Le Courdray-Macouard, situé au cœur du Val de Loire, classé par L'UNESCO, le village de Le Coudray-Macouard est une petite merveille qui porte haut les couleurs de la région. Labellisé « Village de charme », « Petite Cité de Caractère » et « Village fleuri (3 fleurs) », il dispose d'un patrimoine botanique et architectural remarquable qui attire chaque année de nombreux visiteurs.

Le village est implanté sur une butte de calcaire tendre et était autrefois un village fortifié. Grâce à sa localisation privilégiée, à seulement 10 minutes de Saumur et de Montreuil-Bellay, Le Coudray-Macouard est facilement accessible pour les voyageurs qui souhaitent découvrir cette région magnifique. En effet, la ville est située dans le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, un lieu privilégié pour les amoureux de la nature.

Le Coudray-Macouard est un petit bijou d'architecture médiévale qui a su conserver son charme d'antan. Le village apparaît comme une petite agglomération perchée sur un piton flanqué de quelques toits cachés dans la verdure et dominé par le clocher de son église. L'aspect médiéval du village a été préservé grâce à son éloignement de la départementale 347, qui a permis au village de ne pas subir les transformations liées à la modernisation.

 

Belle porte du XVIe siècle, de la seigneurie du Bois dans le village Le Coudray-Macouard

Belle porte du XVIe siècle, de la seigneurie du Bois dans le village Le Coudray-Macouard

 

 

En flânant dans les rues de ce village, on est transporté à travers le temps. Les bâtiments en pierre de tuffeau et les toits en ardoise offrent un paysage digne des plus beaux châteaux de la Loire. Le village de Le Coudray-Macouard est une ode à l'architecture de la Renaissance, qui a vu émerger les plus grands monuments de France.

 Le Coudray-Macouard est un village fleuri (3 fleurs), ce qui témoigne de la qualité de son environnement naturel. Les jardins, les parcs et les espaces verts de la ville sont entretenus avec soin et constituent une véritable oasis de verdure.

Le village comportait manifestement plusieurs seigneuries, la plus puissante étant celle dite "Seigneurie du Bois", mais on peut noter aussi celle de Louzy, Tire-Mouche, la commanderie de Saint-Jean, seigneurie de la Rue et de Beauregard. On peut observer plusieurs maisons du XVe, XVIe et XVIIIe principalement.

 

L'église Saint-Aubin, ancienne Chapelle Notre-Dame

eglise saint aubin

 

La Chapelle du Château de Le Coudray-Macouard est un édifice religieux datant du XIème et XIIIème siècles, situé dans le village de Le Coudray-Macouard en Maine-et-Loire, en France. Elle a été inscrite à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 20 septembre 1968.

La chapelle était initialement dédiée à la Vierge et constituait la chapelle du Château fort construit en 1147 par Geoffroy V le Bel, dit Plantagenêt. Elle se compose d'une nef à deux travées. Au XVIIème siècle, la chapelle est devenue église paroissiale et a été agrandie avec l'ajout d'un transept.

Au fil des siècles, plusieurs travaux ont été effectués sur la chapelle. La première travée a été surmontée d'une voûte de style Plantagenêt, et les faisceaux de colonnes sont ornés de chapiteaux sculptés. Un petit escalier à vis est logé dans une tour et donne accès à la tribune et aux combles. La voûte de la deuxième travée s'est effondrée au XIXème siècle et a été refaite en berceau brisé.

Le clocher carré a été érigé au XVIIème siècle et s'élève au-dessus du côté Nord du transept. Il est surmonté d'une flèche octogonale. Deux cloches sont installées dans le clocher ( une de 500kg et l'autre de 230kg ), l'une datant de 1722 et refondue en 1882, et l'autre datant de 1823 et refondue en 1969.

Le chœur a été recomposé au XVIIIème siècle. La Tabbidë est surélevée, les fenêtres romanes ont été murées, et un œil de bœuf a été percé pour l'éclairage.

La chapelle souterraine est un réseau de galeries situé sous l'église, comprenant une chapelle. L'accès actuel à la chapelle souterraine se trouve dans une propriété privée. Cette chapelle mesure 9 mètres de long et 3 mètres de large. L'autel est taillé dans la roche. On peut y trouver une ouverture de puits, deux baies obturées, et un boyau avec escalier. À côté, une grande salle avec trois baies de style roman et trois ouvertures dans la voûte s'étend jusque sous l'église.

La chapelle est un exemple impressionnant de l'architecture romane de l'époque Plantagenêt. Elle est un témoin précieux de l'histoire de la région et un lieu de culte important pour les habitants de la région. De plus, elle est une attraction touristique populaire pour les visiteurs qui cherchent à découvrir l'histoire de la région.

En outre, Le Coudray-Macouard est un village qui possède plusieurs autres monuments historiques intéressants. À quelques kilomètres de la chapelle, on peut visiter le château de Montreuil-Bellay, un château médiéval du XIIème siècle qui est également inscrit aux Monuments Historiques. Le village est également situé au cœur

 

 A noter que c'est ici que fut inhumé Saint Génial, enfant martyr. 

saint genial martyr

 

.Transcription : ICI REPOSE GENIAL ENFANT MARTYR SOUS L'EMPEREUR ROMAIN DIOCLETIEN VERS L'AN 303 ; SON CORPS DEPOSE DANS LES CATACOMBES SAINTE PRISCILLE A ROME FUT ENVOYE EN 1842 AU COLLEGE DES JESUITES DE BRUGELETTE EN BELGIQUE OU SES RELIQUES FURENT ENCHASSEES DANS CE CORPS EN CIRE ; TRANSFERE EN 1854 AU COLLEGE SAINT-JOSEPH DE POITIERS ; LA CHASSE DE SAINT GENIAL FUT ENFIN DEPOSE DANS L'EGLISE DU COUDRAY MACOUARD LE 26 NOVEMBRE 1955 SOUS CET AUTEL QUI LUI EST DEDIE

 

Dans l'Empire romain, la religion officielle était la sacra publica, basée sur la mythologie herculéenne et jovienne. Cette religion était largement pratiquée dans l'ensemble de l'Empire, mais d'autres cultes étaient également autorisés, comme les cultes aux divinités oraculaires et "à mystères" tels que Cybèle et Mithra, ainsi que les cultes indigènes. Le culte des souverains, les Augustes, était également important et largement célébré dans les cités.

Le christianisme a commencé à se développer de manière irrégulière dans l'Empire après l'Édit de tolérance de Gallien en 260, qui a permis une certaine liberté de culte pour les chrétiens. Jusqu'en 303, il n'y avait pas eu de conflit majeur entre les chrétiens et l'Empire. Cependant, cette année-là, l'empereur Dioclétien a lancé une série de persécutions contre les chrétiens.

Au total, quatre édits ont été promulgués, qui ont été appliqués dans toutes les provinces de l'Empire. Les persécutions ont été particulièrement sévères dans l'est de l'Empire, où elles ont commencé sous Galère et ont été aggravées sous son successeur, Maximin Daïa. De nombreux chrétiens ont été arrêtés, emprisonnés, torturés et exécutés.

La persécution des chrétiens a recommencé en 303. Il semble que Galère, craignant la vengeance des dieux tutélaires, ait encouragé Dioclétien à sévir pour assurer l'unité de l'Empire. Cependant, les chrétiens ne sont pas les seuls à être visés : en 297, en liaison avec la guerre contre la Perse, l'État romain s'est également tourné contre les manichéens. Quatre édits universels ont été promulgués en 303-304 et affichés dans toutes les villes de l'Orient. Ils visaient à désorganiser complètement les communautés chrétiennes en rendant le culte impossible : les églises et les livres sacrés devaient être brûlés ; les évêques étaient emprisonnés et les chrétiens qui occupaient des fonctions officielles étaient radiés. Les esclaves ne pouvaient plus être affranchis ; les repentis devaient être libérés ; la peine de mort était appliquée contre tous ceux qui refusaient les sacrifices. Eusèbe en était le témoin direct à Césarée. Les crieurs publics convoquaient tous les habitants (hommes, femmes et enfants) pour les y contraindre. Il était difficile de s'y soustraire puisque l'appel était nominatif.

Cette persécution était systématique et reposait davantage sur l'administration locale, renforcée depuis les réformes de la tétrarchie. 

Les auteurs antiques parlent de milliers de victimes, surtout dans la partie orientale de l'Empire, ce qui révèle que la part des chrétiens dans la population de l'Empire avait considérablement augmenté. Les persécutions antérieures n'avaient pas réussi à éradiquer le christianisme, mais elles avaient réussi à le limiter à certaines régions. Cette fois-ci, cependant, les chrétiens étaient partout, y compris dans les rangs des soldats romains et des fonctionnaires impériaux. Cette situation a posé un défi majeur à l'Empire, qui cherchait à maintenir son unité et sa cohésion.

Les raisons de la persécution étaient multiples. Certains historiens ont évoqué la question religieuse, arguant que Dioclétien voulait rétablir le culte traditionnel romain et éliminer le christianisme, qui menaçait l'ordre social. D'autres ont avancé des raisons politiques, affirmant que Dioclétien cherchait à renforcer l'administration locale en éliminant les chrétiens, qui étaient souvent considérés comme des opposants politiques potentiels. Quelle que soit la raison, la persécution a été brutale et implacable.

Cependant, malgré cette persécution, le christianisme a continué à se propager dans l'Empire. Elle a duré jusqu'en 311 en Orient lorsque l'édit de Sardique promulgué par Galère a suspendu les édits de 303-304. Cependant, elle a été mise en sommeil très tôt en Occident. Constance Chlore, qui gouvernait en Gaule, mettait si peu d'ardeur à y appliquer les édits qu'on n'y connaissait aucun martyr.

Bien que la persécution des chrétiens ait été largement documentée, il est important de noter que l'Empire romain était tolérant envers la plupart des religions, à condition qu'elles n'aient pas été considérées comme une menace pour l'ordre public ou pour l'autorité de l'État. Les chrétiens ont été persécutés en partie parce qu'ils refusaient de se conformer aux pratiques religieuses de l'Empire, telles que le culte de l'empereur, ce qui était perçu comme une menace pour l'unité et la stabilité de l'Empire.

En fin de compte, la persécution des chrétiens dans l'Empire romain a été un moment clé de l'histoire du christianisme et a contribué à façonner l'Église telle que nous la connaissons aujourd'hui. Cela a également eu des répercussions sur l'Empire romain lui-même, car cela a montré que l'Empire n'était pas invincible et que les citoyens de l'Empire pouvaient résister à l'autorité impériale lorsqu'ils étaient poussés à bout.

 

relation hors mariage

Chapiteau avec deux personnes qui s'embrassent avec le diable derrière, signifiant probablement l'interdiction des relations hors mariages et le mal qui en résulte selon les croyances de l'époque.

 

 

 

 

sources : site officiel, documentation sur place, https://eduscol.education.fr/odysseum/diocletien-empereur-romain-fondateur-de-la-tetrarchie

 

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