Château de Château-Gaillard
C'est une histoire rivalité franco-anglaise en Normandie. La reconstitution du Château permet aujourd'hui d'avoir une idée assez proche de quel aspect il pouvait avoir. La visite du château est possible aujourd'hui et vous offrira une belle vue sur la Seine, vous pouvez aussi contourner le château à toute heure avec possiblement de très beaux coucher de soleil.
Il y a peu de châteaux en France, de cette époque du moins, qui firent autant couler d’encre et qui symbolisent parfaitement la rivalité franco-anglaise, notamment pendant la guerre de Cent-Ans. C’est clairement un château symbolique dont l’architecture avant-gardiste donne un attrait particulier. Du haut de ses ruines, 800 ans vous contemplent.
« Qu'elle est belle, ma fille d'un an ! » aurait dit Richard Cœur-de-Lion à propos de Château Gaillard.
Château Gaillard a été édifié par Richard Cœur de Lion pour faire face au roi de France. D’un coût élevé pour l’époque (environ 50 000 livres), le château a une structure très en avance avec notamment une taille imposante et des formes peu communes. Une construction faite pour durer et surtout rivaliser avec le roi de France.
Il faut souligner, qu'il n'est que le deuxième château de ce type au plan si novateur. En effet Richard Cœur-de-Lion a aussi fait construire le Château de la Roche Fouet (déjà en construction en 1195) sur un plan très similaire que Château Gaillard, il n'en reste cependant plus que des ruines.
Voir aussi
Château-Gaillard en 3DInformations
- Adresse : 27705 Les Andelys
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02.32.54.41.93
- Email :
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- Site Officiel : http://www.lesandelys-tourisme.fr/ - Site divers : Château Gaillard
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2016 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Haute cour et donjon : Fermés pendant l’hiver. Il y a un parking gratuit à côté du château sur le 'chemin de château Gaillard' si vous ne trouvez pas cette 'rue' dans votre GPS, la rue la plus proche est rue 'Gilles Nicole'.
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Ouverts tous les jours sauf le mardi , du samedi 26 mars au mardi 1er novembre , de 10h à 13h et de 14h à 18h.Jeux médiévaux en bois et nombreuses animations tout au long de la saison.Tarifs : 3.20€, réduit : 2.70€Groupes : 2.80€ (1 gratuité toutes les 20 personnes)Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans et pour les Andelysiens (sur justificatif)Basse-cour et ouvrage avancé : accessibles gratuitement toute l’année.
- Tarif 2010 - 2013 : 3,15 Euros, 2015 : 3.20€
Plan du château, pancarte sur place
« Qu'elle est belle, ma fille d'un an ! » aurait dit Richard Cœur-de-Lion.
Il y a peu de châteaux en France, de cette époque du moins, qui firent autant couler d’encre et qui symbolisent parfaitement la rivalité franco-anglaise, notamment pendant la guerre de Cent-Ans.
C’est clairement un château symbolique dont l’architecture avant-gardiste donne un attrait particulier. Du haut de ses ruines, 800 ans vous contemplent.
Il fut construit par Richard Cœur de Lion pour le compte de l’Angleterre et surtout pour faire face au roi de France. D’un coût élevé pour l’époque (environ 50 000 livres), le château a une structure très en avance avec notamment une taille imposante et des formes peu communes.
Il faut souligner, qu'il n'est que le deuxième château de ce type au plan si novateur. En effet Richard Cœur-de-Lion fit aussi fait construire le Château de la Roche Fouet (déjà en construction en 1195) sur un plan très similaire que Château Gaillard. Il n'en reste cependant plus que des ruines.
Un château tel que celui ci devait apporter plusieurs impacts :
- Sécurité
- Symbole de puissance et de richesses
- Intimidation
- Dissuasion
Au vu de la taille, de son positionnement et de sa forme, il est assez clair qu’il était une forme de provocation et de symbole jouissif d’un roi à l’époque encore dans son ‘territoire’, malgré les velléités françaises.
Un symbole de provocation dont les Français de l’époque n’hésitèrent pas à relever le défi. Son nom viendrait d’une phrase dite par Richard Cœur de Lion : « Ah, ce château me parait bien gaillard ».
Une architecture avant-gardiste : construit en seulement un peu plus d’un an, avec plusieurs milliers d’ouvriers (on parle de plus de 6000 ouvriers sur place !). C'est d'autant plus une provocation que le château a été construit en violation totale avec la convention d'Issodun en 1196. Pour ce faire, le roi d'Angleterre, rusé, va échanger avec les Bénédictins de Jumièges cet emplacement contre le territoire de Conteville. L'acte d'échange a été fait le 18 janvier 1196.
L’inspiration globale pourrait venir de la croisade en Syrie à laquelle Richard Cœur de Lion avait participé.
Ce qui est sûr, c’est qu’il profite d’une très large avancée en terme de technologie architecturale militaire dans le domaine des châteaux-forts. Il faut bien prendre en compte que les ruines du château actuel sont très loin d’être la taille de base du château. Rien que pour le donjon, il est arasé presque de moitié en hauteur.
Précisons aussi que le château n’est pas sur le point le plus culminant. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation : tout d’abord les portés des armes d’époque n’étaient pas suffisants pour les assaillants ou des défenseurs.
Il ne fallait donc pas trop séparer Château-Gaillard de la Seine, puisqu’il assurait également l’œil de la boucle de la Seine. Par ailleurs le château n’était pas seul sur la colline, c’est un ensemble homogène défensif prévu en grande partie dès la construction du château. Sur le plateau, existe un groupement d’avant-postes et de places fortes sur mottes. La vallée possédait déjà une défense naturelle efficace via des marécages, entourés des bourgs fortifiés des Andelys. Sur l’autre rive et sur l’île, un ensemble de fortifications et de pièges pour tout navire voulant descendre ou remonter la Seine sans l’aval du château. L’objectif était donc de cloisonner efficacement l’ensemble des routes fluviales ou terrestres menant principalement vers Rouen.
(Viollet le Duc )« La vue perspective (vue 1) du donjon du Château-Gaillard, prise du côté de la poterne, explique la disposition savante de ces mâchicoulis, composés d'arcs portés sur des contreforts plus larges au sommet qu'à la base, et naissant sur un talus prononcé très-propre à faire ricocher les projectiles, lancés par les larges rainures, laissées entre ces arcs et le nu du mur.
Le plan (vue 2) de ce donjon, pris au niveau de la poterne qui s'ouvre au premier étage, fait voir la disposition de cette poterne P, avec sa meurtrière enfilant la rampe très-roide qui y conduit et le large mâchicoulis qui la surmonte; les fenêtres ouvertes du côté de l'escarpement; l'éperon saillant A renforçant la tour du côté attaquable, et contraignant l'assaillant à se démasquer; le front B développé en face la porte du château. Le degré C aboutissait à une poterne d'un accès très difficile ménagée sur le précipice et s'ouvrant dans l'enceinte bien flanquée décrite dans l'article Château.
Le donjon, dont le pied est entièrement plein et par conséquent à l'abri de la sape, se composait d'une salle ronde à rez-de-chaussée, de laquelle il fallait descendre, d'un premier étage au niveau de la poterne P, d'un second étage au niveau des mâchicoulis avec chemin de ronde crènelé, d'un troisième étage en retraite, fermé, propre aux approvisionnements de projectiles, et d'un quatrième étage crènelé et couvert, commandant le chemin de ronde et les dehors au loin ( vue 1 ).
Du côté de l'escarpement abrupt D, qui domine le cours de la Seine (vue 2), les mâchicoulis étaient inutiles, car il n'était pas possible à des assaillants de se présenter sur ce point; aussi Richard n'en fit point établir. À l'intérieur, les divers étages n'étaient en communication entre eux qu'au moyen d'escaliers de bois traversant les planchers. Ainsi, dans ce donjon, rien de trop, rien d'inutile, rien que ce qui est absolument nécessaire à la défense. »
• Résistance à un état de siège
Si le château protégeait efficacement l’ensemble des Andelys (Andeli), il fallait aussi résister à tout siège, dans l’attente d’éventuels renforts. Le fait que la forteresse soit immense, permettait d’accueillir un grand nombre de combattants. Encore fallait-il assurer une logistique importante qui se situait en deux points essentiels :
1) L’eau : grâce au puits de plus de cent mètres de profondeur, l’eau ne manquait pas…à moins comme les Français à une époque que la corde cède et ne permette plus le ravitaillement obligeant les assiégés à laisser la place…après plus d’un an et demi de siège….Le puits en chiffre : 100 mètres de profondeur, 2.40 m de diamètres et 452m3 extrait et plus de 413 tonnes de déblaies. Il faut rappeler que ce puits fut creusé il y a plus de 800 ans ! à coup de pioche …. Il fallut plusieurs mois pour y arriver, avec un courage plutôt important vu la profondeur et les matériaux de l’époque.
2) La nourriture : le château bénéficiait de ‘frigos’ naturels creusés à même les roches de calcaires, permettant dans de bonnes conditions pour l’époque d’emmagasiner suffisamment de nourriture pour tenir des mois de sièges….ils furent en grande partie largement utilisés.
• Les combats du château
Son emplacement géographique, sa disposition en faisait une cible de choix pour tout envahisseur qui se respectait.
• Philippe-Auguste et Château-Gaillard
Situé à 120 mètres d'altitude, le château rayonnait au dessus de la Seine, Château Gaillard était sans contestation un château imposant. Le traité de Gaillon, le 14 janvier 1196, entre Richard Cœur-de-Lion et Philippe-Auguste, permet au roi de France de prendre aux Anglais des endroits tactiques avec un objectif stratégique : prendre la Normandie. C'est donc Vernon, Ivry la Bataille, Nonancourt, Neuf Marché qui passèrent aux mains des Français. Ces châteaux sont à la lisière des frontières Anglo-Normandes. Pour Le roi d'Angleterre, la situation de l'Andelys était doublement intéressant : il empêche la communication des navires de commerces français entre Paris et Rouen. Richard Cœur-de-Lion s'empara donc de ce territoire à l'archevêque de Rouen, ce qui rendit caduque le traité de Gaillon.
Après une trêve, liée principalement au fait que les deux rois voulaient partir en guerre sainte dans de bonnes conditions, la rivalité entre les deux rois s'accéléra. Au point d'avoir des rhétoriques tout à fait politiciennes si je puis dire.
Philippe-Auguste aurait dit un jour ' je la prendrai, fussent ses murs en fer !' ...
Richard Cœur-de-Lion répliqua ' je la défendrai , fussent ses murs en beurre ! '.
Les évènements se précipitèrent à la mort du roi d'Angleterre, le 6 avril 1199, à Châlus dans le Limousin, tué par un arbalétrier.
Avant de s'attaquer à Château-Gaillard, Philippe-Auguste prit les forts de Longchamps, Mortemer, La Ferté Saint-Samson et Lyons. En juillet 1202, Gournay tombe. Sur la rive gauche de la Seine, protégés par le Château de Conches en Ouche et Vaudreuil tombèrent également. Plus proche, le château de Rondepont sombra également en août 1203. Il prit la presqu'île de Bernières et demanda à des unités de détruire les pieux sur la Seine qui empêchaient tout mouvement de navire. Au même moment ils attaquèrent le fort sur l'île. Il tomba rapidement sous les assauts d'engins incendiaires. Les habitants du village fortifié se réfugièrent donc au Château-Gaillard, ce qui était stratégiquement bien joué.
Tout d'abord parce que Philippe-Auguste pris tous les points forts en contre bas du château, rendant quasiment impossible tout renfort. Ensuite parce que l'afflux des villageois au château posa de graves problèmes d'intendance et de logistique, notamment en termes de nourriture. Plus il y a de personnes dans le fort et plus la durée de résistance d'un siège s'affaiblit, on vit par la suite que cela eut des conséquences dramatiques. Rapidement des fossés entourèrent le château, empêchant donc toute sortie ou renfort.
L'hiver 1203 arriva, le fort résista mais en fait Philippe-Auguste ne tenta pas grand-chose, préférant jouer sur un état de siège et la réduction des vivres qui se firent vite sentir au bout de quelques mois. Sir Roger de Lascy et ses hommes, renvoyèrent plusieurs centaines de villageois du fort, ce que Philippe-Auguste laissa faire cette fois. Probablement parce que la plupart n'étaient pas en état ou ne pouvaient combattre.
En résumé le gouverneur anglais cherchait à résister pour attendre des renforts, alors que le roi de France cherchait à les épuiser, moralement et physiquement.
Le gouverneur décida à nouveau de laisser partir des villageois, mais cette fois-ci Philippe-Auguste refusa, laissant donc les pauvres malheureux errer entre le château et les positions françaises. Plusieurs raisons ont sûrement motivé le roi : tout d'abord le fait de laisser partir des villageois, c'était prendre le risque aussi que plusieurs espions s'y dissimulent et informent de l'état des lieux aux positions anglaises en Angleterre. Effet psychologique également, en laissant à l'abandon ces villageois, le roi montrait également que c'est lui qui décidait ou non de leur départ ou non. En clair, il prit la main sur le destin du château. Et pour finir voir mourir ces gens juste en dessous du fort devait, pour les soldats qui y restaient, être un spectacle effroyable, sachant qu'ils laissaient mourir ceux mêmes qu'ils étaient censés protéger. Ce qui laisse supposer que pour le gouverneur, l'endroit stratégique était plus important que la vie des villageois.
Pendant trois mois les pauvres gens vont mourir à petit feu, crevant sur place et devant manger les racines, l'herbe et les chiens que le gouverneur laissa sortir....on parle même de cannibalisme avec un nouveau-né mangé. Philippe-Auguste finit par les laisser partir en leur donnant eau et nourriture, mais la plupart vont périr en mangeant car leur état ne le leur permettait plus. Il faut rappeler par exemple qu'une personne qui n'a pas mangé à sa faim pendant une longue période, doit prendre du temps avec de se nourrir normalement, au risque sinon de mourir rapidement.
Philippe-Auguste s'impatienta alors et las d'attendre, il sentit le bon moment pour attaquer.
Le château était alors protégé par environ 300 hommes et gouverné par Roger de Lascy. Ce chiffre de 300 hommes peut paraître peu aujourd’hui, mais pour l’époque il était rare qu’un château possède autant d’hommes à demeure sur une position. En face 6000 hommes ! Le rapport de force peut paraître inégal, mais un château bien construit et bien défendu peut résister longtemps. Le nombre importe peu dans certaines batailles.
Philippe-Auguste s’attaqua rapidement à la barbacane par la méthode de Sape (il s’agit de creuser sous les murailles des trous pour fragiliser l’ensemble et faire écrouler tout un pan de muraille). La tour s’écroula et les assaillants prirent vite la barbacane géante au détriment des assiégés qui eux vont vite se réfugier dans la première enceinte.
La légende (véridique ? nul ne le sait vraiment) voudrait que les soldats soient passés par les fenêtres des latrines (WC aujourd’hui…). Rien n’est sûr, car il semble plus probable que ça soit dans la chapelle (plus accessible et construit ultérieurement après la construction principale). En tout cas, il semble que les latrines et la chapelle étaient bien dans deux bâtiments distincts. Ce qui est sûr, c'est que la partie la plus faible est celle qui est du côté du ravin vers la chapelle et les latrines. C'est donc assez facilement qu'ils pénétrèrent de nuit dans la chapelle en se faisant la courte échelle. Deux ouvertures qui vont en réalité être le tombeau du château. Ces ouvertures ont été d'ailleurs probablement faite par Jean-Sans-Peur et non pas Richard Cœur-de-Lion....
La barbacane tomba, la première enceinte également. Il ne restait plus que le Donjon et la deuxième enceinte qui le couvrait. Là encore on peut désigner une erreur, le donjon est excentré vers le ravin qui va vers la Seine. Problème majeur, car le donjon ne va pas pouvoir protéger efficacement la première enceinte. Elle tomba sous les effets jugulés de travail de sape et des engins de jet.
Philippe-Auguste voulait en finir vite, pour trois raisons majeures : pour éviter des renforts anglais, surtout ne pas immobiliser une partie importante de ses troupes (ça coûtait cher et laissait d'autres endroits à découvert ) et surtout accélérer l’invasion de la Normandie.
Le château est pris en 1204 après 7 mois de siège.
Les sièges de Château-Gaillard
Le 6 mars 1204, Philippe-Auguste après un siège de 7 mois, le château. Il ne restait qu'un peu plus de 150 assiégés : 36 chevaliers et 117 arbalétriers ou fantassins.
Pendant la dure guerre de 100 ans, plusieurs sièges s’y déroulèrent.
1417, il cèda aux Anglais après plus d’un an et demi de siège.
1429, ou début 1430 en janvier, les Français s’en emparèrent à nouveau avec le compagnon de Jeanne d’Arc, Etienne de Vignole dit La Hire
1430 : Un an plus tard, c’est à nouveau les Anglais qui en reprirent possession pour finir définitivement français par le comte de Dunois le 20 octobre 1449 après six semaines de siège .
Chronique de la Rochelle
"Bientôt après, La Hire et ses gens prirent par escalade le château de Gaillard, château très fort dans lequel Mgr de Barbazan était prisonnier. Il fut délivré et s'en vint devers le roi. Mais, quelque temps après, les Anglais vinrent assiéger le dit château, et parce qu'il n'y avait pas de vivres, le château se remit en l'obéissance du roi"
En 1591, après presque 2 ans de siège, Henri IV finit par en prendre possession et ordonna son démantèlement.
• Donjon et Prison
Comme souvent, de nombreux donjons deviennent des prisons, celui-là ne fit pas exception. On note deux prisonniers importants : Charles le Mauvais, Roi de Navarre, y est enfermé avant de s’en échapper le 9 novembre 1357.
Marguerite de Bourgogne, alors mariée à Louis X, y fut enfermée le 18 juin 1314. Morte étranglée par ses cheveux (probablement assassinée), le 15 aout 1315. Elle sera enterrée au Cordelier de Vernon en face du château de Vernon.
Cependant une autre version subsiste sur sa mort :
1ere version : voir cet article : http://www.vernon-visite.org/rf3/marguerite_bourgogne.htm
2ième versions : voir cette page : Château de Couches.
• Château-Gaillard aujourd'hui
Depuis 1862, il fait partie des Monuments Historiques. G.Mencon de 1885 à 1886 fut chargé d'en faire une topographie exacte. De 1906 à 1916, et à la fin des années 50, il a bénéficié de deux grandes campagnes de restaurations. Puis en 1990, des recherches archéologiques permirent de mieux préciser la vie sous Château-Gaillard.
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