Saint-Dizier
Saint-Dizier est une ville située dans le département de la Haute-Marne, en France. Son histoire remonte à l'époque romaine, lorsque la région était habitée par les Gaulois. Au cours des siècles, Saint-Dizier a connu différentes périodes d'expansion et de développement, marquées par des événements historiques importants.
La première mention écrite de Saint-Dizier remonte au IXe siècle, lorsque la ville était sous la domination des comtes de Champagne. Au Moyen Âge, Saint-Dizier était une place forte entourée de remparts et dotée d'un Château. La ville a connu plusieurs sièges et invasions au fil des ans, notamment pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion.
Au XVIe siècle, Saint-Dizier a été touchée par les conflits religieux entre catholiques et protestants. La ville a été le théâtre de batailles et de pillages, mais elle a finalement retrouvé la paix à la fin du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, Saint-Dizier a connu un essor économique grâce à l'industrie métallurgique et à la production de fonte. La ville est devenue un important centre de production d'armes et de munitions, notamment pendant les guerres napoléoniennes.
Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Dizier a joué un rôle stratégique en raison de sa proximité avec le front. La ville a été utilisée comme base aérienne par l'armée de l'air française et a accueilli des escadrons d'avions de chasse. Après la guerre, Saint-Dizier s'est reconstruite et a continué à se développer grâce à son industrie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Dizier a été occupée par les forces allemandes. La ville a été libérée en 1944 par les troupes américaines et françaises. Après la guerre, Saint-Dizier a prospéré grâce à l'industrie automobile et à la construction aéronautique. La base aérienne de Saint-Dizier-Robinson a été créée et est devenue une importante base de l'armée de l'air française.
Aujourd'hui, Saint-Dizier est une ville dynamique et moderne, qui offre de nombreuses attractions touristiques. Les visiteurs peuvent découvrir le riche patrimoine historique de la ville en explorant les anciennes fortifications, le Château et l'église Saint-Martin, qui date du XIIe siècle. La vieille ville de Saint-Dizier est également charmante, avec ses rues étroites, ses maisons à colombages et ses places pittoresques.
Les amateurs d'aviation peuvent visiter la base aérienne de Saint-Dizier-Robinson, qui abrite le centre de formation de l'armée de l'air française. Il est possible d'observer les avions de chasse et d'en apprendre davantage sur l'histoire de l'aviation militaire.
Saint-Dizier propose également plusieurs événements et festivals tout au long de l'année. Le festival de la Renaissance met en valeur l'histoire médiévale de la ville avec des spectacles de rue, des défilés costumés et des reconstitutions historiques. Le festival
Voir aussi
Informations Touristique :
Office de Tourisme : Adresse : 4 Av. de Belle Forêt-sur-Marne, 52100 Saint-Dizier
Téléphone : 03 25 05 31 84
Historique & Histoire
BA113
La base aérienne 113 de Saint-Dizier, également connue sous le nom de BA113, est une importante installation militaire située à proximité de la ville de Saint-Dizier, dans le département de la Haute-Marne, en France. La BA113 est une base opérationnelle de l'armée de l'air française, qui joue un rôle crucial dans la défense du pays et dans la projection de puissance aérienne. Elle a été créée en 1951 et a depuis lors connu une évolution constante pour s'adapter aux besoins changeants de l'armée de l'air. Elle est aujourd'hui l'une des plus grandes bases aériennes françaises, abritant plusieurs escadrons d'avions de combat, la ville est continuellement animée des décollages et atterrissages des Rafales de la base.
La BA113 est principalement connue pour accueillir des escadrons équipés de chasseurs-bombardiers polyvalents. Ces avions, tels que le Mirage 2000D, sont capables de mener des missions variées, allant de l'appui aérien rapproché à la frappe de précision. Ils constituent une composante essentielle de la capacité de dissuasion et de projection de force de la France.
En plus des avions de combat, la BA113 abrite également des unités de soutien et de logistique, qui sont essentielles au bon fonctionnement de la base. Ces unités assurent la maintenance des avions, la gestion des ressources et fournissent un soutien opérationnel aux escadrons.
La base aérienne de Saint-Dizier joue un rôle stratégique dans la défense du territoire français et dans les opérations internationales. Elle est prête à intervenir rapidement en cas de crise ou de conflit, que ce soit pour défendre le territoire national ou pour soutenir des opérations extérieures.
Outre son rôle militaire, la BA113 contribue également au développement économique de la région. Elle génère des emplois et attire des activités connexes, telles que des entreprises spécialisées dans la maintenance aéronautique. La présence de la base aérienne renforce également la coopération internationale, avec des échanges et des exercices communs avec d'autres forces aériennes.
Pour les passionnés d'aviation, la BA113 offre également des opportunités intéressantes. Des visites organisées permettent de découvrir les installations de la base, d'observer les avions de près et d'en apprendre davantage sur leur fonctionnement. Ces visites offrent un aperçu unique du quotidien des pilotes, des mécaniciens et du personnel de soutien qui travaillent sur la base.
En conclusion, la base aérienne 113 de Saint-Dizier est un pilier de la défense aérienne française. Elle abrite des avions de combat modernes et des installations de soutien essentielles. En tant que centre opérationnel de l'armée de l'air, elle joue un rôle clé dans la protection du territoire national et participe activement aux opérations internationales. La BA113 est une fierté pour Saint-Dizier et contribue à renforcer la sécurité et le rayonnement de la France.
Château de Saint-Dizier
La ville trouve ses origines dans un petit village fortifié, un bourg castral, qui comprenait un château et s'est développé sur le site du village d'Olonne2. La première mention d'un château remonte à 1189 dans le second cartulaire de l'Abbaye Notre-Dame de Montier-en-Der, et il appartenait à Guy II de Dampierre3. Sa construction s'est achevée en 1228, lorsque le seigneur a demandé aux habitants de se rassembler dans son château. Il est resté dans la famille de Dampierre jusqu'en 1401, avec le décès d'Édouard de Dampierre (branche des Dampierre-Saint-Dizier). Sa veuve s'est remariée avec Jean III de Vergy, intégrant ainsi le château dans la famille de ce dernier. Jean III a fait réaliser des travaux d'une valeur de deux mille cinq cents écus d'or au château4. C'est à cette époque que son blason a été ajouté à la porte du château : de gueules à trois quintefeuilles d'or.
Le château est devenu une partie du domaine royal et a été donné par le roi Louis XI à Guillaume IV de Vergy. Cette donation a été révoquée par Charles VIII en 1488, et le château est redevenu une propriété du domaine royal. Il est alors devenu une place forte royale, commandée par un gouverneur secondé d'un lieutenant.
Au XVIe siècle, des ingénieurs royaux ont apporté des modifications au château en y ajoutant des bastions5, parmi eux se trouvait Girolamo Marini. Bien que les remparts, entretenus par la ville, étaient en assez bon état, les dépendances étaient moins bien entretenues. Le château royal était parfois confié en apanage à divers grands seigneurs. Jusqu'en 1701, il était détenu par le duc d'Orléans. Le château a également servi de casernement aux troupes de passage. Au XVIIIe siècle, le gouverneur Biaudos de Casteja préférait ne pas y résider et louait plutôt une maison en ville.
Le château, entouré de ses huit tours rondes, était situé à l'intérieur des fortifications de la ville.
À la suite du grand incendie de 1775 qui a dévasté la vieille ville de Saint-Dizier, une rue reliant Châlons à Ancerville a été créée, prolongeant la rue du Grand Sauvage. Cette rue a été aménagée par Jean Joseph Bochet de Coluel, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de la province de Champagne. En 1781, une fois les travaux terminés, le château a perdu son isolement et son caractère défensif. Il est alors devenu un lieu abandonné.
En 1776, Bérault, baron de Courville et capitaine des chasses du comte d'Artois, a acquis l'apanage. Sa veuve, Marie Anne Grossard de Virly, a obtenu le 19 décembre 1786 un bail emphytéotique de 99 ans pour continuer à occuper les bâtements du gouverneur. Pendant la Révolution française, le château a été vendu comme bien national et le jardin a été agrandi en comblant les fossés. La veuve Courville, devenue Madame Daston, a obtenu la propriété nue en 1807. Par la suite, la propriété a été morcelée.
Au cours du XIXe siècle, la tour Cocquart a été supprimée, suivie d'une tour d'angle et d'une courtine. En 1826, Nicolas Coquart en est devenu propriétaire. Le château est ensuite passé à sa fille, épouse Viry, maître de forges à Cousances. Malheureusement, un incendie en 1945 a détruit une grande partie du château.
sources :