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Musée de l'Armée Hôtel des Invalides

Détails
Catégorie : Paris
Création : 29 Mai 2020
Mis à jour : 13 Mars 2023
Clics : 8437

 

Musée de l'Armée - Hôtel des Invalides

hotel de invalides musee armee

 

Connu pour conserver le tombeau de Napoléon, le musée de l'Armée c'est aussi une des plus importantes collections militaires de l'armée française, et mondiale, partant de l'Antiquité jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Il est le 5ème musée le plus visité de France avec pas loin de 1.4 millions de visiteurs ( 2015 ). Initialement crée par Louis XIV pour accueillir les soldats vétérans et invalides.

On peut y voir des fabuleuses armures de chevaliers, des chars ( selon les expositions ) comme le char FT17, Si l'Hôtel a comme fonction d’accueillir le musée de l'Armée, l'Hôtel des Invalides n'a pas perdu sa fonction première d'être un hôpital au service des combattants blessés ou mutilés du fait des guerres. Il abrite aussi le musée des Plans-Reliefs et le musée de l'Ordre de la Libération.

 

 

 

Voir aussi

Eglise des Invalides, Dôme
 
Informations
  • Adresse :  129 Rue de Grenelle, 75007 Paris
  • Google Maps : Hôtel des Invalides
  • Téléphone :  
  • Email : 
  • Site officiel  :  http://www.musee-armee.fr
  • Heures d'ouvertures & Visites   : l'entrée de l'église Saint-Louis des Invalides est gratuite, mais l'église du Dôme avec le Tombeau de Napoléon est payante  ( musée de l'armée ). Chaque année se déroule La Nuit aux Invalides, le Show Monumental de Paris de fin Juin au 1er Septembre.

    Pour visiter le musée de l'Armée prévoir une bonne après-midi, voir une journée pour les passionnés.

Historique & Histoire 

 

 

Louis XIV initia le projet par un arrêté daté du 24 novembre 1670, en tant que foyer et hôpital de soldats âgés et malades: le nom est une forme raccourcie d'hôpital des invalides.  L'architecte de l'Hôtel Invalides fut Libéral Bruant, mais Jules Hardouin-Mansart est chargé par Louvois de construire l'église. qui en définitive seront deux. L'ensemble fut édifié dans la plaine de Grenelle.

1671, La première pierre de l'Hôtel des Invalides est posée le 30 novembre 1671.

1674, les premiers soldats invalides s'y installent.

Au moment où le projet agrandi fut achevé en 1676, le front de la rivière mesurait 196 mètres et le complexe comptait quinze cours, la plus grande étant la cour d'honneur pour les parades militaires.

On a alors estimé que les anciens combattants avaient besoin d'une chapelle. Jules Hardouin-Mansart a assisté le vieux Libéral Bruant, et la chapelle a été terminée en 1679 après la mort de l'architecte. Cette chapelle était connue sous le nom d'église Saint-Louis des Invalides, et la présence quotidienne des anciens combattants dans les services religieux était nécessaire.

Peu de temps après que la chapelle des anciens combattants fut achevée, Louis XIV chargea Mansart de construire une chapelle royale privée distincte dénommée Église du Dôme sous son aspect le plus frappant  La chapelle en forme de dôme a été achevée en 1708.

XVIIIe, l'Hôtel est achevé par l'architecte Robert de Cotte, élève de Jules Hardouin-Mansart, avant 1735.

1795,  un premier Musée de l'artillerie (Musée d'artillerie - " artillerie " signifiant toutes les choses liées aux armes) a été fondé en 1795.

1842, Louis-Philippe désigne Louis Visconti comme architecte du tombeau de Napoléon, la dépouille de l'empereur y est transférée le 2 avril 1861.

1871, le musée est transféré dans l'Hôtel des Invalides.

1878, mars, le musée accueille une " exposition ethnographique ",  qui représentait les principaux races venant d' Océanie , d' Amérique , d' Asie et d' Afrique . Les mannequins représentant les habitants des colonies , ainsi que les armes et l'équipement, étaient la principale attraction. L'exposition, organisée par le colonel Le Clerc, a tenté de démontrer les théories de l'évolution unilinéaire , plaçant l'homme européen au sommet de l'histoire humaine.  Dès 1910 une partie est transférée au Musée Ethnographique du Trocadéro  puis  à nouveau en 1917;

1896, le Musée historique de l'Armée a été créée en 1896 à la suite de l' Exposition universelle de Paris.

1905, le Musée de l'Armée a été créé  en fusionnant le Musée d'Artillerie et le Musée Historique de l'Armée.

1931, les dernières pièces faisant partie de l'Exposition Coloniale e Paris sont transférés en dehors de l'Hôtel des Invalides.

1980, il bénéficie d'un grand programme de restauration afin de lui restituer sa splendeur d'origine.

C'est aujourd'hui, il abrite 500 000 artefacts, dont des armes, des armures, de l'artillerie, des uniformes, des emblèmes et des peintures, exposés sur une superficie de 12 000 m². Les collections permanentes sont organisées en "collections historiques", représentant un parcours chronologique de l'Antiquité jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale .

2018, 6 mars, réouverture de la bibliothèque - centre de documentation Général Niox. Créée en 1905, elle abrite le cabinet des dessins, estampes et photographies, ainsi que 30 000 ouvrages et 600 périodiques, dont 250 titres vivants et des livres et manuscrits anciens, rares et précieux du XVIe siècle à nos jours, en couvrant principalement le domaine des armes, des armures, de l’artillerie, des uniformes et équipements, des emblèmes, de la musique militaire et de l’iconographie du fait militaire.

 

 

 

2025, projet, une extension des collections permanentes présentera trois nouveaux parcours : l’histoire de la colonisation et de la décolonisation du XVIe siècle aux années 1960, l’après 1945 et la Guerre froide jusqu’à la période consécutive à la chute du rideau de fer.

 

Le musée est composé en "départements"

  • Le Département Ancien, Armes et Armures anciennes XIIIe - XVIIe siècles, dont la collection est la 3e en importance au monde, exposé sur 2 500 m2 ;

 

musee de armee armures

Une incroyable exposition permanente de centaines d'armures, couvrant plusieurs époques, mais beaucoup du XVIe. Il s'agit de la troisième la plus importante au monde.

 

 

  • Le Département Moderne, couvrant la période de Louis XIV à Napoléon III, période 1643–1870 ;
  • Le Département contemporain, les deux guerres mondiales, période de 1871 à 1945 ;
  • L’Historial Charles-de-Gaulle, espace multimédia de 2 500 m2 qui retrace la vie et l’œuvre de Charles de Gaulle, principalement avec des documents audiovisuels ;
  • Les Cabinets Insolites, comprenant une partie consacrée aux figurines anciennes et modèles réduits de pièces d’artillerie, et une autre partie aux instruments de musique militaire.


Des départements thématiques et de recherche

  • Département des Peintures et Sculptures, comprenant 2 500 peintures et 950 sculptures.
  • Le cabinet des dessins, estampes et photographies. Ce département conserve les collections d'arts graphiques et photographiques, regroupant 9 000 dessins, 20 000 estampes et affiches et environ 60 000 photographies (30 000 tirages, 20 000 plaques de verre, 4 500 négatifs souples et 400 albums photographiques). Les collections se sont ouvertes récemment à la photographie contemporaine par des acquisitions auprès de photojournalistes ou d'artistes plasticiens tels que Éric Bouvet, Yan Morvan, Philippe de Poulpiquet, r5xdé Nicolas, Willy Rizzo, Emeric Lhuisset, Edouard Elias, Carole Fékété, etc.
  • La Bibliothèque ( voir 2018 ).

 

L’église du Dôme. Sous la responsabilité du musée, elle abrite la sépulture de Napoléon Ier, de ses deux frères, de son fils (l’Aiglon), des maréchaux Vauban et Turenne, et celles plus récentes des maréchaux Foch et Lyautey.

 char B1 bis Musee Armee Invalides

 Char Français de la seconde guerre mondiale, B1 Bis ( exposition statique temporaire 2020 )


 

SdKfz 141 Panzerkampfwagen III Panzer III
Panzer III ( exposition statique temporaire 2020 )

 ouragan avion de combat

Ouragan exposé aux Invalides ( 2022 )

rafale dassault avion aviation exposition invalide 37

 Avion Rafale  Bi Place, en 2022

 

sources : Musée de l'Armée, Wikipédia pour la partie Département.

 

Photographies & Photos
Hotel De Invalides Musee Armee
Rafale Dassault Avion Aviation Exposition Invalide 35
Rafale Dassault Avion Aviation Exposition Invalide 38
Nuit Au Musee Hotel Des Invalides
Rafale Dassault Avion Aviation Exposition Invalide 37
Army Museum Paris
Eiffel Tower Army Museum Invalides
Entree Monumentale Invalides Musee Armee
Army Museum Paris French Canon
Bombarde French Francaise
Ouragan Avion De Combat
Manifestation Tous Invalides 2013
Ouragan Dassault Avion Aviation Exposition Invalide 32

Tour de Nesle

Détails
Catégorie : Paris
Création : 22 Novembre 2019
Mis à jour : 7 Décembre 2019
Clics : 7280

Tour de Nesle

Tour de Nesle, musée du Louvre

Composition empruntée à une gravure de jacques callot ( vers 1630 ), mais réalisation à la mode de l'époque à laquelle travaille Pieter Wouwermans, il n'a probablement pas réalisé cette peinture à Paris. Au fond on peut voir la Porte Dauphine et le Pont-Neuf de Paris.

Lors de la construction de l'enceinte médiévale sous Philippe-Auguste, à partir de 1190, la tour de Nesle fermait l'enceinte médiévale au niveau de la Seine, comme les trois autres tours (  tour de la Tournelle, Billy et du Bois ). Son nom d'origine est la tour de d'Hamelin, son constructeur vers 1200, elle reçu le nom de Nesle par le nom de l'hôtel de Nesle situé juste à côté. Elle était d'environ 65 mètres environ, ce qui est assez important pour une tour d'enceinte  médiévale d'une ville, elle sera détruite vers 1663. Elle serait située aujourd'hui à l'angle de l'Institut de France ( Collège des Quatre Nations ).

 

Voir aussi

Institut de France - Collège des Quatre-Nations

 
Informations
  • Adresse :  
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site   :  
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : DETRUIT

     
Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses,

 

 

 

L’affaire de la tour de Nesle.


Philippe le Bel, roi de France, fait arrêter Marguerite de Bourgogne, Jeanne de Bourgogne et Blanche de Bourgogne, prises en flagrant délit d’adultère avec deux chevaliers : Philippe et Gautier d’Aunay. Ils furent pour leur part condamnés et décapités dans d’atroces conditions à Pontoise le 19 avril 1314, sur la place publique devant les sœurs... Il est à noter que l’adultère semble en tout cas fortement probable et que le châtiment fut à la hauteur de leur rang. Cela provoqua il est vrai indirectement, les raisons et causes de la guerre de Cent Ans.

Le sort final des trois femmes est différent :
 

Jeanne de Bourgogne :


Il n’y a aucune preuve de sa culpabilité et son sort en sera donc plus clément. Elle fut enfermée au Château de Dourdan, avant d’être libérée par son mari Philippe le Long, et acquittée par le Parlement. Elle décéda en 1323, elle ne fut pas répudiée grâce à la dot qu’elle apportait : la Franche Comté.

 

Marguerite de Bourgogne :


Elle fut condamnée après avoir avoué. Il faut remarquer que sa réputation sulfureuse était déjà très connue, mais sans preuve jusqu'à alors. Elle fut tondue et enfermée à Château-Gaillard. Deux scénarios se profilent à l’horizon : soit elle décède dans le donjon dans de curieuses conditions (morte étouffée ou étranglement) en 1315, soit elle finit sa vie au Château de Couches, là où elle passa déjà auparavant son enfance.

Il est difficile de crédibiliser la dernière thèse étant donné que les preuves semblent maigres, mais cela n’est pas pour autant impossible. Tout d’abord parce que sa famille est puissante et riche et qu’il n’est pas improbable qu’après la mort de Philippe le Bel, sa famille ait cherché à la faire libérer selon certaines conditions très diplomatiques. De plus il s'agit de la petite-fille de Saint-Louis, par le biais de sa mère Agnès de France, elle-même bien évidemment fille de Louis IX, et à l’époque cela avait une importance particulière. La trace de sa mort à Couches serait inscrite dans un acte de décès et divers écrits, dont je n’ai pas la connaissance pour l’instant. Une thèse à vérifier donc, qui dans le cadre de l’affaire de la Tour de Nesle, serait un rebondissement de plus.
 

Blanche de Bourgogne :


Tout comme sa belle sœur Marguerite de Bourgogne, elle fut enfermée au Château de Château-Gaillard Elle finit sa vie à l’abbaye de Maubuisson et son mariage fut annulé par le pape Jean XXII.

Note : Un livre et un téléfilm par la suite en retracent les évènements : Le roi de fer (Philippe IV le Bel), écrit par Maurice Druon. C’est assez romancé, voir pompeux en téléfilm du moins, mais les faits sont bien réels. Le second épisode la ‘ Reine étranglée’, Marguerite de Bourgogne alors reine emprisonnée après la mort de Philippe IV le Bel, parle des évènements et des tractations qui auraient pu conduire à sa mort ou peut-être à son éloignement.

Histoire de la Tour de Nesle

 

 

Photographies & Photos
Tour De Nesle
Tour De Nesle Paris 1629 1630
1666 Palais Ducal De Nevers Tour De Nesle Gravure
1666 Tour De Nesle Louvre Paris France Gravure

Château du Louvre - Médiéval

Détails
Catégorie : Paris
Création : 14 Mai 2014
Mis à jour : 25 Avril 2023
Clics : 37666

Château du Louvre, au Moyen-Âge

 

 

Donjon du Louvre au sous-sol du château du Louvre , actuellement sous la cour carrée.

 

Le château du Louvre au Moyen-Âge, aujourd'hui le Musée du Louvre, était à l'extérieur de Paris, alors qu'aujourd'hui c'est en plein centre. Son emplacement était à peu près à l'emplacement de la cour carrée du Louvre. Symbole militaire de puissance du Roi de France, édifié par Philippe-Auguste, le château est resté pendant plusieurs siècles, malgré ses modifications, un axe majeur du pouvoir royal en France.

 

Informations
  • Adresse : Musée du Louvre, 75058 Paris - France
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  + 33 (0)1 40 20 53 17
  • Email :
  • Site officiel  :  http://www.louvre.fr/
  • Heures d'ouvertures & Visites du château  : 
  •  
  • - Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.
         (Fermeture des salles à partir de 17h30.)
    - Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.
         (Fermeture des salles à partir de 21h30.)
    Accès le dimanche

    Des mois d'octobre à mars : Le premier dimanche de chaque mois, l'accès aux collections permanentes est gratuit pour tous. 
    Des mois d'avril à septembre : pas de gratuité les premiers dimanches du mois.

    En métro, vous pouvez également emprunter les lignes M1 et M7 jusqu’à la station Palais Royal – Musée du Louvre,  4 minutes de marche .
     
Historique
source : source sur place, site officiel, Jean-Pierre Babelon, la Revue de l'Art,  source 2 : Jean-Bernard de Vaivre -  Journal des savants -   Année   1978  - Volume   4  - Numéro   4  - pp. 217-239 - Louis Hautecoeur ( Château du Louvre )., (3) Michel Fleury directeur des fouilles de la Cour Carrée.

 

  • Origine du Louvre
  • Seconde enceinte médiévale  des fortifications de Paris
  • Construction par Philippe-Auguste du Château du Louvre
  • Période sous Charles V
  • Après la Guerre de Cent-Ans et la construction des Tuileries
  • Louis IXV
  • Destruction des derniers éléments du château du Louvre de l'époque médiévale.

 

 

 

Maquette du château du Louvre

 

 

 


Origine du  "Louvre"

 

Un Lieu-dit portait déjà ce nom. On a beaucoup discuté sur son origine. Sans doute venait-il de « Lupara», chenil pour la chasse au loup. On a songé aussi à une léproserie car on constate l'existence d'un tel hôpital à Louvres à côté du château d'Orville. On a pensé à - Lower  château de forme saxonne, mais il faudrait alors supposer que le Louvre de Philippe Auguste avait été précédé d'un château plus ancien. Il est vrai que le nom est antérieur aux constructions de Philippe Auguste : en 1186 un hôpital destiné au logement des pauvres étudiants, comme il en existait déjà un auprès de l'église Saint-Honoré, est fondé à Saint-Thomas- du-Louvre. Mais ni les fouilles de 1866, ni celles de 1682-1883 et de 1983 n'ont mis au jour des murs plus vieux que ceux de Philippe Auguste. Legrand, le continuateur de Berty, essayait de concilier ces faits en supposant que les Normands, installés précisément à cet endroit en 886, avaient laissé une tour de bois et que les Pari siens avaient ensuite utilisé ces fortifications contre les envahisseurs. Ce fait, d'après Legrand, expliquerait pourquoi le sol est plus élevé dans la cour du Louvre que dans les parties environnantes. Aucun document ne justifie cette hypothèse. La différence de niveau pouvait être due aussi bien à un accident naturel du sol ou au remblai fourni par les fossés qu'à une motte établie par les Normands.  ( paragraphe emprunté à Louis Hautecoeur avec quelques mises à jour )

 

L'enceinte médiévale de Paris


Le premier château du Louvre prend naissance sous Philippe-Auguste en 1190. Alors que Paris, devenue la métropole la plus puissante du continent européen, possède déjà une enceinte réalisée à la demande du roi de France, il prend la décision de renforcer cette enceinte en faisant construire le château du Louvre.  

L'enceinte de Paris était flanquée de 77 tours semi-cylindriques tous les 60 mètres (39 sur la rive droite, 38 sur la rive gauche). Elles avaient un diamètre de 6 mètres environ en incluant les murs épais d'un mètre. Leur hauteur atteignait une quinzaine de mètres. La base des tours était voûtée mais pas les niveaux supérieurs qui étaient faits de planches en bois. Ces 77 tours étaient renforcées par quatre tours d'un diamètre de 10 mètres  et d'une hauteur de 25 mètres,  ce qui pouvait être comparable à un donjon en terme de mensuration, elles étaient sur les bords de Seine pour contrôler la navigation.



Le château du Louvre , sous Philippe-Auguste



Le château est construit sur un quadrilatère de 78 mètre sur 72 mètres, soit presque un carré, à chaque angle se trouve une tour. Sur les façades Nord et Ouest une paire de tours circulaires au centre de la courtine protège les entrées. Le château du Louvre est initialement construit à l'extérieur de l'enceinte de Paris, ce qui changera avec Charles V.

Château du Louvre, tour d'Angle



Le donjon de style philippien, dit « la grosse tour », fait 15 mètres de diamètre, 30 mètres de haut et 4.25 mètres d'épaisseur à sa base, il fut édifié à partir de 1200 environ sur une période de 2 ans. Il est entouré d'un fossé de 9 mètres de large et 6 mètres de profondeur. Ce fossé sec est pavé de grosses pierres donnant l'aspect d'un glacis. Il est accessible par un petit pont-levis qui enjambe le fossé. À la différence des tours de l'enceinte, les étages sont voûtés en pierre. Il dispose d'un puits et d'une grande citerne intégrée au donjon dans le but de le rendre moins dépendant de la ville et de pouvoir résister à un siège.

En comparaison la tour dite Tour Jeanne d'Arc à Rouen, voir photo de droite, fait 35 mètres de hauteur pour 14 mètres de diamètre, cette dernière fut construite quelques années après celui du donjon du Louvre, entre 1204 et 1210, mais semble manifestement très proche malgré l'absence de puits et citerne/réserve.

Construite en 1200 par Philippe-Auguste, c'est vers 1230 - 1240  que la Salle Basse du Logis occidental, appelée aujourd'hui Salle de Saint-Louis, reçoit ces voûtes d'ogives. C'est le dernier vestige du château du Louvre médiéval que l'on peut voir au Musée du Louvre. Saint-Louis va surtout œuvrer pour améliorer le confort du château du Louvre.

 



Salle Basse de Saint-Louis, découverte pendant les recherches en 1886 par Aldophe Berty qui fut autorisé par Napoléon III à faire des fouilles.

 


Sous Charles V



1358 - 1365

Paris s'agrandit et l'enceinte parisienne suit cette évolution. La guerre de Cent-Ans va  contraindre Charles V à renforcer de Paris. Après qu'Étienne Marcel, prévôt des Marchands, eut réalisé une première ébauche d'un rempart de terre, Charles V le renforce par une enceinte maçonnée notamment sur les quartiers de la Rive Droite. Cependant le Louvre perd de son influence militaire car à l'intérieur de l'enceinte parisienne.

1364 - 1369

Charles V va alors modifier le château, avec l'aide de l'architecte Raymond du Temple, en un lieu de résidence plus confortable en y rajoutant des ouvertures, des intérieurs redécorés de sculptures,  de tapisserie et de boiseries, ainsi qu'un jardin  au Nord. Même si le château du Louvre se transforme en résidence royale plus confortable, il garde en grande partie son aspect défensif encore nécessaire...parfois pour se protéger des « ennemies » de l'intérieur comme les mouvements populaires parisiens encouragés par Étienne Marcel. Charles V en cette période fait également construire le château de Vincennes sur des plans initiaux de Jean II dit « le Bon ».

La résidence royale du Louvre profite également de la première bibliothèque Royale dans la tour de la Fauconnerie, qui s’appellera plus tard la tour de la Librairie. D'autres châteaux ont été bénéficiaires des œuvres théologiques, philosophiques et morales, qui  valut le titre de Charles V «  le Sage », comme le Château Vieux de Saint Germain en Laye dans l'actuelle tour Charles V.  Mais aussi plus tardivement dans le Donjon de Vincennes et partiellement au Château de Beauté sur Marne ( actuellement la ville de Nogent-sur-Marne ). C'est Gilles Malet qui devient en résumé le premier  «  administrateur » et « garde » de la bibliothèque Royale du Louvre en 1369. Le nombre de volumes atteint ,en 1380, 917 volumes ce qui pour l'époque est considérable. ( source 2) : Jean-Bernard de Vaivre -  Journal des savants -   Année   1978  - Volume   4  - Numéro   4  - pp. 217-239   )

La bibliothèque Royale est composée de trois pièces : l'une consacrée aux traités de gouvernements, une autre aux romans et la dernière pièce aux livres religieux.

Château sous Charles VII, c'est à peu près l'aspect qu'il avait à la fin du règne de Charles V. Les Très Riches heures du Duc de Berry.

 



Fin de la Guerre de Cent-Ans, destruction du Donjon et construction du Palais des Tuileries

Après la guerre de Cent-Ans, le château du Louvre ne participa pas d'une manière directe mais fut probablement fortement ruiné comme la grande majorité de la ville de Paris. Le château du Louvre est plus ou moins mis en sommeil jusqu'à la présence de François Ier qui décide de supprimer le donjon vers 1528 (3).

D'un château médiéval, doucement, par petite touche, il devient un château de style renaissance. En 1546, François Ier fait détruire l'aile Sud du château médiéval et reconstruit un bâtiment par les architectes Pierre Lescot et Jean Goujon, les travaux vont continuer sous Henri II et s'achever avec Henri IV.

Malgré la destruction de la Grosse Tour du Louvre, qui donnera son nom à l'ensemble du domaine, les grands fiefs vont continuer de rendre hommage au roi au nom de la " Grosse Tour du Louvre" jusqu'à la Révolution Française.

C'est Catherine de Médicis qui fait établir le plan du Palais des Tuileries par l'architecte Philibert Delorme en 1564,  puis à la mort en 1570 de celui-ci, fait continuer les travaux par Jean Bullant. Le projet d'origine était important : deux grands bâtiments parallèles et perpendiculaires à la Seine, réunis par quatre ailes plus courtes, compartimentant ainsi trois cours intérieures. Mais seul le bâtiment occidental fut en définitive construit, il pris alors le nom de « Palais des Tuileries ».

Palais des Tuileries avant 1871

 


La construction des Tuileries, en dehors de l'enceinte de Charles V, va déterminer ensuite la disposition des nouvelles constructions. Le but est de permettre l'accès directe entre le Château du Louvre, déjà fortement modifié, au délicieux Palais des Tuileries.

1566, Charles IX veut donc relier le Louvre au Palais des Tuileries et fait commencer la construction d'une « Petite Galerie ».

1595 – 1610, Henri IV fait édifier une « Grande Galerie » au bord de l'eau. Ce bâtiment est réalisé par Louis Métezeau pour le côté Est et pour le côté Ouest par Jacques II Androuet du Cerceau. Dans cette même période est rajouté une galerie supérieure sur la « Petite  Galerie » dite la Galerie des Rois.

1610, mais à la mort d'Henri IV ,en sortant notamment du Louvre, les travaux sont stoppés pendant environ 15 ans. Cependant la partie principale est réalisée, seules les décorations ne sont pas finalisées.

Château du Louvre en 1615, plan de Mérian ( détail )



1624, Louis XIII reprend les travaux, il fait démolir l'aile Nord du Louvre médiéval et prolonge l'aile de Lescot en gardant une certaine homogénéité.

1639, la construction au Nord du Pavillon de l'Horloge, aujourd'hui le Pavillon Sully, et de l'aile par Lemercier débutent. Lemercier continue la cour carrée de Lescot.  Ce sont les sculpteurs Jacques Sarazin, Gilles Guérin, Philippe de Brister qui exécutent la décoration des nouveaux corps de bâtiment. La Galerie du « bord de l'eau » est décorée par Poussin, cependant ce dernier repart à Rome en 1642 sans que les travaux ne soit terminés. Louis XIII meurt en 1643, les travaux sont stoppés.




Louis XIV


1655 – 1659, Anne d'Autriche fait réaménager le rez-de-chaussée de la Petite Galerie en appartement d'Été. C'est Romanelli, italien de naissance, qui réalise les fresques des plafonds tandis qu'Anguier réalise les Stucs.

1660, le 31 octobre, le grand dessein est repris par Louis le Vau, mais entre 1660 et 1664 seul le pont de la Paix est terminé. Cependant le doublement de la Petite Galerie et l'aile Nord de la Cour Carrée sont achevées, puis de 1661 à 1663 l'ailde Sud est prolongée.

1662 – 1664, alors que le travaux sont entamés, la Petite Galerie prend feu. Louis le Vau reconstruit la galerie tandis que Charles Le Brun est chargé dès 1663 du décor, la Galerie d'Apollon naît même si celle-ci ne fut terminée dans son ensemble.

 

Destruction de la dernière façade du château du Louvre

 



1668, la première façade de l'aile Sud est démolie rapidement, le Louvre Médiéval disparaît totalement. Le château du Louvre devient alors le Palais du Louvre.



   

Pont-Neuf de Paris et le palais du Louvre en 1755

 

Château médiéval du Louvre lors de sa mise en lumière en 1985. Photo : Raoul Charles

 

Fouilles au Château du Louvre au milieu des années 80, archive INA.

 



 

Photographies
Louvre 1500
Chateau Du Louvre Jardin Des Tuileries Paris
Plan Louvre 1615
Chateau Louvre Musee Paris Seine France
Maquette Louvre Paris France
Francois Ier
Palais Des Tuileries
Pont Neuf Bridge Paris 1755
Chateau Du Louvre Tour
Henri II King Of France
Tour Jeanne Darc Donjon Louvre
Chateau Du Louvre Riches Heures Duc Berry
Mur Enceinte Paris
Capel Charles VI
Chateau Louvre Tuileries
Salle Basse Saint Louis
Donjon Du Louvre Paris
Chateau Louvre 1985
Charles VI
Plan Louvre Medieval
Maquette Louvre Paris
Palais Des Tuileries Paris France

Forteresse & Prison de La Bastille - Les prises de la Bastille et le 14 juillet 1789

Détails
Catégorie : Paris
Création : 13 Juillet 2012
Mis à jour : 23 Mars 2023
Clics : 46507

 

La prise de la bastille le 14 juillet 1789, entre vérité historique et légende
 

Les prises de la forteresse, ses prisonniers, ses légendes et le 14 juillet 1789 

 

Bastille 3d par Dassault Systems

La Bastille en 3d © Dassault Systems

 

 

  1. - La création de la Bastille
  2. - D'une forteresse à une prison d'Etat
  3. - Les prisonniers
  4. - LES prises de la Bastille
  5. - Le 14 Juillet 1789

a - Le contexte révolutionnaire

b- les légendes urbaines

c - la dernière prise de la bastille

d - la destruction

 

Introduction - La Forteresse de la Bastille

La bastille est à la fois le symbole de la révolution française mais aussi sujet à toutes les rumeurs et légendes, symbole de l'injustice et de l'absolutisme royal. Mais si elle est très connue pour avoir une des pires prisons de France, une des rares à avoir de vraies oubliettes, beaucoup de gens oublient sa fonction première qui fut une forteresse pour défendre l'Est de Paris, un rôle par ailleurs que la Bastille ne défendra pas vraiment avec efficacité.

 

 

I - La création de la Bastille


A l'origine une bastille est une fortification temporaire. Utilisée dès l'époque romaine, ces "bastides" ou "bastilles" d'une hauteur de 3 étages environ et en bois, étaient souvent construites lors des sièges des villes. Elles permettaient alors d'interdire les ravitaillements, de contrôler les éventuelles entrées et sorties mais surtout d'avoir un appui nécessaire en cas de contre-attaque des assiégés. Leur hauteur était parfois suffisante pour voir au dessus de l'enceinte de la ville, permettant donc de surveiller les assiégés.

Les bastilles ont été très utilisées par les anglais lors de la guerre de Cent-Ans, notamment au siège d'Orléans délivrée par Jeanne d'Arc.

L'évolution des " Bastides " de leur usage, qui seront construites au début du moyen âge en pierre, va évoluer pour être utiliser par la suite comme construction attenant aux portes d'entrées des fortifications et des villes. A la différence d'une eschiffes, guérites ou barbacanes qui à l'origine sont des renforcements entre deux fortifications ( à l'intérieur d'une ville par exemple en face de l'entrée du dernier rempart principal contenant le donjon ), qui sont souvent plus sommaires, moins solides et faisant parti d'un ensemble de fortification plus intense.

Située sur la porte Saint-Antoine, il y avait avant la Bastille une porte avec deux tours ( qui prendront le nom de tour de la Chapelle et tour du Trésor ), dit bastion de la Porte Saint-Antoine. A cette époque, lors de la création de la Bastille, c'est les Bourguignons qui détiennent Paris, ils y feront d'ailleurs d'importante modifications dont la Tour Jean Sans Peur. Une série de "bastides" autour de Paris seront créées dès 1356 dont celle de la Porte de Saint-Antoine.

C'est Hugues Aubriot, Dijonnais et prévôt de Paris sous Charles V, qui va consolider les défenses de Paris en faisant notamment creuser des fossés et édifier des murailles. Dans un souci d'économie et de rapidité, entre 1369 et1371, Hugues Aubriot va rajouter deux tours à celles existantes de la Porte Saint-Antoine en y ajoutant des courtines épaisses. La première pierre pourrait avoir été posée le 22 avril 1370 par Hugues Aubriot lui-même [a]. C'est une construction relativement courante à l'époque. Cette première tentative de renforcement de la porte va durer une dizaine d'année et finir en 1381, donc assez long pour l'époque, les travaux étant interrompus par les guerres. Dans un premier temps elle prendra le nom de "bastides des fossés".

Deux ans plus tard Charles VI va faire rajouter les quatre autres tours. La Bastille s'appellera dès lors 'château royale de la Bastille', le premier gouverneur est alors Jehan de la Personne, vicomte d'Acy, ancien compagnon de Duguesclin et seigneur du château de Nesles en Tardenois.

Ironie du sort, son créateur Hugues Aubriot, en sera son probable premier illustre prisonnier. Accusé au tribunal de l'Evêque de Paris comme « impie, hérétique » voir de « sodomie » et de « débauché » il avait été condamné à mort mais Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, va réussir à transformer sa peine en prison à vie. Il sera condamné à la « fosse au pain et à l'eau ». En réalité ces accusations cachent une volonté religieuse et politique de le discréditer pour avoir été clément sur les juifs de Paris et de ne pas aimer les gens d'églises voire les écoliers des universités. En effet après la mort de Charles V, plusieurs troubles importants dans la ville vont naître. Les juifs, très peu nombreux en réalité, vont subir des harcèlements permanents et violents. Il était aussi très souvent accusé d'être très sévère contre les écoliers d'universités qui usaient et abusaient alors de leurs privilèges pour créer d'importants troubles à l'ordre public.

Pour autant il était dans son rôle de protéger la population et de faire régner l'ordre, ce qu'il fera avec un excès de zèle passionné notamment contre les "écoliers". La construction du Châtelet et de la Bastille est en partie également pour protéger le centre de Paris de l'époque des agressions répétés des écoliers universitaires. Il construira même deux cachots le « clos bruneau » et la « rue de Fouarre » à leur encontre.

C'est pour ces raisons qu'Hugues Aubriot va être condamné. En réalité il s'agissait probablement en fait pour l'église d'éliminer politiquement un personnage gênant.

Il sera d'abord enfermé au fort de l'évêque puis au château royal de la Bastille....

C'est Henri II qui après la défaite de Saint-Quentin , conseillé par Coligny, qui va fait construire le bastion en face de la Bastille par crainte de l'invasion par Philippe II roi d'Espagne.

I - les tours de la Bastille

Dans un premier temps il y avait donc deux tours, puis quatre tours, puis huit tours qui formeront la Bastille.

Leurs noms correspondent en partie soit à leur emplacement ou usage.

Tour du Coin

Tour du Puits

Tour de la Bertaudière et de la Bazinière : noms de deux anciens prisonniers

La Tour du Trésor : elle sera utilisée régulièrement comme « coffre fort » des fonds et deniers publics. La Tour du Trésor et la Tour de la Chapelle étaient les plus anciennes et faisaient partie de la porte d'origine de Saint-Antoine. Cette porte fut murée tout en gardant par contre son arc ainsi que les statues des saints et princes couronnés.

La tour de la Comté : Selon Fernand Bournon, repris par Frantz Funck-Brentano, son nom fait référence probablement au « comté de Paris »

La tour de la liberté : un nom étonnant pour une prison mais qui semble logique cependant dans le contexte. En effet elle était utilisée par les prisonniers ayant des privilèges : possibilité de sortir dans l'enceinte et donc selon l'administration de la Bastille « dans la liberté de la cour ». Selon les officiers de la Bastille, ils prendront le nom " des prisionniers de de la liberté ".Par comparaison aux autres prisonniers qui eux ne sortaient jamais dit « renfermés ». [a] C'est les restes des fondations de cette tour qui reposent dans le square Galli sur le boulevard Henri IV.

 

II - D'un château royal à une prison d'état

Les prisonniers mourant à la bastille sont enterrés sous un faux nom. ( source : Jean Christophe Petitfils - vidéo 4 dans l'émission de Stephane Bern )

Article connexe : liste des prisonniers de la Bastille.

 

 

IV - LES différentes prises de la Bastille


La légende populaire et l'histoire républicaine apprise à l'école donne souvent l'impression d'avoir une Bastille imprenable et sanguinaire. En réalité la Bastille a été prises plusieurs fois par le peuple, avant la date fatidique du 14 juillet 1789.

En 1382 l'augmentation de l'impôt, qui devrait être supprimé (oui l'impôt est une longue maladie chronique française), va soulever le peuple de Paris. Ils envahissent la Bastille et délivre Hugues Aubriot, en lui proposant même de commander le soulèvement. Ce qu'il déclina et parti dès le lendemain à Dijon. Il décèdera très peu de temps après.

1413, début de l'année, les Cabochiens, partisans du duc de Bourgogne, attaquent la Bastille où s'est retranché le prévôt de Paris Pierre des Essarts. 

1417, sujet aux émeutes et guerres civiles, la Bastille fut à nouveau prise en 1417 par la population parisienne sous les ordres de Hector de Saveuse , Jean de Luxembourg et d'autres capitaines à la solde des Bourguignons.

1418, le duc de Bourgogne entre dans Paris le 29 mai par la porte Saint-Jacques. Charles VII, alors que dauphin, manque de peu de se faire prendre par Jean sans Peur et se réfugie grâce à l'aide de Tanguy du Castel dans la Bastille. Ils tentent vainement de reprendre Paris, le dauphin est contraint cependant de rejoindre Melun, néanmoins la Bastille reste aux mains des Armagnacs. Du 31 mai au 1er juin, le Maréchal de Rieux revint avec 300 hommes et tentent depuis la Bastille, alors que le dauphin est au pont de Charenton, de reprendre une nouvelle fois la ville. Le duc de Bourgogne réussi néanmoins à convaincre les Parisiens et une partie de la population s'en prend aux troupes des Armagnacs, ces derniers quittent Paris et rejoignent le futur Charles VII à la porte de Charenton. La Bastille est prise par les parisiens en faveur des Bourguignons. Le 14 juillet, le duc de Bourgogne et la reine Isabeau de Bavières entrent dans Paris par la porte Saint-Antoine au pied de la Bastille. (1)

En 1436, le 13 avril, le compte de Richemont sous les ordres de Charles VII, s'attaque à la porte Saint-Jacques. Ils y pénètrent et avec une partie de la population parisienne marche contre les anglais commandés par l'évêque de Théroane et le prévôt de Paris, Larcher. La Bastille, tenue par les anglais est assiégé et rapidement ils capitulent en payant une forte rançon pour leur survie.

 

bastille porte saint antoine plan 1552

Plan de Paris de 1552, au centre la Bastille.

 

Le 27 Mars 1594 qu'Henri IV siège Paris et avec peu de résistance le Comte de Brissac , gouverneur de Paris pour la Ligue, va ouvrir les portes de Paris. Dubourg-Lespinasse, alors commandant de la Bastille, va tenter de résister, se sentant trahis par le Comte de Brissac dont il jura de se venger. Mais en apprenant qu'il ne pouvait obtenir aucun secours du Duc de Mayenne il va laisser la Bastille en refusant l'argent d'Henri IV.

Le 16 janvier 1649. La Bastille est prise après seulement quelques coups de canon, le Cardinal de Retz s'exprima sur le sujet : "Ce fut un assez plaisant spectacle de voir les femmes à ce fameux siège porter leurs sièges dans le jardin de l'arsenal, où étaient les batteries, comme elles le font au sermon."

Mai 1775, la Bastille est déjà menacée par une émeute après une période de disette.

 

V - Le 14 juillet 1789, la dernière prise de la Bastille

Une date clef pour l'histoire de France mais aussi pour la Bastille, puisque dès le 15 juillet elle commencera à être démantelée, ce qui peut paraître étonnant. En réalité Louis XVI avait déjà hésité à la faire détruire et la remplacer, pour diverses raisons mais dont la principale était l'aversion totale de cette Bastille par les parisiens et les rumeurs incroyables à son sujet. En tout cas l'évolution rapide de la révolution va vite régler le sort de la Bastille....entre légendes, rumeurs, fausses nouvelles et mensonges.

 

a - Le Contexte Révolutionnaire

La chute de la Bastille et les événements qui vont suivre dans les années suivantes, seront aussi terrible que les années de souffrances dans les 10 dernières années du peuple.

Le contexte global ne pouvait être que propice à diverses émeutes, déjà fréquentes, mais aussi à une révolution. Voici à mon sens les raisons de ce déclenchement de violence sans précédent à cette échelle dans le monde ( liste loin d'être exhaustive ) :

- La faim, justifie les moyens : depuis plusieurs années le peuple meurt de faim, entre disette, mauvaise récolte et maladie. 10 ans cela commence à faire long et l'année 1789 sera dans la continuité des précédentes. Le peuple qui est affamé depuis des années a eu sûrement un effet dévastateur à la fois psychologique et physique. 

Louis XVI a cherché à solutionner le problème, tout comme Colbert à son époque avec Louis XIV, mais il le fera avec les moyens disponibles et sans envergures avec un résultat sur le terrain quasi nul. Ce n'est pas tant que Louis XVI ne s'occupait pas de son peuple, mais plutôt un décrochage probable des réalités et un manque , à mon avis, d'autorité et de contrôle de l'état suffisamment fort lié à la structure même de la royauté et des institutions. La façon dont Louis XVI sera informé de la chute de la Bastille et les ordres qui vont suivre montrent à quel point Louis XVI n'avait pas saisi la situation à laquelle il était confronté, il faut dire que la confusion était totale.

- L'inflation dévastatrice : l'inflation a parfois économiquement des vertus, mais quant elle dure et s'attaque aux besoins primaires d'une population elle peut devenir dévastatrice. L'inflation mal maîtrisée est en général source d'émeutes et d'instabilités surtout quand l'augmentation est brutale et disproportionnée. En effet entre janvier 1787 et juillet 1789, le prix du pain a augmenté de 75%, au delà du prix c'est également sa rareté et la difficulté d'en obtenir qui radicalise logiquement les opinions. Mais globalement c'est l'ensemble des biens de consommation qui vont augmenter de manière brutale entraînant une flambée de violence.

- Les réformes, fiscales et institutionnelles : elles sont au point mort, si Louis XVI et une partie de la classe politique dirigeante de l'époque veulent réformer, la situation évolue peu en définitive. C'est probablement l'une des faiblesses de Louis XVI, une faiblesse dont il n'en a pas eu le monopole, même Louis XIV et surtout Colbert ont eu des difficultés parfois importantes à réformer l'état. Colbert voulait notamment s'attaquer aux droits de passages qui minait le commerce, voir voulait s'attaquer aux impôts du clergés. Mais Louis XVI n'avait ni la puissance, ni l'aura de Louis XIV.

- Déni de justice, injustice partout : La Royauté et la justice de l'époque manquait cruellement de transparence et si elle n'était pas toujours injuste, il lui arrivait de prendre des mesures qui étaient aux yeux du peuple à la fois injuste et totalement arbitraire. Ces affaires quoique relativement rares, souvent monté en épingle par divers courants "politiques" et Gazettes, intervenaient dans un contexte assez difficile. Les lettres de Cachet qui permettait au roi de faire emprisonner qui bon lui semble étaient de plus en plus contestées, même si elles étaient rarement utilisées.

- L'endettement pharaonique : la France est un pays terriblement endetté, devant emprunter et dans une situation précaire financièrement.

- Marie-Antoinette, la "Bling-Bling" autrichienne : L'affaire du collier de la reine, quoique que totalement infondé, a sûrement contribué à rendre le peuple encore plus en colère qu'il ne l'était. Car si Marie-Antoinette était innocente dans cette affaire, elle n'avait pas la réputation, relativement justifiée, d'être proche d'un peuple qu'elle ne connaissait pas et encore moins d'être économe dans ses frasques et dépenses. Dans une époque de disette permanente, il est évident que cela ne passait pas. L'affaire du Collier n'aurait jamais eu l'impact qu'elle a eue, si Marie-Antoinette n'était au deçà de ce qu'on aurait pu espérer d'elle. Les Gazettes et autres journaux plus populistes que populaire s'en sont donnés à cœur joie. Il ne faut pas oublier que pour le peuple à l'époque, le couple royal était un peu leurs parents et une mère doit souvent avoir le rôle de celle qui protège ses enfants. Marie-Antoinette n'a pas su ou pas voulue être la mère de ses enfants : le peuple. A titre personnel je suis assez surpris de ce regain d'intérêt sur Marie-Antoinette ces dernières années, notamment avec le film assez déluré mais intéressant de la fille de Coppola. Vous l'aurez compris je ne tiens pas Marie-Antoinette dans mon "cœur" mais plus des raisons assez objectives qu'idéologiques, je n'ai pas ce même ressentiment cependant pour Louis XVI qui a mon sens était là au mauvais moment et n'a pas réagi probablement comme il aurait fallu.

- Louis XVI, Marie-Antoinette, l'Autriche et la Prusse : le mariage entre Louis et Marie-Antoinette annonçait une paix constructive entre la France et la l'Autriche. Alors que la France avait gagné la guerre contre l'Autriche et les coalisés à la bataille de Fontenoy ( sous Louis XV ), le traité d'Aix la Chapelle va étrangement être en faveur des vaincus. Ce mariage entre Louis XVI et Marie-Antoinette en sera d'autant plus incompris par le peuple.

Note : En réalité cette alliance va les conduire indirectement à la guillotine pour parjure. Louis XVI et Marie-Antoinette n'ont pas été guillotinés parce qu'ils étaient roi, mais pour avoir trahi le peuple. Cette trahison, quoique très exagéré vu le contexte, n'en demeure pas moins assez réelle pour Marie-Antoinette.  Marie-Antoinette va jouer un rôle capital , notamment à cause des rumeurs sur sa liaison avec le Comte de Fersen , mais aussi le rôle de ce dernier dans le "manifeste de Brunswick" qui menaçait les révolutionnaires de Paris d'un massacre, si il était fait du mal au Roi et à la Reine. Ce manifeste terriblement maladroit de la part d'un étranger qui était aussi proche  de la royauté, on peut même penser qu'il a conduit indirectement Louis XVI et Marie-Antoinette à leur arrestation. Les correspondances entre Marie-Antoinette et le Comte de Fersen sont par ailleurs encore assez fréquentes.

Louis XVI à des  réponses évasives à son procès montreront un homme humble mais clairement hors sujet sur les tenants et aboutissant de la révolution française. Si il n'est pas totalement établi que le roi a voulu trahir le  peuple, par sa non réaction, par la position de la reine et son affaiblissement général, voir la trahison de ses proches il finira à la guillotine pour parjure. Marie-Antoinette ,quoique condamnée sur le moment sans preuve irréfutable, a bien donné à l'Autriche divers documents militaires, elle a bien trahi son rôle de "mère du peuple".

- L'église : en prélevant la dîme ( le dixième des récoltes, voir plus ... ), en s'étant éloigné des problèmes du peuple, en s'enrichissant parfois outrageusement sur le dos du peuple, n'aura fait qu'aggraver la situation. Alors que Jésus invoquait la pitié, la piété et le don de soi, l'église dans son ensemble n'avait fi de ces problèmes. Au nom de la religion, en oubliant elle-même ses prérogatives au nom d'un religieux parfois ostentatoire et violent, alors que Jésus prône l'amour, la non-violence et le pardon , va obtenir l'inverse de ce qu'initialement la religion chrétienne prônait. Il faut cependant bien dire que ce n'était pas forcément l'église dans son intégralité, mais principalement et surtout l'élite ecclésiastique ( évêque, Papes etc ) . 200 ans plus tard , alors que la France fut déclarée " fille aînées de l'église" sous Louis XIII, la répercussion de la révolution française et du comportement ecclésiastique impose au pays un changement radical en séparant le pouvoir de la religion.

- Insécurité en forte augmentation : les derniers jours et les dernières années, avec la disette, la violence va s'accentuer. Les agressions sont nombreuses et il y a beaucoup de zones de non droit, comme la forêt de Bondy, vous remarquerez que si la forêt à disparue, la violence est restée. Cette insécurité est très mauvaise pour le commerce, ce qui aboutira pour beaucoup de commerçants, et la population, d'être dans une situation à la fois difficile, explosive et propice à une participation aux émeutes.

 

 

 

b - Les légendes urbaines

Quelques mois avant la prise de la Bastille, les rumeurs les plus folles circulent. Aujourd'hui on en rirait presque tellement c'est absurde, cela d'autant que la république n'est pas avare encore aujourd'hui de glorification passée dans un arrangement politique avec l'histoire. Au niveau des prisonniers les gazettes de l'époque évoquent  de 500 à 600 prisonniers par an, enfermés et retenus dans la plus profonde injustice, sans procès ni foi, ni loi !

Ces rumeurs colportées sont amplifiées également par le devoir de réserve des prisonniers libérés, en effet certains vont signer un contrat qui stipule qu'ils ne doivent en aucun faire mention, parler ou informer, de ce qu'ils ont vu, entendu dans la prison. Cette situation va clairement aggraver la situation,

Tous les prisonniers ont été jugés pour la plupart, y compris sous Louis XIV, et lors de non-lieu ou de libération les prisonniers condamnés par erreur ou sans preuve (environ 15% ce qui peut certes paraître beaucoup aujourd'hui) ont été bien indemnisés, tel Voltaire.

 

La détention arbitraire en définitive assez rare à la Bastille

En réalité la Bastille ne pouvait contenir pas plus d'une cinquantaine de prisonniers et les registres de l'époque sur les dernières années sont largement en dessous des légendes :

 

Sous louis XIV : 40 détenus par an en moyenne de 1660 à 1715 environ

Sous Louis XV : 43 détenus par an en moyenne

Et Louis XVI : environ 19.

 

Par ailleurs cette évolution carcérale évoluait également dans le temps puisqu'au XVIIe la moyenne de détention était de 3 ans et de un à deux mois sous Louis XVI [VIII]

Mais il fort probable que la majeure partie des rumeurs étaient liées non seulement à des légendes et des « on dit que » mais aussi probablement par le manque de transparence de l'époque. Une Bastille plus ouverte et moins enfermée sur elle-même avec des visiteurs réguliers indépendants comme aujourd'hui, aurait pu largement casser cette légende populaire. Louis XVI avait en tout cas conscience de la situation et semblait en tout cas motivé pour la détruire... si on se réfère aux plans pour la remplacer par une place qui ressemble d'ailleurs beaucoup à celle d'aujourd'hui.

De plus les prisonniers étaient souvent politiques et parfois relativement connus et populaire...ce qui n'était pas vraiment le cas de la prison du Châtelet qui enfermait les prisonniers les plus dangereux qui se feront massacrer lors de la révolution...

Combien de prisonnier libéré à la Bastille ?

Lors de la prise de la bastille, seul 7 prisonniers furent libérés, le 8ième fut totalement inventé. On est donc loin des centaines de prisonniers évoqués par les rumeurs.

 

 La chute brutale de la Bastille au cri de "Vive le Roi"

 

Il suffira en tout cas de quelques heures pour prendre la Bastille, dont le principal objectif était de prendre 250 tonnes de poudre.

Les révolutionnaires iront même jusqu'à crier « Vive le Roi » ... cette prise de la Bastille avait pour but d'armer les parisiens contre une, encore une rumeur, d'une hypothétique invasion étrangère mais aussi de se protéger des brigands. En réalité le roi sentant probablement le vent tourner a fait venir de l'étranger, surtout de Suisse, plusieurs bataillons, mais il s'agissait plus de lutter contre la briganderie que contre le peuple malgré les rumeurs incessantes.

 

 1 Les derniers jours avant le 14 juillet 1789

Mais le plus important c'est que depuis quelques jours, Paris est à feu et à sang, l'armée royale ne peut pénétrer dans Paris et les parisiens font souvent l'objet d'attaques et de violences, principalement pour des raisons crapuleuses. Il ne s'agit en rien d'émeutes révolutionnaires pour la liberté contre la tyrannie.

 

 

 2 Nous sommes le 14 juillet 1789, il fait beau...

Dès le matin , une minorité d'habitants partent aux Invalides pour chercher des armes pour se protéger. Cependant ils seront accompagnés par les autres brigands ....on a d'un côté les brigands de grand chemins mélangés à la population qui veut se défendre. On a donc un cocktail surprenant et explosif, chacun revendiquant son bon droit. IIs prendront plusieurs milliers de fusil et 24 canons, mais sans poudre pour armer l'ensemble.

Notons que pour obtenir gain de cause ils prendront en otage la jeune fille, en menaçant de la brûler vive, du Capitaine de la compagnie d'invalides de la Bastille en la confondant avec la fille du Gouverneur de la Bastille. Le malheureux Monsigny, son père, sera abattu alors qu'il tentera de la sauver. Elle doit sa vie cependant à Aubin Bonnemère.[i] Un épisode malheureux qui semble avoir été totalement oublié des livres d'histoires de la république française.

Ils se dirigent vers la Bastille pour y prendre la poudre. À aucun moment il ne s'agit de libérer les prisonniers ou de s'attaquer à la Bastille comme emblème d'une tyrannie . C'est dans une confusion assez étrange qu'un évènement va précipiter la population sur place à des actes d'une violence inouïe.

On peut être surpris, aujourd'hui, de ces cris de "Vive le Roi". Les débuts de la révolutions étaient surtout pour lutter contre les privilèges, l'église ponctionnant atrocement le peuple qui crevait de faim et l'injustice judiciaire. Le Roi gardait au sein du peuple tout de même un certain aura malgré les frasques et errements de Marie-Antoinette et d'une partie de la cour Royale. De plus la volonté de créer des milices populaires d'auto protection n'indiquait en rien au départ d'une volonté de faire la révolution.

 

La prise de la Bastille en images

 

Récit en dessin , heure par heure, un excellent et beau travail d'Anthony Pierre Lucien

 

On a souvent en tête l'idée que les révolutionnaires étaient des milliers, voir plus, à prendre la Bastille. En réalité il s'agit d'une imagerie populaire lié probablement aux "images" diffusées depuis quelques siècles. Cependant la gravure de Cholat Claude faite en 1789 est assez édifiante et probablement plus réaliste que les suivantes. La chute de la Bastille est due à moins d'un millier de personnes avec une liste « officielle » de 863 personnes via un brevet dit « les vainqueurs de la Bastille » et pour beaucoup, semble-t-il, n'étaient même pas Parisien. Il y avait dans cette folle équipée des unités militaires d'Allemands ( selon Marat ) et des provinciaux [ii]:

" La Bastille, mal défendue, fut prise par quelques soldats et une foule d'infortunés, la plupart Allemands et provinciaux. Les Parisiens, ces éternels badauds, venaient là par curiosité ".

Pour autant cette déclaration est à prendre avec précaution sachant que sur la liste des 863 , la plupart vivaient à Paris. Si je me réfère à celle-ci, beaucoup étaient nés dans l'est de l'actuelle France : Moselle, Vosges, Bas-Rhin et Haut-Rhin actuel. [iii] Marat en parlant « d'Allemands » devait confondre, volontairement (?) peut-être dans le but de désacraliser l'évènement ( ?), avec les Alsaciens ou les régions de l'Est dont la majorité étaient dans la « Garde Française » ou assimilé. Les propos de Marat sont dans un sens véridique mais quelques peu galvaudé, mais en effet les « vrais » parisiens ( né et vivant à Paris ) étaient très rares dans les premières heures de l'émeute qui deviendra une révolution.

 

d - la destruction de la Bastille

 

 

 

Photographies
Francois Marie Arouet De Voltaire Tenant Lhenriade
Latude Montrant La Bastille La Main Sur La Corde
Jean Francois Marmontel Jean Francois Marmontel Disciple De Voltaire 1
La Bastille Prise De La Bastille Jean Baptiste Lallemand Musee Carnavalet Periode 1789 1803 1
Comte Roger Bussy Rabutin
Bastille Dassault Systeme 1789
Robert Francois Damien Bastille
Jean Charles Guillaume Le Prevot De Beaumont
Robert Francois Damien Execution 28 Mars 1757 Place De Greve 1
Bastille Par Dassault Systems Paris

 

 

Sources  : 

[a] Frantz Funck-Brentano : « Les secrets de la Bastille tirés de ses archives ». 1930

[i] http://www.lepost.fr/article/2009/07/12/1617047_14-juillet-fete-nationale-et-verite-historique.html

[ii] http://contreculture.org/AT_Bastille.html

[iii] Liste des vainqueurs de la Bastille

[iv] Tout ou une grande partie de ce texte est tiré de l'exposition à la bibliothèque de l'arsenal en 2011.

[v] Source du Texte

[vi] Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules , Jean-r5xdeph Expilly

[VII] " les lettres de cachet, une légende noire" Claude Quétel , édition Perrin

[VIII] une partie de cette information est tiré du Canard Enchainé n° 4718 du 30 mars 2011, page 6

[IX] source principale : Lisa Jane Graham - La police et leurs archives : l'invention de la normalité au XVIIIe siècle

Charles VII de Philippe Contamine (1), p46

 

 

 

 

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