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Château de Saint-Augustin

Au XIVe siècle, les ancêtres de Messire Michel Cadier étaient déjà barons de Veauce et seigneurs de Saint Augustin. En 1692, Messire Michel Cadier, chevalier et baron de Veauce, a acheté la seigneurie de Saint Augustin à son cousin Claude de la Souche. Le château de Saint Augustin est resté dans sa descendance jusqu'à aujourd'hui. Le fils aîné de Messire Michel Cadier, Messire Gilbert Cadier, chevalier et baron de Veauce, a détruit l'ancien château familial et a fait construire le château actuel sous la régence en 1730, suivant son dessin.
Au XIXe siècle, le comte Chaillon de Jonville a entrepris de gros travaux au château de Saint Augustin. Il a fait construire un escalier d'honneur à double révolution avec un décor à la grec, un vestibule palladien et une salle à manger à l'italienne. En 1820, il a également fait dessiner le jardin par le célèbre architecte Lalos.
Les Cadier ont des origines remontant au XIIIe siècle et sont l'une des plus anciennes familles du Bourbonnais. En 1286, une vieille tour, appelée tour Cadier, faisait partie des douze tours bâties par les douze gentilshommes au service des ducs de Bourbons, à Souvigny. Ils étaient seigneurs de la Brosse et de l'hôtel Cadier à Moulins, qui appartient maintenant à la ville et est appelé l'hôtel de Mora. La sépulture de la famille était à Notre Dame de Moulins (chapelle ducale), qui est maintenant la cathédrale.
Aujourd'hui le château se visite, surtout en Juillet et Août, et il est possible d'y dormir voir en bas.
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Château de Saint Augustin 03320 Château sur Allier -
sources : site officiel
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Château de Montluçon
Le Château du Bon Duc, situé sur une forteresse datant du XIe siècle et bâti par Guillaume, fils d'Archambaud IV de Bourbon, fut construit en 1370 pour les ducs de Bourbon. Louis II de Bourbon l'a restauré et en a fait une place forte ainsi que sa résidence de prédilection. Cette forteresse est un véritable témoin de l'histoire médiévale de la région et de la puissance des ducs de Bourbon.
La ville de Montluçon, quant à elle, a su conserver de précieux témoignages du mécénat des ducs de Bourbon dans ses églises. Grâce à cette richesse architecturale, la ville a été labellisée “Ville d'Art”. Les édifices religieux sont particulièrement remarquables, en particulier le quartier Saint-Pierre, ses maisons à pans de bois, son église romane du XIIe siècle ainsi que la Maison des Douze Apôtres.

Le Château du Bon Duc a été construit sur une forteresse du XIe siècle, située sur un terrain escarpé, pour en faire une place forte. Guillaume, fils d'Archambaud IV de Bourbon, a commencé sa construction en 1370 pour les ducs de Bourbon. Cette forteresse est devenue la résidence de prédilection de Louis II de Bourbon, qui l'a restaurée et renforcée. Elle témoigne de la puissance des ducs de Bourbon et de l'importance de cette famille dans l'histoire de la région.
La ville de Montluçon, où se trouve le Château du Bon Duc, a également conservé de nombreux témoignages de l'histoire de la région et du mécénat des ducs de Bourbon. En particulier, les églises sont remarquables et témoignent de l'art roman et gothique. La ville a donc reçu le label de “Ville d'Art”, ce qui est un véritable honneur pour la ville.
Le quartier Saint-Pierre est l'un des endroits les plus remarquables de la ville de Montluçon. Ses maisons à pans de bois sont typiques de l'architecture médiévale de la région. L'église romane du XIIe siècle est également un témoignage de l'histoire de la région et de l'importance de la religion à cette époque. Enfin, la Maison des Douze Apôtres est un autre édifice remarquable de Montluçon, qui témoigne de l'importance de l'art dans la ville.
le Château du Bon Duc et la ville de Montluçon sont deux témoins de l'histoire médiévale de la région et de l'importance des ducs de Bourbon dans cette région. Le Château du Bon Duc est une forteresse impressionnante qui témoigne de la puissance des ducs de Bourbon. La ville de Montluçon, quant à elle, a su conserver de précieux témoignages de l'histoire de la région et du mécénat des ducs de Bourbon, ce qui lui a valu le label de “Ville d'Art”.
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Le château de Montluçon, Montluçon Histoire et Patrimoine, Anne Dauphine d'Auvergne, Louis II de Bourbon
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Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2023( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article, ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement ) : Horaires : Fermé le lundi, ouvert de 10hà12h puis de 14h à 18h.
Historique & Histoire
L'histoire du château de Montluçon remonte au XIe siècle, lorsque les seigneurs locaux ont construit une petite forteresse en bois sur la colline qui domine la ville. Cette forteresse a été construite pour protéger la ville contre les invasions étrangères et pour surveiller les environs. À cette époque, Montluçon était un petit village agricole entouré de vastes forêts.

Le château des Ducs, situé dans le centre-ville de Montluçon, est un édifice ayant une histoire riche remontant à l'époque médiévale. En 1070, Guillaume, le fils d’Archambaud IV de Bourbon, devient le seigneur de Montluçon et décide de faire construire une forteresse à la place d'un ancien castrum. Le château a été occupé par les Anglais de 1171 à 1188 lors de la période Plantagenets. Après cette occupation, Philippe Auguste le remet aux Bourbons, à travers Guy II de Dampierre, qui le transforme en place forte. Ce qu'il reste du château a été construit à partir de 1370, en plein cœur de la guerre de Cent Ans par Louis II de Bourbon.
La seigneurie de Montluçon est passée à la maison de Bourbon en 1215, à l'occasion du mariage de Béatrix, fille d'Archambaud de Montluçon, avec Archambaud VIII de Bourbon. Les Bourbons ne feront jamais de Montluçon leur résidence attitrée, mais s'attacheront à l'embellir et à renforcer ses défenses au fur et à mesure des progrès de l'armement. Avant de donner au château la structure qu'on lui connaît aujourd'hui, Louis II, duc de Bourbon à partir de 1356, a d'abord fortifié la ville en 1367, en la dotant d'une enceinte de granit flanquée de trente-trois tours et percée de plusieurs portes robustes. Cette solide courtine a évité à Montluçon de subir les ravages de la guerre de Cent Ans.
L'édifice était entouré par une double rangée de remparts, percée de quatre portes, et comportait quarante et une tours. Lors du rattachement du Bourbonnais à la couronne de France, sous François Ier, le château est abandonné. Louis II de Bourbon fut le principal contributeur à la construction du château. Ce dernier fut commencé en pleine guerre de Cent Ans, mais on y travaillait encore à la veille de la Renaissance. Dans la première moitié du XIVe siècle, Louis II et ses successeurs élevèrent le grand logis, à peu près tel qu’il nous est conservé, et la tour carrée. Les ouvertures de la façade Est, l’aile nord, et la tour de l’horloge datent du milieu du XVe siècle et appartiennent à trois campagnes de construction dont les deux premières sont très peu éloignées l’une de l’autre. Enfin, durant la dernière moitié du XVe siècle, on éleva la galerie sur la cour et on embellit l'intérieur nord.
Ces diverses constructions, bien que relativement modestes, nous permettent de suivre l'évolution bien connue qui se produisit dans l'architecture militaire française durant le XVe siècle : Louis II de Bourbon conçut l'idée d'un véritable château fort qu'il ne put achever, et qui, embelli par ses successeurs, d'une galerie, d'une élégante tourelle et de larges ouvertures, devint une demeure de plaisance pour les derniers ducs de Bourbon. Le château sera abandonné à partir de 1527.

Situé au carrefour des routes menant autrefois de Limoges à Bourges et de Clermont à Poitiers, le château de Montluçon tel qu'on le découvre aujourd'hui occupe l'emplacement d'un castrum très ancien, remontant à l'époque carolingienne ou mérovingienne. Au XIe siècle, la ville, alors appelée "Montelucio", faisait partie du comté de Bourges et était défendue par un ouvrage fortifié construit sur une motte.
Le château de Montluçon est retranché à l'arrière d'une enceinte qui épouse le contour de l'éminence rocheuse surplombant la ville sur laquelle il est juché. Neuf tours semi-circulaires à base crénelée l'entourent, dont une, massive, qui se dresse à l'extrémité nord-est de l'enceinte. À côté du donjon, une tourelle de plan trapézoïdal, sommée d'un toit conique et abritant un escalier en vis, vient occuper le centre de la façade ouest. Sur la cour intérieure, l'autre façade est agrémentée d'une galerie qui jouxte une tour carrée dite "tour de l'Horloge".
XIIe siècle, la forteresse en bois a été remplacée par une construction en pierre plus solide, dotée de murs épais et de tours de guet. Cette nouvelle forteresse a été construite par Guy II de Dampierre, un seigneur local qui avait acquis des terres dans la région. Il a également élargi le village de Montluçon et construit des églises et des habitations pour les habitants.
XIIIe siècle, le château de Montluçon a été agrandi et renforcé pour répondre aux besoins de la guerre féodale. Le château était alors la propriété de la famille Bourbon, qui avait acquis Montluçon par mariage. La famille a continué à agrandir et à embellir le château au fil des siècles, en y ajoutant des salles de réception, des jardins et des décorations luxueuses.
XIVe siècle, le château de Montluçon est devenu le théâtre de nombreux affrontements violents entre les différentes factions nobles de la région. La guerre de Cent Ans a également eu un impact important sur le château, qui a été assiégé à plusieurs reprises par les Anglais. Malgré les dégâts causés par les conflits, le château est resté relativement intact et a été utilisé comme résidence de la famille Bourbon.

Louis II de Bourbon et Anne d'Auvergne dans l'Armorial d'Auvergne de Guillaume Revel (1450).
XVe siècle, le château de Montluçon a été agrandi et rénové dans un style gothique flamboyant. De nouvelles tours ont été construites, ainsi qu'une grande salle de réception et une chapelle. La famille Bourbon a également ajouté des éléments décoratifs tels que des sculptures et des peintures murales pour embellir le château.
En mars 1465, les grands vassaux, avides de nouveaux privilèges, se sont regroupés autour de Charles de France, frère du roi, et de Charles le Téméraire, futur duc de Bourgogne, afin de faire échec, par les armes, à la volonté de Louis XI d'accroître ses prérogatives royales. Au mois de mai de cette même année, le roi de France a marché sur le Bourbonnais avec trente mille hommes, car le duc de Bourbon, son lointain cousin, avait rejoint les rangs des seigneurs insurgés. Louis XI est arrivé en force à Montluçon, dont le château n'était alors défendu que par cent cinquante hommes en armes. La déroute a été complète, et Jean II de Bourbon s'est rendu après seulement une journée de siège.
Au XVIe siècle, le château a été pris par les Huguenots pendant les guerres de religion, puis récupéré par les catholiques. Pendant la Renaissance, le château a été agrandi et modernisé, avec l'ajout d'un jardin à la française et de fontaines.
En 1519 à Montluçon, une succession est contestée. Suzanne de Bourbon, héritière des vastes domaines de la famille Bourbon, désigne son mari, le connétable Charles III de Bourbon, comme son héritier universel. Suzanne et Charles n'ayant pas d'enfants, Louise de Savoie, cousine de Suzanne et mère de François Ier, aurait pu revendiquer l'héritage. À la mort de Suzanne en 1521, Louise tente de séduire Charles de Bourbon pour qu'il l'épouse, mais il refuse ses avances et intente une action en justice pour annuler le testament. Choqué par cette ingratitude, Charles III de Bourbon, qui a loyalement servi le roi toute sa vie, passe au service de l'empereur Charles Quint. Ses biens, y compris le Bourbonnais, sont confisqués avant d'être réunis à la Couronne.
Après 1662, les princes de Condé, devenus seigneurs engagistes du Bourbonnais, concèdent le château à un fermier et s'en désintéressent totalement. Celui-ci se trouve alors dans un état déplorable selon Nicolas de Nicolay, qui constate que « a faute d'entretien de couverture » le château tombait en ruines, ce qui était « grand dommage ». À la Révolution, seules les armoiries des ducs de Bourbon sont détruites de la tour de l'horloge. Puis le tribunal de police s'installe dans une des salles du château qui, en raison de ses dimensions, sert également de lieu de réunion aux assemblées générales des habitants.
Lentement mais sûrement, l'édifice se détériore. Durant la Révolution, le château, devenu bien national, a été occupé par des garnisons pendant de nombreuses années. C'est grâce à la municipalité, qui l'a acheté et restauré, que ce lieu a retrouvé sa splendeur d'antan. Jadis habitation des Bourbons, le château est aujourd'hui un musée du Folklore et des Traditions populaires, renfermant l'une des plus belles collections de vielles de France.
La tour de l'Hodoge, quant à elle, se dresse fièrement sur la façade est, bien au-dessus du château, culminant à plus de 25 mètres. Elle renferme un escalier en colimaçon menant jusqu'aux combles. La toiture à quatre pans repose sur une élégante corniche ornée de motifs de feuillage, et se termine en un campanile octogonal. Ce dernier a été érigé en 1775, après qu'un ouragan ait emporté le clocher précédemment installé.
sources : Edition Atlas, Site officiel
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Château de Saint-Gérand
Saint-Gérand le Puy – Le château modifié au XVIe siècle, il fait place à un château plus ancien dont il a gardé deux tours. C'est un château de plan rectangulaire allongé, flanquée d’une tour d’escalier ronde à l’ouest et de deux tours circulaires aux angles Nord-Est et Sud-Est. Le côté sud fut prolongé postérieurement d’un pavillon étroit, de même hauteur que le logis.

1780, Saint-Gérand du Puy, selon un arrêt royal du 1er juin 1780, était désignée comme un Siège Royal alors que le Château de Billy est une Châtellenie royale. Le seigneur est r5xdeph Delageneste, seigneur des Brosses, conseiller du roi, président, Lieutenant Général, Civil et Criminel et de Police, Commissaire enquêteur et Examinateur en la Châtellenie Royale et Siège Royal de Saint-Gérand-du-Puy. source
1792-1795, le village prend le nom de Puy-Redan afin de supprimer tout lien avec la religion.
1832, les anciennes communes de Saint-Étienne-du-Bas et de Saint-Étienne-de-Ciernat furent réunies à Saint-Gérand-le-Puy.
1833, Saint-Allyre-de-Valence est intégrée à la commune de Saint-Gérand-le-Puy.
1940, Asile temporaire d'une célèbre collection d'art moderne afin de la protéger des troupes Nazis après la Bataille de France. Au printemps 1940, Maria Jolas, qui avait déménagé l'école bilingue pour les expatriés américains qu'elle avait créée à Neuilly vers 1925 dans un château situé « près de cette commune » (Chalmet, op. cit.), proposa à son amie Peggy Guggenheim d'y héberger tout ou partie de son importante collection de tableaux (Kandinsky, Klee Picabia, Juan Gris, Léger, Gleizes, Marcoussis, Delaunay, Severini, Mondrian, Miro, Ernst, Chirico, Tanguy, Dali, Magritte, Brauner) que sur la recommandation de Fernand Léger celle-ci avait demandé — sans succès, du fait de leur « avant-gardisme » ? — aux conservateurs du Musée du Louvre d'évacuer de Paris vers la province, comme nombre d'œuvres et objets d'art ancien afin d'échapper à la rapacité des dignitaires du régime nazi.
Au début de l'automne Peggy Guggenheim chargea Giorgio Joyce, fils de l'écrivain, réfugié avec ses parents à Saint-Gérand-le-Puy de déménager ces œuvres à la consigne de la gare ferroviaire d'Annecy, qui furent ensuite entreposées au Musée de Grenoble puis d'être transportées à New York sous l'appellation « d'articles mobiliers »… suivant la suggestion du transporteur René Lefevre-Foinet. source wikipedia
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- Adresse : visible de la D906E route de Redan, 03150 St-Gérand-le-Puy
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C'est en réalité un petit manoir typique du Bourbonnais de la fin du XVe siècle. Il est situé sur un promontoir surplombant montluçon, d'où son nom de "bien-assis". Il est aujourd'hui enclavé dans un centre commercial relativement abandonné lors de notre passage en 2018 ,malgré quelques irréductibles commerçants qui tentent d'y survivre.
Ce manoir, qui pu servir probablement de point de guet, est a rattacher aux officiers du Duc de Bourbon. Il fut transformé au XVIIe siècle comme maison de campagne pour des viticulteurs notamment. Il appartient aujourd'hui à la " Société des Amis de Montluçon" pour y conserver ses collections.
Il faillit être rasé par des promoteurs immobiliers dans les années 1960, très probablement les mêmes qui ,avec le concours de la mairie de l'époque, ont massacré la ville de Montluçon à coup de barre d'immeuble immonde.
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- Adresse : ( adresse la plus proche ) rue de l'abbaye 03100 Montluçon.
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : voir le site des Amis de Montluçon.
1481, Colas de Peret ( ou appelé Nicolas Dupeyret) était seigneur de Bien-Assis.
Le château est ensuite passé successivement dans les familles de Chasauvert, Mercier, Tardé, Alamargot, La Saigne de Saint-Georges, puis à Mme Sarret qui le vend à MM. Jean et Richard de Montaignac, lesquels le louent à des fermiers.
À la suite d'une mesure d’expropriation, le château est récupéré par la ville de Montluçon, qui le cède à la Société d’équipement du Bourbonnais qui devait le démolir dans le cadre de la construction du nouveau quartier de Bien-Assis.

1929,le 9 décembre, il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
1933, il est désinscrit le 17 mars.
1965, afin probablement de le protéger contre l'appétit des promoteurs, il est à nouveau classé ( façade et toiture ) le 20 décembre. La maison bourgoise, dite du Château Jaune, à proximité du château de Bien-Assis fut rasé par la famille Dioux afin de construire un ensemble d'immeuble résidentiel. (1)
1970, "Les Amis de Montluçon", association loi 1901, fondée en 1911, par Pierre LEPRAT, achètent le château afin de le sauver de la démolition.
1996, l'association reçoit le prix Émile-Mâle pour la restauration de l'édifice.
2015, après la découverte de peinture du XVe et XVIe, il est inscrit dans sa totalité.
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Situé dans la commune de Nassigny, pas loin du Centre de la France géographique, le premier ouvrage connu fut construit vers 1290 par le seigneur Himbauz de Montchemin. En 1301 le chevalier Jean de la Garde reconnaît le tenir en fief du seigneur de Bourbon. Au XV ème siècle il passe à la famille de Neuville puis à celles de Villars, de Courtais , de Fermé, de Legroing, du XVI au XVIIIème siècles. Vraisemblablement reconstruit au XlVème siècle, ce château a conservé ses principales structures de la forteresse médiévale mi-XVe pour une partie et d'importantes modifications au XVIIIe siècle.
En 2012 le château fut proie aux flammes brûlant 200m2, une restauration a été entreprise depuis. La Guerche se compose d’une grande enceinte carrée dont trois tours d’angle subsistent. A l’intérieur de cette enceinte, elle-même enserrée de grands fossés, le logis a été modifié aux XlVème, XVIème et XVIIIème siècles.
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- Adresse : sur la D2144 03190 Nassigny
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : à ma connaissance il ne se visite pas, propriété privée. Le chemin d'accès est également privatif, mais il est bien visible depuis la D2144 ( ancienne N144 ) entre Bourges et Montluçon.
Il n'y a pas de documents sur les origines du château de La Guerche, mais de l’autre côté du Cher, Nassigny (Naspisiacus) existait déjà l’époque Gallo-Romaine, mais aucun élément historique permet aujourd'hui d'affirmer la présence qu'une quelconque construction à l'époque antique.
La Guerche fut construit comme position avancée pour protéger le Château de Hérisson, ce qui explique le nom de La Guerche: gué sur le Cher. Ce fut pendant plusieurs siècles le seul point de passage sur le Cher, dans les alentours, avant la construction du pont de Nassigny.
1290, à Imbauz de Montchenin.
1351, à Jean de la Garde, puis à Jean de Villars, famille et ses descendants qui vont garder le château jusqu'en 1721.
Lors de la Fronde, mr de Bigny, alors au château de Hérisson vint porter secours au Château de Montrond de Saint-Amand-Montrond alors sous possession du Condé. Il devait passé le gué de La Guerche mais qui était bloqué par les troupes de Saint-Gérand au service du roi. Malgré la prise du gué, le château de Montrond ne pu recevoir l'aide avant qu'il ne tombe.
1565, Anne de Villars épouse Jean de Courtais.

1583, Jean de Courtais fit une poterne à couleuvrines.
XVIIIe, Jean-Baptiste Le Groïng fait édifier une chapelle.
1721, Thérèse de Courtais épouse Jean-Baptiste Le Groïng de Treignat. Leur fille Amélie épouse Louis Marcel de Fermé; leur petite-fille, Jean-Baptiste de Champigny, dont descendent les actuels propriétaires.
Le Maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain, signa sur les registres de baptême de Nassigny, ce qui permet d'établir un lien de parenté avec les seigneurs de La Guerche.On peut voir sur les registres de baptême de Nassigny, la signature du Maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain. Cette signature prouve sa parenté avec les Villars, seigneurs de La Guerche.
1943, le château , selon la loi de 1930, obtient le classement afin de le protéger de la ruine totale. Faute de tuiles plates pour réparer la toiture endommagée, il risque de tomber en ruine et d’être transformé en carrières de pierres de taille.
1981, 21 septembre, les façades et les toitures (à l'exception de la construction en appentis à l'angle nord-ouest)
