Fortifications de Bonneval enceinte médiévale

 

 

Porte Saint-Roch et tour du Roi

Bonneval est une petite ville dont il reste une petite partie de son enceinte médiévale. Plus connue au Moyen-Âge pour son Abbaye Saint-Florentin, aujourd'hui détruite, la ville est  surnommée la "petite Venise de Beauce" par son réseau fluviale et canaux ( fossé  médiéval ) qui ceinture la vieille ville.

 

 

Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses, source principale : Albert Sidoisne

 

 

1131, première mention écrite d’une probable fortification à Bonneval dans une charte de Thibault IV qui indique «  infra vallum meum ».

Tour de l'enceinte défensive de la ville de BonnevalXIIe, l’accroissement de la population oblige la cité à mieux assurer la défense de la ville en rajoutant une enceinte qui englobe le fort Notre-Dame et le fort Saint-Michel. Sept portes sont présentes dont : porte Chartraine, porte Hérisson, porte de la Grève, porte Saint-Jacques, porte Saint-Michel ( appelée aussi Boisville ), porte Coustière ( qui était plutôt une poterne ) et pour finir la porte Blanche.

 La présence de sept portes est relativement importante pour une petite cité, en général cela exprime une certaine richesse, puisque la construction d’une porte est coûteuse, et surtout c’est une nouvelle faiblesse apportée à la défense d’une cité qui demande donc une certaine attention qui a bien évidemment un coût.

La porte Chartraine était flanquée de deux tours, il existe encore une trace de cette tour au 39 rue de Chartres dans une maison. Elle fut rasée probablement au XVIIIe siècle.

La porte Saint-Jacques était une tour porche carrée, avec mâchicoulis, créneaux et d’une bonne hauteur. Il s’agit probablement d’une des plus anciennes portes. Un de ses étages fut utilisée comme « chambre de ville » où se rassemblait les échevins, le procureur et le receveur de la communauté des habitants.

Porte Saint-Michel, appelée aujourd’hui Boisville, subsiste encore mais fortement arasée et réduite, d’autant que le corps de garde fut rasé en 1761. 

1833, démolition de la porte Saint-Jacques.

1835, la porte Hérisson est détruite.

Il reste aujourd’hui six tourelles, dont certaines sont dans des propriétés privées et dans un état plus ou moins bon.

La tour du dite du « roi » est en réalité un ancien donjon, d’une hauteur modeste de 22 mètres. Elle possédait un cachot, un rez-de-chaussée et deux étages supérieurs.

Au XVe siècle, pendant la guerre de Cent-Ans, la ville est littéralement coupée en deux.  Il reste de cette situation un fossé, le tour du Mail et la porte Saint-Roch. Les travaux furent interrompus par Charles VI en 1411 puis reprirent quelques temps après, ce qui explique la différence entre la base de la tour et le haut.

 

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