Gilles de Rais

Gilles de Laval, chevalier, baron de Rais*, il participe activement à la levée du siège d'Orléans avant d'être promu maréchal de France, le 17 juillet 1429, jour du sacre royal de Charles VII à Reims et il obtient également, c'est plus rare, le changement de son blason avec un entourage de fleurs de lys dorées. Jusqu'en 1431-1432, la carrière de Gilles est exemplaire puis une deuxième période de sa vie se transforme en un amoncellement de sorcelleries, de magie noire, d'astrologie et de meurtres dans des conditions atroces d'enfants, de dépenses qui vont le ruiner, pour finir par une condamnation et la mort.

Il est connu pour être un "compagnon" de Jeanne d'Arc, cependant on ne connait que très peu de chose sur leur lien éventuel pendant cette période, car même Jeanne d'Arc en parle très peu dans son procès à Rouen. Néanmoins il fera financer après la mort de la Pucelle d'Orléans des pièces de théâtres le mettant en avant avec Jeanne, spectacle qui vont le ruiner. Il est à l'origine des fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans puisqu'il est le premier à la financer le 8 mai 1435 notamment avec son spectacle grandiose "Mystère du Siège d'Orléans".(1)  

Gilles devient orphelin dès 1415, c'est Jean de Craon qui devient son "tuteur" et fait son éducation, assez rude au point que lors d'une entrainement militaire il tue un de ses compagnons de jeux.(2) Il dira lors de son procès qu'il avait été" mal gouverné" lorsqu'il avait été enfant, Jean de Craon se vantait notamment d'enlever femmes et hommes. (2)

En 1429-1430, il est avec Dunois, cousin de Charles VII, et La Hire en terre ennemie Normande à Louviers, cette opération militaire, financé par le roi, pourrait être une opération de libération de Jeanne d'Arc alors à seulement quelques heures de cheval dans la tour des Champs du château de Rouen. En effet on comprend mal leurs présences en terres ennemies alors que rien n'indique une opération d'ampleur pour reprendre la Normandie.

En 1432, les premiers témoignages et rumeurs l'accusent de meurtres sur des enfants. En octobre 1440, il est jugé par l'officialité de Nantes pour hérésie, sodomie et meurtres de « cent quarante enfants, ou plus ». Il est condamné à mort et pendu à Nantes, puis partiellement brûlé, le 26 octobre 1440. 

En novembre 1992,  un pseudo tribunal s’est réuni au Sénat. Il était composé de parlementaires, d’experts et d’anciens ministres. Il devait réviser le procès d’octobre 1440 et l'acquitte symboliquement. Cet acquittement n'a aucune valeur juridique et pour beaucoup d'historiens n'a pas de valeurs réelles et est très largement contestable et contesté. Il semble difficile au vu des témoins, des récits, d'absoudre Gilles de Rais, ce dernier donnant des détails bien trop précis, très souvent horrible, et avouant l'ensemble des actes. Il est qualifié par certains experts comme l'un des premiers tueurs en série, connu, même si d'autres spécialistes doutent que ce "titre" puisse lui être attribué.

 

 gilles de rais

 

Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses,

 

Gilles de Rais est né à une date inconnue, peut-être à la fin de 1405 de Guy II de Montmorency-Laval et de Marie de Craon dans le Château familial de Champtocé-sur-Loire. À la suite de la mort de son père et de sa mère en 1415, Gilles et son frère cadet René de La Suze sont placés sous la tutelle de Jean de Craon, leur grand-père maternel. Craon était un intrigant qui a tenté d’arranger le mariage de Gilles, 12 ans, avec Jeanne Paynel, quatre ans, l’une des héritières les plus riches de Normandie; lorsque le plan échoua, il tenta sans succès d’unir le garçon à Béatrice de Rohan, la nièce du duc de Bretagne.

Etonnamment il signe ses écrits par Gilles, et non Gilles de Laval ou Gilles de Rais, comme le ferait un prince héritier, ce qui ne manque pas de surprendre, en effet selon Philippe Contamine, les seigneurs doivent signer avec son nom de baptême ou son nom patronymique, en tout cas à son niveau hiérarchique. Néanmoins on remarquera que d'autres personnages historiques feront de même, peut-être pour d'autres raisons.

signature Gilles de Rais

Signature d'un des écrits de Gilles de Rais.

 

Le 30 novembre 1420, Craon augmente substantiellement la fortune de son petit-fils en le mariant à Catherine de Thouars de Bretagne, héritière de La Vendée et du Poitou. Leur unique enfant, Marie, naît en 1433 ou 1434.

1425, Raïs apparaît dans l’entourage du roi Charles VII à Saumur, néanmoins rien ne dit qu'il n'était pas présent à la cour royale avant. Lors de la bataille du Château du Lude, il tue ou fait prisonnier le capitaine anglais Blackburn.

De 1427 à 1435, Rais sert comme commandant dans l’armée royale, se distinguant par sa bravoure sur le champ de bataille pendant  la guerre de Cent Ans. Comme d'autres, ses troupes et lui-même vont piller tels des écorcheurs de nombreux villages pendant les opérations militaires.

L'Epopée Jeanne d'Arc

1429, il combat aux côtés de Jeanne d’Arc dans certaines des campagnes menées contre les Anglais et leurs alliés bourguignons.  Il était présent avec Jeanne lorsque le siège anglais d’Orléans a été levé.

Avril 1429, première rencontre avec Jeanne d'Arc, probablement au château de Chinon, selon Philippe Contamine. Il fait partie des premiers à être mis dans l'opération pour libérer Orléans.

18 juin 1429, il est présent lors de la bataille de Patay.

Le 17 juillet 1429, Raïs est l’un des quatre seigneurs choisis pour l’honneur d’apporter la Sainte Ampoule de l’abbaye Saint-Rémy à Notre-Dame de Reims pour la consécration de Charles VII comme roi de France. Le même jour, il est officiellement créé maréchal de France.

À la suite du siège d’Orléans, Raïs obtint le droit d’ajouter à la sienne une bordure des armes royales, la fleur de lys sur un fond azur. Les lettres patentes autorisant l’exposition citaient ses « services élevés et louables », les « grands périls et dangers » auxquels il avait été confronté et « de nombreux autres exploits courageux ». 

 

1431, tentative de libérer Jeanne d'Arc ?

En mai 1431, Jeanne d’Arc est brûlée sur le bûcher de Rouen,  quelques Km de là, on sait que le comte de Dunois, le terrible La Hire et Gilles de Rais sont présents à Louviers, sans qu'on sache exactement leurs rôles et leurs missions à l'intérieur des lignes enemies.

 

Chronologie des événements.

Décembre 1429, La Hire prends la ville de Louviers aux dépends des Anglais. La ville est à peine 28km de route, donc sept lieues environ, soit à peu près 6-7 heures à pied ou à cheval de Rouen.

Le 26 décembre 1430, Gilles de Rais rejoint La Hire à Louviers. Jeanne est enfermée à Rouen depuis seulement un jour ou deux dans la tour des Champs à Rouen. Il faut remarquer que Gilles de Rais est dans les environs depuis quelques temps déjà. Sa présence est attestée par une quittance donnée à son écuyer Roland Mauvoisin alors capitaine de Princay pour l'achat d'un cheval « moreau, sellé et bridé » pour la somme de 260 écus. Ce cheval était acheté pour Michel Machefer, écuyer. [ L20 – P 103 ].

Jean de Dunois, Bâtard d'Orléans, rejoint La Hire à Louviers. Le 14 mars 1431 il reçoit une quittance de 3000 livres que Charles VII avait ordonné le 12 mars 1431. 2000 Livres devaient amener des « gens d'armes » en la compagnie de Dunois et 1000 Livres pour le Pont de Meulan du côté de Cergy mais  proche de Château Gaillard. [ L21- P255 ]

Une nouvelle lettre le 2 avril 1431, ordonne de payer à Dunois 1200 Livres et la quittance est au 20 juin 1431.

Les Anglais tentent de reprendre la ville le 13 avril 1431, mais ils sont repoussés. [ L20 – P 103 ].

30 mai 1431, la Pucelle est brûlée vive sur la place du Marché à Rouen.

A la mi-août les Anglais font une vaste offensive contre les troupes françaises à Louviers, qui se solde par la défaite de ces derniers à la Bataille du Berger, La Hire est capturé et enfermé au Château de Dourdan.

 

1432, Jean de Craon décède mais il décide de laisser son épée et plastron à René de  la Suze, en signe de mécontentement sur la dilapidation de la fortune par Gilles de Rais.

 

 

Début de la Ruine, Meurtres d'Enfants et les Mystères du Siège d'Orléans

C'est à partir du printemps 1432 à 1433 que Gilles de Rais , selon son témoignage, commence à tuer en masse de nombreux enfants, à priori que de jeunes garçons.

1434 ou 1435, Gilles se retire progressivement de la vie militaire et publique pour poursuivre ses propres intérêts : la construction d’une splendide chapelle des Saints-Innocents (où il officie dans des robes de son propre dessein) et la production d’un spectacle théâtral, Le Mystère du Siège d’Orléans. La pièce se composait de plus de 20 000 lignes de vers, nécessitant 140 parties parlantes et 500 figurants. Rais était presque en faillite au moment de la production et a commencé à vendre des propriétés dès 1432 pour soutenir son style de vie extravagant.

1433, il avait vendu tous ses domaines en Poitou (sauf celui de sa femme) et tous ses biens dans le Maine. Seuls deux châteaux en Anjou, Champtocé-sur-Loire et Ingrandes, sont restés en sa possession. La moitié des ventes totales et des hypothèques a été consacrée à la production de sa pièce. Il a été créé à Orléans le 8 mai 1435. Six cents costumes ont été construits, portés une fois, jetés et reconstruits pour les représentations ultérieures. Des réserves illimitées de nourriture et de boissons ont été mises à la disposition des spectateurs aux frais de Rais. 

En juin 1435, les membres de la famille se rassemblèrent pour mettre un frein à Rais. Ils firent appel au pape Eugène IV pour qu’il désavoue la chapelle des Saints Innocents (il refusa) et portèrent leurs préoccupations au roi.

Le 2 juillet 1435, un édit royal est proclamé à Orléans, Tours, Angers, Pouzauges et Champtocé-sur-Loire dénonçant Gilles de Rais comme un dépensier et lui interdisant de vendre tout autre bien. Aucun sujet de Charles VII n’a été autorisé à conclure un contrat avec lui, et il était interdit à ceux qui commandaient ses châteaux d’en disposer. Le crédit du Maréchal tomba immédiatement et ses créanciers lui pressèrent. Il emprunte beaucoup, utilisant ses objets d’art, manuscrits, livres et vêtements comme sécurité.

1435, il quitte Orléans  fin août ou début septembre, la ville est jonchée d’objets précieux qu’il est contraint de laisser derrière lui. L’édit ne s’applique pas à la Bretagne, et la famille est incapable de persuader le duché de Bretagne de l’appliquer.  

1438,  selon les témoignages lors de son procès du prêtre Eustache Blanchet et du clerc François Prelati, Gilles envoya Blanchet à la recherche d’individus connaissant l’alchimie et l’invocation de démons. Blanchet contacta Prelati à Florence et le persuada de prendre service avec son maître. Après avoir passé en revue les livres magiques de Prelati et d’un Breton voyageur, il choisit d’initier des expériences, les premières dans la salle inférieure de son château de Tiffauges, tentant d’invoquer un démon nommé Barron. Rais a fourni un contrat avec le démon pour les richesses que Prelati devait donner au démon plus tard. 

Comme aucun démon ne s’est manifesté après trois essais, le maréchal est devenu frustré par le manque de résultats. Prelati a déclaré que Barron était en colère et avait besoin de l’offrande de parties d’un enfant. il lui a fourni ces restes dans un récipient de verre lors d’une évocation ultérieure, mais en vain, et les expériences occultes l’ont laissé amer et sa richesse gravement épuisée. 

 

1440, le début de la fin

 15 mai, Raïs enlève un clerc après avoir fait une intrusion dans l’église Saint-Étienne-de-Mer-Morte. Cet acte déclence une enquête de l’évêque de Nantes, c'est donc initialement un acte d'enlèvement envers un membre du clergé qui enclenche par la suite des enquêtes sur les rumeurs d'enlèvement et meutres d'enfants.

Le 29 juillet, l’évêque publia ses conclusions[38], et il obtint par la suite la coopération judiciaire de l’ancien protecteur de Raïs, Jean VI, duc de Bretagne. Raïs et ses gardes du corps Poitou et Henriet furent arrêtés le 15 septembre 1440 à la suite d’une enquête séculière qui corroborait celle de l’évêque. Les poursuites de Raïs ont également été menées par des tribunaux laïques et ecclésiastiques, sur des accusations de meurtre, de sodomie et d’hérésie. [41]

 29 juillet, l'évêque Jean de Malestroit envoi des missives aux prêtes du diocèse, afin de les informer de son intention d'arrêter Gilles de Rais et de le juger pour les faits suivants :

"Gilles de Rais, (...) avec certains de ses complices, avait égorgé, tué et massacré de façon odieuse plusieurs jeunes garçons innocents, qu'il avait pratiqué avec ces enfants la luxure contre nature et vice de sodomie, souvent fait et fait faire l'horrible évocation des démons"

15 septembre, le capitaine Jean Labbé et le notaire Robin Guillaumet, se mettent à la tête d'une troupe afin de se rendre au château de Machecoul où se trouve Gilles de Rais. Il est arrêté. 

 

 

Meurtres d’enfants


Dans ses aveux, Rais dit qu’il a commis ses premiers assauts sur des enfants entre le printemps 1432 et le printemps 1433. Les premiers meurtres ont eu lieu à Champtocé-sur-Loire, mais aucun compte rendu d’eux n’a survécu. Peu de temps après, il s’installe à Machecoul, où, selon ses aveux, il tue, ou ordonne d’être tué, un nombre important mais incertain d’enfants après les avoir sodomisés. 

Le premier cas documenté d’enlèvement d’enfants et de meurtre concerne un garçon de 12 ans appelé Jeudon (prénom inconnu), apprenti du fourreur Guillaume Hilairet.Les cousins de Raïs, Gilles de Sillé et Roger de Briqueville, demandèrent au fourreur de leur prêter le garçon pour qu’il apporte un message à Machecoul, et, quand Jeudon ne revint pas, les deux nobles dirent au fourreur curieux qu’ils ignoraient où se trouvait le garçon et suggérèrent qu’il avait été emmené par des voleurs à Tiffauges pour en faire une page.  Lors du procès de Rais, les événements ont été attestés par Hilairet et sa femme, le père du garçon, Jean Jeudon, et cinq autres personnes de Machecoul.

Dans sa biographie de Rais de 1971, Jean Benedetti raconte comment les enfants tombés entre les mains du seigneur de Laval ont été mis à mort :

L'enfant était choyé et vêtu de meilleurs vêtements qu’il n’avait jamais connus. La soirée a commencé par un gros repas et une forte consommation d’alcool, en particulier hippocras, qui a agi comme un stimulant. Le garçon a ensuite été emmené dans une chambre haute où seuls Gilles et son entourage immédiat ont été admis. Là, il a été confronté à la vraie nature de sa situation. Le choc ainsi produit sur le garçon fut une première source de plaisir pour Gilles. 

Étienne Corrillaut, connu sous le nom de Poitou, a été complice de nombreux crimes et a témoigné que son maître avait déshabillé l’enfant et l’avait pendu avec des cordes à un crochet pour l’empêcher de crier, puis s’était masturbé sur le ventre ou les cuisses de l’enfant. Si la victime était un garçon, il touchait ses organes génitaux (en particulier les testicules) et ses fesses. En descendant la victime, Rais a réconforté l’enfant et lui a assuré qu’il ne voulait jouer qu’avec lui. Raïs a ensuite tué l’enfant lui-même ou l’a fait tuer par son cousin Gilles de Sillé, Poitou ou un autre garde du corps appelé Henriet.

Les victimes ont été tuées par décapitation, égorgement, démembrement ou fracture du cou avec un bâton. Une épée courte, épaisse et à double tranchant appelée braquemard a été gardée à portée de main pour les meurtres.  Poitou a également témoigné que Rais maltraitait parfois les victimes avant de les blesser et à d’autres moments après que la victime ait été tranchée à la gorge ou décapitée. Selon Poitou, Gilles dédaignait les organes sexuels des victimes, et prenait « infiniment plus de plaisir à se débaucher de cette manière... que d’utiliser leur orifice naturel, de la manière normale. 

Dans sa propre confession, Gilles a témoigné que « quand lesdits enfants étaient morts, il les embrassait ainsi que ceux qui avaient les plus beaux membres et les plus belles têtes qu’il tenait pour les admirer, et avait leurs corps cruellement ouverts et se réjouissait de la vue de leurs organes intérieurs ; et très souvent, quand les enfants mouraient, il s’asseyait sur leur ventre et prenait plaisir à les voir mourir et riait ». 

Poitou a témoigné que lui et Henriet avaient brûlé les corps dans la cheminée de la chambre de Rais. Les vêtements de la victime ont été placés dans le feu pièce par pièce afin qu’ils brûlent lentement et que l’odeur soit minimisée. Les cendres ont ensuite été jetées dans la fosse d’aisance, les douves ou d’autres cachettes. Le dernier meurtre enregistré est celui du fils d’Éonnet de Villeblanche et de son épouse Macée. Poitou paya 20 sous pour faire faire un doublet de page pour la victime, qui fut ensuite agressée, assassinée et incinérée en août 1440. 

 

Procès de Gilles de Rais

Gilles de rais tribunal XVIIeMiniature représentant le procès de Gilles de Rais (xviie siècle). Armes du président Bouhier, manuscrit à peinture, latin 17663, Paris, BnF.

Les nombreux témoignages ont convaincu les juges qu’il y avait des motifs suffisants pour établir la culpabilité de l’accusé. Après que Rais a admis les accusations le 21 octobre, le tribunal a annulé un plan visant à le torturer pour qu’il avoue. Les paysans des villages voisins avaient déjà commencé à accuser leurs enfants d’être entrés dans le château de Rais en mendiant de la nourriture et n’avaient jamais été revus.La transcription, qui comprenait les témoignages des parents de beaucoup de ces enfants ainsi que des descriptions explicites des meurtres fournies par les complices de Rais, aurait été si lugubre que les juges ont ordonné que les pires parties soient rayées du dossier. 

Le nombre de victimes de Raïs n’est pas connu, car la plupart des corps ont été brûlés ou enterrés; le nombre de meurtres est généralement placé entre 100 et 200, et quelques-uns ont conjecturé qu’il y en avait plus de 600.Les victimes étaient âgées de 6 à 18 ans et étaient principalement des garçons.

 

Au cœur de l'Histoire: Gilles de Rais (Franck Ferrand)

 

Exécution de Gilles de Rais.


Le 23 octobre 1440, le tribunal séculier entend les aveux du Poitou et d’Henriet et les condamne tous deux à mort, suivis de la condamnation à mort de Raïs le 25 octobre. Raïs a été autorisé à se confesser, et sa demande d’être enterré dans l’église du monastère de Notre-Dame des Carmes à Nantes a été acceptée. 

L’exécution par pendaison et brûlage a été fixée au mercredi 26 octobre. À neuf heures, Raïs et ses deux complices se rendirent sur le lieu d’exécution sur l’île de Biesse. Raïs se serait adressé à la foule avec une piété contrite et aurait exhorté Henriet et Poitou à mourir courageusement et à ne penser qu’au salut. Sa demande d’être le premier à mourir avait été acceptée la veille. À onze heures, la brosse de la plate-forme a été incendiée et Rais a été pendu. Son corps a été coupé avant d’être consumé par les flammes et réclamé par « quatre dames de haut rang » pour l’enterrement. Henriet et Poitou ont été exécutés de la même manière, mais leurs corps ont été réduits en cendres dans les flammes puis dispersés.  Après une telle controverse, la famille a changé la variante orthographique en De Rée, qui a ensuite été changée au fil des siècles de De Rée à Durée (après une nouvelle brouille avec l’Église catholique et la famille, maintenant huguenots, quittant la France). 

*à la base c'est écrit Gilles de Retz, mais c'est ça été transformé en Rais avec le temps.

 

Livres à Lire 

 

sources :(1) Michel Ragon, (2) secret d'histoire, Matei Cazacu " Gilles de Rais", Gilles de Rais et Jacques Coeur de Roger Façon et Jean-Marie Parent.

 

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