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Tour Grise

Détails
Catégorie : Eure - 27
Création : 28 Juillet 2019
Mis à jour : 31 Octobre 2019
Clics : 7345

 

 Tour Grise de Verneuil sur Avre

 

Tour Grise de Verneuil

 

Donjon édifié par Philippe-Augusute, vers 1204 après avoir pris le duché de Normandie, la tour doit son nom à sa pierre en grison, qui n'est pas grise mais rougeatre. Elle faisait partie d'un système défensif entourant la ville avec trois enceintes et plusieurs tours. Elle est le témoin de la terrible bataille de Verneuil. La tour se visite sur une grande période de l'année, notamment si vous êtes à Center Parks à quelques lieues du centre de Verneuil. Elle profite également de diverses animations en période estivale, à voir sur le site officiel.  Elle mesure 45 m de haut, 9 m de diamètre intérieur et ses murs ont une épaisseur de 4 m à sa base, au niveau supérieuse se trouvait des créneaux de trois mètres d'élévation, ce qui en faisait une tour assez massive.

 

 

 

Voir aussi

Verneuil d'Avre et d'Iton - Bataille de Verneuil

-

Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses, Histoire des antiquités de la ville de l'Aigle et de ses environs  de De J. F. Gabriel Vaugeois, LA FRONTIÈRE NORMANDE DE L'AVRE  | Astrid Lemoine-Descourtieux, Notice HIstorique et Descriptive de la Tour Grise ( Mairie de Verneuil ) fin XIXe.

 

Outre ces trois enceintes fortifiées, destinées à contenir des habitants, et que pour cela peut-être Roger de Hovedeven et la tradition ont appelées des bourgs, il y en avait une quatrième, la plus forte de toutes, qu'on appelait le château : « Erant très burgi prœter castellum. » Ce château, des premiers temps de Verneuil, est encore debout; c’est la tour Grise qu’il ne faut pas confondre avec celui qui depuis a porté le non du château, et qu’ont habité les gouverneurs jusqu’au temps de Louis XIII qui en ordonna la démolition; celui-ci était le premier dont nous avons parlé, c’est-à-dire le fort Saint-Nicolas.

La ville donc possédait trois tours imposantes, en dehors des tours des défenses de l'enceinte de la ville : le donjon normand ( ou Tour Gellée qui faisait office de Donjon ), la Tour Blanche édifiée par le duc d'Alençon au XVe et la Tour Grise dont cette dernière fut impliquée surtout dans la libération de la ville par les troupes françaises en 1449.

Tour Grise 

Tour Grise avant sa restauration en 1888 Tour Grise avant sa restauration en 1888

L'architecte serait un certain Broudin. Elle fut construite par une soixtantaine d'ouvriers payés normalement six liards par jour, mais curieusement c'est seulement de 5 sous par jour qu'ils furent payés.

1168 et 1173, présence de Louis VII dit le Jeune à Verneuil

1194, présence de Philippe-Auguste

1204, rattachement du duché de Normandie au royaume de France. Il accorde à la ville une franchise communale et devient le chef-liey de juridication du Ressort Normand, pour les terres sitéues sur la rive gauche de l'Avre.

1224, Louis VIII se trouve à Verneuil

1257, c'est Roi Saint-Louis, Louis IX qui se trouve à Verneuil.

1309, Philippe-le-Bel.

En général les monarques ne restaient quelques jours, ou heures, dans la cité.

1410, première bataille entre les Armagnacs et les Bourguignons.

1424, Bataille de Verneuil.

La Tour Grise n'eut pas vraiment d'impact sur les batailles, sauf en juillet 1449 où elle fut directement impliquée dans la libération de la ville par les français.

27 août 1449, présence de Charles VII avec les évêques d'Auxerre, Evreux et Lisieux.

1574, 26 septembre, Henri III préside la procession.

1578, le 4 juillet, rencontre entre le duc d'Alençon et Bussy d'Amboise.

De 1583 à 1590, la ville participe à la guerre de Religions, maître Godebille, curé de la Madeleine, sauve la ville d'un assaut du Général Pierre Rouxel de Médavy ( Château de Médavy ).

1594, entrée de Henri IV sous les coups de canons à Verneuil.

1620, Louis XIII, par un décret royal du 26 juillet, ordonne la destruction de la forteresse et de l'enceinte de la cité.

1811, Napoléon Ier et Marie-Louis passent par Verneuil le 22 mai.

1814, 21 avril, visite de Louis XVIII

 

Description

 

"Dans le moyen âge, une grosse tour de forme ou ronde ou polygone, solidement bâtie, vaste, élevée, à plusieurs étages souvent voûtés en pierre, et renfermant un puits dans son intérieur, était le dernier refuge des guerriers qui défendaient une place. Aussi la tour était-elle regardée comme le chef-lieu de la juridiction du château, le point central de la puissance féodale; et l’on disait, par exemple, tel fief relève de la tour et palais du comte de Chartres, telle justice est du ressort de la tour Grise de Verneuil."


"Les murailles, qui formaient l’enceinte extérieure de la place, étaient défendues par un grand nombre de tours dont quelques-unes n’ont été abattues que depuis peu ( XIXe ); mais, outre ces tours, il y en a eu trois plus fortes et plus remarquables que les autres : on les nommait la tour Gelée , la tour Blanche et la tour Grise. La tour Gelée défendait l’entrée du château, du premier des forts dont nous avons parlé; la tour Blanche, dont on voit les ruines sur le chemin de Saint-Martin-du-Vieux-Verneuil, et qui servit, tantôt à l’attaque, tantôt à la défense de la place, protégeait la digue de l’étang de France et la rive droite de l’Avrc. De ces trois tours, la tour Grise est la seule qui subsiste : elle doit son surnom à sa couleur, et à ce que par là on a voulu la distinguer des deux autres.

Cette tour, à l’exception de son couronnement qui a été détruit il n’y a pas longtemps, et des logements qui avaient été pratiqués dans son intérieur est telle que l’a bâtie le fondateur de Verneuil. Elle avait à-peu-près cent pieds de hauteur, avant qu'on eût abattu les créneaux qui couronnaient son sommet. Elle est ronde et sa circonférence, mesurée au-dehors et au-dessus d'un soubassement qui s’élargit en descendant vers les fondations , est de cent cinquante pieds, et les murs ont douze pieds d’épaisseur : ce qui doune pour l’intérieur un diamètre d’environ vingt-six pieds. On voit dans cet intérieur l'ouverture circulaire d’uu puits encombré, mais entier. On y voit aussi, dans là maçonnerie , les trous qui servirent autrefois à placer les supports des planchers, au-dessus desquels se trouvait une voûte qui existe encore. Cette voûte est entourée d'un mur en forme de parapet qui s'élève de neuf pieds au-dessus, et, suivant une vieille Chronique manuscrite dont on nous a communiqué les fragments, le tout était surmonté par une espèce de tourelle ou de guérite, d’où l’on pouvait découvrir au loin tous les objets environnants. Deux portes opposées donnaient accès à l'intérieur : celle qui sert encore aujourd'hui à son ouverture, est du côté de la ville , et son seuil est au niveau du sol ; l’autre, élevée au-dessus de la partie supérieure du soubassement, est tournée vers la pointe du triangle que forment en se réunissant les rivières qui coulent des deux côtés de la tour.

Ces deux portes, dont le dessus présente une ogive très-surbaissée, ont huit pieds six pouces de hauteur, sur une largeur de quatre pieds et demi.

Des grisons, de huit pouces sur quatre, bien taillés, placés par assises, plein sur vide, c'est-à-dire le milieu d'une pièce sur la jointure de deux autres, parent élégamment toute la surface de la tour. La grandeur et la solidité de cet édifice, jointes à la régularité de sa construction, en font un des beaux monuments de l'architecture militaire du moyen fige." ( auteur inconnu )

 

1889, Léon Duval-Lampérière, rachète la tour à son beau-père Mr Lampériere et la modifie tellement qu'elle est déclassée le 27 juin 1892. Il est également accusé de prostitution sur mineure sous prétexte de location de chambres pour "touristes". Il est condamné en première instance à Rouen, pour  un mois de prison avec sursis et 50 francs d’amende (7,50 €), mais le procureur fait appel et « Pour avoir contrevenu aux bonnes mœurs et s’être livré à la débauche » il est condamné à un mois de prison avec sursis, à 100 francs (15 €) d’amende et dans l’obligation de fermer son établissement. source : paris-normandie.fr

1954, la ville rachète la tour. Elle devient alors un musée sur la bataille de Verneuil.

2011, la ville demande qu'elle soit reclassée.

2016, elle est Classée aux Monuments historiques en février.

 

 

 

 

 

Photographies & Photos
Tour Grise 1888
Visite Tour Grise
Entree Visite Tour Grise
Latrine
Tour Grise

Château de Gaillon

Détails
Catégorie : Eure - 27
Création : 25 Février 2017
Mis à jour : 22 Mai 2025
Clics : 15166

Le château de Gaillon est perché sur les hauteurs dominant la vallée de la Seine, à l’entrée de la Normandie, le château de Gaillon est l’un des joyaux méconnus du patrimoine français. Situé dans le département de l’Eure, à quelques kilomètres de Rouen, ce château incarne un tournant dans l’histoire de l’architecture en France : il s’agit du tout premier château Renaissance édifié sur le sol français. À la croisée du Moyen Âge finissant et de la modernité renaissante, Gaillon témoigne du raffinement italien importé à la cour de France dès la fin du XVe siècle.

Construit sur les bases d’une forteresse médiévale acquise par les archevêques de Rouen dès le XIIIe siècle, le château connaît sa métamorphose la plus spectaculaire à partir de 1498, sous l’impulsion du cardinal Georges d’Amboise. Principal ministre du roi Louis XII et grand amateur d’art, ce dernier fit appel à des artistes venus d’Italie, influencés par les chantiers florentins et milanais, pour transformer cette place forte en une somptueuse résidence d’apparat.

Derrière ses murs s’élèvent des galeries sculptées, des loggias ouvertes, des jardins en terrasses et une ornementation inspirée des plus grands palais italiens. Véritable manifeste artistique, Gaillon devance de plusieurs décennies les réalisations royales de François Ier, comme le château de Chambord ou celui de Fontainebleau.

Mais l’histoire de Gaillon est aussi celle d’un lent déclin. Confisqué à la Révolution, démantelé pierre par pierre au XIXe siècle, il a longtemps sombré dans l’oubli avant d’être partiellement restauré à l’époque contemporaine. Aujourd’hui, ce château renaît peu à peu, redonnant à la Normandie un pan essentiel de son héritage artistique et architectural.

Le monument peut être considéré comme le premier château de la Renaissance en France. En effet, il a été mis au goût de la Renaissance  par  le cardinal Georges d'Amboise ,qui en avait fait sa résidence d'été , ministre de Louis XII. Au XVIIe siècle , le château et son parc ont été élargies par François Mansart et André Le Nôtre . Il a été considérablement endommagé pendant la Révolution française , puis transformé en prison. Au cours du XXe siècle, il a été restauré.

chateau de gaillon

Voir aussi

Châteaux de Normandie  - Château de Chaumont-sur-Loire
 
Informations
  • Adresse :   Allée de l'Ermitage, 27600 Gaillon
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  02 32 53 08 25
  • Email :
  • Site officiel  :  http://www.ville-gaillon.fr
  • Heures d'ouvertures & Visites   :

    Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h - visites guidées ou libres.
    Horaires des visites : (2017)
    - en semaine (sauf mardi) : 10h - 11h15 - 14h30 - 16h
    - week-end : 10h - 11h15 - 14h30 - 15h - 16h - 16h30
    Tarifs : Visites guidées  :
    Adulte : 6€ - enfant : 4€ (gratuit moins de 6 ans) - chômeurs-étudiants; résidant Gaillon, Adhérents ARC : 3€ - groupe (à partir de 15 personnes) : 4€ - ALSH, instituts éducatifs ou spécilaisés : 3€ - Famille nombreuse : forfait de 16€ - scolaires : 40€/classe
    Visites libres : Adulte : 4€ - enfant : 3€ (gratuit moins de 6 ans) - chômeurs-étudiants; résidant Gaillon, Adhérents ARC : 3€ - Famille nombreuse : forfait de 14€

Historique
source : source sur place, documentation diverses, site officiel, wikipédia

 

 

Époque Romaine

oppidum romain

Exemple d'Oppidum Romain par  Jpzurbuchen

Saint-Aubin sur Gaillon connait une croissance de population lors de l'époque romaine. On y trouve des bains publics et des temples romains. L'armée romaine y implantera un oppidum, camp retranché romain sur le promontoire actuel. C'est de cette époque que proviendrait l'origine du nom de Gaillon, dont le nom de la forteresse se nommait : Castiliorum, Castilio, et par la suite Gaillon. Certains historiens donnent une autre étymologie du mot Gaillon: probablement celte, de la peuplade des Galls qui signifie « fort ». D’autres dérivés de ce nom « Chalons » « Wallon » « Gwallion » « Gaillon »

 

 

 

Château Médiéval

Le premier château connu fut édifier au XIe siècle pour protéger la Normandie des velléités des Rois de France. Il était constitué probablement de sept tours et d'un donjon circulaire en son centre.

1192 , selon les termes d'un accord entre le roi de France Philippe Auguste , et le roi d'Angleterre et duc de Normandie John Landless ( Jean sans Terre ) , Gaillon entre dans le domaine royal, comme toute la région historique du Vexin normand , ainsi qu'un certain nombre de villes fortifiées, par exemple Evreux . Jean sans Terre dans est remplacé par le retour de captivité de son frère Richard Cœur de Lion , libéré seulement en 1194. Richard, à son retour à la terre de Normandie, a regagné quelques possessions après avoir battu Philippe-Auguste à la bataille de Frétéval, néanmoins il ne récupère pas mais le château de Gaillon et celui de Vernon . Ses frontières avec le royaume de France ayant changées, il fait construire Château Gaillard sur les bords de la Seine à Andelys.

1196-1197, Philippe Auguste désigne comme capitaine de la place un chef mercenaire Lambert Cadoc. En 1197 le roi de France lui en fait don.

1204, après la chute de Château Gaillard et la conquête ultérieure de toute la Normandie, dont Rouen, Gaillon a finalement été inclus dans les biens personnels du roi de France .

1220,  Philippe Auguste est contraint de reprendre le château par la force et jette Lambert Cadoc en prison. Le roi de France aurait reçu à son encontre diverses plaintes notamment à Pont-Audemer, dont il est le bailli, qu'il pille par des taxes.

1262, en échange des Moulins de la ville de Rouen et de la somme de 4000 livres, Saint-Louis donne le château à l'archevêque de Eudes Rigaud. Elle deviendra alors une des résidences d'été des archevêques de Rouen.

1263, Saint-Louis y viendra le 16 décembre, on peut donc penser que des travaux pour assurer un meilleur confort ont été réalisés assez rapidement.

1265 et 1269,  séjour de deux personnages proches du pape  (dont Raoul de Grosparmy, cardinal-évêque d'Albane, qui se trouva être aussi évêque d'Évreux et fut garde du sceau de Louis IX)

1320, visite du roi Philippe V le Long.

1424, afin d'empêcher la réutilisation de certaines forteresses en pleine guerre de Cent-Ans, le duc de Bedford , alors régent du "royaume de France" en territoire occupé, après la bataille de Verneuil, ordonne la démolition de toutes les fortifications, épargnant uniquement, à la demande des autorités ecclésiastiques, l'hôtel  de l'archevêque. On peut donc penser que le château est fortement endommagé et ne peut donc assurer un quelconque rôle défensif.

 

 

1er Château de la Renaissance en France

chateau gaillon gravure

Château de Gaillon au début du XVIe siècle.

 

~ 1454 Le château est donc probablement fortement endommagé, le Cardinal d'Estouteville, celui même qui ré-ouvra le dossier sur le procès de Jeanne d'Arc, fait renaître une demeure à la place de l'ancien château : l'« Ostel Neuf » . Guillaume d'Estouteville, légat du pape en France depuis septembre 1451 obtient l'appui de Charles VII et est transféré à Rouen le 20 avril 1453. Il prend possession le 9 juillet 1453 par Louis d'Harcourt, archevêque de Narbonne et fait son entrée solennelle le 28 juillet 1454. Il sera archevêque de Rouen jusqu'à sa mort en 1483 mais résidera définitivement à Rome dés 1455.

XVIe siècle, début du siècle, le cardinal Georges d'Amboise, principal conseiller du Roi Louis XII s'inspire de la renaissance italienne pour transformer le château en véritable palais italien de la Renaissance. Tous les plus grands artistes italiens interviendront sur le chantier gaillonnais. C'est ainsi que Gaillon deviendra probablement le 1er château Renaissance construit en France. Il est a noté que le château de Martigné-Briand fut terminé en 1503 déjà dans un style pré-renaissance.

De 1502 à 1506, ce sont Guillaume Senault et Colin Byard, architectes et constructeurs du Val de Loire, qui sont chargés des premiers travaux.

mais à partir de 1506, et pendant 3 ans, Georges d'Amboise préfère  fait appel principalement à de nombreux artistes italiens, parmi lesquels Andrea Solari en décembre 1507 et peut-être comme architecte principal l'italien Giovanni Giocondo.

1508, Le château de Gaillon prend du gallon, dans une lettre rédigée par un envoyé du duc de Ferrare, Bonaventura Mosti en 1508, il est considéré comme la plus belle demeure de France.

1509, une fontaine monumentale en marbre de Carrare sculpté est acheminée d'Italie par Honfleur pour être placée dans la cour d'honneur. Cette fontaine avait été commandée le 14 septembre 1506 aux sculpteurs génois Agostino Solari, Antonio della Porta et Pasio Gaggini, en remerciement de la République de Venise à l'égard du cardinal d'Amboise qui était parvenu à évincer les Sforza de Milan.

1510, le cardinal Georges d'Amboise décède. Son neveu, Georges II, va continuer les travaux, dont notamment la Chapelle. Par la suite c'est le cardinal Charles Ier de Bourbon qui entreprend des travaux. 

Le cardinal Jacques Nicolas Colbert fait construire par Jules Hardouin Mansart le pavillon qui porte son nom, orangerie de style classique

1691, André le Nôtre travaille sur les jardins initialement réalisés par le paysagiste italien Pacello Da Mercogliano au début du XVIe. 

XVIIe siècle, la fontaine en marbre de Carrare étant en mauvais état en raison d'un manque d'entretien, le cardinal de Saulx-Tavannes la fait démonter. Son bassin (quatre mètres de diamètre) et son socle sont alors transportés au château de Liancourt, propriété des La Rochefoucauld en Picardie ; puis transférés  dans le château de La Rochefoucauld, en Angoumois, dont ils ornent l'esplanade sud.

Le dernier archevêque résidant à Gaillon est Dominique de La Rochefoucauld, député du clergé aux États généraux de 1789.

 

 

Révolution Française et Prison

 

chateau porte interieure prison de gaillon

Ruine du château avant qu'il ne devienne une prison. Porte intérieure, aujourd'hui disparue. 

 

1793, le château est pillé, démantelé et sert de carrière de pierre. Néanmoins Alexandre Lenoir, afin de constituer un musée des monuments français à Paris, achète plusieurs vestiges du château.

1812, par décret du 3 décembre 1812, il devient propriété de l'État à la suite de son achat par l'administration de Napoléon Ier pour 90 000 francs. Mais le préfet de l'Eure, propose de le transformer en prison.

1816, la prison , alors Maison Centrale, est inaugurée le 5 novembre. Le château fut fortement endommagé sur les trois quarts par les architectes Louis-Ambroise Dubut et Croust qui étaient chargé de modifier le château en prison.

1824 à 1868, le château accueille les prisonniers, parfois mineurs, principalement de paris et la région parisienne, ainsi que Rouen.

1862, il est classé au titre des monuments historiques.

1876, construction du premier établissement pour les déficients mentaux et épileptiques, il en reste aujourd'hui " la maison grise"

1901, la centrale est fermée, les détenus sont transférés dans d'autres établissements.

 

"Renaissance" du château

 

prison gaillon

Malheureusement le château fut en grande partie remodelé pour sa nouvelle fonction de prison, détruisant une grande partie "Renaissance". Cette façade fut édifiée au XIXe siècle, probablement sur l'ancienne.

 

1915, pendant la Première Guerre Mondiale il sert d'école pour  l'armée français de Rouen  qui forme l'infanterie de l'armée Belge qui combat sur le front.

En 1925 , le château a été vendu aux enchères.

1965, Une parcelle de terrain dans la partie nord-ouest de la propriété, qui faisait partie de l'ancien parc,  a été classé comme monument historique .

13 mai 1970 , l'année de l'état acheté le château en arrière. L'architecte en chef des monuments historiques de France, Georges Duval a commencé des travaux de recherche à la veille du projet de restauration, qui a commencé en 1977. Le verrou est retourné des objets qui ont été stockés à l' École des Beaux - Arts de Paris .

1997 - 2004, restauration des couvertures de la cour d'honneur.

En Septembre 2009, l' Association ARC (a été formé Association pour la Renaissance du Château de Gaillon ), dont la tâche était l'augmentation de la popularité du château et de son ouverture au public. Ce projet a également impliqué la municipalité de Gaillon.

2010, restauration par l'état, pour un coût de 375 389 HT, du prolongement de l'aile d'Estouteville au Sud-Ouest de la Cour d'Honneur. Cette aile fut construite au XIXe siècle puis en partie détruite au XXe siècle. 

En été 2011, le château a ouvert ses portes aux visiteurs. Les invités ont pu voir  une nouvelle exposition, la place centrale dans laquelle appartient à la disposition du château comme du XVIe siècle. Au cours de la première année de 7000 personnes ont visité le château. Dans la deuxième saison - 8000.

En 2013, le château a été ouvert au public du 30 Mars au 30 Septembre, et une visite guidée du pavillon résidentiel Georges d'Amboise a ajouté une autre pièce, à savoir son sous-sol, où les criminels ont été enfermés.

 

 

 

Photographies
Oppidum Romain
Chateau De Gaillon
Gallerie Renaissance Gaillon Tour Sirene
Jardin Italien Andre Le Notre Chateau Gaillon Plan
Plan Chateau
Prison Gaillon
Entree
Porte Renaissance Gaillon
Stalles Chateau Gaillon Basilique Saint Denis
Les Plus Excellents Bastiments De France Chateau Gaillon
Gallerie Renaissance
Chateau Gaillon Gravure
Chateau Porte Interieure Prison De Gaillon

Château de Conches en Ouche

Détails
Catégorie : Eure - 27
Création : 23 Juillet 2014
Mis à jour : 7 Mars 2025
Clics : 22076

Le château de Conches sur Ouche est situé sur une motte en Normandie. Entouré probablement à l’époque de larges fossés, il était clairement avant-gardiste au même trique que le château de Château-Gaillard ; il appartient à l’une des périodes des Plantagenêt.

L’attrait principal est sa tour peu banale avec une base angulaire, qui dit-on pourrait avoir comme origine les châteaux de Syrie et des alentours. La visite extérieure est facile d’accès et ouverte toute l’année, mais l’intérieur est cependant indisponible actuellement pour des raisons de sécurité. Pour autant l’accès est assez simple, mais un peu périlleux, car la montée est abrupte et non exempte de chute éventuelle de pierres.

Château de Conches en Ouche

L’environnement est verdoyant et bien entretenu, la ville de Conches est agréable. Au niveau des autres à voir il y a le musée du verre, La Maison des Arts et du Tourisme et le musée du Terroir Normand.

Les vitraux de l'églises  Sainte Foy de Conches, église située à quelques mètres du château, constituent un des plus remarquables dans l'art verrier du milieu du XVIème siècle en Normandie.
 

 
Informations
  • Adresse : Place Aristide Briand  - 27190 Conches sur Ouche
  • Google Maps : Plan de Conches-en-Ouche
  • Téléphone : 02.32.30.76.42
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Site Officiel :  http://www.conches-en-ouche.fr/
  • Heures d'ouvertures & Visites  : Pas de visite guidée, se renseigner à l'office du tourisme pour plus de détail. Visite extérieur libre et gratuite à toute heure.Parking Gratuit à quelques mètres et nombreux commerces (bar, superette, Lidl etc) . Le château appartient à la municipalité ; il est classé.

 

Historique
Sources :

 

Conches est une ville ancienne, puisqu’elle semble venir tout droit d’une époque celtique et romaine. Les traces les plus récentes et les plus fiables nous amènent en 1034 avec les seigneurs de Tosny, descendants de Rollon Ier, duc de Normandie, qui héritèrent du fief, appelé alors Castellion et qui deviendra Châtillon.

Les seigneurs de Tosny effectuèrent le plus grand pèlerinage : Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. Lors de leur retour, ils s’arrêtèrent à Conques en Rouergue, où l’on célébrait le culte de Sainte Foy, martyre d’Agen. Ils ramenèrent les reliques de la sainte, et la ville se nomma alors Conches.

Angle Chanfreiné d'une des tours du donjon, architecture probablement venue des croisades

On retrouve les angles chanfreins au château de Charost, ayant appartenu à Isabelle de Courtenay marié au seigneur de Charost Aymont III de Charost, pas impossible qu'il y ait un lien car les époques de constructions sont très proches.

 

Ils firent de Conches le château que nous connaissons aujourd’hui. Conches-en-Ouche fut le fief du comte Robert d'Artois, l’un des personnages les plus controversés dont Maurice Druon use dans son livre Les Rois maudits comme personnage clé, le rendant en grande partie responsable de la guerre de Cent Ans.

Architecture et influences

L’angle chanfreiné d’une des tours du donjon est une caractéristique architecturale probablement issue des croisades. On retrouve ce type d’angles chanfreinés au château de Chârost, ayant appartenu à Isabelle de Courtenay, mariée au seigneur de Chârost, Aymon III de Chârost. Il n’est pas impossible qu’il y ait un lien, car les périodes de construction sont très proches.

Héraldique

La ville a été dotée, par les seigneurs de Conches, d’armoiries : « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond d’or ». La coquille de Saint-Jacques fait référence au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La ville a été dotée, par les seigneurs de Conches, d’armoiries, « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond or » : la coquille de Saint Jacques est en référence au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.
 

Les grands faits d’armes du château 

1090 : Guerre des Belles Dames.

1087 :  Richard Ier de Montfort, seigneur du château de Beynes, est tué par une flèche en 1092 en combattant ,auprès de l’armée du roi de France, au château de Conches en Ouche.

1199 : Philippe-Auguste dispose le domaine de Conches en faveur de son cousin Robert de Courtenay : seigneur de Champignelles, de Charny, de Château-Renard en partie, de Conches, de Mehun, de Celles, est bouteiller du roi de France Louis VIII.

1298 : Robert III d’Artois était seigneur de Conches-en-Ouche, de Domfront, et de Mehun-sur-Yèvre ; en 1310, il reçut en outre en apanage le comté de Beaumont-le-Roger pour le dédommager de la perte du comté d’Artois auquel il prétendait face à sa tante Mahaut d'Artois. Il est des responsables de la guerre de Cent-Ans et meurt en 1342 à Londres.

1363 : Première occupation anglaise.

1364 : lors de la bataille de Cocherel, une partie des troupes anglaises partent combattre Bertrand Du Guesclin.

1371 : Bertrand Du Guesclin, capitaine du roi Charles V, prend Conches et devient Comte de Conches.

1420 : Les Anglais reprennent Conches avec le roi Henry V.

1440 : Le roi Charles VII reprend le château.

1441 : Nouvelle occupation anglaise.

1449 : Les Français, sous le commandement de Robert de Floques, bailli d'Évreux, livrent la dernière bataille contre son occupation anglaise. Conches restera depuis Français.

1591 : Prise du Château par les Ligueurs pendant les Guerres de Religions. Son démantèlement est ensuite entrepris (pour éviter une réutilisation éventuelle).
 

 

Photographies

 

Interieur Tour
Meurtriere
Angle Chanfrein Tour Angle Chanfreine
Passage Conches
Vue Sur Lechateau De Conches En Ouche
Meurtriere Interieure
Contrebas
Tour Eventree
Plan Conches En Ouche
Donjon Normandie
Vue Chateau Donjon Conches En Ouche Nromandie
Archere Angle Chanfreine Donjon Croisade
Chateau De Conches En Ouches Normandie Eure
Remparts
Interieur Donjon Foyer
Meurtriere Canonniere
Chateau De Conches En Ouche

Château de Château sur Epte

Détails
Catégorie : Eure - 27
Création : 2 Novembre 2013
Mis à jour : 21 Novembre 2024
Clics : 20712

Le château de Château-sur-Epte une forteresse de Normandie dans le département de l'Eure à l'extrême limite du Val d'Oise,  la première construction connue est de la fin du XIe en même temps que l'édification du Château de Gisors, une autre fortification à seulement 2 km est d'importance c'est le Château de Saint Clair sur Epte où fut signé le traité de Normandie.

 

Informations
  • Adresse :  Chemin des Gardes 27420 Château-sur-Epte
  • Google Maps : Carte de Château sur Epte
  • Téléphone :  06 28 20 77 72
  • Email : heritage.historique@gmail.com
  • Site : Officiel - Château sur Epte par Baladadom
  • Heures d'ouvertures & Visites du château  : Propriété privée achetée par une association ( voir tel pour plus de renseignement ). Le château est régulièrement ouvert le week-end pour les travaux et l'association recherche des bénévoles. Vous pouvez aider l'association ici : https://fr.ulule.com/sauvez-un-chateau/ - Merci à Didier Faure qui m'avait convié à la visite en 2014, voir son site : http://www.chateauxfaure-et-faureteresses.com/

 

Historique
source : source sur place, Bruno Lepeuple, Du château au bourg castral en Vexin normand (xie-xiie siècle) (1), (2) Normannia Didier Faure,

 

Le « Castrum » est édifié probablement à la fin du XIe siècle, en même temps à peu de chose près que le château de Gisors, par Guillaume Le Roux, à l'époque Château-sur-Epte s'appelle  Fuscelmont-sur-Epte. (1)

Entre 1100 et 1119, Henri Ier Beauclerc, fils de Guillaume le Conquérant et roi d'Angleterre, fait édifier un « Castellum » soit probablement la création d'un Bourg selon Bruno Lepeuple, il est possible que le nom de  Fuscelmont-sur-Epte soit transformé en Château-sur-Epte dans cette période. (1)

1119, Louis VI dit « le gros » assiège sans succès le château , Novum castrum propre Eptam ( Château Neuf sur Epte ) (2) alors défendue par Gauthier Riblard, il est donc certain qu' à cette période le château était en pierre et celui que nous connaissons en partie aujourd'hui. Il était peut-être de forme quadrangulaire avec une seule porte qui menait au village.

1144, Louis VII prend possession de la place forte.

1154, le roi de France ouvre un marché hebdomadaire dont les revenus tirés vont directement à l'Abbaye de Saint-Denis, ceci perdura jusqu'en 1466. (1)

1180, Henri II Plantagenêt fait effectuer d'importants travaux dans le château.

1196, le Vexin entre dans le domaine royal français, la frontière avec la Normandie s'éloigne et les châteaux du Vexin  situés sur l'Epte n'ont plus le même rôle stratégique.

1204, Philippe-Auguste conquiert la Normandie.

 

château de Château-sur-Epte est un château de Normandie

Vue aérienne sur le donjon en 2014

1437, au cours de la  la Guerre de Cent Ans, le château est pris d'assaut par les troupes Anglaises de Talbot. Les Anglais quittent le château qu'en 1456.

1647, pendant les Guerres de Religions : Mazarin démantèle le château, c'est probablement à ce moment là que le donjon est fracturé pour le rendre inutilisable.

XIXe, le château est transformé en ferme, utilisation qu'il avait encore il y a quelques années. (2014)

1924, il est classé Monument Historique

2014, le château est en vente.

Décembre 2015 : l’association Héritage Historique achète le domaine.

 

Photographies
Detail Donjon
P1080692
Escalier Colimacon Ruine
Pigeonnier
Porte
Donjon De Chapteau Chateau Sur Epte Eure
P1080800
P1080712
Tour Donjon Porche
Interieur Donjon
Arquebusiere
Fosse
Detail
Donjon Chateau Sur Epte Normandie
Tour Porche
Fenetre
Assommoir
Detail Donjon 1
Chemise Donjon Chateau
P1080774
Donjon Chateau Sur Epte Exterieur
P1080769
Basse Cour Chateau Sur Epte
P1080816
Graffiti
P1080787
Chateau De Chateau Sur Epte
 
 

Château de Châteauneuf Port Mort

Détails
Catégorie : Eure - 27
Création : 1 Novembre 2013
Mis à jour : 14 Octobre 2018
Clics : 11941

 

Château Neuf de Port-Mort
 

 

Le château de Château-Neuf à Port-Mort est un château de Normandie qui fut le lieu de mariage entre Louis VIII et Blanche de Castille, il était lors du traité de Saint-Clair sur Epte une place importante sur les frontières du Duché de Normandie et du royaume de France. Il fut cependant abandonné pour des raisons mystérieuses après que Philippe-Auguste reprit le Château de Château-Gaillard et une grande partie des territoires occupés par les Anglais en Normandie.

 

 
Informations
  •  Adresse :  D10 27940 Port-Mort
  •  Google Maps : Carte
  •  Téléphone :  
  •  Email :
  •  Site officiel  :  http://www.port-mort.com
  •  Heures d'ouvertures & Visites du château  : Le château est ruiné, il ne reste plus grand chose. Accessible à toute heure mais dangereux.

 

Historique
  source :  site officiel.


Le château de Château-Neuf à Port-Mort dominait la seine à 40 mètres de hauteur environ, il fut construit à la fin du XIIe siècle par Philippe-Auguste, peut-être sur un ancien emplacement d'une fortification gauloise des Véliocasses avec un Oppidum, cette tribu Gauloise était présente sur les bords de Seine et participa activement contre l'armée Romaine de Jules César.

L'histoire de Port-Mort est mal connu, y compris dans l'origine de son nom puisque les différents écrits sont différents : Porc-Mort en latin Porcus-Mortuus , Port-Maur ou Portus-Mauri et en celtique Ports-Mor ou Port-Mort aujourd'hui. Il est difficile de savoir si cela vient du fait que la ville fut longtemps un port fluvial qui devint avec le temps inutilisé, ou si il y a un rapport avec les Maures.

La présence d'une Abbaye, dédiée à Saint-Martin, au VIIe siècle sur la butte de Château-Neuf vers 1100, c'est à priori dans cette église qu'eut lieu le mariage de Blanche de Castille.

Les invasions Normandes vont alors pousser à la création d'un Duché de Normandie avec le traité dans le Château de Saint Clair sur Epte. Ce duché va transformer Port-Mort en une ville frontière du royaume de France et du Duché de Normandie, ce qui conduit alors Philippe-Auguste à construire en 1198 le Château-Neuf à quelques km seulement des Andélys et du château de Château-Gaillard édifié par Richard Coeur de Lion entre 1197 et 1198, on est clairement sur une lutte de positionnement où chaque roi fortifie ses territoires pour asseoir sa suprématie...mais dans le cas présent Philippe-Auguste pris le parti de le faire construire en territoire dominé par les Anglais.

Mais c'est le mariage de Louis VIII et de Blanche de Castille future mère de Saint-Louis qui va mettre en lumière Port-Mort.

En avril 1200 Blanche de Castille arrive d'Espagne, en passant par Bordeaux, puis en Normandie où elle est accueillit par Jean-sans-Terre au château de Boutavent sur l'Île de la Tour entre Bouafles et Tosny. Philippe-Auguste est lui au château du Goulet.

1200, le 22 mai est signé le traité du Goulet  entre Jean d'Angleterre, dit Jean-sans-Terre, et Philippe-Auguste :  Le roi d'Angleterre cède le comté d'Évreux jusqu'au Neubourg et Danville, excepté le Vexin et châtellenie des Andélys,  et ses fiefs du Berry ( Issoudun et Graçay ) au prince Louis, futur Louis VIII. Blanche de Castille est la  fille du roi de Castille Alphonse VIII, petite-fille d'Henri II d'Angleterre et d'Aliénor d'Aquitaine et nièce de Jean d'Angleterre. En contrepartie, le roi Philippe-Auguste renonce à tout droit sur la Bretagne.

Le même jour le dauphin Louis est marié à Blanche de Castille, dans l'église Saint-Martin, alors en territoire Anglais mais avec un château contrôlé par les Français juste au dessus. Mariage qui ne pouvait avoir lieu qu'en territoire Anglais car le pape le Pape, Innocent III avait lancé l'interdit sur tout le royaume, parce que Philippe-Auguste  avait répudié sa seconde femme Ingelbord, fille du Roi de Danemark quelques heures après le mariage.

Ce traité ne va pas durer longtemps, contrairement au mariage de Blanche de Castille, Phillippe Auguste prend le château de Boutavent en 1202 puis après une rencontre avec Jean sans Terre il prit le château de Château Gaillard, en 1204 il prend le château de Conches en Ouche, Thillière, une nouvelle fois Boutavent qu'il fait raser, Vaudreuil, le Château d'Arques la Bataille, de Mortemer et de Gournay, et reprend à nouveau le château de Château-Gaillard.

Le château de Port-Mort est alors, curieusement, inutilisé et abandonné, peut-être parce qu'il n'était plus aux frontières du royaume de France.

 

Il y a à la place des ruines de Port-Mort une tour, peut-être une ancienne tour de guet ou un moulin, des débats sur ce sujet ont souvent eu lieu, principalement à cause de leurs emplacements et leurs très belles contructions peu communes pour un moulin.

 

Photographies
 
Chateauneuf Port Mort
Port Mort Chateauneuf
Donjon
Tour Port Mort
Port Mort
Chemins
Tour Port Mort Moulin
Butte Port Mort Chateau Neuf
Port Mort Seine
Barrage Port Mort
  1. Château du Champ de Bataille
  2. Château d'Harcourt
  3. Château de Vascoeuil
  4. Château d'Ivry la Bataille

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