Le Château de la Noë est situé à Vallet en Loire-Atlantique. Le château actuel, du XIXe siècle, remplace une ancienne demeure du XVIIe détruite à la révolution française, l’ensemble des terres représentent aujourd’hui 40 hectares.
Le château entouré en grande partie de vignes, possède également une jolie orangerie construite probablement entre 1823-1826 et un jardin à l’anglaise qui n’a pas été modifié depuis le XIXe.
Le château est dans un style italien, dont l’architecte est Louis-Joseph Chaigneau, incluant notamment une vaste loggia toscane. Les communs ,de la même époque, ont été utilisés jusqu’en 2012 pour produire le muscadet « Château la Noé ».
L'ensemble est actuellement une propriété privée de la famille de Malestroit-de Bruc descendant de l’évêque Jean de De Malestroit , et de Bruc riche famille bretonne d’origine Celtes, qui fit condamner le maréchal Gille de Montmorency-Laval plus connu sous le nom de Gilles de Rais.
Merci à la famille de Malestroit pour son accueil, en particulier Armand-Louis, Christel, Solène, Floriane et Marie.
Informations
- Adresse : La Noé Bel air - 44330 Vallet ( accessible sur la D37 )
- Google Maps : Carte
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- Heures d'ouvertures & Visites : propriété privée, visite pendant les journées du patrimoine tous les ans ( 2015, dimanche après-midi de 14h à 18h )
Si le château actuel a remplacé une ancienne demeure du XVIIe, il ne permet d’induire un ancien fief seigneuriale précédent la maison bourgeoise car rien n’a été trouvé. Le nom de la Noë vient probablement du latin « nauda » qui se traduit par « eau dormante ». Si l’endroit est assez humide, il est relativement dégagé et surplombe très légèrement l’ensemble des vignes actuelles.
La construction du château à cet endroit peut avoir plusieurs raisons, le lac qui permet donc de s’approvisionner en eau, la présence d’une chapelle consacrée en 1617 , qui n’existe plus aujourd’hui, et enfin par la présence de voie de communication importantes dont d’anciennes voies gallo-romaines et médiévales entre Nantes et l’Anjou.
Armand-Corentin-Joseph-Louis comte de Malestroit est le dernier représentant des Malestroit, il lègue, pendant la révolution française dans un incroyable imbroglio d’héritage, d’adoption et de filiation, à Armand de Bruc la demeure bourgeoise et les terres de la Noë, ce dernier prendra le nom d’Armand de Malestroit de Bruc comme le stipule la donation. Auparavant la famille de Malestroit est une ancienne famille bretonne dont Jean de Malestroit, évêque de Nantes, va s’illustrer dans la condamnation de Gilles de Rais.
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