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Château de Chissay

Détails
Catégorie : Loir-et-Cher - 41
Création : 16 Mars 2023
Mis à jour : 16 Mars 2023
Clics : 2850

Château de Chissay

 

 chateau de chissay

Situé entre Montrichard et Chenonceaux, le château de Chissay est un lieu historique qui a connu de nombreuses vicissitudes au fil des siècles. Des rois de France aux hommes politiques modernes, Chissay a été le témoin de nombreux événements marquants de l'histoire de France. Dans cet article, nous allons retracer l'histoire de Chissay, en mettant l'accent sur les propriétaires qui ont marqué son passé, ainsi que sur son rôle pendant la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale.

Dans la vallée du Cher, dans le Loir-et-Cher et au sein d'une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), le Château de Chissay, construit au XVe siècle, a été agrandi aux XVIIIe et XXe siècles. Autrefois demeure royale, le château a été le lieu de séjour de personnages historiques tels que Charles VII et Louis XI. En 1942, le château ainsi que son parc de 7 hectares ont été classés Monument Historique. Le château abrite aujourd'hui une activité hôtelière et sera de nouveau ouvert au public à partir du mois de mai.

Transformé comme Hôtel de Luxe à la fin du XIXe siècle, il devrait réouvrir grâce au changement de propriétaire.

Nouveau propriétaire en 2023

En effet, il a été racheté en 2023 par Hervé Lescene, un entrepreneur spécialisé dans les arômes alimentaires en tant que PDG du groupe Nactis Flavours, possédant déjà un château familial en Normandie ainsi qu'un hôtel particulier à Nantes, a pour ambition de redonner vie aux châteaux de Goulaine et de Chissay, deux bâtiments remarquables de la région nantaise et de la Vallée de la Loire.

 

 

Voir aussi

 Château de Chenonceau - village de Montrichard - Château de la Bourdaisière

 
Informations
  • Adresse : 1-3 Pl. Paul Boncour, 41400 Chissay-en-Touraine
    Téléphone : 02 54 32 32 01
  • Site   :  
  • Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2023( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article, ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement )  : Ouverture en Mai 2023.


     

Historique & Histoire 

 

 

L'Histoire du château de Chissay

Le château de Chissay a traversé les siècles et a été témoin de nombreux événements historiques importants. Construit sous le règne de Charles VII pour le trésorier de France Pierre Bérard et son épouse Anne de Ronsard, le château a accueilli plusieurs rois tels que Charles VII et Louis XI. De nombreux actes royaux témoignent de leur séjour dans cette forteresse située entre Montrichard et Chenonceaux.

En 1543, le domaine est vendu par Pierre Bérard à Philibert Babou, seigneur de la Bourdaisière, argentier du Roi et surintendant des Finances, pour la somme de 16 690 livres. La famille Babou est restée propriétaire du château jusqu'à la veille de la Révolution française, où il est passé aux mains du duc de Choiseul. Ce dernier l'a ensuite cédé à son ami Jean-Baptiste du Buc, qui a été emprisonné pendant la Révolution.

Après la mort de Jean-Baptiste du Buc en 1795, le château est devenu la propriété de Marie-Jacques Gaigneron, comte de Marolles, allié par sa mère à l'impératrice r5xdéphine. Gaigneron est resté propriétaire de Chissay pendant plus d'un demi-siècle et a été également maire de la commune. Pendant cette période, l'architecture du château a subi des modifications grâce à ses différents propriétaires.

Le château est ensuite passé entre les mains de la famille de Gartempe, puis de leurs descendants les Costa de Beauregard.

En juin 1940, le chef du gouvernement français de l'époque, Monsieur Paul Raynaud, a choisi Chissay comme quartier général. Des conférences politiques et militaires ont été organisées dans le grand salon du château. Des personnalités telles que le général Weygand, l'ambassadeur de Grande-Bretagne et des ministres ont participé à ces réunions. Le Président de la République résidait quant à lui au château de Cangé, situé à 30 km de Chissay. Le 12 juin 1940, le Général de Gaulle est arrivé à Chissay pour présenter à Paul Raynaud son projet de réduit breton. Le château a donc été le témoin de la fin de la IIIe République, un événement clé de l'histoire de la France.

Les propriétaires de Chissay :

Premier propriétaire connu, Robert de l'Isle

Puis Regnaud de l'Isle, parti en croisade contre les Albigeois avec le prince Louis qui deviendra Louis VIII.

1446, Jean de Sainte-Maure qui le cède à Pierre Bérard. Ce dernier fut anobli en 1444 par Charles VII. Bérard va permettre d'élever le fief en châtellerie avec droits de moyenne et basse justice.

Puis succède son fils François Bérard qui est également seigneur de Bléré, il le cède à Philibert Babou en 1543 et Marie Gaudin son épouse. Ils auront un fils Jean Babou qui se marie avec Madeleine Robertet.

Jean Babou de la Bourdaisiere Chissay

Jean Babou de la Bourdaisière, seigneur de Chissay. Portrait visible au musée du Louvre.

 

Il reste dans les descendants famille de Babou par les filles puisque Georges Babou et Madeleine du Bellay auront une fille Isabelle Babou qui se marie avec François d'Escoubleau.

Puis vint le Cardinal d'Escoubleau, qui le donne à Charles d'Escoubleau et son épouse Jeanne de Montluc et de Foix.

Puis succède François d'Escoubleau et Marie Charlotte de Beziade d'Avaray.

Il entre dans la famille des descendants de Colbert, avec François-Gilbert Colbert Marquis de Chabanais et son épouse Angélique d'Escoubleau.

Puis François-Gilbert II Colbert Marquis de Chabanais et son épouse Marie-Jeanne Colbert de Croissy.

1767, il est cédé à Etienne-François de Choiseul, duc de Choiseul Amboise, qui le cède en 1785.

Püis Jean-Baptiste du Buc qui sera emprisonné pendant la Révolution Française.

Après Pierre Bérard, Philibert Babou, seigneur de la Bourdaisière, a acheté le château en 1543 pour 16 690 livres. Le château est resté dans la famille Babou pendant plusieurs générations, jusqu'à ce qu'il passe entre les mains du duc de Choiseul avant la Révolution française. Le duc de Choiseul a cédé Chissay à son ami Jean-Baptiste du Buc, qui a été emprisonné pendant la Révolution.

Après la Révolution, Chissay est devenu la propriété de Marie-Jacques Gaigneron, comte de Marolles, qui est resté propriétaire du château pendant presque un demi-siècle. Puis après il s'agit du comte de Rodolphe Charles de Baillon, également maire de Chissay à plusieurs reprises.

Puis le Baron Jean-Baptiste Voysin de Gartempe.

chateau de chissay vieille photo

Photo au début du XX siècle. Photo Lemaire.

 

Les membres de la famille Costa de Beauregard ont ensuite acheté le château et l'ont conservé pendant plusieurs générations.

r5xdselyn Costa de Saint-Genix de Beauregard, qui vit au Brésil, vend la majorité du mobilier du château.

Il est vendu au début des années 70 à Monsieur et Madame Marlière, restauration à Franceuil, le château est transformé en partie en Hôtel.

Il aurait éte vendu en 1985, date incertaine, à Philippe et Gérard Savry, fondateurs du groupe hôtelier Savry.

2023, il est racheté par Hervé Lescene, un entrepreneur spécialisé dans les arômes alimentaires en tant que PDG du groupe Nactis Flavours, possédant déjà un château familial en Normandie ainsi qu'un hôtel particulier à Nantes, il a pour ambition de redonner vie au château de Chissay.

Chissay pendant la Révolution française :

Pendant la Révolution française, Chissay a été témoin de nombreux événements politiques importants. Jean-Baptiste du Buc, l'un des propriétaires du château, a été emprisonné pendant la Révolution, tandis que Marie-Jacques Gaigneron, le propriétaire suivant, a été maire de la commune de Chissay.

Chissay pendant la Seconde Guerre mondiale :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Chissay a joué un rôle important dans l'histoire de la France. En juin 1940, le chef du gouvernement français Paul Reynaud a installé son quartier général à Chissay. Des conférences politiques et militaires ont été organisées dans le grand salon, avec la participation du général Weygand, de l'ambassadeur britannique et de plusieurs ministres.

 

 paul reynaud

Paul Reynaud.

 

 

En juin 1940, lors de la débâcle, le pouvoir militaire et civil a abandonné Paris pour trouver refuge dans les châteaux de la Loire. Du 12 au 13 juin, Paul Reynaud, le chef du gouvernement, et son équipe ont établi leur quartier général au château de Chissay-en-Touraine. Charles de Gaulle, qui était alors sous-secrétaire d'État à la guerre, a assisté à de nombreuses réunions de crise. Selon Valérie Chapeau, animatrice de l'architecture et du patrimoine, "deux camps se sont affrontés. D'un côté, Paul Reynaud et Charles de Gaulle, qui étaient favorables à la poursuite des combats, et de l'autre, le camp du général Weygan et Pétain qui préconisait un armistice afin de sauver ce qui pouvait encore l'être et d'éviter une perte totale".

Finalement, le camp de l'armistice a remporté la victoire et l'Assemblée a accordé les pleins pouvoirs au vainqueur de Verdun avant de se dissoudre. Charles de Gaulle a alors pris l'avion pour Londres où il a lancé son célèbre Appel à la poursuite des combats le 18 juin. Selon Valérie Chapeau, "peu de gens savent que le destin de la Seconde Guerre mondiale et de la IIIe République s'est en partie joué à Chissay".

 

 

sources : challenges, site officiel,  Madeleine AUGER : Le Château de Chissay-en-Touraine 1986, Jean BOULAY : Un Roi de France à Chissay, Rémi PORCHER : Chissay dans les Petites monographies des communes du Loir et Cher de 1893, fichier de BMP

 

 

Troo

Détails
Catégorie : Loir-et-Cher - 41
Création : 3 Mars 2023
Mis à jour : 3 Mars 2023
Clics : 10522

Trôo

 ville de troo patrimoine collegiale saint martin

Sous l'Empire Romain, le village de Trôo faisait partie de l'Oppidum dépendant de la Cité des Cénomans, située au Mans. Afin de protéger les habitants des invasions barbares au XIème siècle, la cité se dota d'un Castellum en bois perché sur une motte castrale. Cette fortification fut complétée par une ceinture de remparts, commandée par le comte de Vendôme Geoffroy Martel (1006-1060), qui fut également l'instigateur de la Collégiale. Les descendants de ce comte contribuèrent à l'enrichissement de la commune en édifiant une tour de pierre, le Louvre, le Prieuré des Marchais ainsi que la maladrerie Sainte Catherine.

Au fil des siècles, Trôo devint un enjeu de pouvoir entre le roi Philippe Auguste et le Plantagenêt, héritier du comté d'Anjou, Richard Cœur de Lion. Plus tard, Henri IV hérita du duché de Vendôme, propriété de son père Antoine de Bourbon. Il ordonna la destruction des fortifications de Lavardin, Montoire et Trôo pour éviter les risques de rébellion.

Aujourd'hui, Trôo est surtout connue pour ses habitations troglodytiques aménagées sur quatre niveaux principaux dans d'anciennes carrières d'extraction de tuffeau. Cette particularité a valu à Trôo d'être homologué "Petites Cités de Caractère". Les visiteurs pourront également y admirer le charme du village, baigné par le paisible Loir.

Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, Trôo est une étape à ne pas manquer. La création numérique "Autrefois Trôo" permet de découvrir l'histoire de ce village atypique, qui a su préserver son patrimoine architectural et naturel au fil des siècles. Les visiteurs pourront ainsi s'immerger dans l'histoire de Trôo et découvrir l'évolution de ce village au fil des siècles.

Collégiale de Trôo

nef eglise collegiale

La collégiale Saint-Martin de Troo, située dans le département du Loir-et-Cher, est une église qui a été construite en 1049 par Geoffroy Martel. Cependant, aujourd'hui, il ne reste plus que quelques parties des murs de la nef et l'absidiole ouverte sur le croisillon sud. En effet, la collégiale a été rebâtie vers 1150 par Geoffroy Plantagenêt, et la nef, qui ne possède pas de bas-côtés, est couverte de deux voûtes d'ogives de type angevin, qui ressemblent beaucoup à celles de la cathédrale d'Angers. Un clocher s'élève au-dessus de la voûte lancée sur la croisée du transept, et les chapiteaux qui le décorent représentent Daniel entre les lions, des Sagittaires, des griffons affrontés, des monstres et des dragons, ainsi que divers personnages tels que des forgerons ou des paysans se préparant à abattre un porc. Cependant, il convient de noter que plusieurs de ces chapiteaux ont été refaits, et les originaux ont été déposés dans la sacristie.

Le bras sud du transept n'a jamais été voûté, et une belle charpente du XIVe siècle le couvre aujourd'hui au-dessus d'une voûte moderne. En revanche, le croisillon nord a été très remanié au fil des siècles. En effet, l'absidiole orientée a été démolie au XIIe siècle pour faire place, au XVe siècle, à une grande chapelle qui est actuellement en ruine. Ce croisillon a été voûté au XIIe siècle, puis repris et restauré au XVIe siècle et à l'époque moderne. Quant au chœur, il ne comprend qu'une travée droite et l'abside en demi-cercle, l'un et l'autre voûtés au XIVe siècle après surélévation des murs. Le clocher central n'est pas particulièrement remarquable, si ce n'est pour la voûte qui en occupe le sommet, comme dans certaines églises normandes. Cependant, l'hypothèse d'une tour-lanterne paraît exclue.

Le mobilier de la collégiale Saint-Martin de Troo est également digne d'intérêt. On peut notamment y admirer des stalles datant du XVe siècle, ainsi qu'un bénitier et des fonts datés de 1687. En outre, une plaque de cuivre de 1529 célèbre les mérites de Louis Tourtay, chevecier du chapitre, qui fit restaurer le transept.

 

 

 

Voir aussi

 

Informations Touristique :

 https://trootourisme.jimdofree.com/

 

Sites et monuments à visiter à Trôo

- Le Monument Bourdelle, classé Monument Historique en 2021,

- La Butte féodale (qui a également été classée car faisant partie du système défensif),

- La Collégiale Saint Martin classée Monument Historique depuis 1862,

- Les remparts et les portes du village (Saint Calais et Sougé), système défensif classé Monument Historique depuis 2008,

- L'ancien prieuré Notre-Dame des Marchais, classé Monument historique depuis 1862,

- Le puits qui parle (Profond de 45 mètres, son écho est exceptionnel), inscrit Monument Historique depuis 1935,

- L'escalier Saint Gabriel et le vieux fournil (ancienne boulangerie de Trôo),

- Le Musée de la Vigne et des Objets anciens dans la cave du vigneron (entrée payante : 1,50€ - Billet combiné à 2€ avec la grotte pétrifiante),

- La Cave Yuccas (écomusée - entrée payante : 3€),

- La Croix de pierre St Martin, inscrite Monument Historique le 19 octobre 1928,

- La Grotte pétrifiante (entrée payante : 1€ - Billet combiné à 2€ avec le Musée de la Vigne et des Objets anciens),

- La Maladrerie Sainte Catherine (Vestige d'un hôpital du XIIe siècle où venaient se réfugier les pèlerins tombant malades sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle), classée Monument Historique depuis 1889,

- Le Lavoir à chaines,

- Le pont,

- La Promenade du chemin de fer,

- La Gare de Trôo,

- Les Areineries.

 

 

sources : La collégiale Saint-Martin de Troo (Loir-et-Cher) Salet Francis - https://www.dnadine-passion-photo.com/2022/01/41-collegiale-saint-martin-troo.html

 

Photographies & Photos
Chevet Eglise Troo
Saint Mames Statue XVIe
Monstre Roman Chapiteau
Nef Eglise
Chapiteaux Roman Personnages
Motte Castrale
Collegiale De Troo Vue
Chapiteau Tailleur De Pierre
Peinture
Plan De Troo
Collegiale De Troo
Saint Martin
Clocher
Clef De Voutes Personnages
Ville De Troo Patrimoine Collegiale Saint Martin
Statue Jeanne Darc
Nef Eglise Collegiale
Choeur Nef Eglise Autel
Statue Sainte
Chapelle Laterale
Chapiteau Roman Personnage
Chapiteau Roman
Voute Eglise
Croise Ogive
Chevet Abside Eglise
Edifice Religieux Troo
Nef Eglise Troo
Le Louvre
Les Environs De Troo

Château de Lierville

Détails
Catégorie : Loir-et-Cher - 41
Création : 3 Mars 2023
Mis à jour : 3 Mars 2023
Clics : 2097

Château de Lierville

 

Le château de Lierville, situé à Verdes, rappelle les événements tragiques des guerres de Religion. Ce château fut la propriété de plusieurs personnages historiques, notamment de l'amiral de Coligny, mais aussi de Claude René César de Courtarvel, marquis de Courtarvel, maréchal de camp, député d'Eure-et-Loir, qui y vécut jusqu'à son décès en 1849 à l'âge de 88 ans. Construit au XVIe siècle sur les plans d'un château fortifié, il comportait à l'origine quatre ailes ponctuées de quatre tours, entourées de douves. Cependant, la disposition actuelle du château ne reflète plus cet état initial, des travaux ayant été entrepris au fil des siècles.

chateau de lierville

Le château a été le témoin d'une histoire mouvementée, ayant appartenu à de nombreuses familles, comme la famille de Coutance, qui en a pris possession après la famille de Théligny. C'est à partir de 1762 que Jacques de Courtavel devient propriétaire du domaine, qui restera en possession de sa famille pendant près de 250 ans. Le comte Humbert de Monteymard, héritier de la famille de Courtavel, en est devenu propriétaire et en a conservé la propriété jusqu'aux années 1960.

Le château actuel est dépourvu de toute décoration et se compose de deux longs corps de bâtiments en équerre reliant trois tours circulaires coiffées en poivrière. Les travaux de 1835 à 1849, entrepris par Louis François et son frère Claude René César de Courtavel sous la direction de l'architecte Krichinsky, ont entraîné la disparition de bâtiments disgracieux et la plantation de larges allées de tilleuls face à la cour d'honneur. Aujourd'hui, les façades et les toitures de l'aile Sud-Est ainsi que les deux tours attenantes sont protégées en tant qu'éléments patrimoniaux.

Le château de Lierville a également été la demeure de plusieurs personnages historiques, dont Charles de Théligny, converti au Protestantisme, qui épousa Louise de Coligny, la fille de l'amiral. Cette dernière a connu un destin tragique, perdant à la fois son père et son mari lors de la Saint-Barthélemy. Par la suite, elle se maria à Guillaume d'Orange, qui fut également assassiné en 1584.

Le château de Lierville a également connu une période plus récente et moins glorieuse, lorsque dans les années 80, il a été la propriété du couturier Jean-Claude Jitrois, qui y avait installé ses ateliers. Plus tard, le château a été loué à un certain Philippe de Lierville, qui se prétendait être le fils du châtelain mais qui en réalité, était un escroc vendant des copies de meubles et de bibelots anciens en les faisant passer pour des pièces authentiques. Cette escroquerie s'est élevée à plusieurs millions de francs en seulement deux mois.  

Le comte Humbert de Monteymard, héritier de la famille de Coutance, a ensuite pris possession de Lierville et l'a conservé jusqu'aux années 1960. C'est à cette époque que la propriété a été vendue à une société industrielle représentée par le célèbre couturier Jean-Claude Jitrois.

Sous la propriété de Jitrois, le château a été utilisé comme atelier de couture, mais après quelques années, la propriété a été mise en location. C'est à cette époque qu'un certain Philippe de Lierville, prétendant être le fils du châtelain, a loué le château. Cependant, il s'est avéré être un escroc qui a vendu de fausses copies de meubles et d'objets anciens pour des pièces authentiques. Cette fraude a duré seulement deux mois, mais elle a coûté plusieurs millions de francs.  Jitrois n'était pas impliqué dans cette escroquerie et fut mis hors de cause.

Après cette période tumultueuse, le château est resté plus ou moins à l'abandon pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'un homme d'affaires décide de le racheter et de le restaurer. Aujourd'hui, toutes les parties extérieures du château ont été restaurées et le parc est bien entretenu. Les façades et les toitures de l'aile Sud-Est ainsi que les deux tours attenantes sont même classées au titre des Monuments historiques, témoignant de l'importance de ce site historique.

Le château de Lierville est un exemple remarquable d'architecture de la Renaissance, avec ses quatre ailes initiales et ses quatre tours. Les travaux effectués par Louis François et son frère Claude René César de Courtavel ont permis d'améliorer considérablement la propriété, en éliminant les bâtiments disgracieux et en plantant des allées de tilleuls face à la cour d'honneur.

Aujourd'hui, le château est un lieu de visite prisé pour son histoire fascinante et son architecture remarquable. Les visiteurs peuvent admirer la façade occidentale éclairée par des baies à croisillons et l'avant-corps coiffé d'un lanternon en légère saillie. La façade du midi est surmontée d'un campanile et les bâtiments de bassecour présentent, isolés, un pigeonnier polygonal.

 

 gravure chateau de lierville XIXe

La façade non visible de la route sur une gravure du XIXe.

 

 

Voir aussi

 

Informations Touristique :

 

 château de Lierville 41240 Beauce-la-Romaine (communauté de commune Verdes), propriété d'une société, ne se visite pas.

 

 

sources : Nouvelle République

 

Photographies & Photos
Appareil Photo

Château de Vendôme

Détails
Catégorie : Loir-et-Cher - 41
Création : 2 Novembre 2020
Mis à jour : 4 Novembre 2020
Clics : 13543

Château de Vendôme

Situé au dessus de la ville de Vendôme, le château et sa collégiale Saint-Georges, sont des symboles de l'ancienne puissance des ducs de Vendômes et par la suite des Bourbon-Vendôme. Une partie des murs sont du XIIe pour les parties anciennes, la tour maîtresse, dite Tour de Poitiers, domine l'ensemble de la fortification. Il fut ravagé pendant les guerres de Religions, mais c'est surtout pendant la Révolution Française que le château et sa chapelle, nécropole des ducs, furent fortement endommagés et pillés.

Un parc à l'anglaise fut mis en place au XIXe siècle, l'aménagement actuel permet d'avoir un très beau panorama sur la ville de Vendôme. Le parc et son château sont facilement accessibles à pieds, mais il est possible d'y monter également en voiture avec un parkign à proximité. C'est probablement dans ce château que Jean II d'Alençon, compagnon d'arme de Jeanne d'Arc, est condamné dans le "lit de justice" de Vendôme. En 1589, Henri IV assiège le château, c'est le début de la fin de la forteresse de Vendôme.

 

 chateau de vendome

Le château de Vendôme possède encore de beaux restes.

 

Voir aussi

 Château d'Alençon

 
Informations
  • Adresse :  Rue du Château, Parc du Chateau, 41100 Vendôme
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  02 54 77 01 33
  • Email : 
  • Sites  :   http://www.vendomois.fr/
  • Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2020  ( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article,  ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement  )  :

    Le château se trouve dans un parc arboré, gratuit. Il y a des possibilités de visites guidées, se renseigner à l'office de tourisme. Il est assez simple d'y faire le tour, néanmoins l'accès à la tour principale est à l'heure actuelle interdit.

    1er avril au 31 mai : 9h - 20h
    1er à fin septembre : 9h - 22h
    1er octobre au 31 mars : 9h à 18h.


  •  

Historique & Histoire 

 

851, le 7 mars, meurt à Vendôme, ou à côté,  Nominoë (Nevenou ou Nevenoe en breton ,  Nomenoius ou Numenoius  en latin, en français la graphie Nominoé est aussi utilisée), né vers 800, fut un souverain de 845 à 851, il fut nommé par le roi des Francs, Charles le Chauve, " Dux". Il fut à l'origine de la naissance d'une Bretagne unifiée et indépendante et réussie notamment à repousser les Francs en dehors de son royaume ce qui contraint le roi de France à le reconnaître.

Le premier comte de Vendôme fut Bouchard, selon Odon, moine de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. Hugues Capet avait donné les comtés de Vendôme et de Melun à Bouchard en retour de ses nombreux services.

Eudes comte de Blois pris la ville de Melun, par la trahison du gouverneur de la ville, Gaultier. Geoffroy Grisegonnelle, comte d'Anjou, Richard, duc de Normandie, Bouchard mettent le siège autour de Melun pendant trois mois et reprennent la ville. Gaultier et son épouse sont pendus, et le comte d'Eudes de Blois a du prendre la poudre d'escampette.

XIe, probable première construction d'une fortification, probablement en même temps que la collégiale de Saint-Georges.

1012, Renault Ier, fils de Bouchard le Vieux, devient le second comte de Vendôme et de Melun.

1020, le 18 janvier, le second comte de  Vendôme meurt sans postérité mâle, c'est sa soeur Elisabeth qui avait épousée Foulques-Nerra, comte d'Anjou, qui donna sa fille en mariage à Odon Ier qui devient le troisième comte de Vendôme. Ils auront six enfants, dont Odo Dublettus ( Odon ) qui va bâtir la fortification de Mondoubleau, ce dernier est tué en 1054 lors de son retour de voyage à Rome. Le premier des enfants fut Bouchard qui devient comte de Vendôme sous la tutelle de son père Foulque de Nerra.

Etonnamment, il n'y a pas eu, semble t'il, de construction d'un donjon carré, comme on peut retrouver au château de Langeais, Montrichard ou d'autres villes sous domination de Foulques Nerra.

1056-1066,  Foulques l'Oison, comte de Vendôme († 1066)

1066-1085,  Bouchard III le jeune, comte de Vendôme, fils du précédent.

1066-1075 : tutelle de son cousin Guy de Nevers, seigneur de Nouastre.

1032-1056, Geoffroy Ier Martel, comte d'Anjou et de Vendôme.

1194, bataille de Fréteval,  Richard Cœur de Lion emporte, au cours d'une embuscade, une victoire sur le roi de France, Philippe Auguste une victoire qui restera dans les annales de l'Histoire puisque, dans le feu de l'action, Philippe Auguste perd ses sceaux et certains documents d'importance. De cette mésaventure naîtront les Archives nationales et le poste de garde des Sceaux. Pour Richard, cette rencontre marquera le début d'une longue occupation du territoire, et notamment du château de Fréteval.

1085-1102, Geoffroy II Jourdain († v. 1102), seigneur de Preuilly, par mariage comte de Vendôme (1086-1101), épouse Eufrosine, fille de Foulque l'Oison

1102-1137, Geoffroy III Grisegonnelle, comte de Vendôme († 1137), fils du précédent

1102-1105, tutelle de sa mère Euphrosine de Vendôme

1137-1180, Jean Ier, comte de Vendôme (1110 † 1180), fils du précédent

1180-1202, Bouchard IV, comte de Vendôme (1139 † 1202), fils du précédent

1202-1211, Jean II, comte de Vendôme († 1211), petit-fils du précédent

1202-1211, tutelle de son grand-oncle Geoffroy de Vendôme, fils de Jean Ier

1211-1217, Jean III l'Ecclésiastique, comte de Vendôme († 1217), fils de Bouchard IV

1227, 27 mars le comte de Bretagne et le comte de la Marche comparurent devant le roi, et signèrent un traité.

1217-1230,  Jean IV de Vendôme, sire de Montoire, comte de Vendôme, petit-fils de Bouchard IV par sa mère

1230-1249, Pierre de Vendôme, comte de Vendôme (1200 † 1249), fils du précédent

1249-1270,  Bouchard V de Vendôme, comte de Vendôme († 1270), fils du précédent

1271-1315,  Jean V de Vendôme, comte de Vendôme et seigneur de Castres († 1315), fils du précédent

tours XIIIe Vendome

Tours du XIIIe siècle.

1315-1354,  Bouchard VI de Vendôme, comte de Vendôme et seigneur de Castres († 1354), fils du précédent

1354-1364,  Jean VI de Vendôme, comte de Vendôme et de Castres († 1364), fils du précédent

1364-1371,  Bouchard VII de Vendôme, comte de Vendôme et de Castres († 1371), fils du précédent

1371-1372,  Jeanne de Vendôme, comtesse de Vendôme et de Castres († 1372), fille du précédent

1371-1372,  tutelle de sa grand-mère Jeanne de Ponthieu, veuve de Jean VI.

1372-1403,  Catherine de Vendôme, comtesse de Vendôme et de Castres († 1411), fille de Jean VI, épouse Jean VII de Bourbon

Maison de Bourbon Vendôme

1372-1393, Jean VII de Bourbon, comte de Vendôme († 1393), et Catherine de Vendôme son épouse
1403-1446, Louis Ier de Bourbon-Vendôme (1376 † 1446), fils des précédents
1424-1430, Robert de Willughby, investi par le duc de Bedford
1446-1477, Jean VIII de Bourbon-Vendôme († 1477), fils du précédent

Procès du duc d'Alençon [4]

lit de justice vendome, procès du duc d'AlençonXVe, vers 1455-1456, Jean II d'Alençon, cousin du roi Charles VII, conspire avec le duc d'York en lui proposant de lui livrer des places fortes en Normandie. Pierre Fortin dévoile le complot et  le duc d'Alençon et d'autres compagnons sont arrêtés en son hôtel de Paris par Jean de Dunois, comte de Dunois et Robert d'Estouteville, prévôt de Paris, le 31 mai 1456.

Selon l'ambassadeur Tommaso Tebaldi, dans une lettre du 12 juillet 1456, le duc d'Alençon souhaitait recevoir le duché de Normandie , 200 000 ducats et faire une alliance avec les enfants du duc d'York. Le duc d'Alençon estimait, toujours selon l'ambassadeur, que le roi de France l'estimait peu et qu'il était le diable l'avait aveuglé. Le roi écrivit à Arthur de Richemont , futur duc de Bretagne, qu'il était prévu  de livrer le château de Saint-Malo aux anglais par le duc.

Le duc d'Alençon est enfermé au château de Loches, dans des conditions peu confortables. [4]

Le 28 août 1458 à Vendôme, le Lit de Justice est mis en place.  Il se tient avec la présence de  centre trentre trois pair, six ecclésiastiques ( évêque de Reims, Laon, Langues, Châlons et Noyon ) plus quelques dizaines d'autres évêques, pairs laïcs, pairies, ainsi que le roi lui-même, son fils Charles de France, les ducs d'Orléans et de Bourbon, des comtes d'Angoulême, Maine, Eu, La marche, Foix, Vendoôme, Laval et Dunois ). Le duc de Bourgogne ainsi que Charles le Charolais, sont aussi demandés mais ils se feront représentés avec l'accord du roi. [4]

Initialement le procès aurait dû se faire au château de Montargis, mais Charles VII a préféré le comté de Vendôme dont son souverain, Jean de Bourbon, est un fidèle. Montargis semblait peut-être trop petit, Paris était une ville avec qui Charles VII n'était pas en meilleur terme, d'autres lieux comme le château de Sully-sur-Loire, Orléans ou le château de Tours furent abandonnés pour des raisons diverses. Vendôme était donc choisi aussi pour sa situation géographique, en cas d'invasion anglaise notamment.[4]

Jean II Juvénal des Ursins, propriétaire du château d'Armentières sur Ourcq, est le premier clair ecclésiastique en tant qu'archevêque-duc de reims, il participa au procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc mais également au procès du duc d'Alençon à Vendôme, dans ce procès il tente de faire fléchir Charles VII afin de ne pas condamner à mort le dit duc, il fait notamment référence à l'action du duc d'Alençon avec Jeanne d'Arc. [4]

Le 10 octobre 1458, Jean II d'Alençon est condamné initialement à la prison à vie, mais Charles VII impose une sentence plus forte, il est donc condamné à  mort et son duché est confisqué. Cependant Charles VII le gracie et permet à la duchesse Marie de conserver le comté du Perche.


1477-1495, François de Bourbon-Vendôme (1470 † 1495), fils du précédent
1477-1484, tutelle de son beau-frère Louis de Joyeuse, époux de Jeanne de Vendôme.
1495-1537, Charles de Bourbon-Vendôme (1489 † 1537), fils du précédent

En 1514, le comté de Vendôme est érigé en duché-pairie. En 1527, à la suite de la mort du connétable de Bourbon, Charles de Vendôme hérite des armes pleines de Bourbon.

1495-1546,  le gouvernement est assuré par Marie de Luxembourg († 1546), veuve de François de Bourbon et usufruitière de ses biens.
1537-1562, Antoine de Bourbon (1518 † 1562), roi de Navarre par son épouse Jeanne III d'Albret
1562-1589, Henri Ier de Navarre (1553 † 1610), roi de France (1589-1610)

En 1589, il le réunit à la Couronne, mais le donne ensuite en apanage.

1598-1665 : César de Vendôme (1594 † 1665), fils légitimé d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, marié à Mademoiselle de Mercœur

1665-1669 : Louis (1612 † 1669), fils du précédent, marié à Laure Mancini

vue chateau de vendome ville

Château de Vendôme au XVIIe siècle. L : Collégiale Saint-Georges, F : tour de l'éperon, H : tour des prisons, P : capitainerie

1669-1712 : Louis r5xdeph (1654 † 1712), fils du précédent

1712-1727 : Philippe (1655 † 1727), frère du précédent

Dès 1712, Louis XIV annexe le Vendômois au prétexte que Philippe de Vendôme, étant Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, n'avait pas le droit de posséder quoi que ce soit.
1771-1789 : inclus dans l'apanage du comte de Provence, futur Louis XVIII

 

1589, Henri IV assiège le château.

  chateau de vendome revolution 1790

Dessin de 1790, pendant la révolution française. Dessin de Claude Gaspard-Dupuis professeur de dessin à Vendôme. On voit nettement la présence de la chapelle. On remarquera que le châtelet d'entrée est encore debout dans sa quasi intégralité et que l'ensemble est déboisé.

 

 

chapelle saint georges vendome

Reste de la collégiale castrale de Saint-Georges, située dans la cour du château, elle fut détruite pendant la révolution. Edifiée probablement vers 1037, par la volonté de Geoffroy Martel et Agnès de Bourgogne, elle devient, un peu comme la Basilique de Saint-Denis pour les rois de France, une nécropole des dynasties comtales et ducales qui se succèdent à la tête du territoire vendômois, puis au XIVe, c'est la famille des des Bourbon-Vendôme qui va l'utiliser.

 

gravure chateau vendome 1824

Gravure réalisée en 1824, la chapelle a disparu. Gravure de Charles Jourdon, visible au musée de Vendôme.

 

 

tour de poitiers

La tour maîtresse, ou donjon, appelée tour de Poitiers.

 

 

 

sources : (2) Histoire de Vendôme et ses Environs par l'Abbé Simon, chanoine de la collégiale de Vendôme, (3) France Balade, [4] Philippe Contamine "Charles VII", Wikipédia

 

Photographies & Photos
Tour De Leperon Chateau De Vendome
Tour De Eperon
Chateau De Vendome
Vue Chateau De Vendome Ville
Haute Cour Chateau
Buste Henri IV Vendome
Chateau De Vendome Revolution 1790
Gravure Chateau Vendome 1824
Lit De Justice Vendome
Tour De Eperon Tour Des Prisons
Tours XIIIe Vendome
Tour De Poitiers
Vendome Castle Tower
Rampe Pietonne Vers Le Chateau
Route Vers Le Chateau
Chapelle Saint Georges Vendome
Nominoe Roi Des Bretons Vendome
Tours Du Chateau De Vendome
Ancienne Chapelle
Tour De Poitiers Terrasse Chateau De Vendome

Château de Talcy

Détails
Catégorie : Loir-et-Cher - 41
Création : 15 Octobre 2020
Mis à jour : 23 Octobre 2020
Clics : 11090

 

 
Château de Talcy

 

Le domaine de Talcy est mieux connu dans l’histoire littéraire, en effet la fille et la petite-fille de Salviati, Cassandre et Diane, étaient respectivement les muses de deux grands poètes Français de l’époque, Pierre de Ronsard et Théodore-Agrippa d’Aubigné. Dans le château se trouve la Chambre de  Médicis où Catherine de Médicis et son fils Charles IX auraient logés  lors de la conférence de Talcy en 1562. Le château est visité par 20 000 touristes par an. Malgré son aspect médiéval, il fut construit principalement pendant la Renaissance. Elle possède plusieurs chambres, dont celles de Catherine de Médicis ou du Général de Chanzy, malheureusement il ne sera pas possible de monter au sommet de la tour porche.

 chateau de talcy

 

Voir aussi

 

 
Informations
  • Adresse :  18 Rue du Château, 41370 Talcy
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site   :  http://www.chateau-talcy.fr/
  • Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2020  ( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article,  ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement  )  : 


    Date et horaires : du 2 janvier au 31 décembre
    - 10 h à 12 h 30 et 14 h à 17 h (basse saison)
    - 9 h 30 à 12 h 30 et 14 h à 18 h (haute saison)


  • Tarifs : 6 €, gratuit pour les moins de 18 ans et pour les 18-25 ans de l'UE


     

Historique & Histoire 

 

 

XIIIe, Il a été mentionné pour la première fois dans une loi de 1221, lors d'une restitution d'une rente de douze mines de froment, par Odo de Chaources pour le compte de la maison de Saint-Lazare de Beaugency. le domaine de Talcy, possession des comtes de Chartres, est un fief relevant de la maison Saint-Lazare de Beaugency.Néanmoins ce document ne donne aucune information sur le château à l'époque.

1464 : Pierre Simon achète le domaine. C'est un avocat parisien. 

1480, construction de la nouvelle tour centrale.

1502 : Marie Simon, fille de Pierre et épouse d'Antoine Sanguin, seigneur de Meudon et conseiller du roi Louis XII, hérite de Talcy. C'est sans doute à cette époque qu'est reconstruit en partie l'ancienne maison ruinée et une aile d'habitation. La tour porche reçoit une nouvelle façade et des tourelles d'angle.

Trois générations de la famille Simon y vécurent avant que la lignée familiale ne s’éteigne à la mort de Jean Simon, évêque de Paris en 1502. Sa sœur, Marie, en était la propriétaire finale. Le bâtiment a été acheté à Marie Simon en 1517 par Roberto Bernard Salviati, un banquier florentin et son épouse Françoise (née Doucet). Bernard Salviati demanda que le bâtiment soit fortifié, la demande fut acceptée en 1520 par Jean d’Orléans-Longueville, archevêque de Toulouse et Seigneur de Beaugency. Toutefois, des restrictions ont été imposées à Salviati quant aux droits seigneuraux : il ne pouvait pas garder une garde armée. Salviati était dans une situation difficile, ayant besoin d’être proche du roi François Ier, comme son banquier encore pas un citoyen Français. 

1517 : Bernard Salviati, banquier florentin, achète le domaine de Talcy.

1520 : début de la fortification ornementale du château.

1531 : naissance de Cassandre Salviati, fille de Bernard Salviati : Le domaine est mieux connu dans l’histoire littéraire, plutôt que architecturale. La fille et la petite-fille de Salviati, Cassandre et Diane, étaient respectivement les muses de deux grands poètes Français de l’époque, Pierre de Ronsard et Théodore-Agrippa d’Aubigné.

Ronsard tomba amoureux de Cassandre, 15 ans, en 1545, qu’il rencontra lors d’un bal à Blois. Il lui a dédié quelques-uns des sonnets les plus connus dans la langue Français. Ils n’ont pas été autorisés à se marier que Ronsard n’était pas considéré comme parti intéressant Elle fut mariée à Jean III de Peigné en 1546. Diane était la fille du frère de Cassandra, Jean Salviati. D’Aubigné, dédié à Diane en 1571, recueil de sonnets, ballades et idylles intitulé Le Printemps et à sa mort le plus beau de ses poèmes, Les Tragiques. En raison de sa forte religion protestantes et de son catholisme, le couple ne parvient pas à se marier, sa famille s’y oppose le plus vivement à cause de la religion.

 

Conférence de Talcy

Septembre 1562 : durant les guerres de religion, le château de Talcy et son propriétaire Jean Salviati (fils de Bernard) reçoivent Catherine de Médicis et son fils, le roi Charles IX pour la « conférence de Talcy » au cours de laquelle sera tentée une conciliation entre catholiques et protestants. Ia conférence de Talcy,  peu après le massacre de Wassy qui marque le début des
guerres de Religion, Catherine de Medicis, accompagnée du roi Charles IX, alors âgé de 12 ans, et d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, est reçue à Talcy par Jean Salviati. Au château, elle rencontre les chefs du parti huguenot (protestant), notamment Louis Ier de Condé alors, pour tenter de trouver un compromis entre les catholiques et les huguenots. Cette conférence est un échec.

 

 

chambre catherine de medicis

Chambre dite de Catherine de Médicis. L'ensemble du mobilier est du XVIIIe et XVIIe.

 

1572 – 1573 : séjour d'Agrippa d'Aubigné (1552 - 1630) à Talcy : noble protestant, ami du roi Henri IV, il est tombé amoureux de Diane Salviati ; son égérie et le château de Talcy lui inspireront certains poèmes des Tragiques. 

1574 : Forese Salviati, frère de Diane et fils de Jean, hérite du château.

1623 : Jean Salviati, Seigneur de Talcy passa le château à son fils Foréze Salviati et il passa ensuite à sa fille Isabella Salviati, qui étendit l’aile est du château en 1638, lorsque le pignon de l’église fut reconstruit.

1638 : agrandissement de la demeure jusqu'à l'église.  Isabella avait acheté le château à sa mère (Isabeau née Sardini) bien qu’elle soit mariée à Louis de la Marck, avec qui elle a eu 4 enfants.  Il ya des marques gravées de YS sur les portes de la tour, dénotant Isabella Salviati. La famille Salvatie vendit le domaine en 1682. Bien que cela ait pu être plus tôt car Antoine de Preuilly a été enregistré pour l’avoir vendu à Blanchard de Saint-Martin en 1674. De là, la maison a été transmise par la famille et on sait que burgeat de Jérémie l’avait héritée, enregistrée sur son accent à la pairie en 1720. La famille Burgeat possédait la propriété entre 1704 et 1780. Ils ont effectué la modernisation étendue du bâtiment et réaménagé les jardins. André Burgeat vendit le château en 1780 à Elizabeth Gastebois.

Années 1660 à la fin du XVIIe siècle : le domaine est vendu à plusieurs reprises. A partir du début du XVIIIe siècle : le domaine devient la propriété d'une famille protestante : les du Candal.

1716 : Jérémie Burgeat, conseiller au parlement de Metz, et sa femme reçoivent en donation le château et les terres de Talcy.

1718 : Talcy devient un domaine agricole vivrier, avec 550 hectares, dont 6 hectares clos ; Jérémie et MarieJeanne Burgeat, habitant à Paris, ont placé l'ensemble du domaine en fermage avec fruits, légumes, vendanges, récolte et vente de céréales, coupes de bois. Le château est aménagé « à la moderne » : une recherche de confort, des circulations modifiées pour aménager des pièces plus petites aux fonctions différenciées. Le
mobilier et le décor sont renouvelés et mis au goût du jour.

 

1780 : le domaine quitte la famille Burgeat et est vendu : s'installe à Talcy la famille Gastebois. Les fenêtres du 1er étage ont été agrandies et les couloirs et les intérieurs modifiés dans les années 1780 par la famille Burgeat. Plus tard, les résidents, le Stapfer a également construit, dans une salle du rez-de-chaussée un lieu de culte (ils étaient une famille fortement protestante) et il ya encore une plaque en bois sur la cheminée inscrite « Cult Evangelical Protestant »

La famille Gastebois, originaire de La Rochelle, était une famille huguenot et Elizabeth (1758-1830) avait épousé François Charles Vincens (1757-1796), les Vincens étant aussi huguenot. Leur fille Marie Madeleine Pierrette Vincens épousa Philipp Albert Stapfer en 1798 et leur famille s’installa au Château

1835 : les héritiers des Gastebois, Marie-Madeleine Vincens, épouse de Philippe Albert Stapfer, ministre de la République suisse, gèrent Talcy et partagent le domaine agricole qui est démantelé.

1844 : le fils, Albert Stapfer reprend le château ; il est journaliste pour Le Globe. Il traduit Goethe, reçoit et correspond avec Prosper Mérimée et Stendhal. Il est l'un des premiers daguerréotypistes (des daguerréotypes des châteaux de Chambord et Talcy sont conservés à Talcy).

Le château est resté intact tout au long de la révolution en raison des familles (Gastebois, Vincens & Stapfer) de fortes croyances égalitaires. Philipp et Marie eurent deux fils Charles Louis (1799-1754) et (Frederic) Albert(1802-1880) . Charles Louis était le père de Paul Stapfer.

Albert passa sa jeunesse comme journaliste libéral pour le Globe et continua à soutenir des politiques égalitaires, occupant les barricades lors de la révolution de 1830. Retraite à Talcy après son mariage avec Clarey Louise Vincens en 1835, il s’intéresse à Daguerréotype, prenant une série de photos du château, toujours présent.

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, Albert y accueillit le général Antoine Chanzy, mais il fut chassé par les Prussiens lors de la bataille de Beaugency (1870) en décembre 1870.

Albert y mourut en 1892, laissant à ses trois enfants : Léon (ministre protestant à Jones, Le Mans et Blois), Hélène Geneviève (mariée à Etienne Debate) et Valentine. Leon se retira à Talcy en 1906[19] et mourut en 1930. En 1933, Valentine et Hélène Geneviève le vendit àl’État à condition que les intérieurs du XVIIIe siècle soient préservés intacts.

Le château a été répertorié en 1906, avec des listes ultérieures pour l’environnement plus grand et vendu à l’État par Valentine Stapfer en 1933 à la condition que le bâtiment et les intérieurs restent intacts. 

1908 : l'héritière de la famille Stapfer, Valentine, obtient le classement de Talcy parmi les monuments historiques.

La grande collection de bibliothèques a été vendue en 1931.

1933 : le château et son domaine sont vendus à l'Etat et ouverts au public.

  chambre general chanzy a talcy

Chambre du Général Chanzy 

 

sources : Le château de Talcy par Jacques Houlet 1966, Chronologie par le Centre des Monuments Historique , Edition Atlas

 

Photographies & Photos
Escalier Vers Etage
Couloir De La Galerie Supérieure
Interieur Pigennier
Cuisines Talcy
Armoire
Cheminee Salle Des Gardes Talcy
Pigeonnier
Chateau De Talcy
Couloir Medieval
Trou Pigeon Talcy
Pigeonnier Un Chateau
Galerie Chateau Renaissance
Chambre Des Demoiselles Talcy
Poutre Chambre General
Cabinet Stapfer Photographe
Chambre Catherine De Medicis
Cour Honneur
Chaises Salon De Compagnie Talcy
Salle De Bain Talcy
Gallerie Couloir Etage Superieur
Chambre General Chanzy A Talcy
Fleche Globe Terrestre
Tapisserie
Chateau Talcy Centre Monuments Historique
Pressoir
Tour Porche Chateau De Talcy

 

  1. Manoir Bonaventure Gué du Loir
  2. Château de Montoire
  3. Château de Rochambeau
  4. Entrevue de Montoire

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