Château de la Noë de Bel-Air
 

 

Château de la Noë de Bel-Air

Le Château de la Noë est situé à Vallet en Loire-Atlantique. Le château actuel, du XIXe siècle, remplace une ancienne demeure du XVIIe détruite à la révolution française, l’ensemble des terres représentent aujourd’hui 40 hectares.

Le château entouré en grande partie de vignes, possède également une jolie orangerie construite probablement entre 1823-1826 et un jardin à l’anglaise qui n’a pas été modifié depuis le XIXe.

Le château est dans un style italien, dont l’architecte est Louis-Joseph Chaigneau, incluant notamment une vaste loggia toscane. Les communs ,de la même époque, ont été utilisés jusqu’en 2012 pour produire le muscadet « Château la Noé ».

L'ensemble est actuellement une propriété privée de la famille de Malestroit-de Bruc descendant de l’évêque Jean de De Malestroit , et de Bruc riche famille bretonne d’origine Celtes, qui fit condamner le maréchal Gille de Montmorency-Laval plus connu sous le nom de Gilles de Rais.

Merci à la famille de Malestroit pour son accueil, en particulier Armand-Louis, Christel, Solène, Floriane et Marie.

 

Historique
  Sources :  [ 1 ] "Note sur la fondation par adoption de la maison de malestroit de bruc" & [ 2 ] "Histoire de la Noë de Bel-Air"  par Jean de Malestroit de Bruc - [ 3 ] Gilles de Rais par Matei Cazacu - [ 4 ] Gallica - [ 5 ] Paris Pitorresque [ 6 ] Azincourt - [ 7 ] Odile Haubert [ 8 ]

   

 
Si le château actuel a remplacé une ancienne demeure du XVIIe, il ne permet d’induire un ancien fief seigneuriale précédent la maison bourgeoise car rien n’a été trouvé. Le nom de la Noë vient probablement du latin « nauda » qui se traduit par « eau dormante ». Si  l’endroit est assez humide, il est relativement dégagé et surplombe très légèrement l’ensemble des vignes actuelles.

La construction du château à cet endroit peut avoir plusieurs raisons, le lac qui permet donc de s’approvisionner en eau, la présence d’une chapelle consacrée en 1617 , qui n’existe plus aujourd’hui, et enfin par la présence de voie de communication importantes dont d’anciennes voies gallo-romaines et médiévales entre Nantes et l’Anjou.
 
 
Face arrière du Château de la Noë
Château La Noë de Bel-Air

 Armand-Corentin-Joseph-Louis comte de Malestroit est le dernier représentant des Malestroit, il lègue, pendant la révolution française dans un incroyable imbroglio d’héritage, d’adoption et de filiation, à  Armand de Bruc la demeure bourgeoise et les terres de la Noë, ce dernier prendra le nom d’Armand de Malestroit de Bruc comme le stipule la donation. Auparavant la famille de Malestroit  est une ancienne famille bretonne dont Jean de Malestroit, évêque de Nantes, va s’illustrer dans la condamnation de  Gilles de Rais.



voir cette page : Jean de Malestroit
 

 

Photographies
 

Recherche sur le site