Gustave Eiffel

 

Gustave Eiffel, est né le 15 décembre 1832 à Dijon et a passé le reste de sa vie à marquer de son empreinte l'ingénierie et l'industrie en France. Il est décédé le 27 décembre 1923 à Paris. Cet ingénieur centralien et industriel français est principalement connu pour sa contribution majeure à la construction de la Tour Eiffel à Paris, ainsi que pour son implication dans des projets tels que le viaduc de Garabit et la statue de la Liberté à New York.

 gustave eiffel portrait tour eiffel

Buste de Gustave Eiffel sous la tour Eiffel.

Gustave change de nom

Origines et évolution du nom Issu d'une famille dont le nom d'origine était « Bönickhausen dit Eiffel », Gustave Eiffel a ajouté le nom « Eiffel » à son patronyme. Ce second nom avait été ajouté par un ancêtre allemand établi à Paris au XVIIIe siècle, originaire de l'Eifel, à Marmagen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L'objectif était de rendre le nom plus facilement prononçable pour les Français que le nom d'origine, Bönickhausen. Gustave a finalement décidé de se débarrasser du nom allemand en 1877, car il pensait que sa consonance pouvait semer le doute sur sa nationalité française et nuire à sa réputation. Cette démarche a été motivée par un incident en 1875, où un dessinateur qu'il avait licencié l'avait diffamé en l'accusant d'être un espion à la solde de Bismarck. Gustave a porté plainte et a obtenu gain de cause, obtenant officiellement le droit de ne porter que le nom « Eiffel » à partir du 1er avril 1879.

Jeunesse et formation

Le père de Gustave, Alexandre Bönickhausen dit Eiffel, était un officier engagé dans les armées napoléoniennes en 1811, devenant plus tard secrétaire de l'intendance militaire de Dijon. Sa mère, Catherine Mélanie Moneuse, était la fille d'un négociant de bois et s'est lancée dans le négoce de la houille, parvenant à accumuler une petite fortune personnelle. Durant son enfance, Gustave a été élevé en grande partie par sa grand-mère maternelle, résidant à Dijon. Il a également vécu au Château du Castel à Dijon et a poursuivi ses études au Collège Royal de Dijon, maintenant appelé collège Marcelle-Pardé. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1850, Gustave Eiffel a quitté Dijon pour étudier au collège Sainte-Barbe de Paris dans l'espoir de préparer le concours d'entrée à l'École polytechnique. Cependant, il a échoué à l'oral de l'examen et a finalement choisi de rejoindre l'École centrale des arts et manufactures de Paris, où il a obtenu son diplôme en 1855.

Carrière et spécialisation

Bien que Gustave Eiffel ait initialement étudié la chimie en vue de diriger l'usine de son oncle, des différends familiaux l'ont amené à se tourner vers la métallurgie. Sa mère avait des relations dans ce domaine, ce qui a influencé son choix de carrière. Il a déménagé à Clichy en 1856 pour poursuivre sa carrière dans le domaine de la métallurgie.

L'histoire de Gustave Eiffel est marquée par ses contributions exceptionnelles à l'ingénierie et à l'industrie, en particulier sa collaboration à des projets emblématiques comme la Tour Eiffel à Paris. Son nom est indissociable de cette structure emblématique et de son impact sur l'architecture moderne. Sa capacité à repousser les limites de la conception structurelle a laissé une empreinte durable dans le paysage architectural mondial.

Des débuts prometteurs

portrait gustave eiffel profil

Après avoir travaillé pendant quelques mois aux Forges de Châtillon-sur-Seine, où son beau-frère occupait le poste de directeur, Gustave Eiffel fit une rencontre déterminante en 1856 grâce à sa mère. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Charles Nepveu, un entrepreneur parisien spécialisé dans la construction métallique et précurseur de l'utilisation de l'air comprimé dans les forages. Charles Nepveu entretenait des liens étroits avec les frères Pereire, des personnalités influentes de l'époque. À cette période, l'acier commençait à gagner en popularité pour la construction de ponts et de charpentes, notamment en relation avec l'essor des chemins de fer. Les qualités de résistance, de légèreté et de facilité de manipulation de l'acier en faisaient un matériau de choix.

Gustave Eiffel prouva rapidement ses compétences dans ce domaine. Placé par Nepveu à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, il eut pour mission d'étudier son premier projet majeur : la conception d'un petit pont en « tôle » pour le chemin de fer de Saint-Germain. En parallèle, il collabora avec Nepveu pour soumissionner à la construction d'un pont ferroviaire sur la Garonne. Cette opportunité se concrétisant, Nepveu céda son entreprise à la Compagnie belge de matériels de chemins de fer dirigée par François Pauwels, qui embaucha Gustave Eiffel.

Sa première réalisation d'envergure fut la conception du pont ferroviaire de Saint-Jean à Bordeaux en 1858, en collaboration avec Paul Régnauld. À seulement vingt-six ans, Eiffel prit la direction de ce chantier ambitieux. Il utilisa alors la technique novatrice de fondation à air comprimé pour les piles tubulaires du pont. Il rédigea d'ailleurs une étude intitulée « Le fonçage par pression hydraulique des piles » qui traitait de cette méthode. Le succès de ce projet, visant à relier la Compagnie des chemins de fer du Midi, appartenant aux frères Pereire, à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, contribua grandement à bâtir sa réputation. Dans les années 1860, sa collaboration avec Paul Régnauld aurait également conduit à la réalisation de la passerelle Saint-Paul et de l'observatoire Sainte-Cécile à Arcachon.

Le 7 avril 1862, à l'âge de 29 ans, Gustave Eiffel se maria à Dijon avec Marguerite Gaudelet, alors âgée de 17 ans. Le couple eut cinq enfants, trois filles et deux garçons, nés entre 1863 et 1873, assurant ainsi une descendance nombreuse. Cependant, le décès prématuré de sa femme le 8 septembre 1877, à l'âge de 32 ans, à Levallois-Perret, laissa Gustave Eiffel veuf. Sa fille Claire devint alors la maîtresse de maison auprès de lui, et il ne se remariera pas par la suite.

Les premiers succès qui en appelleront d'autres

Débuts fructueux L'un des premiers projets majeurs de Gustave Eiffel, en 1858, fut la réalisation du pont ferroviaire de Bordeaux, un ouvrage exceptionnel long de 510 mètres. À seulement 26 ans, il prit la direction de ce chantier ambitieux, démontrant ainsi son génie technique dans la conception d'une structure aussi imposante sur un fleuve aussi large. Ce projet lui offrit l'opportunité de mettre à l'épreuve plusieurs innovations techniques qui deviendront sa marque de fabrique pour les années à venir. Cette expérience réussie renforça sa confiance en ses compétences et le poussa à créer sa propre entreprise.

De ponts en ponts et de viaduc en viaduc en France comme à l'international

En 1866, Gustave Eiffel fit l'acquisition des Ateliers Pauwels de constructions métalliques, situés à Levallois-Perret, à l'ouest de Paris. Cette acquisition marqua le début d'une nouvelle phase de sa carrière, où il se lança dans la réalisation de projets d'envergure tels que des viaducs et des bâtiments dotés de structures métalliques ou de charpentes en acier. Pour mener à bien ces projets, il n'hésita pas à voyager à travers toute l'Europe, à la recherche de nouvelles idées et de collaborations fructueuses.

La combinaison de plusieurs facteurs contribua au succès de la société Eiffel. Tout d'abord, le talent inné de l'ingénieur centralien était indéniable. Sa capacité à rapidement appréhender de nouvelles idées et projets, ainsi que son aptitude à s'entourer de collaborateurs brillants, jouèrent un rôle déterminant. Parmi ses collaborateurs notables figuraient Théophile Seyrig en 1868, Émile Nouguier à partir de 1875 et Maurice Koechlin à partir de 1879.

Maurice Koechlin, en particulier, joua un rôle crucial dans l'histoire de la société. C'est lui qui conçut en 1881 l'armature de fer de la statue de la Liberté, une œuvre iconique dessinée par Auguste Bartholdi et inaugurée à New York en 1886. Cette réalisation spectaculaire témoigne de la portée internationale des projets de l'entreprise Eiffel et de sa contribution significative à l'architecture mondiale.

Pont Eiffel de Chinon , pour le centenaire de la mort d'Eiffel.

Ce viaduc ferroviaire, à Chinon qui traverse la Vienne fut construit en 1874 selon les plans de Gustave Eiffel. Il assurait la liaison Chinon-Les-Sables d’Olonne. Il est un des ouvrages attribués avec certitude à Eiffel en France.

 

 

 

Tour Eiffel

Tour Eiffel journee europe

Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, ministre du Commerce et de l'Industrie, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, l'ingénieur-constructeur. Ce document précise l'emplacement, ainsi que les détails de la construction et de l'exploitation de la tour de 300 mètres de hauteur. Les Archives nationales conservent cette convention sous la référence F/12/3770.

Gustave Eiffel est principalement reconnu pour la réalisation de la tour Eiffel, érigée entre 1887 et 1889 à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889 à Paris, où elle est devenue emblématique.

L'ambitieux projet d'édifier une tour atteignant « plus de mille pieds » préoccupait les architectes les plus audacieux du monde entier. Cependant, ils étaient confrontés à de nombreux défis techniques. En 1885, la construction laborieuse de l'obélisque de Washington, d'une hauteur de 169 mètres, touchait à sa fin, et le gratte-ciel Chrysler était encore dans les limbes du projet.

En 1874, Clarke et Reeves envisagèrent de construire une tour de plus de 1 000 pieds à Philadelphie, projet qui n'a jamais vu le jour. En France, Bourdais et Sébillot proposèrent une colonne en maçonnerie de 300 mètres de hauteur, mais cette idée était irréalisable compte tenu des connaissances technologiques de l'époque. Malgré les difficultés évidentes, le concept d'une tour monumentale persista dans l'esprit de nombreux architectes de l'époque, sans succès concret.

En France, après la défaite de Sedan et la perte de l'Alsace-Lorraine, la République naissante avait besoin de marquer le centenaire de la Révolution de 1789 avec un geste mémorable. Dès 1878, le gouvernement de Jules Ferry envisagea une grande Exposition universelle dont l'ouverture était prévue pour le 5 mai 1889. Ce projet fut officiellement adopté en 1883. Deux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, proposèrent alors l'idée d'une tour en métal. Ils s'inspirèrent notamment de la Galleria Vittorio Emanuele II à Milan. Leur concept, esquissé le 6 juin 1884, fut développé en collaboration avec l'architecte Stephen Sauvestre, qui affina et orna la structure.

Initialement hésitant, Gustave Eiffel finit par s'approprier l'idée de ses collaborateurs, Maurice Koechlin, en rachetant le brevet déposé le 18 septembre 1884. Dès lors, son défi était de rendre sa tour viable. Pour ce faire, il tenta tout d'abord de la proposer au maire de Barcelone, où une autre exposition universelle était prévue. Cependant, cette proposition fut rejetée en raison de son coût jugé excessif et de sa faisabilité douteuse. Pour éviter de nouvelles désillusions, Eiffel comprit qu'il devait rendre son projet crédible aux yeux des décideurs politiques et du public. Il investit ainsi dans des articles de presse, de la publicité et des relations publiques, notamment auprès d'Édouard Lockroy, ministre du Commerce et commissaire général de l'exposition.

Finalement, le projet de Gustave Eiffel remporta l'adhésion de tous les acteurs, et le 1er mai 1886, il fut choisi parmi les autres candidats. Cette victoire lui permit de signer une convention avec le gouvernement le 8 janvier 1887. Ce document précisait le financement et l'emplacement de la tour, située au bord de la Seine, alignée avec le pont d'Iéna, en plein cœur de Paris. Gustave Eiffel, reconnu pour son excellence en ingénierie, son habileté à s'entourer de collaborateurs compétents tels qu'Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ainsi que pour sa réputation d'homme travailleur et respecté, finança lui-même 80 % des coûts estimés à 8,5 millions de francs or. Les autorités lui accordèrent une concession de vingt ans, à compter du 1er janvier 1890, à l'issue de laquelle la tour reviendrait à la ville de Paris.

Les travaux commencèrent le 28 janvier 1887. Des excavations furent réalisées dans le Champ-de-Mars pour accueillir les fondations des piliers, et le terrain fut asséché. « Quatre célèbres vérins hydrauliques » furent installés, et chaque étape nécessita l'élaboration de solutions innovantes. Tous les éléments furent préfabriqués dans les ateliers Eiffel à Levallois-Perret, puis acheminés sur le site. La construction de la Tour Eiffel suscita de vives oppositions. Dès le premier coup de pioche, en janvier 1887, une « Protestation des artistes » fut signée par des personnalités telles que Charles Gounod, Charles Garnier, Victorien Sardou, Alexandre Dumas fils, François Coppée, Sully Prudhomme, Leconte de Lisle, Guy de Maupassant, et Huysmans. Gustave Eiffel aurait alors déclaré : « Méfions-nous des grands hommes ». Les travaux débutèrent le 28 janvier 1887, et les Parisiens assistèrent, à la fois stupéfaits et émerveillés, à l'ascension de la structure, s'élevant à un rythme « incroyable » de douze mètres par mois. Sur le chantier, seule l'assemblage des éléments fut effectué. Ces composants furent conçus et fabriqués dans les ateliers Eiffel à Levallois, près de Paris. Malgré tout, l'entrepreneur fut confronté à une grève retentissante des ouvriers sur le chantier, qui revendiquaient des salaires plus élevés en raison des conditions de travail dangereuses.

De la gloire au mépris

Gustave Eiffel, animé par une seule ambition, accepte de payer des salaires exceptionnels pour l'époque. Le 14 juillet 1888 marque l'achèvement du deuxième étage, suivi du troisième étage le 31 mars 1889. Cette réalisation technique stupéfiante et sa rapidité d'exécution remarquable (26 mois au total) permettent à la tour, désignée comme « la plus haute du monde » (depuis la Tour de Babel, selon les racontars), d'être inaugurée seulement deux ans après le début des travaux, soit le 31 mars 1889. Durant la construction de la tour Eiffel, un seul accident mortel est à déplorer.

Pour son accomplissement en respectant les délais, Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'honneur. À partir du 15 mai de la même année, la tour est ouverte au public, qui se montre émerveillé non seulement par la vue qu'elle offre, mais aussi par les ascenseurs hydrauliques « ultrarapides » et véritablement innovants. En moins de six mois, jusqu'à la clôture de l'Exposition universelle le 6 novembre suivant, la tour accueille deux millions de visiteurs. Ce succès absolu égale les polémiques qui l'avaient précédé. Les médias de l'époque citent quelques déclarations : « La tour s'effondrera dès qu'elle sera achevée et fera des milliers de victimes parmi les Parisiens », « Les visiteurs au sommet suffoqueront », « Le tout sombrera dans le sol, provoquant un véritable cataclysme ».

Gustave Eiffel par Nadar. Peu importe, l'année 1889 sera marquée pour Gustave Eiffel par un triomphe et le point culminant de sa double carrière en tant qu'ingénieur et entrepreneur.

1891, rare enregistrement de la voix de Gustave Eiffel

 

 

Un cylindre phonographique enregistré en 1891 par Gustave EIFFEL à son domicile est diffusé grâce à un phonographe Edison. Les enregistrements d'Eiffel constituent les plus anciens témoignages sonores français conservés. 

Le procès du canal de Panama.

Porté par ce succès, Eiffel se lance immédiatement dans la construction des écluses du canal de Panama. En effet, le percement du canal avance lentement, et Ferdinand de Lesseps abandonne l'idée d'un canal de niveau de la mer pour soutenir la proposition d'Eiffel de construire d'immenses écluses. Cependant, en 1893, la Compagnie, dirigée par Lesseps, est frappée par un énorme scandale financier lié, entre autres, à la corruption de parlementaires chargés de camoufler sa quasi-faillite aux yeux de l'opinion publique.

Le scandale de Panama est d'une ampleur considérable, ruinant de nombreux petits investisseurs. Bien qu'Eiffel n'ait agi que comme entrepreneur pour le compte de la Compagnie et ait honoré scrupuleusement ses engagements, il est à son tour poursuivi. Sous la pression de l'opinion, on veut des têtes tombent. En première instance, il est condamné à deux ans de prison et à une amende de 20 000 francs. Cependant, ce jugement est annulé grâce à la brillante plaidoirie de son avocat, Pierre Waldeck-Rousseau, qui réussit à le disculper. Malgré cela, Eiffel reste profondément affecté par l'affaire de Panama.

En 1892, dans ce contexte difficile, il achète une résidence d'été à Vevey, au bord du Léman. Cette luxueuse villa, appelée Villa Valentine d'après le nom de sa troisième fille, est démolie en 1978, mais un petit port privé subsiste, connu sous le nom de « port Eiffel ».

Le mépris Dijonnais

Néanmoins, l'ombre de l'affaire de Panama continue de le poursuivre. Dans plusieurs villes, y compris à Dijon, sa ville natale, des rues portant son nom sont rebaptisées. L'Assemblée nationale pousse même le Conseil de l'Ordre à retirer à Gustave Eiffel sa Légion d'honneur. Cependant, à l'instar de la Justice, le Conseil de l'Ordre ne trouve rien à redire à l'intégrité de Gustave Eiffel et démissionne même en bloc, un événement rare dans son histoire, pour protester contre ces accusations infondées et les pressions politiques.

Une fin de carrière difficile, il faut trouver un nouvel usage pour la tour Eiffel 

Blanchi mais profondément blessé par l'affaire de Panama, Gustave Eiffel se retire des affaires pour se consacrer à ses travaux scientifiques en météorologie et en aérodynamisme. Il veille également à la pérennité de « sa Tour ». Cependant, sa propriété sur la tour Eiffel ne dure que jusqu'en 1910, et la popularité de la tour décline à mesure que le public se rue à nouveau à Paris pour l'Exposition universelle de 1900. La tour Eiffel passe alors de mode, supplantée par le nouveau métro conçu par un autre ingénieur, Fulgence Bienvenüe, ainsi que par le trottoir roulant « rue de l'Avenir », tous deux situés à proximité.

Eiffel s'acharnera à prouver son utilité. Il établira un laboratoire météorologique au sommet en 1898, puis, quelques années plus tard, en 1901, installera un émetteur radio permanent. Il cherchera à trouver diverses applications scientifiques pour la tour : mesures de radioactivité, analyse de l'air, expérience du pendule de Foucault, etc. « Elle ne sera pas simplement un objet de curiosité pour le public, que ce soit pendant ou après l'Exposition, mais elle continuera de rendre d'éminents services à la science et à la Défense nationale ».

 

 sources : Wikipedia, divers