Palais Bourbon, l'Assemblée Nationale

Le Palais Bourbon est un palais situé sur le quai d'Orsay, dans le 7e arrondissement de Paris. Il abrite l'Assemblée nationale, l'une des deux chambres du Parlement français. Le palais a été construit au XVIIIe siècle pour la duchesse de Bourbon, fille de Louis XIV. Il a été agrandi et embelli au XIXe siècle, et abrite aujourd'hui un grand nombre d'œuvres d'art.

L'histoire du palais Bourbon commence en 1722, lorsque la duchesse de Bourbon, fille de Louis XIV, commande la construction d'un hôtel particulier sur le quai d'Orsay. L'hôtel est construit par l'architecte Jacques-Ange Gabriel, et est achevé en 1728. À la mort de la duchesse en 1737, l'hôtel est vendu au prince de Conti. Le prince de Conti fait agrandir et embellir l'hôtel, et le transforme en un véritable palais.

En 1792, pendant la Révolution française, le palais Bourbon est saisi par l'État. Il est d'abord utilisé comme siège de la Convention nationale, puis de la Convention thermidorienne, de la Convention montagnarde et du Directoire. En 1799, Napoléon Bonaparte prend le pouvoir et fait du palais Bourbon son palais présidentiel. Napoléon Ier fait agrandir et embellir le palais, et l'utilise comme résidence officielle jusqu'à son abdication en 1814.

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Assemblée Nationale, face à la Seine, restaurée en 2023.

 

Après la Restauration, le palais Bourbon est restitué à la famille d'Orléans. Les Orléans font agrandir et embellir le palais, et l'utilisent comme résidence officielle jusqu'à la Révolution de 1848. En 1848, le palais Bourbon est à nouveau saisi par l'État et devient le siège de l'Assemblée nationale.

Depuis lors, le palais Bourbon abrite l'Assemblée nationale sans interruption. Le palais a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a été restauré après la guerre. Aujourd'hui, le palais Bourbon est un monument historique classé. Il abrite un grand nombre d'œuvres d'art, dont des peintures, des sculptures et des tapisseries.

Le palais Bourbon est un bâtiment imposant et majestueux. Il est situé sur une île au centre de la Seine, et il est entouré d'un jardin. Le palais est construit en pierre blanche, et il a une façade de style classique. Le palais est composé de trois corps de bâtiments, qui sont reliés par des galeries. Le corps central du palais est le plus haut, et il abrite l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

L'hémicycle de l'Assemblée nationale est une salle de forme semi-circulaire. Elle est décorée de peintures et de sculptures, et elle est éclairée par une grande verrière. L'hémicycle est le lieu où se réunissent les députés pour voter les lois.

Le palais Bourbon est un monument historique important, et il est un symbole de la démocratie française. C'est aussi une bibliothèque avec plus de 600 000 ouvrages, dont 80 incunables et plusieurs milliers de manuscrits, les plafonds peints par Eugène Delacroix entre 1847 et 1849.

 

 

 

Historique & Histoire 

 

 

Découvrez l'Histoire captivante du Palais Bourbon et de l'Hôtel de Lassay

 

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L'histoire fascinante du Palais Bourbon et de l'Hôtel de Lassay remonte à leurs constructions conjointes entre 1722 et 1728. À l'origine, ces bâtiments furent érigés sur des terrains acquis par la duchesse de Bourbon en 1720, une partie desquels fut ensuite cédée à son amant, le marquis de Lassay. Dirigés par quatre architectes successifs - Giardini, Lassurance, Jacques Gabriel et Aubert - les travaux partageaient un parti architectural commun, empreint de l'esthétique « à l'italienne ». Cette approche se traduisit par une construction de plain-pied entre la cour et le jardin, un choix qui conférait une harmonie singulière aux deux édifices.

Le Palais Bourbon, achevé en 1728, arbore un style évoquant le majestueux Grand Trianon, ce qui lui valut d'être salué comme « le plus grand ornement de la ville après les maisons royales » au XVIIIe siècle. Après le décès de la duchesse de Bourbon, le palais passa entre les mains de Louis XV, qui en fit don au prince de Condé en 1764. Ce dernier, entreprit d'importants travaux d'agrandissement confiés à Le Carpentier puis à Bellisard. Cette phase de transformation donna naissance à une cour d'honneur entourée de bâtiments s'étendant à l'ouest jusqu'à l'Hôtel de Lassay, acquis en 1768 auprès des héritiers du marquis.

L'évolution du Palais Bourbon et de l'Hôtel de Lassay vers 1780 est perceptible dans les représentations de l'époque, notamment celle de Compigné. Les constructions à l'ouest se sont développées avec la création de plusieurs cours, remises et écuries. L'intérieur de l'Hôtel de Lassay a également été repensé, avec la construction des Petits Appartements en 1771-1772, destinés à Louise-Adélaïde, l'une des filles du prince de Condé. Ces changements d'aménagement, qui furent engagés dès 1765, nécessitèrent plusieurs années et investissements substantiels pour être achevés en 1788.

Cependant, l'année suivante, en raison de la Révolution, le prince de Condé dut s'exiler pendant vingt-cinq ans, laissant derrière lui ces splendides édifices chargés d'histoire. Ainsi, l'Histoire du Palais Bourbon et de l'Hôtel de Lassay témoigne des évolutions architecturales et sociales de leur époque, une histoire riche en transformations et en rebondissements.

Découvrez l'ère du premier palais républicain (1791-1798)

 

 

Au tournant de 1791, le palais autrefois lié à la noblesse de Bourbon fut saisi et rebaptisé « palais ci-devant Bourbon », avant d'être désigné comme « bien de la Nation ». En 1794, il accueillit la future école polytechnique et en 1795, il fut attribué au Conseil des Cinq-Cents. Les architectes Gisors et Lecomte, tout en préservant les façades d'origine, entreprirent la liaison entre l'Hôtel de Lassay et le Palais Bourbon à travers une galerie vitrée. Préalablement, ils conçurent une salle de séance, un hémicycle inscrit dans un rectangle, en lieu et place des « grands appartements ». Cette salle, dotée de cinq cents places, fut inaugurée le 21 janvier 1798 et resta inchangée jusqu'en 1829. De cette salle inaugurale, seules la tribune de l'orateur et le bureau du Président ont survécu.

L'époque du Premier Empire et les Transformations Architecturales Érigée en 1722 dans le style du Grand Trianon, la façade d'origine subit des altérations majeures lors des travaux de 1795, notamment l'ajout d'un toit en forme de « pain de sucre » pour éclairer l'hémicycle aménagé dans l'ancien grand appartement de la duchesse de Bourbon. L'architecte Bernard Poyet (1742-1824) entreprit alors la création d'un péristyle comprenant douze colonnes, élevé sur un gradin de trente marches. L'objectif était double : conférer à la façade une allure noble et religieuse, et compenser le bombement du pont de la Concorde qui risquait d'occultation partielle de la colonnade. Les travaux, approuvés par le Conseil d'administration du Corps législatif en 1806, ne prirent fin qu'en 1810. La légende raconte que Napoléon, mécontent du résultat final, aurait regretté de ne plus être lieutenant d'artillerie pour faire feu contre ce portique peu satisfaisant. Ainsi, moins d'un siècle après sa construction, une imitation gracieuse du Grand Trianon fut remplacée par un édifice néoclassique.

La nouvelle façade enveloppa totalement l'ancienne, créant ainsi un espace entre les deux structures qui permit l'aménagement d'une salle des gardes et d'un salon où l'Empereur pouvait se préparer pour les séances d'ouverture de session. Grâce au péristyle conçu par Poyet, le Palais Bourbon donne de l'extérieur l'illusion d'être perpendiculaire au pont de la Concorde. En réalité, le bâtiment principal du palais est légèrement décalé par rapport à l'axe du fleuve.

À l'origine, le perron du Palais Bourbon était dénué de grilles et ouvert aux passants, une caractéristique désormais éclipsée par l'évolution architecturale.

 

De la Restauration à nos jours 

Évolution des édifices et des usages À l'époque de la Restauration, le prince de Condé manifesta le désir de récupérer sa propriété. Il réintégra l'Hôtel de Lassay, mais dut concéder la location du Palais, transformé en hémicycle pour la Chambre des députés, par le biais d'un bail de trois ans. L'État devint pleinement propriétaire du Palais Bourbon en 1827, suivi par l'Hôtel de Lassay en 1843.

Suite à l'acquisition du Palais Bourbon en 1827, visant à y établir la Chambre des députés, l'architecte Jules de Joly supervisa des changements d'envergure pendant cinq ans. Ces transformations ont modelé l'apparence actuelle des lieux, incluant l'agrandissement de la salle des séances, l'extension de la façade côté cour et la division de l'espace nouvellement gagné en trois salons distincts. En outre, une bibliothèque fut érigée en prolongement de l'aile droite. La décoration des plafonds de cette bibliothèque, ainsi que celle d'un des salons, fut confiée au talent d'Eugène Delacroix.

Pour accueillir les 900 constituants de 1848 et les 750 députés qui leur succédèrent, une construction temporaire baptisée « salle de carton » fut érigée dans la cour d'honneur. Cette structure fut démolie après le 2 décembre 1851. Le Corps législatif du Second Empire retrouva l'hémicycle où siégeait précédemment la Chambre des députés sous la monarchie de Juillet, un emplacement qui accueille aujourd'hui l'Assemblée nationale.

Devenant la résidence officielle du Président de la Chambre dès 1843, l'Hôtel de Lassay fut agrandi d'un étage en 1848 et solidement relié au Palais par une vaste salle des fêtes. Sous le Second Empire, le duc de Morny, président du Corps législatif, en fit un point central de la vie parisienne et fit construire une galerie, aujourd'hui connue sous le nom de la galerie des Tapisseries, au flanc sud de la salle des fêtes, pour exposer sa collection de tableaux en 1860.

 

Les Transformations Récentes 

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Évolution et Embellissements Durant le XXe siècle, les modifications apportées aux édifices se sont principalement concentrées sur les aménagements internes. Ces changements visaient soit à obtenir des espaces de travail additionnels (par l'aménagement des combles), soit à répondre aux besoins modernes (telle que l'installation d'une centrale électrique, de salles de réunion, de parkings souterrains et plus récemment, d'une régie audiovisuelle).

Cependant, l'ensemble architectural de la « cité Assemblée nationale » s'étend désormais bien au-delà du Palais Bourbon. Afin de fournir un bureau individuel à chaque député, un immeuble de sept étages fut érigé en 1974 rue de l'Université, relié au Palais par une galerie souterraine. En 1986, un autre immeuble fut acquis boulevard Saint-Germain, suivi d'un nouvel ajout en 2002 rue Aristide Briand. Ces ajustements ont été nécessaires pour répondre aux nouveaux besoins, notamment ceux engendrés par la réforme électorale, qui a fait passer le nombre de députés de 491 à 577, ainsi que par la modernisation des équipements nécessaires au travail parlementaire.

Collectivement, le Palais Bourbon et ses annexes occupent aujourd'hui une superficie au sol de 124 000 m², abritant près de 9 500 locaux divers où environ 3 000 individus de toutes catégories professionnelles exercent leurs activités.

Statues et Bas-Reliefs : Une Histoire Artistique La façade du Palais Bourbon, excepté le fronton, est essentiellement ornée de décorations datant du Premier Empire.

Devant la colonnade érigée entre 1806 et 1810 par l'architecte Bernard Poyet, se dressent les statues d'Athéna et de Thémis, symbolisant respectivement la Sagesse et la Justice. Également présents, un groupe de quatre statues représentant les ministres veillant sur le Palais Bourbon, incarnant les vertus du service public : Michel de L'Hospital en tant que conciliateur, Sully en tant que réformateur, Colbert en tant que travailleur et d'Aguesseau en tant que codificateur.

Au-delà des marches, en avant de la façade, se trouvent Athéna et Thémis, sculptées par Philippe-Laurent Roland et Jean-Antoine Houdon respectivement, symbolisant la législation et la prudence.

De chaque côté de la façade, en arrière de la colonnade, deux bas-reliefs sculptés par François Rude et James Pradier en 1837 représentent, à droite, Prométhée animant les Arts et, à gauche, l'Instruction publique.

Ces œuvres artistiques illustrent non seulement l'évolution architecturale du lieu, mais également les valeurs et les aspirations qui ont marqué l'histoire de l'Assemblée nationale et de la société française.

 

 

Statues, Bas-Reliefs, et Évolutions Artistiques

L'histoire artistique des statues et bas-reliefs du Palais Bourbon offre un aperçu captivant des changements politiques et culturels qui ont marqué la France.

Initialement en 1806, le bas-relief sculpté par Antoine Chaudet (1763-1810) présentait Napoléon Ier à cheval, offrant au Corps législatif les drapeaux conquis à Austerlitz. Cependant, lors du retour des Bourbons en 1814-15, ce motif à la gloire de l'Empereur fut effacé, martelé et remplacé par une scène mettant en avant la Charte constitutionnelle octroyée aux Français par Louis XVIII, un projet artistique confié à Evariste Fragonard (1780-1850). Sous la monarchie de Juillet, une nouvelle transformation intervint pour éliminer les traces du régime précédent.

Un motif novateur fut sculpté entre 1838 et 1841 par Cortot (1787-1843). Ce relief représente la France, drapée à l'antique, se tenant devant son trône, accompagnée de la Force et de la Justice, invitant les élites à participer à l'élaboration des lois.

Cet ensemble artistique, excepté le fronton, a conservé son apparence depuis lors, à l'exception d'un événement accidentel en juin 1957 où une tempête fit chuter et endommager une partie de la sculpture représentant la France. Heureusement, le bras endommagé fut restauré promptement.

La façade du Palais Bourbon, à l'exception du fronton, est caractérisée par des décorations datant intégralement du Premier Empire.

Sculptures et Légendes 

Les Figures Éminentes Devant la colonnade érigée entre 1806 et 1810 par l'architecte Bernard Poyet, sont positionnées les statues d'Athéna et de Thémis, symbolisant la Sagesse et la Justice. Un groupe de quatre statues représentant les ministres surveillant le Palais Bourbon complète cet ensemble, illustrant les vertus du service public : Michel de L'Hospital, conciliateur, Sully, réformateur, Colbert, travailleur, et d'Aguesseau, codificateur.

Michel de L'Hospital (1503 ?-1573), magistrat, chancelier de France, surintendant des Finances, poète latin et mécène des arts, est avant tout un modèle de tolérance. Pendant les guerres de religion, il chercha des moyens de réconciliation entre catholiques et protestants pour maintenir l'unité de la France.

Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), survivant du massacre de la Saint-Barthélemy à l'âge de 12 ans, combattit aux côtés d'Henri de Navarre durant les guerres de religion. Devenu le principal conseiller d'Henri IV lors de son accession au trône, Sully fut surintendant des Finances, réduisant les dépenses et encourageant l'agriculture.

Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), contrôleur général des Finances et secrétaire d'État à la Maison du roi et à la Marine sous Louis XIV, favorisa l'industrie et le commerce. Il réforma les finances, la justice et la marine, et contribua à la fondation de nombreuses institutions culturelles et scientifiques. Son rôle dans la rédaction du Code Noir est également notable.

Henri François d'Aguesseau (1668-1751), magistrat français, procureur général au Parlement de Paris, devint chancelier de France et garde des Sceaux. Un grand juriste, il œuvra à l'unification du droit français et posa les bases de la future codification napoléonienne.

Les bas-reliefs et sculptures ont non seulement une valeur artistique, mais témoignent aussi de l'évolution politique et culturelle de la France à travers les âges.

 

Bibliothèque de l'Assemblée Nationale

Le cœur vibrant de l'Assemblée nationale réside dans son hémicycle, où résonnent encore les échos des grands orateurs. Cependant, au sein du Palais-Bourbon, réside également un trésor inestimable du patrimoine français : sa bibliothèque.

Établie dès les débuts de la Révolution pour soutenir les élus de la Nation dans leurs travaux législatifs, la bibliothèque de l'Assemblée nationale abrite aujourd'hui plus de 600 000 volumes mis à la disposition des députés. Les premiers bibliothécaires, héritiers des Lumières, ont pris à cœur de rassembler un précieux fonds ancien, comptant notamment quatre-vingts incunables datant du XVe siècle, les premières heures de l'imprimerie, ainsi que plus de 2 000 manuscrits. Un trésor authentique.

La fragilité de ces ouvrages anciens exige de les préserver dans une chambre forte, dont la porte ne s'ouvre qu'en des occasions exceptionnelles.

Le lieu lui-même est exceptionnel, orné de plafonds peints par Eugène Delacroix entre 1835 et 1847. Les culs-de-four de chaque côté de la nef illustrent la naissance et la fin de l'Antiquité. La nef, quant à elle, est articulée autour de cinq coupoles représentant les cinq thèmes qui, autrefois, servaient à classer les livres : les sciences, la philosophie, la législation, la théologie et la poésie.

Chaque thème abrite des ouvrages exceptionnels, tels que le Roman de la Rose. Ce chef-d'œuvre de la poésie médiévale, comptant plus de 20 000 vers, explore les codes de l'amour courtois. La Bibliothèque de l'Assemblée nationale en conserve deux exemplaires : un manuscrit et un incunable édité à Paris en 1490. Les lettres y sont imprimées tandis que les illustrations sont minutieusement peintes à la main.

Parmi les trésors figurent deux enveloppes scellées par Jean-Jacques Rousseau en 1778, contenant des informations précieuses qu'il avait instruites de ne pas ouvrir avant 1801. Cette volonté fut ignorée : les enveloppes furent décachetées le 5 vendémiaire an III - soit le 26 septembre 1794 - à la demande de la Convention. À l'intérieur se trouvaient les manuscrits des Confessions, où Rousseau se dévoile avec une sincérité touchante : « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi ».

Dans l'espace consacré à la théologie, la Bibliothèque préserve une sphère armillaire datant de la fin du XVe siècle. Utilisée pour étudier les mouvements des astres, cette sphère servit dans certaines cultures anciennes à élaborer les premiers calendriers rituels. Parmi ces trésors se trouve le Codex Borbonicus, un calendrier aztèque de plus de 14 mètres de long, réalisé au tout début du XVIe siècle sur des feuilles de ficus. Il détaille le cycle sacré de cinquante-deux années solaires, incluant des rituels parfois macabres, tels que le prêtre incarnant Xipe Totec, le dieu du printemps, écorchant sa victime pour ensuite porter sa peau pendant vingt jours afin de célébrer la renaissance de la nature. On y observe également Quetzalcoatl, le serpent à plumes, en train de dévorer sa proie.

Le Manuscrit du procès de Jeanne d'Arc, conservé par la Bibliothèque, porte encore l'empreinte de l'âme de celle qui fut tragiquement sacrifiée sur le bûcher. Authentifié par l'évêque Cochon, comme en témoigne le sceau apposé à la dernière page, ce manuscrit présente des marques mystérieuses ressemblant à des brûlures sur les côtés, laissant présager une histoire troublante.

Les sciences, quant à elles, nous ouvrent les portes de l'Égypte antique. À partir de 1809, parurent les premiers volumes décrivant les travaux des 167 savants qui

 

sources : https://www.assemblee-nationale.fr/

 

 

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