La première église connue de Houdan fut construite au XIe sous le patronyme de Saint-Jacques le Majeur et rebâtie vers la fin du XVe siècle. Les travaux vont durée presque deux siècles.
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Donjon de HoudanInformations
- Adresse : 10 Rue d'Epernon 78550 Houdan
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 01 30 59 61 39
- Email :
- Site : http://www.gphoudan.fr/
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Ouverte tous les jours aux horaires habituels.
La première église connue de Houdan fut construite au XIe sous le patronyme de Saint-Jacques le Majeur et rebâtie vers la fin du XVe siècle. Sans aucunes contributions seigneuriales, les Houdanais financèrent la reconstruction.
1510, l’église Saint-Jacques le Majeur se voit également attribuée le patronyme de Saint-Christophe.
La construction va démarrer en style gothique flamboyant :
1545, début des travaux du chœur et des chapelles rayonnantes, il reste encore de cette époque le vitrail de Saint-Sébastien à droite de l’orgue.
1582, il reste encore une peinture murale, elle représente le pèlerinage des Houdanais à Notre-Dame de Montserrat en Espagne.
1633, édification de la voûte du chœur
1647, réalisation des arcs-boutants de la nef
1670, le maître d’autel y est installé.
1672, le retable date de cette époque, le corps central est encadré par quatre colonnes cannelées surmontées de chapiteaux corinthiens, avec, de chaque côté des petits tableaux circulaires représentant des scènes de la vie du Christ. Le tableau central est l’œuvre du peintre Houdanais, Louis Licherie, élève et collaborateur de Le Brun. Il représente l’adoration des Mages. Le visage de profil sur la droite pourrait être un autoportrait de l’artiste. Les statues qui encadrent le retable sont en bois : à droite Saint-Christophe, à gauche Saint-Jacques.
Les pendentifs des clés de voûte de la nef sont ornés de feuillage et de volutes, parfois même de têtes de personnages.
Dans la troisième chapelle à gauche du maître-autel, chapelle, dédiée à Sainte Célestine, le panneau peint du XVIIe siècle s’intitule « Le Calvaire ».
1712, la voûte de la nef est reconstruite.
1744, installation à l’intérieur de l’orgue de au-dessus du portail.
L’évolution dans le temps ont fait immanquablement des évolutions majeures en termes d’architecture dans les périodes de constructions avec à chaque époque une nouvelle étape ( XVIe, XVIIe et début XVIIIe ).
L’étalement dans le temps des différentes étapes de constructions expliquent notamment la transition entre le style gothique tardif et le début de la Renaissance. Cela explique probablement que le bras gauche du transept, de la partie supérieure du clocher, est manquant.
Révolution Française, une inscription y est encore présente : « le peuple français reconnait l’existence de l’être suprême et de l’immortalité de l’âme ».
1840, l’église est classée Monuments Historiques.