Sainte-Chapelle du Vivier 

 

Sainte Chapelle du Vivier

 

 

Historique & Histoire 

source : source sur place, documentation diverses, Fontenay-Trésigny, une grande partie des informations sont tirées du Château Royal et Sainte-Chapelle du Vivier-en-Brie par Christian Corvisier (1) et de La Sainte-Chapelle du Vivier-en-Brie, Claudine Billot (2)

 

 

1295, date probable de construction de la demeure princière selon Christian Corvisier.

1316, le pape Jean XXII accorde à Charles de Valois la fondation d'une première chapelle dédiée à saint Thomas Becket. (2)  Charles de Valois édifie donc une chapelle avec son épouse Mahaut de Châtillon.

1333, Philippe VI réunit le domaine à la couronne royal.

vers 1337, une chapelle dite de Saint-Louis, date de fondation inconnue

Elle est signalée jusqu'en 1368 puis les religieux de la Sainte-Chapelle sont agrégés au chapitre, selon un processus classique dans ce type de fondation. (2) Elle fut peut-être édifiée par le roi Philippe VI de Valois, fils aîné de Charles de Valois, dédiée à saint Louis.

1344, le domaine royal de Tournan, Le Vivier et Torcy est donné par le roi à son fils et dauphin Jean, duc de Normandie et futur Jean II le Bon, ce dernier fera de même avec Charles futur Charles V.

1352 - 1353, le futur Charles V, alors âgé de 14 ans, fonde le chapitre avec un trésorier, un chantre, quatre chanoines, quatre vicaires et quatre clercs séculiers. On parle encore de l'ancienne chapelle, ce qui laisse supposer que l'ancienne chapelle est toujours présente et qu'elle n'est pas encore reconstruite à cette époque.

1352, 12 février, mariage de Jeanne de France, fille de Jean le Bon, et de Charles de Navarre au château du Vivier. Ce qui laisse supposer que le château devient relativement important pour la royauté, en effet les mariages de la famille royale se font en général dans les châteaux les plus importants pour l'époque, question de prestige. Une partie de la vaisselle d’argent et des joyaux du Louvre et de l’Hôtel du Temple, où sont conservés les joyaux du royaume, sont acheminés au Vivier par Pierre des Barres.

1359, le dauphin Charles démembre le domaine du Vivier de la prévôté de Tournan-en-Brie.

1368, la chapelle-collégiale est érigée en Sainte-Chapelle sous Charles V, c'est la deuxième de ce roi avec la Sainte-Chapelle du Château de Vincennes.

Sainte Chapelle du Vivier, le logis royal et le Donjon

Sainte Chapelle du Vivier sur la gauche, le logis royal au centre, la tour des gardes puis enfin le donjon ( tour carrée ).

 

1380, au début du régne de Charles VI, selon les comptes de l'hôtel du roi fait état des carpes que fournissait le Vivier pour la table royale à Paris.

Jean le Mercier, ancien conseiller de Charles V et devenu conseiller de Charles VI, est capitaine des châteaux de Creil, du Vivier en Brie et seigneur de Fontenay en Brie.

1391, Gilles de Langre, trésorier du chapitre, obtient une aide royale pour restaurer l'ensemble des batiments.

1392, selon l'historien Sébastien Rouillard, du XVIIe siècle, Charles VI fut souvent mis en résidence "surveillé" au château du Vivier pendant ses périodes de folies, néanmoins selon Corvisier cela n'est pas établi par des documents.

1440 jusqu'à environ 1453, le château est occupé par les troupes anglaises.

Vers 1461, dans les derniers moments de sa vie Charles VII fait de brefs séjours au château.

1520,  pendant environ un siècle la famille Donon va obtenir la charge de Trésorier de la Sainte-Chapelle du Vivier.

1774, le chapitre de Vincennes semble cependant vouloir restaurer les parties "utiles" du château, Hubant entrepreneur de maçonnerie est chargé du travail mais quatre ans après il part et il est remplacé par un perruquier parisien Lemaître de Courtigny.

La chapelle est utilisée comme ferme, un toit est installé puisque le précédent avait disparu lors d'un incendie.

1791, le château vendu en tant que bien national est acheté par le perruquier parisien Lemaître de Courtigny.

1810 à 1823 environ, le propriétaire préfère alors vendre une partie des pierres du domaines. Un droit de cession de démolition exclusif notamment de 1200 frs est fait en faveur d'un chapentier en 1810.

1823, Nicolas Parquin, avocat de Paris, rachète le domaine pour y construite sa maison de campagne. Pour éviter le pillage systématique des ruines il va abilement supprimer deux chemins et faire en sorte d'élargir et recreuser les étangs d'eau. Il fit faire également des fouilles et retrouva un bon nombre d'objets divers.

1839, Nicolas Parquin meurt et l'ensemble de ses trouvailles sont éparpillés dans diverses ventes.

Plusieurs propriétaires vont se succéder dont Gabriel Raymond-Sabatier, consul général de Frane à Alexandrie.

 

 

 

 

 

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