Ainay-le-Château est un petit village dans l'Allier, à la frontière du Cher, sur les bords de la Sologne. Elle conserve une petite partie de ses remparts du XIIe et XIIIe siècle. L'origine du nom de Ainay-le-Château provient de son poste fortifié sur le passage de la Sologne, dont à l'origine une voie romaine la franchissait.
Informations
- Adresse : Place de l'Église 03360 Ainay-le-Château
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 04 70 07 90 05
- Site officiel : http://www.ainay-le-chateau.fr/
- Heures d'ouvertures & Visites : ouvert tous les jours, visite libre sur les bords de la Sologne.
Ainay-le-Château est au Moyen Âge une des dix-sept châtellenies des ducs de Bourbon en Bourbonnais.
Les différents nom :
Castrum De Aynaco en 1136 ;
Ainayo Castri en 1180 ;
Castri de Haynaco en 1215 et 1288 ;
Castellania de Aynaio en 1248.
Xe, Ière édification connue des fortifications de la ville.
1147, Archambault V part d'Ainay pour la seconde Croisade prêchée par Saint Bernard.
XIIe, construction des remparts actuels.
XVIIe, le couvent des Pères Récollets est construit.
1359, le village fortifié est occupé par Bertucat d'Albret ou ( Bertruquet d'Albret ). Bertrucat d'Albret, était un bâtard de la famille d'Albret. Il fut d'abord un capitaine du Château de Moncuq, près de Bergerac, puis termine sa carrière de « routiers » en faveur des Anglais, il eu sous son autorité la plupart des chefs routiers installés entre Périgord et Haute-Auvergne. ( source : https://sites.google.com/site/bertrucatdalbret1/home )
1362, traité de Brétigny, le Duc de Berry, retenu comme otage en Angleterre donne en gage pour rentrer en France, les châteaux de Dun-sur-Auron et d'Ainay le Château. Tandis que le roi de France doit 3 millions d'écus, soit 12,5 tonnes d'or, à Edouard III roi d'Angleterre.
1568, elle est constituée d'une juridiction de 68 paroisses et de 5.286 feux ( soit environ 15 000 à 18000 habitants ). L'armée protestante de Poncenat, s'empare de Ainay-le-Château et y exerça selon Nicolas de Nicolay « infinis meurtres et pilleries ».
1595, la ville revient sous la coupe royale, la ville est ruinée et la population décimée.
1650, lors de la Fronde, la ville est rendue « déserte et abandonnée )
XVIe et XVIIe siècle, la ville prospère dans les métiers de tanneries.
Révolution Française, les trois quarts des remparts sont vendus en bien nationaux, ainsi que le couvent des Pères Récollets qui est assez rapidement détruit. Lla ville prit le nom d'Ainay-sur-Sologne.
1842, l'ancienne paroisse et commune de Saint-Benin a été réunie à Ainay-le-Château. Ladite commune de Saint-Benin porta elle-même le nom révolutionnaire de Charnoux.
XIXe, début des destructions des remparts et du château.