Le Vieux Tours
Maisons à Pan de Bois place Plumereau
Le Vieux-Tours est un ensemble de quartiers historiques et pittoresques qui ont été réunis pour former le centre-ville de Tours. Ces quartiers sont Notre-Dame-la-Riche, Saint-Martin, Saint-Julien, Saint-Gatien et Saint-Pierre-des-Corps. Le quartier Saint-Gatien a été le premier à être constitué, étant l'ancienne cité romaine de Caesarodunum à la fin de l'Antiquité. Le quartier Saint-Martin est le deuxième à être né, avec l'émergence du culte de saint Martin qui a entraîné la création d'une nouvelle ville et d'un lieu de pèlerinage important. Le quartier Saint-Julien est le troisième bourg constitué entre la cité et la ville nouvelle, où de nombreux édifices religieux ont été construits. En 1356, les bourgs Gatien, Martin et Julien ont été rassemblés dans une enceinte commune, Notre-Dame et Saint-Pierre des faubourgs.
Le Vieux-Tours est aujourd'hui un site touristique majeur de la ville, après une restauration et une rénovation commencée dans les années 1960 pour éviter la démolition et la reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale. Les quartiers anciens entourés par l'enceinte du XVIIe siècle et l'ensemble de la vieille ville historique de Tours, faisant partie du paysage culturel remarquable du Val de Loire, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. En 2016, le Vieux-Tours a été désigné comme un site patrimonial remarquable.
La Grande Rue est un axe médiéval et historique important qui traverse la vieille ville et les rues et les places qu'elle rencontre, offrant une activité sociale, historique et culturelle dense. Les espaces publics, tels que la place Plumereau et la place du Grand Marché, sont très fréquentés pour leurs nombreuses maisons médiévales, leurs terrasses de café et de restaurant ainsi que pour leurs musées et galeries d'art.
Une des nombreuses belles maisons de Tours, à la Pucelle Armée.Maison édifiée à partir de la fin 1er quart XVIe siècle : décor sculpté des poteaux du rez-de-chaussée sur rue et piédroits d'une cheminée au 1er étage, cette maison aurait été construite à l'emplacement de la maison de Colas de Montbazon qui fabriqua l'armure de Jeanne d'Arc en 1429 ; un de ses successeurs adopta l'enseigne la Pucelle Armée
Le Vieux-Tours est également connu pour son patrimoine architectural remarquable, notamment ses maisons à pans de bois, ses hôtels particuliers et ses monuments religieux. Il est un lieu animé et touristique où les visiteurs peuvent flâner dans les rues piétonnes, admirer les façades colorées et profiter des nombreux cafés et restaurants. La place Plumereau est considérée comme l'une des plus belles places de France, avec ses maisons médiévales restaurées et ornées de fleurs, tandis que la place du Grand Marché et ses halles accueillent chaque jour un marché de produits frais et locaux.
Hotel Gouin après sa restauration
Quartier historique de la ville de Tours : l'essentiel à découvrir
Tours est une ville française située dans la vallée de la Loire, connue pour son riche patrimoine historique. Le quartier historique de Tours est l'un des endroits les plus visités de la ville, avec ses rues pavées, ses bâtiments anciens et ses nombreux sites touristiques. Dans cet article, nous allons explorer le quartier historique de la ville de Tours et vous donner toutes les informations nécessaires pour découvrir cette belle partie de la ville.
Histoire du quartier historique de Tours
Le quartier historique de Tours a été fondé pendant l'époque romaine, avec une forteresse construite pour protéger la ville des invasions barbares. Au fil des siècles, la ville a connu des périodes de prospérité et de déclin, mais le quartier historique est resté un centre culturel et artistique important. Il y a de nombreux exemples d'architecture médiévale et Renaissance à voir dans le quartier historique, ainsi que des exemples plus modernes d'architecture contemporaine.
Les sites touristiques du quartier historique
Le quartier historique de Tours est rempli de sites touristiques, chacun offrant une expérience unique. Voici quelques-uns des plus populaires :
- La cathédrale Saint-Gatien de Tours est un chef-d'œuvre d'architecture gothique, construite entre le XIIIe et le XVIe siècle. Elle est célèbre pour ses magnifiques vitraux, dont certains datent du XIIIe siècle. La cathédrale est située sur la place de la cathédrale, au cœur du quartier historique.
- Le Château de Tours est un bâtiment emblématique du quartier historique. Construit au XVe siècle, il a été utilisé comme résidence royale pendant plusieurs siècles. Aujourd'hui, il abrite le musée des beaux-arts de Tours, qui possède une collection d'art impressionnant.
- La place Plumereau est une place piétonne charmante, entourée de maisons à colombages datant du XVe siècle. Elle est l'un des endroits les plus populaires pour prendre un verre ou manger un repas en plein air.
- L'église Saint-Julien de Tours est une église romane datant du XIe siècle. Elle est située sur la rive sud de la Loire et est célèbre pour sa crypte médiévale.
- Tour Charlemagne qui se visite
Voir aussi
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Histoire des Quartiers du Vieux-Tours
Le quartier Saint-Gatien, également connu sous le nom de la Cité, est le premier noyau de Tours qui a pris naissance dans un périmètre de Caesarodunum. Au IVe siècle, il se développe dans un castrum et prend un nouvel essor. Au début du Moyen Âge, la Cité devient le siège du pouvoir politique et épiscopal de la ville. Les chanoines du cloître Saint-Gatien s'installent sur l'emplacement de l'amphithéâtre de Tours. Au XIIIe siècle, la cathédrale et le Château sont reconstruits à l'initiative du roi Louis IX.
Le quartier Saint-Martin ou Châteauneuf est le deuxième noyau constitué de Tours. Il tire son origine du culte de l'évêque de Tours, Saint Martin. À la fin du Ve siècle, une basilique est édifiée sur sa tombe. Au cours des VIe et VIIe siècles, des édifices religieux se construisent autour de la basilique et un bourg se constitue au début du VIIIe siècle. Les raids normands du IXe siècle obligent les chanoines à édifier une enceinte de Châteauneuf pour protéger le quartier. Cette enceinte sera à l'origine de la bipolarisation de la ville entre le Châteauneuf et la Cité. Au XIe siècle, une nouvelle basilique Saint-Martin est reconstruite.
Le quartier Saint-Julien est le troisième noyau de Tours. Il se situe entre le bourg de la Cité et celui de Châteauneuf. Ses principales voies suivent le tracé de celles du centre de la ville Antique.
Tour de Guise du château de Tours
La tour Charlemagne
La tour Charlemagne est un monument historique situé rue des Halles dans le Vieux-Tours. C'est un vestige d'une ancienne basilique dédiée à saint Martin de Tours, qui a été classé en tant que tel le 13 septembre 1958. On pense que la tour tire son nom du tombeau de Luitgarde d'Alémanie, quatrième épouse de Charlemagne. Elle est décédée le 4 juin 800 lors du séjour de l'empereur à Tours, et la tradition rapporte qu'elle a été enterrée sous ou près de l'édifice. Cependant, l'emplacement exact du tombeau n'a jamais été formellement identifié, et les avis sont très partagés à ce sujet.
Autrefois, la tour surplombait le bras nord du transept de la collégiale médiévale dédiée à saint Martin, qui a été détruite entre 1798 et 1802. Aujourd'hui, la tour Charlemagne, la tour de l'horloge et la façade des chapelles latérales sud sont les seuls vestiges qui témoignent de ce qui fut autrefois l'un des plus grands édifices de la chrétienté.
La Basilique Saint-Martin abrite le tombeau de saint Martin, évêque de Tours, qui est célèbre pour avoir partagé son manteau avec un pauvre. Il est décédé à Tours le 11 novembre 397 et a été enterré dans la crypte de la basilique actuelle, où plusieurs édifices ont été construits au fil des siècles. La Basilique romane du XIe siècle, qui ressemblait à celle de Saint-Jacques-de-Compostelle, a été victime de plusieurs incendies au Moyen Âge, notamment en 1203, où elle a été détruite avec tout le quartier environnant. En 1562, elle a été ravagée par les Huguenots qui cherchaient le Trésor de Saint-Martin. Déjà en mauvais état, elle a été vendue comme bien national à la Révolution, transformée en écurie en 1793, dépouillée du plomb de ses toitures, puis démolie à la mine en 1798. Seules la Tour Charlemagne et la Tour de l'Horloge sont les vestiges qui subsistent de l'ancienne basilique.
La Tour Charlemagne, érigée vers l'an 1000 par Hervé de Buzançais, chanoine et trésorier de l'Abbaye de Saint-Martin-de-Tours, se trouve à l'emplacement du tombeau de Luitgarde, l'épouse de Charlemagne, qui est décédée en 800 lors d'un séjour du roi des Francs en Touraine. Charlemagne avait décidé que sa femme serait inhumée dans la Basilique Saint-Martin. La Tour a été consacrée en 1014 et a été construite dans la partie nord du transept de la Basilique, en partie à l'intérieur et en partie à l'extérieur, pour former un porche au rez-de-chaussée. Elle a été remaniée à la suite des sinistres subis par le sanctuaire. Son deuxième étage a accueilli un beffroi où les chanoines ont placé, au XVe siècle, le bourdon Martinus.
Le château d'eau de la Ville Le premier château d'eau de la Ville a été achevé en 1802, suite à la destruction de la basilique qui permit l'ouverture de la rue des Halles. La Tour Charlemagne, alors propriété de la Ville de Tours, accueillit une fonderie de plomb et un atelier de menuiserie en 1813. En 1826, un incendie faillit la détruire. Deux puits artésiens furent successivement forés à sa base pour fournir de l'eau aux habitants : l'un en 1831, l'autre en 1836. En 1860, un important réservoir d'eau fut installé, compromettant la stabilité de l'édifice, déjà fragilisé par son isolement. Comme la Tour de l'Horloge, la Tour Charlemagne fut inscrite sur la première liste des Monuments historiques en 1840 par Prosper Mérimée.
La Tour s'effondre Le 26 mars 1928, une large lézarde apparut à l'angle sud-est de la Tour Charlemagne, provoquant la chute de pierres sur les rues environnantes. La circulation fut arrêtée et les maisons des alentours évacuées. À 20h03, la Tour s'effondra brusquement, sans faire de victime. Un étayage de fortune fut installé en attendant une décision de restauration.
La reconstruction En 1931, les pouvoirs publics décidèrent de démolir la Tour, mais l'association des Amis de la Tour Charlemagne fut fondée en vue de sa restauration. Après en être devenue propriétaire en 1933, l'association rassembla les fonds nécessaires aux travaux, qui furent coûteux et longs. Ils s'achevèrent le 11 novembre 1964 avec l'installation du haut-relief représentant la Charité de saint Martin, sculpté par Georges Muguet. En 1972, l'association fit don de la Tour à la Ville. Depuis, le monument présente une façade sud en mœllons reposant sur une structure intérieure en béton.
2016
Projet de réhabilitation de la Tour Charlemagne
La Tour Charlemagne est un élément clé du panorama de la ville et peut être restaurée pour devenir un belvédère offrant une vue panoramique de la cité. Cette réhabilitation donnera une valeur esthétique, touristique et pédagogique au monument et apportera un embellissement au quartier des Halles (Martinopole). En plus de cette nouvelle offre touristique, la Tour peut être envisagée comme un bâtiment écologique, avec des murs végétalisés, des panneaux photovoltaïques et des matériaux naturels pour maîtriser l'énergie.
La Tour Charlemagne, haute de 48 mètres, est un édifice unique en plein cœur du quartier historique, offrant une vue panoramique à 360 degrés du paysage urbain, ce qui permettra aux visiteurs de découvrir la ville sous un angle particulier et de mieux la comprendre. En collaboration avec le Centre Culturel européen Saint Martin de Tours, la Tour devrait devenir un phare européen du Partage citoyen, un lieu de créativité, de réflexion, d'hospitalité et d'échanges. Elle sera le point de ralliement des quatre chemins européens sur les pas de saint Martin.
Le projet de réhabilitation de la Tour Charlemagne participe au renforcement de l'attractivité de la ville et ancrera en Europe un lieu de créativité autour du partage. Le concept du Partage citoyen est lancé officiellement à Tours en 2008 et est validé par des personnalités européennes sous l'égide du Conseil de l'Europe. Le Partage citoyen rassemble les hommes, au-delà des clivages, dans une même démarche de partage des ressources, des connaissances et des valeurs pour préserver l'Humanité. Face aux défis actuels, le partage est une nécessité pour la survie des populations et offre une nouvelle impulsion à la solidarité entre les individus, les peuples, les générations et l'ensemble du vivant. Le projet de réhabilitation de la Tour Charlemagne participe ainsi à une réflexion internationale au service de la solidarité pour toutes les générations.
La tour Charlemagne se visite : https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/759-visites-de-la-tour-charlemagne.htm
Place Plumereau
Successivement appelée « carroi aux Chapeaux » au XIIIe, « Place saint Piere le Puellier », « place aux Fruits » en 1816, « carroi Saint Pierre » et « carroi des Quenouilles ». On lui donne ce nom le 18 novembre 1988 en l’honneur de Charles Plumereau, conseillé municipal de Tours à l’époque, qui légua à la ville 3000 francs.
Le Quartier Notre-Dame-la-Riche : Histoire et Patrimoine
Le quartier Notre-Dame-la-Riche est l'un des quartiers les plus anciens de Tours, situé à l'ouest de la ville. C'est un lieu historique, riche en patrimoine, qui attire de nombreux touristes chaque année.
L'histoire du quartier remonte à l'époque romaine, où il était le prolongement du decumanus de Caesarodunum vers l’ouest. Au fil du temps, des faubourgs médiévaux se sont constitués près du cimetière des chrétiens du Bas-Empire. Aujourd'hui, cette zone est connue sous le nom de place Abbé Payon, anciennement place de la Riche. Cette place a reçu les corps de saint Gatien et saint Lidoire dans une basilique construite par ce dernier.
Au xe siècle, le prieuré Saint-Médard s'établit dans le quartier. Puis, sur l'emplacement de la basilique de Lidoire, une nouvelle église Notre-Dame La Pauvre a été construite, la future église Notre-Dame-la-Riche. Au xie siècle, le quartier était une zone peu urbanisée entre quatre établissements religieux : la basilique Saint-Martin à l'est, le prieuré Saint-Éloi au sud et les prieurés Sainte-Anne et Saint-Cosme à l'ouest. Pour se rendre aux prieurés Saint-Cosme et Sainte-Anne, il fallait emprunter le pont Sainte-Anne qui franchit le ruau Sainte-Anne, canal de dérivation de la Loire au Cher. Ce ruau Sainte-Anne constituait la limite ouest du quartier Notre-Dame-la-Riche.
En 1356, le quartier devient un faubourg de la ville à l'ouest, avec la porte Notre-Dame-de-la-Riche qui fait partie de la nouvelle enceinte dite la clouaison, la principale sortie de la ville par l’ouest. Les constructions de maisons le long du faubourg se densifient, et l'installation de nombreux ouvriers de la soie, dès le troisième quart du xve siècle, transforme le faubourg en zone industrielle dans laquelle travaillent les maîtres-tisseurs. Le quartier a conservé de cette période des maisons à pignon sur rue, construites aux xve et xvie siècles, très remaniées aux siècles suivants.
Dans la deuxième partie du xve siècle, Louis XI ordonne la construction d'un boulevard à l'ouest devant l'enceinte commune, près la porte Saint-Simple. Elle deviendra dans cet espace libre le marché aux bleds et la promenade de la Baguenauderie. Au xviie siècle, elle prendra le nom de place d'Aumont, voulu par les Tourangeaux en mémoire de César, marquis d’Aumont, gouverneur de Touraine. Lieu de la guillotine pendant la Révolution - le 26 juillet 1798, Guillaume Le Métayer dit Rochambeau y sera fusillé -, elle sera plus tard la place Gaston-Paillhou.
En 1520, François Ier constate l'expansion de la ville de Tours et ordonne la construction d'une nouvelle enceinte pour contenir la croissance urbaine. Toutefois, le nouveau rempart ne sera achevé que bien plus tard, sous le règne d'Henri IV, en 1690. Cette enceinte englobe le quartier de Notre-Dame-la-Riche, mais par manque de ressources, la partie la plus à l'ouest, le faubourg Sainte-Anne, se retrouve en dehors de la ville et est devenue la « Ville Perdue ». Ce quartier s'étendait de la porte de ville Sainte-Anne de la nouvelle enceinte jusqu'au « ruau » Sainte-Anne, actuellement la rue Lamartine. Au sud, le faubourg Saint-Éloi est également incorporé à la ville, qui correspond aujourd'hui à la rue Jules-Charpentier.
Le quartier de la Bourde a accueilli des congrégations religieuses dès le début de la Contre-Réforme. Le couvent des Récollets a été construit en 1621 sur un terrain offert par Diane de France, sous la protection d'Anne d'Autriche. Ce couvent se trouve toujours aujourd'hui au numéro 22 de la rue Rouget-de-l'Isle. En 1623, Marie de Bragelongne, épouse de Claude Bouthillier de Chavigny et mère de Léon Bouthillier, a reçu le droit de créer un couvent des Capucines rue de la Bourde par lettres patentes de Louis XIII. Seuls un grand bâtiment en brique et en pierre du début du xviie siècle, situé aux numéros 6-8 de la rue de la Bourde, et un très grand porche en pierre du xviiie siècle, situé au numéro 3 de la place Gaston-Paillhou, sont les seuls souvenirs de ce couvent. Les annonciades ou le couvent Notre-Dame de la Charité du Refuge se sont construits dès 1643 entre les rues Georges-Courteline, Jean-Macé et Rouget-de-l'Isle, formant l'un des plus vastes enclos religieux de la ville de Tours. Vendu en janvier 1798, une partie de l'ancien couvent est devenue une loge maçonnique, aujourd'hui située au numéro 72 de la rue Georges Courteline. Le couvent de la Charité Saint-Roch ou l'Hôpital général de la Charité a été construit de 1545 à 1650 à l'extérieur de l'enceinte de la ville, et est aujourd'hui l'hôpital Bretonneau.
Au milieu du xviiie siècle, l'enceinte du XVIIe siècle est déjà obsolète et est donc aménagée en promenade. Les deux parties de l'ancien faubourg Notre-Dame-la-Riche et Sainte-Anne sont réunies à la suite du percement du rempart en 1752.
La Révolution transforme la ville de Tours en commune, et le faubourg Sainte-Anne est intégré administrativement à la ville par décret impérial du 29 mai 1808.
Le Quartier Saint-Martin : son histoire et son rayonnement
Le quartier Saint-Martin tire son origine du culte de l’évêque de Tours, saint Martin, mort en 397. À la fin du ve siècle, une basilique est édifiée sur sa tombe, ce qui attire de nombreux pèlerins et permet à l’abbaye de gagner en privilège et en indépendance. Du vie au xie siècle, de nombreux édifices religieux se construisent autour de la basilique, formant ainsi un bourg au début du viiie siècle.
Le mur de Châteauneuf, édifié au xe siècle pour protéger le quartier Saint-Martin des raids normands, déclenche la bipolarisation de la ville entre le quartier Saint-Martin et le quartier Saint-Gatien. En 1122, un différend entre les habitants du quartier Saint-Martin, qui cherchent à constituer une Commune libre, et les chanoines de l'Abbaye Saint-Martin se termine par l'incendie de la basilique et du bourg. Les libertés communales ne sont reconstituées qu'au xiiie siècle avec la reconnaissance des droits des bourgeois et des habitants du bourg de Châteauneuf.
En 1356, le quartier est réuni dans une enceinte commune, dite la clouaison, qui sera unifiée en 1462 par la création de la municipalité de Tours. Dès 1430, la ville de Tours est choisie comme capitale du royaume, ce qui stimule et accentue la poussée de la reprise économique. Ainsi, le quartier Saint-Martin doit son rayonnement au culte de saint Martin et à son histoire mouvementée qui a contribué à son développement économique et à son identité singulière.
Les édifices religieux du quartier Saint-Martin
Au fil des siècles, de nombreux édifices religieux ont été érigés dans le quartier Saint-Martin, témoins de son importance dans la vie religieuse de la ville de Tours. Parmi eux, on peut citer Saint-Clément, Saint-Simple, Notre-Dame-de-l'Écrignole, Saint-Pierre-du-Chardonnet, Saint-Pierre-le-Puellier, Saint-Venant, Saint-Denis, Sainte-Croix, Petit-Saint-Martin, Saint-Jean, Notre-Dame-de-Pitié, Saint-André, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
La basilique Saint-Martin
La basilique Saint-Martin est le monument phare du quartier. Érigée au ve siècle sur la tombe de saint Martin, elle a subi de nombreuses transformations au fil des siècles, notamment au xiie siècle. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998.
Les maisons-tours
Au début du xiie siècle, des maisons de bois sont signalées sur les remparts et dans les fossés ; des bourgeois de Saint-Martin commencent à se faire construire des maisons en pierre, dont certaines, à plusieurs étages, à la manière italienne : les maisons-tours. Parmi elles, on peut citer la Tour Foubert, aujourd'hui détruite.
Quartier Saint-Julien
Le quartier Saint-Julien est le troisième noyau de Tours. Il se situe entre le bourg de la Cité et celui de Châteauneuf. Ses principales voies suivent le tracé de celles du centre de la ville Antique. Du VIe siècle au XIIe siècle, le bourg voit l’implantation de l’abbaye Saint-Vincent à l’est, l’abbaye de Saint-Julien au centre, les églises Saint-Saturnin et Saint-Hilaire plus à l’ouest et le prieuré Saint-Michel-de-la-Guerche au sud.
En 1356, le bourg est réuni dans une enceinte commune dite la clouaison. À partir de 1358, la « foire-le-roi » qui se tenait à la Saint-Christophe est transférée en ville sur la place qui porte désormais son nom. Avec la poussée constructive qui suit la fin de la guerre de Cent Ans, des maisons à colombages sont construites le long des rues du Commerce, Marceau, Colbert et autres.
Un fait intéressant supplémentaire est que les principales voies du quartier reprennent le tracé des decumanus et cardo de la cité antique Caesarodunum 1.
En 1520, François Ier a ordonné la construction d'une nouvelle enceinte pour résoudre le problème de l'expansion de la ville, mais cette enceinte n'a été réellement commencée qu'à l'ordre d'Henri IV et achevée en 1690. La Contre-Réforme a établi de nouvelles congrégations religieuses dans le quartier au sud, près du mail, le long de l'ancienne rue Chaude, aujourd'hui rue de la Préfecture. Le grand séminaire Saint-Charles, construit dès 1666, est devenu collège royal au XVIIIe siècle, lycée impérial au XIXe siècle puis lycée Descartes au XXe siècle. Au numéro 3 rue de la Préfecture, la façade d'architecture classique témoigne du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, et Jean Carmet et Jacques Villeret ont été élèves de cette école.
Le grand couvent de l'ordre des Minimes, fondé par François de Paule dans le parc du château de Plessis-lèz-Tours, a posé la première pierre d'un nouveau couvent dans le centre de la ville en 1627, aujourd'hui entre les 3 bis rue de la Préfecture et le 12 rue des Minimes. Les mobiliers remarquables de l'église Saint-Grégoire des Minimes, tels que l'autel, le tabernacle, le baldaquin et les lambris, ont été réalisés au XVIIe siècle par Antoine Audric et Cot Taboué.
En 1859, Napoléon III a décidé la construction de l'hôtel du Grand Commandement militaire sur les anciens bâtiments du couvent pour le maréchal Baraguey d'Hilliers. L'ensemble de tous les bâtiments et du mobilier du XVIIe siècle au XIXe siècle est classé monument historique en 1920. L'Union Chrétienne, construite en 1676, a été coupée en deux parties par le percement de la rue Buffon au XIXe siècle. Les bâtiments d'habitations classiques du XVIIe siècle et XVIIIe siècle se trouvent à l'est, aux numéros 2, 4, 5 rue Buffon et 34 place de la Préfecture, et l'église à l'ouest d'architecture baroque au numéro 32 rue de la Préfecture.
Le couvent des Visitandines, fondé en 1633 et consacré en 1639, construit par Jacques Lemercier, sera le plus vaste enclos religieux intra-muros de la ville. Les bâtiments très importants du XVIIe siècle ont été transformés au début du XIXe siècle en préfecture. L'église a été démolie et le grand cloître est devenu une cour d'honneur. Les intérieurs du XVIIe siècle et XVIIIe siècle viennent en partie des châteaux de Richelieu et de Chanteloup ainsi que de l'hôtel de l'intendance détruit en 1940.
Quartier Saint-Gatien : L'histoire de la cité gallo-romaine de Caesarodunum
Le Quartier Saint-Gatien, situé dans le secteur nord-est de la cité gallo-romaine de Caesarodunum, est le premier noyau constitué de la ville. Au fil des siècles, le quartier se transforme et se développe en même temps que la ville. De nos jours, il s'agit d'un quartier historique très apprécié des visiteurs pour son patrimoine architectural et religieux. Dans cet article, nous allons explorer l'histoire fascinante du Quartier Saint-Gatien, de la construction de la première église cathédrale Saint-Maurice au ive siècle à la rénovation de la cathédrale Saint-Gatien au xixe siècle.
La cité de Caesarodunum
Enceinte Gallo-Romaine, en vert
La cité de Caesarodunum est une ancienne ville gallo-romaine située dans la région de la Touraine, en France. Fondée au ier siècle avant notre ère, elle est construite sur les rives de la Loire, à proximité de l'actuelle ville de Tours. Au fil des siècles, la ville se développe et devient un important centre religieux et politique.
Le quartier Saint-Gatien, premier noyau constitué
Le quartier Saint-Gatien, également connu sous le nom de bourg de la Cité, est le premier noyau constitué de la cité gallo-romaine de Caesarodunum. Cet emplacement correspond au secteur nord-est de la ville, près de l'amphithéâtre qui sera utilisé comme forteresse. Le bourg va prendre un nouvel élan et se développer à partir du ive siècle, à l’intérieur de son enceinte gallo-romaine.
La construction de l'église cathédrale Saint-Maurice
Au IVe siècle, l'église cathédrale Saint-Maurice a été construite par Lidoire, sur les restes d'un ancien temple romain. Dès le début du Ve siècle, un palais épiscopal s'installe le long de la cathédrale, à l'intérieur du rempart. L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, datant du IVe siècle, sera incorporée comme chapelle Palatine. L'ensemble sera transformé au XIIe siècle et agrandi à l'est par la construction d'une très grande salle quadrangulaire. Cette salle sera pour l'histoire de la Touraine la salle du concile et des États généraux. Le palais sera en partie reconstruit au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, et deviendra à la Révolution le musée des Beaux-Arts.
La cathédrale a été reconstruite par Grégoire de Tours avec l'aménagement d'un hôtel-Dieu au VIe siècle. C'est l'origine de la clinique Saint-Gatien. La première demeure des comtes de Tours au IXe siècle est édifiée par Hugues l'Abbé dans l'angle nord-est de l'enceinte gallo-romaine. Le système se compose d'un donjon rectangulaire, d'une grosse tour ronde et d'une grande tour carrée qui devient l'ensemble fortifié dit tour Feu Hugon.
Le quartier Saint-Gatien a connu des périodes difficiles. Le 30 juin 903, les Normands ont incendié le bourg Saint-Martin et l'abbaye Saint-Julien. Ils ont donné l'assaut à la Cité où tous les habitants et les chanoines se sont réfugiés dans l'enceinte romaine. Le miracle dit de la subvention de Saint Martin met en fuite les Normands et sauve la ville. La construction de l'église Saint-Martin-de-la-Bazoche sur le lieu de l'événement en rappellera le souvenir.
Du VIe siècle au XIe siècle, des lieux de culte se forment, les églises Saint-Martin de la Bazoche, Saint-Libert à l'est, Saint-Nicolas-des-Quatre-Coins au centre et les églises Saint-Étienne et Saint-Pierre-du-Boille à l'ouest. Vers l'an mil, la Cité est le siège du pouvoir politique et épiscopal de la ville. Le bourg des Arcis se forme entre le XIe siècle et le XIIe siècle, à l'ouest de la cité, favorisé par la construction du pont d'Eudes dans les années 1030. Il se clôt par une enceinte et se réunit à la Cité.
Quartier Saint-Pierre-des-Corps
Le quartier Saint-Pierre-des-Corps, situé à Tours, possède une riche histoire qui remonte à l'époque romaine. À l'origine, le quartier était une nécropole à incinération, qui était le chemin d'entrée et de sortie de la ville romaine à l'est. Au IVe siècle, la ville romaine se rétracte dans son castrum et la nécropole n'est plus utilisée. Plus tard, au IXe ou au Xe siècle, l'église Saint-Pierre-des-Corps est fondée à proximité de l'ancienne nécropole.
L'église paroissiale, qui a été construite au Haut Moyen Âge, a été reconstruite au XIe siècle, et une place a été créée devant l'entrée de l'église à l'ouest. Au XIIe siècle, le quartier était peu urbanisé et se situait entre trois établissements religieux. Au siècle suivant, le faubourg se densifie avec la construction de maisons en pans de bois à pignon sur rue.
Au XIVe siècle, la construction de la clouaison a laissé la paroisse de Saint-Pierre-des-Corps extra muros, mais conserve son statut de faubourg. Situé à proximité des berges de la Loire, le quartier était habité par une population de bateliers, mais aussi de commerçants tenant boutique au rez-de-chaussée de leurs maisons. De cette période, le faubourg Saint-Pierre-des-Corps conserve plusieurs maisons présentant pignon sur rue. La plupart des façades ont été reconstituées en tuffeau, d'autres maisons de cette période sont à mur gouttereau sur rue.
La situation du faubourg près des berges de la Loire l'expose aux crues, notamment celle de l'année 1520, particulièrement violente. François Ier ordonne alors la construction d'une nouvelle enceinte qui englobe le quartier Saint-Pierre-des-Corps : l'ancien faubourg fait désormais partie intégrante de la ville. L'enceinte ne sera vraiment commencée que sur ordre d'Henri IV et terminée en 1690.
La construction du canal reliant le Cher à la Loire a permis la renaissance de la batellerie tourangelle dans l'ancien faubourg. Cette voie navigable a été inaugurée en 1828 et représente l'extrémité ouest du canal du Berry, qui a été construit à partir de 1808 afin de rendre le Cher navigable. Malgré son rôle de déversoir, le canal n'a pas réussi à empêcher les inondations majeures causées par le double cru de la Loire et du Cher en 1856.
En 1902, la rue Mirabeau a été créée pour relier les quais aux boulevards aménagés à l'emplacement du mail de l'enceinte du XVIIe siècle, divisant ainsi le quartier en deux. Deux ans plus tard, la municipalité a changé le nom de la rue du Faubourg-Saint-Pierre-des-Corps pour la renommer rue Blanqui.
Aujourd'hui, le quartier de Saint-Pierre-des-Corps se compose de deux secteurs distincts, séparés par la rue Mirabeau. Le secteur est s'étend de la Loire au nord, du côté est de la rue Mirabeau jusqu'au boulevard Heurteloup, tandis que le secteur ouest se situe entre les rues Mirabeau et Loches jusqu'au boulevard Heurteloup.
L'histoire du Vieux-Tours au XXe siècle est marquée par des événements tragiques, mais aussi par une volonté de sauvegarde de son patrimoine.
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Au début du siècle, les plans d'embellissement sont imposés aux villes par la loi. Le premier projet n'est pas réalisé, mais le second, en 1933, marque une nouvelle approche qui préfigure les futurs Secteurs sauvegardés. Malheureusement, la ville est incendiée par la Wehrmacht en juin 1940, puis soumise aux bombardements Alliés de 1942 à 1944. À la libération, la ville n'est qu'un amas de décombres.
En 1958, la ville engage une démolition en règle des quartiers anciens. Mais en 1960, une étude Sauvegarde du Vieux Tours est présentée au nouveau maire de la ville. Les premiers travaux de restauration commencent en 1961 par le quartier Saint-Martin, sous la direction de Pierre Boille et sous l'impulsion du maire de l'époque, Jean Royer. Ce quartier du Vieux-Tours servira de référence pour l'écriture de la loi Malraux en 1962. En 1973, le Vieux-Tours bénéficie d'un Plan de sauvegarde et de mise en valeur.
Aujourd'hui, la ville dans son rempart du XVIIe siècle représente bien cette cité au passé historique exceptionnel, dans cette Touraine que l'on nommait jadis le Jardin de France. Le Val de Loire, où se trouve Tours, a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. Les quartiers du Vieux-Tours témoignent de cette histoire riche et sont des joyaux patrimoniaux à préserver pour les générations futures.
L'entre-deux-guerres et l'évolution de l'urbanisme à Tours
En France, au début du XXe siècle, la loi Cornudet impose l'établissement d'un plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension (PAEE) pour les villes de plus de 10 000 habitants. À Tours, un avant-projet est réalisé en 1929, mais les préoccupations sanitaires l'emportent sur la préservation du patrimoine architectural et urbain. Le plan d'embellissement, d'extension et d'aménagement de la ville, daté du 30 juillet 1931, prévoit des opérations de voirie pour assainir le tissu urbain. Cependant, les élargissements et les créations de voirie prévue dans le quartier Saint-Martin auraient entraîné la disparition d'une grande partie du bâti d'origine médiévale et Renaissance de la ville.
En 1933, pour des raisons financières, le premier projet ne sera pas mis en place. La prise de conscience de l'intérêt du patrimoine architectural et urbain de Tours apparaît dans le projet révisé et remis en 1933 par les architectes Donat-Alfred Agache et H. Saunier. Ils proposent de délimiter une zone centrale considérée comme le centre archéologique, correspondant approximativement à la ville enserrée dans son enceinte du XIVe siècle. Une commission est créée pour réaliser un inventaire architectural des monuments du Vieux-Tours qui ne sont pas encore protégés. Ce projet, jugé trop ambitieux, fait l'objet d'une révision quatre ans plus tard.
En 1940, la ville subit l'incendie de la Wehrmacht entre la Loire et les rues Néricault-Destouche et Émile-Zola, suivi des bombardements alliés de 1942 à 1944. Le 1er septembre 1944, la ville libérée n'est qu'un amas de décombres. En 1958, la ville s'engage dans une démolition en règle des quartiers anciens. Mais en octobre 1960, une étude Sauvegarde du Vieux Tours est présentée au nouveau maire de la ville. Les premiers travaux de restauration commencent en 1961 par le quartier Saint-Martin, sous la direction de Pierre Boille et sous l'impulsion du maire de l'époque, Jean Royer. Ce quartier du Vieux-Tours servira de référence pour l'écriture de la loi Malraux en 1962. En 1973, le Vieux-Tours bénéficie d'un Plan de sauvegarde et de mise en valeur. En 2000, le Val de Loire est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, dont fait partie la commune de Tours. Les quartiers du Vieux Tours représentent bien cette cité au passé historique exceptionnel, dans cette Touraine que l'on nommait jadis le Jardin de France.
La Seconde Guerre mondiale : la défense de la ville de Tours et sa reconstruction
La défense de la ville de Tours lors de la Seconde Guerre mondiale a entraîné des destructions importantes dans plusieurs quartiers, notamment dans le quartier Saint-Julien et une partie de Saint-Martin. Le gouvernement français s'y était replié, ce qui en faisait un symbole fort pour la résistance. Les bombardements ont commencé le 19 juin 1940 et ont duré jusqu'au 21 juin, détruisant de nombreux bâtiments historiques et religieux.
En janvier 1941, Camille Lefèvre a été nommé architecte en chef de la reconstruction de Tours. Il a présenté un premier projet en juillet, qui a établi une zone archéologique pour préserver les vestiges du passé. Les règles de construction pour les nouvelles constructions ont été définies, mais les bombardements alliés en 1942-1944 ont détruit à nouveau de nombreux bâtiments, y compris dans la zone archéologique.
En 1945, Jean Dorian a été nommé architecte en chef de la reconstruction de Tours et a travaillé sur la continuation des propositions de Lefèvre. Une zone archéologique a été établie avec l'usage exclusif de matériaux traditionnels locaux, tandis que la nouvelle place de la Résistance a été créée dans le quartier de la Reconstruction. Les îlots sont cernés d'un front bâti avec une architecture moderne.
La reconstruction de Tours a duré plusieurs années et a impliqué la participation de nombreux architectes. Malgré les destructions, la ville a été reconstruite avec des règles strictes pour préserver son patrimoine historique et architectural.
Entre le passé et le moderne, avec son tramway.
sources : source principale la page sur le vieux tours de Wikipedia, panneau information dans la ville, Gallica.bnf.fr