Château d'Angers
Le château d'Angers a été construit au IXe siècle par les comtes d'Anjou sur une colline surplombant la rivière Maine. Au fil des siècles, il a été agrandi et modifié par plusieurs propriétaires, dont Henri II d'Angleterre au XIIe siècle, qui a ajouté une grande salle de réception et une chapelle, ainsi que Louis IX au XIIIe siècle, qui a ajouté une tour.
Au XIVe siècle, le château est devenu la propriété des ducs d'Anjou, qui ont apporté d'autres modifications, y compris la construction de la célèbre tour de l'Horloge. Au fil des siècles, le château a été utilisé comme forteresse, résidence royale, prison, arsenal et même comme entrepôt de sel.
En 1793, lors de la Révolution française, le château a été déclaré bien national et vendu comme propriété privée. Heureusement, il a été racheté par la ville d'Angers en 1796 et est depuis lors devenu un site historique important.
Aujourd'hui, le château d'Angers est ouvert au public et est considéré comme l'un des meilleurs exemples d'architecture militaire médiévale en Europe.
Il fut édifié par Saint-Louis au XIIIe siècle, il est reconnaissable entre tous par son esthétique tout en restant conforme cependant aux châteaux de cette époque dans l’esprit « Philippiens ».
Si l’extérieur est principalement du XIIIe l’intérieur du château a été fortement modifié au XVe et XVIe, rendant le confort moins spartiate pour les occupants. Le château situé sur un éperon rocheux, qui a été modifié pour épouser l’enceinte médiévale, fait place à d’autres constructions plus anciennes. Avec ses 17 tours imposantes, il fait partie des châteaux assez agréable à voir et dans un très bon état général malgré ses centaines d'années.
- Adresse : 2 promenade du bou du monde 49100 Angers
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 41 86 48 77
- Email : http://www.monuments-nationaux.fr/fr/contact/contacts-monuments/bdd/c_qui/79
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- Heures d'Ouvertures & Visites & Tarifs en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )
- Ouvert tous les jours du 2 mai au 4 septembre, 9h30 à 18h30, du 5 septembre au 30 avril de 10h à 17h30, fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et le jour de Noël.
Historique & Histoire d'Angers
Les récentes fouilles à la fin du XXe siècle ont mis à jour des vestiges qui ont permis de déterminer, et surtout de confirmer, leur existence notamment sous l’ancien château Comtal. La vie dans ces lieux pourrait donc remonter à 4500 av J-C.
Un oppidum Gaulois, de la tribu des Andécaves, et pendant l’époque de La Tène ( 70-80 Av J.-C ), ainsi que des fortifications sont aujourd’hui admis après les recherches archéologiques. Les recherches ont aussi permis de mettre à jour une importante occupation Romaine à la fin du Ier siècle, avec en particuliers des remparts et un temple. Quelques siècles plus tard l’ensemble est renforcé par une enceinte de 10 à 12m de haut pour se protéger des invasions germaniques.
Entre le VIIe et le IXe l’ensemble des bâtiments, des jardins, semblent converger vers une résidence épiscopale, confirmer par la présence d’un évêque, Odon, propriétaire des lieux c’est ce dernier qui autorise l’installation du comte d’Anjou aux pieds des remparts.
Les Normands, ainsi que les Bretons, s’emparent de la ville à diverses reprises. Après ces périodes d’invasions, les Comte d’Anjou édifient le palais Comtal considéré alors comme un Aula. Au XIIe siècle, les Plantagenêt prennent le contrôle du château, après un incendie en 1131 l’ensemble est reconstruit ou réaménagé. Mais la famille utilise de moins en moins la ville comme cour et une partie des constructions se dégradent.
Les premières occupations
Plan des vestiges préhistoriques et antiques sur l'emplacement du château actuel.
En 1997, un cairn est mis au jour à l'ouest de la cour, sous les vestiges de l'ancien château comtal. Construit aux alentours de 4 500 av. J.-C., le cairn se composait de quatre ou cinq chambres funéraires. Il fait environ 17 mètres de diamètre et est entièrement construit en dalles de schistes. Par ailleurs, le façonnage de ces plaques laisse percevoir la maîtrise de l'exploitation ardoisière dès le Néolithique4.
La présence d'un oppidum gaulois de la tribu des Andécaves sur le site fut longtemps rejetée face au peu d'indices permettant d'étayer l'affirmation5. Cependant, la campagne de fouilles préventives entre 1992 et 2003 a finalement pu démontrer l'existence d'une occupation à l'époque de La Tène finale (vers 80-70 av. J.-C.) jusqu'à la période augustéenne (10 av. J.-C.)6. La présence de mobiliers archéologiques, de vestiges d'un rempart à poutrages horizontaux et la découverte de voies délimitant des secteurs d'activités3 permettent d'envisager à nouveau l'hypothèse d'un oppidum sur le site du château6.
Pendant l'occupation romaine, vers la fin du ier siècle, le site est aménagé en une vaste plate-forme de 3 600 m2 ceinte de murs à contreforts, surplombant la Maine. Un temple ainsi que ses satellites y sont édifiés3,7. À la fin du iiie siècle, les migrations des peuples germaniques apportent un état d'insécurité croissant. Les habitants de la région se réfugient alors à Juliomagus et entourent la cité d'une enceinte haute de 10 à 12 mètres8. Une partie des remparts gallo-romains traversaient l'actuel château d'ouest en est, longeant l'ancien promontoire du ier siècle dont les édifices sont probablement détruits pour construire la muraille3. À son extrémité ouest, sous la galerie de l'Apocalypse, au niveau de la chapelle Saint-Laud, se trouvent les vestiges d'une tour de l'enceinte urbaine9. On trouve également une porte mentionnée comme la « porte de Chanzé » dont les vestiges se trouvent enterrés sous le rempart sud-ouest10.
Au XVème siècle, l'entrée de la cour seigneuriale se fait par le châtelet (porte fortifiée). Les bâtiments qui l'entourent sont agencés selon une gradation allant des fonctions les plus publiques et administratives, telles que la salle comtale, vers les espaces privés et intimes du duc, tels que le logis royal. Ces deux bâtiments étaient reliés par une construction qui a aujourd'hui disparu. Des traces d'arrachement sur le côté gauche de la façade du logis attestent de son existence passée. La salle comtale romane est encore utilisée à cette époque et sa salle basse est supposée être la salle de jeu de paume mentionnée dans l'inventaire du roi René. La chapelle Saint-Jean-Baptiste se situe à droite du logis royal et dispose d'une entrée privative permettant au duc de rejoindre directement l'oratoire. Les ailes de bâtiments situées à l'emplacement de la galerie de l'Apocalypse servent à l'hébergement des familiers et aux communs. Cette cour était également agrémentée de jardins, d'un vivier et d'une ménagerie princière, abritant des volatiles, des lions et des dromadaires, répartis dans tout le château, appartenant au roi René.
La Tenture de l'Apocalypse
La tapisserie de l'Apocalypse est l'un des ensembles de tapisseries médiévales les plus imposants et les plus impressionnants conservés dans le monde. Mesurant environ 103 mètres de long et 4,50 mètres de haut, elle est composée de six grandes pièces d'environ 23 mètres de long chacune. À l'origine, elle mesurait environ 140 mètres de long et 6 mètres de haut. Elle a été réalisée par les meilleurs artistes et artisans des années 1370-80 dans le style de la tapisserie de lice, qui était florissant à l'époque. Cette œuvre exceptionnelle de virtuosité technique a été créée par des ateliers parisiens qui ont réussi à produire une tapisserie sans envers, cachant tous les arrêts de fils à l'intérieur du tissage.
Le peintre Jean de Bruges, peintre du roi Charles V, a été le créateur des modèles pour cette œuvre charnière dans l'histoire de l'art. Il a combiné des techniques réalistes, l'amorce de la tridimensionnalité et de la profondeur des plans, et des motifs d'enluminure. Les raisons de la commande de cette tapisserie monumentale sur le sujet de l'Apocalypse ne sont pas claires, bien qu'il s'agisse essentiellement d'une œuvre de prestige, destinée à promouvoir la renommée de Louis Ier d'Anjou. Cette tapisserie a été exposée en extérieur dans la cour du palais épiscopal d'Arles en 1400 lors du mariage de Louis II avec Yolande d'Aragon.
La scène "Les myriades de cavaliers" montre une troupe de cavaliers maléfiques harnachés tels que l'étaient très précisément les chevaliers de la fin du XIVe siècle. On reconnaît au premier plan l'ennemi personnel de Louis Ier d'Anjou, Edward de Woodstock, dit "le Prince Noir".
La grande salle du château d'Angers
Elle est également connue sous le nom de salle comtale, remonte au Xe siècle. Il s'agit d'une aula, une salle d'apparat où les comtes exerçaient leur pouvoir. La salle originale mesurait 300 m² (25 x 12 mètres) mais a été agrandie au XIe siècle pour atteindre finalement 480 m² (40 x 12 mètres)3,50. Environ un siècle plus tard, vers 1130, après l'incendie de 1131, la salle a été réaménagée avec des petites baies en plein cintre et l'actuelle porte, également en plein cintre, ornée de bâtons rompus51. Au cours de la seconde moitié du XIVe siècle, la grande salle a été à nouveau modifiée pour le duc d'Anjou, avec la création de cinq fenêtres à double croisillons aménagées de coussièges, de petites baies alternées, et d'une cheminée monumentale sur le pignon. La porte du XIIe siècle a été conservée et des comptes datant de 1370 mentionnent l'installation de fenêtres et de cheminées du côté de la Maine.
La chapelle Saint-Laud
Elle existait probablement déjà sur le site avant la fin du ixe siècle. Vers 1060, le comte d'Anjou crée un chapitre de chanoines pour y assurer le culte. La chapelle est détruite une première fois au début du xiie siècle, reconstruite et consacrée par l'évêque d'Angers Renaud de Martigné le 8 juin 1104.
Il est probable qu'une chapelle sous le vocable de Sainte-Geneviève existait déjà sur le site avant la fin du IXe siècle. Vers cette époque, elle reçoit les reliques de l'évêque de Coutances, Laud, qui lui donnera son nom de Saint-Laud.
En 1060, le comte d'Anjou, Geoffroy Martel, crée un chapitre de chanoines pour assurer le culte. La chapelle est détruite une première fois au début du XIIe siècle, reconstruite et consacrée par l'évêque d'Angers Renaud de Martigné le 8 juin 1104. Elle est de nouveau détruite dans l'incendie de 1131 et réédifiée par Henri II Plantagenêt. Bien que partiellement enterrée par la reconstruction du château de Saint Louis, elle sert de chapelle au château jusqu'au XIVe siècle, moment où elle sera remplacée par la nouvelle chapelle construite par Yolande d'Aragon.
Les vestiges de la chapelle ont été découverts en 1953, lors des travaux de terrassement de la galerie de l'Apocalypse. L'actuelle chapelle Sainte-Geneviève-Saint-Laud est une chapelle du XIIe siècle, construite en surplomb de la Maine mais à l'extérieur de l'enceinte du XIIIe siècle. Elle mesure cinq mètres sur quinze et était couverte d'une voûte de pierre en berceau et en plein cintre. Il subsiste encore sur le mur nord des colonnes avec des chapiteaux sculptés. Elle est désormais visible en surplomb à l'extrémité de la galerie de l'Apocalypse.
Elle est de nouveau détruite dans l'incendie de 1131 et réédifiée par Henri II Plantagenêt.
Le Logis royal a été édifié par Louis II d'Anjou, vers 1410. À l'époque, les bâtiments s'étendaient jusque du côté de la Maine pour revenir vers la grande salle, clôturant ainsi la cour. Seul le logis contigu à la chapelle demeure actuellement.
La Chapelle Royale
La chapelle construite à la demande de Yolande d'Aragon, épouse de Louis II d'Anjou est dédiée à saint Jean-Baptiste.
La chapelle construite à la demande de Yolande d'Aragon, épouse de Louis II d'Anjou, s'élève à l'intérieur du château. Les travaux débutent en 1405 et se terminent en 1413. Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste et mesure 22,85 mètres de long pour 11,90 mètres de large. Elle présente un style architectural gothique angevin, avec une nef unique rectangulaire et trois travées de voûte à l'angevine. La chapelle est peu élevée (14,90 mètres sous voûtes) et décorée typiquement du gothique international, avec des nervures prismatiques et une base en bouteille. Les trois clefs de voûte sont finement sculptées, la première étant aux armoiries de Louis II et Yolande, la seconde avec l'écu couronné de Louis II et la troisième représentant une croix à double traverse, symbole de la Vraie croix d'Anjou.
L'oratoire seigneurial ou loggia seigneuriale est situé sur la face sud de la chapelle. Il a été construit sous Yolande et amélioré par René avec l'ajout d'une triple arcature tri-foliée donnant vue sur l'autel. L'oratoire est orné du côté de la chapelle par des décors et moulures en pierre. Une cheminée permettait de chauffer la pièce et l'éclairage se fait principalement par la verrière du chevet plat orientée à l'est. Chaque travée est percée de deux verrières, une au nord, l'autre au sud. Les vitraux originels ont été détruits, mais dans la verrière sud de la première travée, on peut encore trouver les vestiges d'un vitrail du xve siècle représentant le roi René et sa femme Jeanne de Laval à genoux, en prière, encadrant la Vierge.
Les portes actuelles de la chapelle de style gothique sont les portes d'origines et l'ensemble de la chapelle témoigne du style architectural du gothique angevin de cette époque.
Le Châtelet
Le châtelet, édifié sur ordre du roi René en 1450, arbore fièrement ses armoiries sculptées sur le fronton, telles une signature royale. Son architecture est typique du gothique flamboyant avec des éléments décoratifs tels que les choux frisés ou crochets qui rythment le fronton à gâble, l'accolade au-dessus de l'arche d'entrée, ainsi que les fenêtres à meneaux et croisillons. Les tourelles en poivrière qui recouvrent le châtelet offrent un aperçu de celles des grandes tours de l'enceinte avant leur démolition au XVIe siècle. Les mascarons sculptés, quant à eux, sont des créations médiévalistes résultant des restaurations effectuées après-guerre. Parmi ceux-ci, on peut notamment remarquer un visage fantastique évoquant la tradition iconographique médiévale des sylvains, petits êtres feuillus supposés peupler les forêts à cette époque.
L'asymétrie du fronton, décentré par rapport à la façade, crée une sorte de trompe-l'œil dans la perspective, sans que cette bizarrerie architecturale ne soit expliquée. Le terme "châtelet" désigne généralement la porte d'un château dans l'architecture castrale. À la fin du XIIIe siècle, les châtelets, initialement construits pour des raisons défensives, se voient également attribuer des fonctions résidentielles. La vie seigneuriale, qui se limitait autrefois à l'occupation d'une grosse tour ou donjon au sein des châteaux, s'étend désormais aux portes qui sont devenues les zones les mieux protégées.
Courte Chronologie
1214, Philippe-Auguste prends l’Anjou en le confisquant à Jean sans Terre. Les Bretons reprennent Angers en 1227 mais sont vite expulsés par Blanche de Castille alors régente au profit de son fils Louis IX.
1230, Blanche de Castille commence à faire construire un château Royal en expulsant notamment les religieux ainsi qu’une partie des habitants, et en faisant lever un impôt, la construction va prendre une douzaine d’année s’étalant de 1230 à 1242. Charles Ier de Sicile, frère de Louis IX, le reçoit en apanage. Malgré la distance, il vit à Naples, il le fait entretenir et entreprend des améliorations.
1360, l’Anjou devient un Duché et Louis Ier d’Anjou et Louis II y résident cependant rarement. La tenture de l'Apocalypse est commandée à la fin du XIVe siècle par Louis Ier, duc d’Anjou. Cependant Louis II, après des modifications mineures par Louis Ier, fait édifier un logis royal, sa femme Yolande d’Aragon personnage important proche de Charles VII, fait construire une chapelle. René d’Anjou, fils de Yolande, nait au château, entretemps Yolande fait renforcer les fortifications depuis l’arrivée des Anglais dans la région notamment à Orléans.
1443, les Anglais assiègent le château, mais leur capitaine Sommerset est tué lors du siège obligeant les Anglais à se replier vers un autre château.
1450, René d’Anjou fait construire un châtelet, agrandit le logis royal d’une galerie et fait construire d’autres corps de logis.
1474, Louis XI s’empare de l’Anjou et oblige René d’Anjou à abandonner ses prétentions à la succession du trône d’Anjou. Le roi de France fait mettre une garnison avec comme capitaine Guillaume de Cerisay.
1485, Louis VIII creuse les fossés et Jean Bourré devient capitaine du château. L’artillerie est placée dans le château.
1562, Philibert Delorme architecte également du point de vue militaire, fait des modifications dans le but de renforcer l’utilisation de l’artillerie. Les fossés sont élargis, un bastion est construit en avant de la porte des Champs et des terrasses à feu sont construites.
1585, la guerre de religion fait rage, Henri III veut faire raser le château. Mais la longueur des destructions, la fin de la guerre des religions permet au château de ne pas subir de gros dommages.
1595, modifications de meurtrières en canonnières.
1648, les bourgeois d’Angers se révoltent pendant la Fronde.
1661, Nicolas Fouquet après son arrestation, par ordre de Louis XIV, à Nantes y est enfermé trois semaines avant de rejoindre la Bastille à Paris.
1789, le comité révolutionnaire d’Angers siège dans la citadelle. Les Vendéens assiègent la ville et le château en vain. Pendant la guerre de Vendée qui fait un massacre, par ordre de Robespierre, de milliers d’enfants et de femmes, la forteresse est transformée en Prison.
1806, le bastion construit devant la porte des Champs est détruit pour permettre de créer un Boulevard.
1813, la forteresse est utilisée pour enfermer des prisonniers Anglais.
1815, les Prussiens occupent le château.
1817, reprise par l’armée française, la citadelle est utilisée comme arsenal et garnison.
1857, le conseil régional achète le château pour 20 000 francs.
1875, le château est classé monument historique.
1912, la ville d’Angers installe dans les fossés des jardins.
1940-44, les allemands occupent la forteresse mais l’évacue le 15 et 16 mai 1944. Cela n’empêchera pas le bombardement de la cité qui endommagera une partie du Logis royal et la chapelle.
1945, le château est restauré ainsi que la chapelle par Bernard Vitry, architecte.
1948, la forteresse est à nouveau ouverte au public et les jardins replantés.
1954, un bâtiment est construit pour permettre de mettre la visite de la tenture de l’Apocalypse.
2009, le 10 janvier, le Logis Royal prends feu sans cependant endommager les œuvres qui ont été sauvées par le personnel. Le toit est entièrement détruit, mais reconstruit pour 6 millions d’euro en 2012.