toute assez confus.
Pendant cette période de contrôleur militaire, il va faire la chasse aux escroqueries et diverses malversations financières lors des constructions militaire dont il fait mention : Saint-Malo, Concarneau, Nantes, d’autres forts et forteresses vont être très sévèrement contrôlés. A tel point qu’il va réussir à faire rembourser plus de 36 000 livres au trésorier Charron. Il interviendra aussi en Normandie.
En 1547, il bâtit le château d'Anet, rare œuvre de De L'Orme qui subsiste encore en partie, pour Diane de Poitiers favorite d'Henri II. Le château d'Anet est terminé vers 1552.
Il devient l'architecte du Roi
Le 29 janvier 1548, un procès-verbal, signifie qu’il devient « architecte du roy » et le 3 avril Henri II le nomme inspecteur des Bâtiments royaux de Fontainebleau, de Saint-Germain-en-Laye et d’autres châteaux du roi. C’est le début pour de l’Orme d’une reconnaissance et aussi d’un enrichissement personnel qui lui sont reprochés ultérieurement.
Il prend la direction des manufactures des tapisseries de Fontainebleau, il devient également conseiller et aumônier du Roy.
Il recevra également plusieurs Abbaye quasi simultanément en 1548 :
- l’abbaye de Geveton en Bretagne avec un revenu annuelle de 300 livres.
- l’abbaye de Saint-Barthélemy-lès-Noyon à la faveur de Diane de Poitiers, rente annuelle de 1700 livres.
- l’abbaye d’Ivry d’un revenu de 1300 Livres.
Cette situation très enviable, la protection réelle de Diane de Poitiers et par ricochet amoureux d’Henri II, son orgueil, son avare modestie mais surtout son intransigeante loyauté et son infatigable morale très pointilleuse contre toute forme de corruption et malversations, va lui créer un nombre important d’ennemis à la cour royale. Il va s’attirer les foudres également de Ronsart qui le dépeins en forme « de truelle crossée » et dans un texte à Charles IX lui lègue les vers suivants :
« j’ai vue trop de maçons
Bâtir les Tuileries
Et en trop de façons
Faire les momeries »
Un autre poète écrivain, Bernard Palissy, va le critiquer sévèrement dans ses « discours admirables » : « aussi je sais qu’il y a eu de notre temps un architecte français qui se faisait appeler le dieu des maçons ou architectes, et d’autant qu’il possédait 20 000 livres en bénéfices et qui se s’avait bien accommoder à la cour » Très clairement il lui est reproché son approche très prétentieuse de sa personne et ,dans une moindre mesure, son enrichissement personnel pour l’époque très importante. Néanmoins il dira de lui que c'est le "dieu des maçons", peut-être avec une pointe d'ironie.
Philibert de l’Orme va se défendre, œil pour œil et dent pour dent, de ces accusations réelles ou supposées , il sera cependant moins loquace sur les reproches fait de sa personnalité considérée, parfois peut-être à juste titre, comme assez prétentieuse et vantarde. Dans ces livres notamment sur l’architecture, il y a peu de pages qui ne détiennent pas une phrase vengeresse, une allusion à ces critiques acerbes et violentes contre lui. Il a la rancune tenace. Au point d’ailleurs que lors de sa conclusion ,sur le bon et le mauvais architecte, va devenir une allégorie du bon architecte, forme de caricature soignée de sa vision des choses.
Vers 1550, il invente la charpente dite "à petits bois".
En 1551, il possède une maison la rue des carmes comme le laisse entendre une taxe de 15 livres dans le registre des taxes de la ville de Lyon. Delorme est reconnu surtout pour avoir gardé l'architecture à la 'française', mais l’avoir modernisée à 'l'italienne' dans un style antique.
Il édite le premier traité d'architecture, ce qui donna à son auteur une réelle confirmation d'architecte pour son livre en 1561 "Nouvelles inventions pour bien bastir et à petits frais " Note : livre fini fin septembre 1561 et après acceptation du Roi à Saint Germain en Laye le 15 septembre 1561, il fut publié.
Maison de Philibert de L'orme
1554 -1559, initialement il logeait au palais des Tournelles sous le règne d'Henri II, mais en 1554 il fait construire sa maison, actuelle rue de la Cerisaie, par les maîtres-maçons Jehan de La Gente , Nicolas Potier et Louis Dupuis. La construction est achevée en 1559, il y vécu à la mort du roi après avoir été contraint de quitter le palais des Tournelles. La maison fut rasée à la fin du XIXe siècle. source : Le Marais, âge d'or et renouveau, Musée Carnavalet.
La disgrâce
À la mort subite et tragique d'Henri II le 10 juillet 1559, Philibert de l'Orme tombe rapidement en disgrâce notamment par une pression de la "faction italienne" , il ne participe plus à de grandes œuvres architecturales pendant 8 ans environ jusqu'à son retour en grâce avec Catherine de Médicis. Pour le Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye notamment il est remplacé dès l'arrivée de François II par Francesco de Primadicis et dès le lendemain de la mort d'Henri II il doit stopper son travail au Château de Fontainebleau.
C’est donc le 22 Juillet 1559, soit quelques jours après la mort d’Henri II, qu’il est évincé officiellement par lettres patentes mais il ne perd pas cependant le bénéfice de ses abbayes et autres revenus annexes.
On peut résumer sa disgrâce fulgurante par une succession de faits :
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- La mort d'Henri II , qui va mettre très rapidement sa maitresse Diane de Poitiers en disgrâce, entrainant avec elle Philcontestél'Orme.
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- La faction italienne très influente contre l'art français : La faction italienne, soutenue principalement par Catherine de Médicis , est une guerre ouverte avec les artistes d'arts français ,soutenue par Diane de Poitiers et Henri II. La mort de ce dernier va entrainer rapidement une influence grandissante de la faction italienne au détriment des artistes français qui pour certains ont failli tomber dans l'oublie : je pense notamment à Pierre Chambiges l'architecte du Château et musée Saint Germain en Laye, Bullant etc. Les luttes intestines, qui vont parfois prendre des proportions rocambolesque, entre les deux courants laisse à penser que Philibert de L'Orme aura eu fort à faire et se disant le "Lyonnais" , on peut estimer qu'il était assez patriote et se sentait très "français" un point sur laquelle Diane de Poitiers devait se sentir assez proche, comme probablement Henri II .
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- Le cardinal du Bellay : sa mort en 1560 et ses ennuis très importants quelques années avant son décès ,avec les intrigues du duc de Lorraine, vont faire perdre à Philibert de l'Orme un soutien de poids.
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- Le caractère de Philibert de l'Orme dont sa modestie semble rare selon les critères de l'époque est aussi en cause. Cette prétention, réelle ou supposée, lui vaut des querelles , voir une cabale par des d'artistes dont le plus féroce étant Ronsard. Pour autant de l'Orme avait aussi des amis artistes comme Rabelais, une amitié relativement contesté aujourd'hui source page 25, même si ils ont pu se rencontrer lors de son voyage à Rome entre 1533 et 1536. Difficile en tout cas d'établir leurs liens, tous les deux en tout cas s'inscrivent dans une forme littéraire et architecturale très françaises. Notons cependant que Rabelais, directement ou indirectement, fait plusieurs fois référence à Philibert de l'Orme.
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- Son intransigeance morale, son honnêteté, sa rigueur ne plairont pas à tout le monde, surtout pendant sa période de contrôleur militaire qu'il exercera avec vigueur et rigueur. Il est possible que sa réputation de personnage peu modeste vienne aussi de cette rigueur, qui dans ce genre de fonction, attire rarement la sympathie.
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- Claude Binet , le biographe et ami de Ronsard, écrit à son sujet un évènement assez étrange aux Tuileries mais qui peu expliquer en lui même la confrontation et la relation entre Catherine de Médicis, Ronsard et Philibert de l'Orme. Ronsard accuse notamment Philibert de l'Orme de l'avoir empêché de rentrer aux Tuileries alors qu'il suivait Catherine de Médicis, une vengeance selon Ronsard de l'architecte :
" mais Ronsard ; qui estoit piquant et mordant quand il vouloit, à l'instant fit crayonner, sur la porte que le sieur de Sarlan lui fait aussitôt ouvrir, ces mots en lettre capitales : Fort, reverent. Habe. Au retour de la Royne, voyant cest escrit en présence ce que cestoit en l'occasion. Ronsard en fut l'interprète, après que de l'Orme se fut plaint que cest escrit le taxoit; car Ronsard lui dit qu'ils accordoit que par une douce ironie, il prist ceste inscription pour luy, la lisant en françoys, mais qu'elle luy convenoit encore mieux la lisant en latin, remarquant par icelle les premiers mots raccourcis d'une epygramme d'Aussonne, qui commence Fortunam reverenter habe, le renvoyant pour apprendre à respecter sa première et vile fortune et ne fermer la bouche aux Muses. La Royne aida Ronsard à se venger, car elle tança aigrement l'abbé de Livry ( Philibert de l'Orme ) après quelque risée et dit tout haut que les Tuileries étoient dédiées aux Muses ". -
- Ronsard , encore lui, toujours dans la biographie de Claude Binet , va attaquer de l'Orme sur son enrichissement personnel de la manière suivante dans un épigramme : " maintenant je ne suis ni veneur ni maçon, pour acquérir du bien en si basse façon, et si ay faict service autant à ma contrée, qu'une vile truelle à trois crosses timbrée" Epitre à Odet de Coligny le 1er janvier 1559, de l'Orme possédait à cette époque le bénéfice de plusieurs abbayes depuis 1548 principalement.source Cet enrichissement , certes réel mais pas forcément immérité, va peser régulièrement sur lui, pour autant à la mort d'Henri II aucun bénéfice ne lui fut retiré ce qui à mon sens prouve qu'aux yeux de la royauté rien d'illégitime n'était acquis.
Ses activités cependant, certes réduites, ne disparaissent pas puisqu'il s'occupe des modifications militaires du Château d'Angers en 1562.
un bref retour en Grâce
Après avoir été mis à l'écart par Catherine de Médicis, cette dernière le rappel pour faire construire un nouveau bâtiment à l'emplacement d'une ancienne manufacture de tuile, c'est ce qui va donner le nom au Palais des Tuileries.
1564, début du chantier de construction du Palais des Tuileries.
Mort de Philibert Delorme
Il décède à Paris le 8 Janvier 1570 vers 19h dans sa maison du cloître Notre-Dame, et son inhumation est faite dans la grande nef de Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Une copie de son testament du 21 décembre 1569, laisse supposer qu’il s’attendait à mourir dans un avenir relativement proche. Si il fut de son vivant, parcimonieux sur l’argent, voir radin ou avare selon les témoignages, son testament semble assez généreux pour l’ensemble de sa famille. Notons qu’il n’a jamais été marié mais qu’il eut deux enfants « naturels » ( hors mariage ) : Jehan et Charlotte. Ses deux sœurs Jehanne et Anne, un neveu et trois petits arrières neveux recevront plusieurs sommes d’argent.
Sa devise était : Ne quid nimis : que l’on peut traduire par "juste ce qu'il faut". Son blason était un orme accompagné d’un croissant, très probablement en référence à Henri II et son nom de famille.
À la mort de l'architecte, le Palais des Tuileries n'est pas terminé, seul le corps central de l'édifice est achevé.
1572, Catherine de Médicis influencée par des prédictions funestes, son astrologue Côme Ruggieri lui aurait prédit qu'elle mourrait « près de Saint-Germain »., décide de stopper les travaux des Tuileries. En effet les Tuileries dépendaient de l'église Église Saint-Germain l'Auxerrois. Elle part vivre à l'Hôtel de la Reine dépendant de l' Eglise Saint-Eustache. Lorsqu'elle mourut, le confesseur fut " Julien de Saint-Germain"....
Le palais ne va pas évoluer jusqu'à l'arrivée d'Henri IV qui va charger Androuet du Cerceau de construire une galerie entre le Palais du Louvre et le Palais des Tuileries.
L'œuvre est fortement modifié par Le Vau à la demande de Louis XIV, l'escalier qui "coupait" le palais est détruit pour être remplacé par un vestibule.
Les œuvres de Philibert de l'Orme
1536 - La galerie de l'hôtel de Bullioud galerie de l'hôtel de Bullioud à Lyon
1547 - Château de Saint Maur des fossés (état actuel : détruit)
1547 - Tombeau de François Ier dans la Basilique Saint-Denis sur lequel travailla également Pierre Bontemps , voir ci-dessous
1548 - Château royal de Saint-Léger-en Yvelines (état actuel : détruit) ( 1548 )
1548 - 1555 - La Sainte Chapelle de Vincennes (fin des travaux ) , il respecte les désirs de Charles V en ne cherchant pas à modifier de façon significative le projet initial.
1540-1552 : Château de Folembray ( détruit )
1550 - Château de Madrid, bois de Boulogne, ( une partie, état actuel : détruit )
1552 - Château d'Anet, les écuries & la chapelle royale
1554 - Sa maison rue de la Ceriseraie
1555 - Transformation au château de Montceaux, en seine et marne, (état actuel : ruine)
1556 - Pavillon la Muette à Saint Germain en Laye, une partie seulement qui concerne le jeux de paume et la charpente, l'architecte principal étant Pierre Chambiges ( état actuel : détruit, voir ruine en dessous )
1556 - Extensions et intérieur d'une partie du Château de Villers-Cotterêts.
1556 - Pavillons au château de Beynes ( rasés vers 1732 ), date incertaine.
1557 - Château Neuf de Saint Germain en Laye (état actuel : détruit)
1557 - Pont du château de Chenonceau, d'après un devis de la même année qui comprenait également la galerie.
1559 - Château de Fontainebleau (il s'occupa surtout de l'aménagement du château et de la chapelle royale) du 3 avril 1548 au 11 juillet 1559.
1562 - Château d'Angers, modification militaire.
1563 - Palais des Tuileries ( état actuel : détruit ) ( 1563 )
1570, Château d'Uzès
Château de Meudon ( état actuel : détruit)
Château du Louvre (en partie)
Château d'Acquigny
Escalier en vis de l'Abbaye de Saint-Gilles du Gard ( source )
~1547 - château de Plaisance à Nogent-sur-Marne, ( état actuel : détruit )
Pavillon Henri II à Villers-Cotterêts ( vers 1556 )
Ecuries du château du Rivau ( vers 1550 )
Grand Temple de La Rochelle (1603)
Château de Maulnes en Tonnerrois (1566 à 1576 )
Porte de l'Arsenal à Compiègne, 1550 mais érigée en 1586, s'inspire de la porte de l'avant-cour de l'Arsenal à Paris, restaurée en 1876.
1550 - ( Entre 1541 et 1545 ou 1548 à 1550 ) Château de Nitray, visitable et en bon état,
Château la Muette de Saint-Germain-en-Laye, ruine datée de 1665.
Château d'Anet, dessin Androuet du Cerceau
Château de Saint-Maur-des-Fossés, dessin Androuet du Cerceau
Tombeau de François Ier à la basilique de Saint-Denis, par Philibert de l'Orme
Écuries du château du Rivau
Ruine du château de Montceaux-Lés-Meaux
Château d'Anet en Eure et Loir