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Le château de Bridoire fut édifié à partir du XIIe siècle avec de multiple modifications jusqu’au XIXe siècle. Il est possible qu’il remplace un ancien oppidum romain, ce dernier protégeait le franchissement d’un cours d’eau par une voie romaine qui reliait Cadouin à Gardonne.
Une charte originale recueillie par l’abbé de Lespine signale Bridoire au XIIIe siècle comme l’un des fiefs les plus importants du Périgord Blanc.
Pendant la guerre de Cent-Ans, les Anglais reprendront la place à plusieurs reprises. Ce fut une châtellenie qui avait plusieurs familles : Roquefort de Maureillarc, Aubeterre, de Fayolles, et de Pardaillan-Gondrin en ont été propriétaires ou seigneurs.
Bridoire ou Brujdorio en latin, se prononce Bridouère.[i]
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Informations
- Adresse : Bridoire 24240 RIBAGNAC
- Google Maps : Carte
- Téléphone : +33 5 53 58 11 74
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Du 13 Avril au 6 Mai : tous les jours de 14H à 18H
Week-end de Pâques (20,21 et 22 Avril) : 10H à 18H
Du 7 Mai > 30 Juin : fériés & week-ends 14H à 18H
En Juillet et Août : tous les jours de 10H à 19H
En Septembre : tous les week-ends de 14H à 18H
En Octobre : week-ends et vacances : 14H/18H
Du 1er au 3 Novembre inclus : 14H/18H
Fermeture annuelle à partir du 4 Novembre jusqu'à Pâques.
1560, il est pris par les protestants
1568, il est à nouveau ruiné, cette fois-ci par Monluc
Il est reconstruit sous Henri IV, qui fera un passage au château.
1649, le château est assiégé et démantelé par le duc d’Epernon.
1773, le Marquis de Souillac en devint le seul propriétaire. [ii]
1806, il devient la propriété de la famille de Foucauld par le mariage de la fille du marquis de Souillac qui apporta le domaine dans la famille Foucauld-Lardinaliu.
1939, un industriel suisse achète le château et y habitera avant de le revendre en 1978. Le propriétaire souhaite céder le château en 1978 pour 1 Franc symbolique, la mairie décline l’offre.
1978, achat pas une société Sénégalaise du château dont l’actionnaire principal est un certain Boissier-Palun, ministre et ambassadeur du Sénégal. Le propriétaire réel est Georges Bokassa, fils de l’empereur du Centrafrique, marié à une Bergeracoise qui ne put prendre réellement possession des lieux suite à des problèmes financiers.
Le château est livré aux proies des pilleurs, squatteurs et destructeurs. Le mobilier disparait dont des statues du XVIIe siècle, un piano etc
La gendarmerie semble dans l’incapacité de réagir car elle doit avoir l’autorisation du propriétaire tandis que l’Architecte des Bâtiments de France essaye de faire classer le château.
1979, le pigeonnier bénéficie de travaux avec un toit en tôle, alors que l’association proposait de donner des tuiles.
1989, le maire de Ribagnac crée une association de sauvegarde du Château de Bridoire.
1992, l’association réussit à faire classer le château, les puits et le pigeonnier. C’est un cas rare de classement afin de sauvegarder un monument.
1993, malgré la réception par Matignon de l’Association, rien n’avance.
1997-1998, Rdv du maire de Bergerac avec le gérant de la société propriétaire qui déclara : « nous laisserons dépérir ce château pour punir la population ».
1998, médiatisation de l’affaire.
2003, expropriation du propriétaire. Un gardien est nommé sur place afin de protéger le bâtiment. C’est une première en France depuis la loi de 1913.
2005, début des travaux sur les toitures du château.
2008, restauration du mur d’enceinte, après son écroulement.
2009, fin de l’expropriation au profit de l’état.
2010, France Domaines met le château en vente, mais une loi permet à un ex propriétaire de racheter le château en priorité pendant une période de 30 ans.
2011, la vente est stoppée et au lieu de le vendre dans le cadre d’une vente comme un simple bien mobilier, il est inclus que la vente devra inclure également dans l’acte de vente
2011, 13 juillet, le château est acheté par le couple Michel et Catherine Guyot, déjà propriétaires du Château de la Ferté Saint-Aubin dans le Loiret, et du château de Saint-Fargeau dans l'Yonne. La commission a écarté le risque de voir des constructions immobilières autour du château.
[i] Dordogne: Noms anciens de lieux du Département De Alexis r5xdeph Dominique de Gourgues (vicomte)
[ii] Boisserie Masmontet, les châteaux de Guyenne
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Il fut le siège d'une des quatre baronnies du Périgord – avec Beynac, Biron et Bourdeilles –. Il fut reconstruit au XVe après avoir été ravagé par la guerre de Cent-Ans par Geoffroy de Mareuil qui en fait une résidence de plaisance de style gothique flamboyant.. Le château retrace ,dans une pièce dédiée au Premier Empire, l'histoire du Maréchal Lannes, duc de Montebello ( 1769 - 1809 ), ancêtre des actuels propriétaires. Arnaut de Mareuil, troubadour célèbre, naquit à Mareuil au XIIe siècle, il fut un compositeur de poésie lyrique en langue d'oc. Vingt-cinq à vingt-neuf de ses chansons sont parvenues jusqu'à nous, dont six avec leur musique d'accompagnement.
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Informations
- Adresse : 27 rue du château 24340 MAREUIL EN PÉRIGORD
- Google Maps : Carte
- Téléphone : +33 5 53 60 46 18
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Il vaut mieux appeler avant tout déplacement.
Fermé du 14 novembre au 31 mars. Ouvert le dimanche de 14h30 à 18h.
Basse saison : le lundi et du mercredi au samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 17h.
Haute saison : le lundi et du mercredi au samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h.
Gratuit jusqu'à 12 ans. Adulte : 7 €. Enfant : 3 €.
Trois frères du nom de Marcuil se trouvaient à la bataille de Bouvines, et sont mis par l’histoire au nombre des chevaliers qui s’y distinguèrent le plus. Hugues, l'un d’eux, fit prisonnier de sa main le plus redoutable chef de l'armée ennemie, Ferrand, comte de Flandres. Mézeray raconte que ce brave reçut en récompense, de Philippe-Auguste, le don de la seigneurie de Villebois; et, effectivement, parmi les possessions du dernier baron de Marcuil, nous retrouvons ce château de Villebois, actuellement la Valette, situé sur la frontière de l'Angoumois, à quelques kilomètres seulement de Mareuil.
Au XIVe siècle, les sires de Mareuil ne se montrèrent pas moins bons Français qu’au XIIIe. Lorsque Charles V fil appel aux sympathies des seigneurs Aquitains, Uaymond de Mareuil fut un des premiers à « se tourner Français, » comme on disait alors. Il avait cependant servi en Espagne le. prince de Galles, de manière à acquérir quelque renom. Aussi le courroux du roi d’Angleterre n’en fut que plus vif. Les terres de Raymond, si voisines d’Angoulème, où résidait le prince de Galles, furent menacées des premières, vers le même temps que Bourdeille cl que la vicomté de Rochechouart; mais bientôt, cl immédiatement après le sac de la cité de Limoges, le seigneur de Mareuil et un autre, seigneur de Malesal (peut-êtrede Marval), amenèrent Duguesclin qu’ils boutèrent à leurs châteaux. Ils se trouvaient avec lui devant la petite ville de Brantôme, quand on vint lui dire que le roi de France le faisait connétable. Raymond accompagna Duguesclin à Paris; à son retour, qui eut lieu en la même année (1370), il lui arriva une aventure qui forme le sujet d’un des plus jolis chapitres de Froissard. Pris en Poitou, et par les gens du fameux Hue de Caureléc, il fut en grand danger d’être envoyé à Londres, où Édouard III voulait faire de lui un exemple.
On se préparait à le livrer, lorsque, ne voyant « nul réconfort en scs » besognes, puisque mener en Angleterre on le devoil devers » le roi, il se découvrit envers sa garde ( Anglais de nation » aux gages de messire Geoffroy d’Argcnson ), et lui dit : » Mon ami, si vous me voulez oter et délivrer de ce danger » où je suis, je vous ençonvenancc et promets, par ma » loyauté, que je vous partirai moitié à moitié de toute ma » terre , et vous en hériterai, ni jamais ne vous faudrai. » L’Anglais, qui était « un povre homme, » considéra « que » messire Raymont était en péril de sa vie, et qu’il lui pro-« mettoit grand’courloisic , si en eût pitié et compassion. » Raymond et son sauveur firent dans la nuit sept longues lieues sur un sol durci par la gelée, et arrivèrent, les pieds tout déchirés, à un château de l’Anjou, où ils trouvèrent un refuge; puis ils rentrèrent en «Limousin, » dit Froissard. Alors « Raymon de Mareuil recorda à ses amis comment cil » écuyer anglois lui avoit fait grand’ courtoisie. Si fut depuis » le dit Anglois moult honoré entr’eux, et bailler lui vouloit » messire Raymon la moitié de son héritage ; mais il ne » voulut oneques tout prendre fors seulement deux cents » livres de revenu, et était assez , ce disoit, pour lui et son » état maintenir. ».
Aucune partie du château actuel ne se rapporte à ces temps héroïques de la maison de Mareuil. Il a été entièrement rebâti vers la fin du XIVe siècle ou le commencement du siècle suivant. Nul indice de la renaissance n’apparaît encore dans ce monument, il appartient au dernier style flamboyant. Il a des tours, des mâchicoulis, des meurtrières, de profonds fossés; mais ce n’est pas une forteresse comme Bourdeille ; nous l’appellerions plutôt une maison forte. Il est inutile d’analyser le plan de ce château, qui est très-irrégulier. Un dessin peut difficilement donner une idée de son étendue. D'aucun côté la vue n’embrasse l’ensemble. L'artiste s'est placé de manière à pouvoir reproduire au moins la line ornementation des deux tours du pont-levis. Les panneaux sculptés qui forment l'appui de chaque fenêtre produisent un excellent effet. Il faut noter aussi la grandeur de toutes les ouvertures et particulièrement de celle qui est percée dans la tour de droite. Quoiqu'elle soit grillée avec soin, il faut croire que le fondateur du château n'était pas très-préoccupé de l'idée d'un siège.
La chapelle , au rez-de-chaussée de l'autre tour, a un chœur, une nef, de petits croisillons, une petite tribune pour le sqtgnéür ; tout cela dans l'intérieur d’une tour, cl irès-joliment conçu. Les nervures très-multipliées de la voûte sont festonnées, et tous les autres ornements sont d’un assez bon style , aussi bien que ceux qui accompagnent la grande porte d’entrée sur la cour.

Une partie du château est ruinée et à moitié démolie ; une autre a seulement perdu sa toiture, mais conserve ses pignons, ses liantes cheminées et jusqu’à ses fenêtres sur le toit, tournées vers la cour. Une troisième, plus considérable, est encore habitable; elle a la forme d'une équerre dont la tour carrée, qui figure dans le dessin , occupe l’angle extérieur. C'esl là que logent les métayers ou fermiers de M. de Périgord. En effet, quoique le château de Marreuil touche à une ville de quelque importance, il n’en est pas moins resté le centre d’une propriété rurale. Sous un si riche propriétaire, on pourrait croire qu’il ne court aucun risque. Pourtant., depuis l'époque où on l’a dessiné, sa tour carrée a échangé un toit aigu en ardoises pour un toit plat à tuiles creuses.
C'était sans doute une mesure urgente et peut-être une réparation économique; mais elle ne satisfait guère les amateurs du pittoresque. Toutefois, nous ne saurions les blâmer. Il n’en sérail pas de même d’une attire mutilation plus grave, qui parait heureusement devoir demeurer â l’état de projet. On avait dit que, dans un de scs voyages, le propriétaire avait donné la chapelle du château à son voisin M. de Béarn. Or, pour prendre possession d'un semblable cadeau, il fallait démolir entièrement une lotir, et défigurer rentrée du château ; encore n'obtenait-on ainsi qu’un intérieur de chapelle dont chaque pierre demandait un raccommodage. Assurément, monsieur ou mesdames de Béarn faisaient preuve de goût en désirant, pour leur somptueuse résidence de la Koche-Bcauconrt, ce joli petit bijou gothique. Mais une copie valait mieux, sons tous les rapports, qu’un original, et lotit porte à croire qu'on l’aura compris.
La maison de Talleyrand a pour devise trois mots palois: "Ré qué Diou", Rien que Dieu. On assure qu’ils étaient gravés au-dessus de la porte du château de Mareuil. Cela peut être; cependant il est à remarquer que c’est un des derniers barons qui a construit le château, et MM. de Talleyrand ne sont pas même ses héritiers. Nous savons que, dans la seconde moitié du XVIe siècle, la baronnie a passé, par des mariages , dans la maison de Montpensier ; et ce ne peut être que par l'effet d’une vente qu’un Talleyrand en possède les derniers débris.
texte tiré de : Magasin Pittoresque, septembre 1851
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Il est situé sur une crète de grès retravaillé par l'homme, il surplombe la vallée de la Dordogne dans le Périgord noir . Il était protégé par une triple enceinte et ses toits sont couverts de lauze, grande pierre plate et épaisse , elles sont typiques de l'Auvergne et du Limousin, elle nécessite une charpente en châtaignier pour résister au poids des pierres. Les propriétaire sont la famille Delautre qui ont acheté le bien en 1990.
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Informations
- Adresse : 24370 Sainte-Mondane
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 05 53 29 81 45
- Email :
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- Site : http://www.chateau-fenelon.fr
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Janvier - Février - Mars Fermé
Avril - Mai : Juin 10H30 - 12H30 et 14H30 - 18H. Fermé le mardi et le samedi
Juillet - Août 10H30 - 18H30 Fermé le samedi
Septembre 10H30 - 12H30 et 14H30 - 18H Fermé le mardi et le samedi
Octobre 14H - 17h Fermé le mardi et le samedi
Novembre - Décembre - janvier - février et mars : Fermé
1375, le capitaine de la place est Jean de Massaut
XVIe, début du siècle, Bertrand de Salignac reconstruit le château
1552, le seigneur de Fénélon , Bertrand de Salignac, fourni un précieux témoignage du siège de Metz par les troupes de Charles Quint. En 1553 est imprimé le témoignage de ce dernier, Bertrand de Salignac de la Motte Fénélon, Le siège de Mets, en l'an MDLII, Paris Charles Estienne, 1553, dans laquelle la ville défendue par le duc de Guise résista au siège de 60 000 soldats.
1651, naissance de François de la Mothe-Salignac à Fénélon. Il deviendra Archevêque, il passa la majorité de son enfance dans le domaine familial. Fénélon est connu pour avoir écrit « Les Aventures de Télémaque » qui fut le second ouvrage le plus édité après la Bible jusqu’en 1914.
1780, juste avant la Révolution Française, les Salignac se défont du château. Il est racheté par Jean-Baptiste de Bouilhac de Bourzac, fermier puis il sera cédé au régisseur qui le transforme en métairie.
1859, le château est restauré par le comte de Maleville, il est le père du peintre Lucien de Maleville.
Puis au XIXe siècle il est racheté par M. et Mme Delautre, l'ont restauré et ouvert au public.
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Le château de Lanquais est un château du « Périgord pourpre », il est appelé également « le Louvre inachevé du Perigord ». Édifié sur plusieurs époques, il est caractérisé par différentes étapes de constructions s'étalant du XVe siècle au XIXe, d'autres châteaux ont existé dans des périodes plus anciennes mais il semble ne plus en rester d'éléments.

Informations
- Adresse : Château Lanquais, 24150 Lanquais
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 06 10 79 12 69
- Email : page de contact
- Site officiel : http://chateaudelanquais.fr/
- Heures d'ouvertures & Visites : Tarifs : 8 € et Enfants : 6€ (2015)
- Avril, mai, juin et septembre :
De 14h30 à 18h00 – Fermé le mardi.
Juillet et août :
De 10h00 à 19h00 sans interruption -
VIIIe siècle, première édification connue sur le site du pagus gallo-romain, on peut rattacher le terme de Linicassio donné par Raban Maur.
Xe siècle au XIIe siècle, le lieu est une résidence de l'évêque de Périgueux avec un donjon en place, probablement une maison forte. Au XIe siècle est rajouté une palissade en bois autour des fossés.
XIIe siècle, construction de courtines en pierres, il n'en reste plus grand-chose.
XIIIe siècle, le château appartient à la famille de Mons. Construction du logis seigneurial constitué par une tour rectangulaire.
1276, c'est un repaire noble appelé « Linquaychs », il est dépendant de la châtellenie de Beaumont.
1320, la famille de Mons fait modifier la fortification, la châtellenie est composée de quatre paroisses et n'est plus rattachée à Beaumont.
1345, les Anglais prennent la place et font brûler le donjon.
XVe siècle, le château est reconstruit en grande partie avec l'ajout notamment de la grosse tour ronde avec mâchicoulis.
Vers 1460, Jean de la Cropte (mort vers 1470), qui vient de rallier le roi de France après avoir pris le parti du roi d'Angleterre, reçoit le titre de gouverneur de la place de Beaumont. Il a obtenu en 1457 l'exemption des aides royales pour ses terres. Il fait construire la tour octogonale sur les fondations de l'ancien donjon qui avait été brûlé par les Anglais. Le plan du château rappelle celui de plusieurs châteaux de la région, en particulier celui du château de l'Herm ou le château des Milandes.
21 novembre 1531, Marguerite de la Cropte, dernière héritière de la famille, se marie avec Gilles de La Tour. La famille de La Tour est apparentée à celle des La Tour d'Auvergne. Cette famille est liée aux Médicis et à la monarchie française à la suite du mariage de Madeleine de La Tour d'Auvergne avec Laurent II de Médicis en 1513 duquel naîtra Catherine de Médicis qui se mariera en 1533 avec le roi de France Henri II.
1561 et 1574, Galliot de La Tour, fils des précédents, seigneur de Limeuil, capitaine d'une compagnie d'ordonnance du Roi et chevalier de l'ordre de Saint Michel, fait entreprendre la construction du château Renaissance auquel a participé l'architecte Pierre Souffron d'après M. Esclafer de la Rode. Il va utiliser les maîtres d'œuvre des résidences royales pour construire dans un pays gagné par les idées de la Réforme protestante un château montrant le pouvoir royal et catholique. Les fenêtres hautes de l'aile Renaissance sont inspirées de celles dessinées dans le Livre II d'architecture d'Androuet du Cerceau paru en 1561. La sœur de Galliot de La Tour, Isabelle de Limeuil, fera partie de « l'escadron volant » de Catherine de Médicis. Pour l'espionner au profit de la Reine, elle devra satisfaire aux désirs de Louis de Bourbon, prince de Condé et protestant. De cette union naîtra un fils, Nicolas, en 1564, qui est né au cours d'un bal en présence de la cour à Bar-le-Duc. Après s'être retirée dans un couvent, puis au château de Lanquais, Catherine de Médicis va favoriser son mariage en 1567 avec son banquier Scipion Sardini. Elle mourra en 1609 au château de Chaumont-sur-Loire après avoir essayé en vain de s'opposer à l'héritage du château de Lanquais par Henri de La Tour d'Auvergne.
24 mars 1577, Henri de La Tour d'Auvergne (1555-1623), cousin de Galliot de La Tour, mais protestant et attaché aux intérêts du roi de Navarre – le futur Henri IV, assiège le château de Lanquais. Avec cinq canons il fait tirer 200 boulets sur le château. Cette attaque entraîne l'arrêt des travaux.
1588, le château est reçu en héritage par Henri de La Tour d'Auvergne qui est le légataire universel de Galhiot de La Tour.
1591, Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon et prince de Sedan à la suite de son mariage avec Charlotte de La Marck. Il avait contribué en 1587 à la victoire de Coutras par les troupes d'Henri IV.
1592, en remerciement de ses services, Henri IV nomme Henri de La Tour d'Auvergne, amiral de France.
1594, Henri de La Tour d'Auvergne devient Maréchal de France.
1595 il épouse en secondes noces Elisabeth de Nassau, fille de Guillaume de Nassau, dit le Taciturne, prince d'Orange et stathouder de Hollande, par ailleurs gendre de l'amiral de Coligny qui avait été assassiné pendant la nuit de la Saint-Barthélemy à Paris le 24 août 1572. De ce mariage naîtront Frédéric Maurice, duc de Bouillon, et le futur Maréchal de Turenne (1611-1675).
1598, Henri de La Tour d'Auvergne devient duc et pair de France.
1600, Henri de La Tour d'Auvergne et Elisabeth de Nassau commandent la construction des cheminées du château à des artistes italiens. Elisabeth de Nassau a fait deux séjours au château.
1602, Henri de La Tour d'Auvergne participe au complot monté par Charles de Gontaut, duc de Biron, avec le duc de Savoie et le gouverneur espagnol du Milanais. Après la découverte de ce complot, le roi Henri IV lui pardonne, à l'inverse du duc de Biron qui est décapité.
1604, les pièces à l'intérieur de l'aile Renaissance sont finalisées par une décoration d'époque.

1623, le château revient au fils d'Henri de La Tour d'Auvergne, né du second mariage, Frédéric-Maurier (1605-1652), duc de Bouillon. Le château provincial est progressivement laissé à l'abandon. Le duc d'Antin achète le château.
1643, naissance au château du futur cardinal Théodore de La Tour (1643-1715), grand aumônier de France et doyen du Sacré Collège.
1732, Marie de Mons, veuve de Michel de Gourgues, achète le château de Lanquais au duc d'Antin.
1795, 31 décembre, le château était déjà vidé de ses meubles selon un inventaire.
1942, 8 juillet, Le château et l'allée d'ormeaux sont classés Monuments Historique.
1949, à la mort de l'abbé de Gourgues, le château est revenu à sa sœur, Mme Foucher de Brandois et à sa famille.
2010, 14 septembre, L'aile ouest, les dépendances, le mur d'enceinte, la cour et son terrain d'assiette, en totalité, à l'exception des parties déjà classées.
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Le château de Biron est situé dans le département de la Dordogne dans l'actuelle région Aquitaine, future région qui deviendra l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. En pleine vallée de la Lède, dans le Périgord pourpre, il était le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, avec celles de Beynac, Bourdeilles et Mareuil.
Informations
- Adresse : Château de Biron , Bourg, 24540 Biron
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 05 53 63 13 39
- Email :
- Site officiel : site officiel touristique
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : ( 2015 ) Prix de l'entrée : Adulte : 8,10€ Enfant : 5,20€ (5-12ans)
- Du 07/02 au au 03/04 : de 10h à 12h30 et de 14h à 17h00 (fermé le lundi hors vacances scolaires)
- Du 04/04 au au 03/07 : de 10h00 à 13h00 et de 14h à 18h
- Du 04/07 et du 31/08 : de 10h à 19h
- Du 01/09 au 01/11 : de 10h à 13h et de 14h à 18h
- Du 02/11 au 31/12 : de 10h à 12h et de 14h à 17h (fermé le lundi hors vacances scolaires)
XIIIe, le château est pris par les Albigeaois en 1211
1212, Simon IV de Montfort prend la place et fait éxécuter son seigneur.
Guerre de Cent-Ans, le château est pris par les Anglais dès le XIVe siècle.
1515, une chapelle à double étage est édifiée, elle a conservé les tombeaux de Pons de Gontaut, baron de Biron, mort en 1524, et de son frère Armand, évêque de Sarlat, mort en 1531; les têtes des gisants ont été martelées probablement à la Révolution Française ;
1598, la Baronnie est érigée en Duché-Prairie.
1602, Charles de Gontaut, duc de Biron, est jugé pour conspiration contre Henri IV en s'alliant avec la Savoie et l’Espagne contre la France. Il est jugé coupable de haute trahison et fut décapité dans la cour de la Bastille à Paris le 13 juillet. Son orgueil et son suicidaire entêtement à ne pas reconnaître devant Henri IV son ultime trahison aurait inspiré l'expression populaire "Con comme Biron".
1793, Armand-Louis de Gontaut Biron, comte de Biron à sa naissance, marquis de Gontaut (1758), puis duc de Lauzun (1766), puis duc de Biron et Pair de France (1788), marquis de Châtel et de Caraman, baron de Lesquelen, est un militaire français né à Paris le 13 avril 1747 et guillotiné à Paris le 31 décembre 1793, il est le neveu de Louis Antoine de Gontaut-Biron. Il combattit , lors de la Guerre d'indépendance américaine. Le 1er septembre 1778, il obtint le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il fut alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).

Fin XIXe siècle la chapelle castrale comptait deux œuvres d'art, des groupes sculptés, le Christ mort sur les genoux de la Vierge, "dressé en retable au-dessus de l'autel", l'autre, une Descente de Croix - dont un surmoulage en terre cuite est mentionné dans une chapelle de Verdelais. Le château est dépouillée de ces deux oeuvres et l'une est aujourd'hui au Metropolitan Museum de New-York.
1883 à 1939 la demeure appartint par héritage au grand collectionneur Guillaume de Gontaut (1859-1939), marquis de Biron et de Saint-Blancard (branche cadette de la famille) et dernier du nom propriétaire du château. Il posséda, entre autres, un ensemble de dessins de Tiepolo, vendus depuis à un musée américain mais malgré la légende, il n'a pas donné son nom au prestigieux marché d'antiquités des "Puces" de Paris. Ruiné il est dans l'obligation de se séparer du château.
1959 y fut tourné en partie le Capitan un film d'André Hunebelle avec Jean Marais et Bourvil.
1969, la série TV Jacquou le Croquant de Stellio Lorenzi est en partie tournée au château.
1978 , le département en devient propriétaire dans le but de le restaurer.
1980, création d'une association pour le château de Biron. Béatrice Gonzalez de Andia, arrière-petite-fille de Marie de Gontaut-Biron et d'Archambaud de Talleyrand-Périgord, déléguée générale à l'Action Artistique de la Ville de Paris, s'impliqua dans le projet de restauration du château.
1981, après l'élection de François Mitterand, Jack Lang alors ministre de la Culture accepte rapidement de débloquer des crédits dans le but de restaurer le manoir.
En 1994 y fut tourné le film " La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau et Philippe Noiret par Bertrand Tavernier.
2001, «Pacte des Loups» de Christophe Gans est tourné en partie dans le château.
2011, il est labellisé site majeur d'Aquitaine.
En 2012 ont commencé des travaux de rénovation de la charpente de l'aile des Maréchaux, prévus pour une durée de deux ans et un coût de 2,3 millions d'euros. Les travaux ont pris fin en 2015, la "salles des États" a été entièrement restaurée, des travaux de sécurisation notamment pour les assurances furent terminés.