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Tour Romaine de Grisset

La Tour de Grisset est un vestige d'un petit temple gallo-romain appelé fanum, situé à Fréteval, dans le Loir-et-Cher, en France. Des fouilles menées dans les années 1960 ont mis en évidence la présence d'un ensemble thermal et de plusieurs structures dont la fonction est indéterminée, ce qui a conduit à l'hypothèse d'une petite agglomération secondaire. La tour est localisée sur la commune de Fréteval, à 2 km au nord-ouest du chef-lieu communal, à une altitude de 103 m, au pied du coteau dominant la vallée du Loir.
La tour de Grisset a été mentionnée pour la première fois au XIXe siècle, avec une description et un premier dessin représentant le fanum publié en 1849. Des pans de murs appartenant à d'autres bâtiments antiques étaient encore visibles au début du XXe siècle, mais l'intérêt pour le site a diminué après la Première Guerre mondiale. Les vestiges du fanum ont finalement été inscrits au titre des monuments historiques en 1948. En 1963, des fouilles ont été entreprises pour explorer la possible existence d'autres vestiges que le fanum. Ces fouilles ont permis de découvrir un complexe thermal en 1964 et 1965. Des campagnes de prospection aérienne ont ensuite révélé la présence d'autres bâtiments, qui n'ont pas été fouillés.
La tour de Grisset est la cella d'un temple antique de type fanum. Elle mesure 6,80 x 6,15 m extérieurement, avec des dimensions intérieures de 3,65 x 3,60 m et une hauteur sous voûtes de 7,15 m. L'appareillage de la tour est constitué de deux parements de petits moellons alternant avec des lits de terres cuites et encadrant un noyau en blocage. Il est possible que le parement ait présenté des motifs géométriques avec des moellons de couleurs différentes, comme c'est le cas pour le temple du site archéologique de Cherré à Aubigné-Racan (Sarthe). Le temple aurait été construit vers la fin du IIe ou la première moitié du IIIe siècle.
Le temple dont la tour de Grisset est un vestige faisait partie d'un vaste complexe comportant des thermes partiellement fouillés, un dispositif d'adduction ou d'évacuation d'eau, ainsi que des bâtiments dont la fonction n'a pas encore été déterminée, mais deux d'entre eux pourraient également être des fanum. La disposition spatiale des vestiges retrouvés laisse envisager l'existence d'une petite agglomération secondaire antique qui aurait pu se construire peu à peu autour du sanctuaire. Il est possible que la voie antique reliant Le Mans à Chartres passait à proximité du site. Le site de la Tour de Grisset a été inscrit en tant que monument historique en 1991.

Voir aussi
Château de Fréteval Château des Enigmes - Forteresse de Mondoubleau - Tour de Coulommiers-la-Tour - Tour de Grisset
Informations Touristique :
Visible à toute heure, on peut aussi la voir sur le long de la route sur la N10. Carte ici : https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/chateaux-et-patrimoine-de-france_204350#13/47.8682/1.1473
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Le village médiéval de Montrichard se situe sur les bords du Cher, dont un pont traverse la rivière. Le village possède d'importants vestiges, dont en premier lieu, le Château et Donjon de Montrichard.
- Musée gallo romain : Sarcophages et autres vestiges de l’époque gallo-romaine et mérovingienne.
- Salle sur la moulinologie : elle vous apprendra tout sur les céréales, les farines, le pain, la meunerie et les moulins. Des pièces rares sont réunies ici, dont une meule de Pompéi.
- Musée ethnologique : sur 3 niveaux, ce musée abrite des collections et souvenirs de la vie de la Cité, avec son histoire et les faits marquants tant régionaux que nationaux, vécus au cours des siècles passés.
- Musée du Poids-lourd : Musée récent que je n'ai pas vu mais qui fait toute une rétrospective du camion en général, ciblée principalement sur le poids-lourd.

Montrichard est un village attrayant avec d'anciennes maisons, un vieux pont et bien sûr le vieux donjon. Si la visite intérieure du donjon ne manque pas d'attrait, il est cependant impossible aujourd'hui de monter sur le sommet, pour des raisons de sécurité. Mais la vue au premier niveau (donc au pied du donjon) est déjà assez haute !
Pour autant, la surprise a été surtout le musée de la Moulinologie ( étude des moulins ). On y apprend beaucoup dans une salle assez petite, mais unique en Europe. Les musées gallo-romain et ethnologique m'ont moins emballé, il faut dire qu'après avoir vu le musée des Antiquités de Saint-Germain-en-Laye, il est difficile de faire plus complet. Par ailleurs, c'est un sujet que je connais peu.
Une ancienne annexe des Templiers (surprenant mais propriété privé donc non visitable mais visible de l'extérieur) et un pont avec l'une des plus vieilles maisons transformée aujourd'hui en bar.
Informations
- Adresse : Maison de Tourisme, 67 Rue nationale, 41400 Montrichard Val de Cher
- Google Maps : Carte
- Téléphone : +33 (0) 2 54 32 05 10
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- Heures d'ouvertures & Visites :
- Avril/mai/juin/septembre : Lundi au dimanche inclus (jours fériés également inclus) 10/12h et 14/18h
Juillet/août : Lundi au dimanche inclus 10/18h - - (1 seul billet pour la visite du Donjon et des Musées du Donjon)
C'est au début du XIème siècle (1010) que Foulque Nerra, comte d'Anjou, grand bâtisseur des châteaux forts de Touraine, fit commencer la construction du donjon actuel du château de Montrichard, avec comme architecte Lisoie de Bazougers, un de ses capitaines, filleul de Hugues Capet.
La nouvelle construction remplaçait des fortifications en bois, car de tout temps l'endroit avait été jugé des plus favorables pour l'érection d'un fort, qui se trouvait placé sur un coteau presque inaccessible à l'époque, de tous les côtés, et qui commandait deux routes essentielles, la route de Bourges à Tours (ancienne voie romaine) et la route de Paris vers l'Espagne par Orléans, Blois, Châtellerault.
Mais Montrichard était également revendiqué par Eudes, comte de Blois qui voulait s'en emparer ; il fut écrasé le 6 juillet 1016 au cours d'une bataille sur le plateau de Pont-Levoy (4 km de Montrichard), bataille qui fut l'une des plus meurtrières du temps (plus de 6 000 combattants tués ou prisonniers).
Avant sa mort, Foulque Nerra donna à Lisoie de Bazougers, les seigneuries d'Amboise et de Montrichard, celui-ci fut de ce fait le fondateur de l'illustre maison d'Amboise, tout en restant le vassal des comtes d'Anjou, possesseurs du comté de Touraine.
En 1044, ce comté allait dépendre d'une branche de la famille, les Plantagenêt.
Pendant la deuxième partie du XIème siècle, Montrichard et ses environs furent sans cesse désolés par de petites guerres.
Le camp retranché de Foulque Nerra étant trop faible pour les guerres du XIIème siècle, un de ses descendants, Hugues 1er, renforça la forteresse en lui adjoignant une deuxième enceinte et les habitants des environs se ressemblèrent au bas de la colline sous la protection du château ; ainsi naquit une bourgade qui fut entourée d'une enceinte de murs avec des fossés remplis d'eau, un pont fut ensuite jeté sur le Cher, face au donjon.
La garnison était alors d'environ 500 hommes.
Montrichard passa alors sous la domination étrangère lorsque la famille des Plantagenêt accéda au trône d'Angleterre.
En 1188, Philippe-Auguste, en guerre avec l'Angleterre, vint mettre le siège devant le château de Montrichard, occupé par les troupes de Richard Cœur de Lion, duc de Touraine.
Le roi de France combattit longtemps sans succès, mais grâce à une sape qui provoqua une brèche dans les remparts, il put s'emparer de la place et fit prisonniers 42 chevaliers ; on pense que Richard Cœur de Lion était du nombre.
D'après un historien contemporain, Philippe Auguste livra le château et la ville aux flammes et détruisit de fond en comble une grande tour qui les protégeait.
Le traité de Colombiers, le 5 juillet 1190, aurait toutefois rendu Montrichard au roi d'Angleterre, de Richard Cœur de Lion aurait alors rétabli les fortifications démantelées.
Mais par un traité en 1193 avec le duc de Mortagne, surnommé Jean sans Terre, Philippe-Auguste acquit légalement Montrichard, qui appartint alors à la Couronne de France.

Maison templière de Montrichard
Pendant deux siècles peu d'évènements, il faut noter toutefois la construction au cours de la deuxième moitié du XIIIème siècle d'une troisième enceinte ; il est probable que l'importance de ces fortifications sauva Montrichard des dévastations nombreuses qui ravagèrent les campagnes du XIIIème au XVème siècle.
En 1422 Montrichard reçut le dauphin Charles, futur Charles VII ; celui-ci y revint comme roi, cinq ans après en janvier 1427, et y fit légitimer et connaître comme sa sœur naturelle Marguerite de Valois, fille naturelle de Charles VI.
Louis d'Amboise, seigneur de Montrichard, ayant comploté contre le favori de Charles VII, La Trémoille ">Trémoille , fut condamné à mort en 1431 par le parlement de Poitiers et ses biens confisqués furent donnés en 1432 à La Trémoille ">Trémoille .
Toutefois en 1434, Louis d'Amboise II, fils du précédent, fut réintégré dans la plupart des biens de son père, dont Montrichard.
En 1448, Louis II vendit la terre de Montrichard à Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville et à son épouse Péronelle d'Amboise. Mais en 1461, Louis XI qui venait de monter sur le trône de France, comprenant l'importance d'une place comme Montrichard, et ne voulant pas la laisser au pouvoir d'un turbulent vassal, chargea Pierre Bérard, seigneur de Chissay, d'échanger la terre de Montrichard avec le Seigneur d'Harcout, contre les seigneuries de Gournay et de Gerté-en-Braye.
Au mois de novembre de la même année, Louis XI, dans des lettres patentes datées de Montrichard, donnait à son frère Charles de France l'apanage du Berry.
En 1466, les habitants de Montrichard reçurent l'ordre de remettre en état les fortifications qui avaient dû être délaissées.
Les Anglais ayant été définitivement expulsés de France, les châteaux forts perdirent de leur importance, mais Montrichard allait conserver encore pendant un siècle une place intéressante dans l'histoire.
Dans la chapelle du château, aujourd'hui église paroissiale de Sainte-Croix, le duc d'Orléans (plus tard Louis XII) pour complaire au roi Louis XI, épousa sa fille Jeanne de France, le 8 septembre 1476 ; il devait la répudier à son avènement au trône, et l'ancienne reine, retirée dans un couvent, devait être canonisée sous le nom de Sainte Jeanne de France.
Il semble qu'au cours des dernières années de son règne, Louis XI revint plusieurs fois à Montrichard ; il en avait confié la garde à Guy Chasteignier, seigneur de Chissay et de la Roche-Posay, qui prit plus tard le titre de seigneur de Montrichard.
A la mort de Louis XI, Charles VIII devint propriétaire de Montrichard ; puis ce fut Louis XII qui aliéna le fief de Montrichard avec faculté de rachat au sire de Grignaus, chevalier d'honneur de la reine Marie d'Angleterre, troisième épouse de Louis XII.
Le rachat fut opéré en 1516 par Jacques de Genouillac, grand écuyer de France.
Au cours du XVIème siècle, la terre de Montrichard fit définitivement retour à la couronne.
François Ier vint quelquefois, au retour de ses courses dans les forêts d'Amboise et de Montrichard, se reposer dans le vieux castel ; et la cour venant de Loches pour aller à Amboise passa à Montrichard en décembre 1539.
A la mort de François Ier, la terre de Montrichard fut donnée en apanage de douaire à sa veuve Eléonore d'Autriche ; elle appartint au même titre à la reine Marie Stuart, veuve de François II.
François de France, duc d'Alençon, fils d'Henri II, devint à son tour apanagiste de Montrichard. Mais, apparemment, le fief fut inféodé, et divers gentilshommes, pendant ces apanages, furent titulaires de cette seigneurie.
En 1562, après la bataille de Dreux, l'amiral de Coligny, en se retirant, vint assiéger Montrichard qui se rendit après quelques jours de résistance, mais fut délivré rapidement par les troupes royales.
Le 23 octobre 1585, Philippe Hurault, chancelier de France, comte de Cheverny, acheta la terre de Montrichard avec condition de rachat perpétuel.
Quatre ans après, le 19 mars 1589, Henri III reçut dans le château l'illustre Sully pour la conclusion d'un traité entre lui, dernier roi de la race des Valois, et Henri, roi de Navarre, futur roi Henri IV ; le traité fut signé dans la nuit et Sully repartit aussitôt.
La présence d'Henri III prouve que, tout en aliénant la terre, les rois de France s'étaient réservés la jouissance de la forteresse et probablement la faculté d'y mettre des troupes.
Au mois de septembre de la même année, la Ligue s'empara de la ville de Montrichard ; mais Henri de Navarre, devenu roi depuis l'assassinat de Henri III, la reprit en novembre ; la place n'attendit pas l'assaut et se rendit à la première sommation.

Maisons du XVe siècle
Henri IV pardonna aux rebelles avec menace de pendaison en cas de récidive, et vint plusieurs fois à Montrichard, lorsqu'il luttait en province sans pouvoir pénétrer dans Paris. Mais lorsqu'il eût établi définitivement son autorité, il se souvint de Montrichard et pour éviter toute nouvelle surprise, il décida que la forteresse serait démantelée et rasée de 12 pieds ; l'exécution de cet ordre amena le donjon à sa hauteur actuelle.
Le chancelier Philippe Hurault, encore seigneur de Montrichard pendant les troubles de la Ligue, succomba le 25 juillet 1599 dans son château de Cheverny, laissant sa terre de Montrichard à l'un de ses fils Louis, comte de Limours et seigneur de Chissay.
Le 18 juillet 1614, Louis XIII, venant du Château de Chambord, coucha à Montrichard ; et l'année suivante, pendant 5 jours, du 25 au 30 août 1615, la cour vint à Chenonceaux et chassa dans les forêts d'Amboise et de Montrichard ; il est probable qu'à plusieurs reprises, le roi vint se reposer au château.
Marie de Médicis, évadée du Château de Blois, passa à Montrichard, où elle fut reçue par l'archevêque de Toulouse, fils du duc d'Epernon. Louis Hurault vendit la terre de Montrichard à sa belle-sœur Jeanne de Montluc, princesse de Chabanais, épouse de Charles d'Escoubleau, conseiller du roi.
Leur fille, Isabelle de Sourdis, épousa le marquis d'Effiat, et transmit plus tard le domaine de Montrichard à son fils, Antoine Rusé, marquis d'Effiat, grand écuyer du duc d'Orléans, jugé si défavorablement par Saint Simon dans ses Mémoires.
Le marquis d'Effiat menait tous les ans les chevaux et les chiens du prince d'Orléans à Montrichard pour y chasser.
Le château étant devenu inhabitable, il occupait à Montrichard un hôtel, dont il fit don à sa mort, à la ville de Montrichard, pour y fonder un hôpital. A la mort du marquis d'Effiat en 1714, Montrichard échut à François Gilbert Colbert, marquis de Chabanais, maréchal de camp.
En 1765, ses héritiers vendirent ses terres au duc de Choiseul, qui possédait Amboise et Chanteloup, où il fut exilé en 1770 par Louis XV. Puis la seigneurie devint la propriété du duc de Penthièvre, seigneur engagiste de Montrichard, qui acquit la possession définitive de ce fief par un échange, dans lequel il abandonnait au roi la principauté des Dombes et le comté d'Eu.
Toutefois en 1759, le marquis de Chabanais avait cédé les terrains du château à un maçon de Montrichard, Pierre Pochet, de sorte que ce domaine ne fut pas aliéné à la Révolution comme bien national.

Le pont de Montrichard fut d'une importance capitale pour le village, il permettait d'y établir des droits de passages, à contrario Montrichard était également une cible pendant les guerres par sa position stratégique.
Le château de Montrichard a donc, au cours des siècles, joué un certain rôle dans l'histoire de la France ; il n'en reste plus maintenant que des ruines. Sa destruction a été encore aggravée en juin 1940 par les bombardements de l'artillerie française au cours d'une des dernières escarmouches de la désastreuse campagne de France ; l'armée française tentait désespérément d'interdire à l'armée allemande le passage du Cher pour bloquer la route du sud.
Malgré tout, ces ruines restent grandioses ; et la petite Cité de Montrichard, dans son site merveilleux, en dehors du vieux donjon et d'une partie des anciennes enceintes, a conservé, venant des autres siècles, de nombreux édifices, qui témoignent également de son lointain passé.
Texte complet écrit par Albert Denis. Article publié dans le Bulletin des Amis du Vieux Montrichard et qui m'a été fourni généreusement par l'Office de Tourisme de Montrichard.
Bibliographie
La Loire historique de TOUCHARD (Lafosse 1851)
Notice sur Montrichard, par le Docteur BOUCHEDEAU
Notice historique et archéologique sur Montrichard, par Célestin BRETHON (1883)
Etude historique sur Montrichard et Nanteuil, par l'Abbé LABREUILLE (1896)
Montrichard, par Aramis BOUCHER (1929)
Personnages : Pierre Victor Palma Cayet, historien et controversiste français, né en 1525 à Montrichard , mort en 1610. Il écrit de nombreux ouvrages dont une partie sur le Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye
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Le manoir de la Possonnière, ou le château de la Possonnière, est également la maison natale de Pierre de Ronsard, il appartenait à cette famille depuis le XIVe siècle. Situé à l'extérieur du village de Couture-sur-Loir, il appartient depuis l'an 2000 à La Communauté d'Agglomération Territoires Vendômois. L'intérieur possède de beaux meubles Renaissance, de très belles cheminées de la même époque.

La façade du côté jardin du manoir de la Possonnière.
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Informations
- Adresse : La Possonnière Couture-sur-Loir 41800 Vallée-de-Ronsard
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 54 72 40 05
- Email :
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- Sites : https://www.vendome-tourisme.fr/ - https://www.lesrendez-vousdelapossonniere.fr/ - https://www.territoiresvendomois.fr/
-
Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2023 ( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article, ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement ) : voir le site officiel
Historique & Histoire
Elle est connue pour avoir été la résidence de la famille de Ronsard, l'un des plus grands poètes de la Renaissance française. La propriété a été construite au XVIe siècle et a été le lieu de naissance de Pierre de Ronsard en 1524.
La famille de Ronsard est d'origine noble et a été l'une des plus puissantes familles de la région. Les ancêtres de Pierre de Ronsard ont acquis la propriété de la Possonnière en 1445 et l'ont transmise de génération en génération.

Gisant des parents de Pierre Ronsard dans l'église communale.
Au XVIe siècle, la Possonnière était un domaine prospère avec des terres fertiles et des bois pour la chasse. La famille de Ronsard y menait une vie confortable et cultivée. Pierre de Ronsard a grandi dans ce cadre, entouré de ses frères et sœurs et d'une famille étendue nombreuse.
Le Manoir de la Possonnière a été construit en pierre et en brique, avec un toit en ardoise. Il comportait un corps de logis principal, des écuries, une chapelle et un colombier. Le domaine comprenait également un jardin à la française, avec des allées symétriques et des fontaines. La Possonnière était un symbole de la richesse et de la puissance de la famille de Ronsard.
Pierre de Ronsard a été éduqué à la cour de France et a fait des études de droit à l'université de Bourges. Il est devenu poète et écrivain à temps plein après avoir subi une blessure à l'âge de 18 ans qui l'a empêché de poursuivre une carrière militaire. Il a été nommé poète officiel de la cour de France en 1565 et a connu un grand succès littéraire tout au long de sa vie.
Pierre de Ronsard est mort en 1585 à l'âge de 61 ans à la Possonnière, où il avait passé les dernières années de sa vie. Après sa mort, la propriété est restée dans la famille de Ronsard pendant plusieurs générations. La Possonnière a subi des modifications au fil du temps et a été restaurée à plusieurs reprises.
Aujourd'hui, la Possonnière est un site historique ouvert au public. Les visiteurs peuvent se promener dans les jardins à la française et visiter les bâtiments historiques, notamment la chapelle et le colombier. Le Manoir de la Possonnière est un exemple remarquable de l'architecture de la Renaissance française et offre un aperçu de la vie aristocratique au XVIe siècle.

Façade côté cour du Manoir.

Une cheminée Renaissance d'une grande qualité esthétique, en excellent été de conservation, une des plus belles visibles de nos jours en Loir-et-Cher ( restaurée au XIXe ). Il est écrit comme devise : "Non Falunt Futura Merentem" qui peut se traduire par " l'avenir appartient à celui qui le mérite".

La superbe cheminée Renaissance, entourée de peintures murales représentant des blasons de la famille du poète.
sources :
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Le cabinet des curiosités et le musée de la Tuile se trouve à Montoire-sur-Loir juste à côté de la chapelle Saint-Gilles. Le musée est situé dans une ancienne grange, avec au rez de chaussée pleins d'objets, parfois très insolites, d'autres vous rappelerons l'enfance des parents ou des grands-parents, voir des arrières grand-parents pour les plus jeunes.
La visite peut se faire en visite libre, mais aussi en visite guidée ( inclus dans le prix ) se qui sera plus intéressante car riches en anecdotes, durée de la visite guidée environ 45mn.

L'entrée du Musée dans une ancienne grange de Montoire.

Le rez-de-chaussée est attribuée aux curiosités, tandis que l'étage supérieur concerne le musée de la Tuile.
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Informations
- Adresse : 7 rue saint gilles 41800, MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 06 78 22 79 74
- Email :
- Site :
-
Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2020 ( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article, ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement ) : Tarif : 6.50€
Du au
Dimanche de 14:00 à 18:00
Vendredi de 14:00 à 18:00
Samedi de 14:00 à 18:00
Du au
Dimanche de 14:00 à 18:00
Samedi de 14:00 à 18:00
Visite guidée : 14h et 16h.
- Il n'est pas aisé de se garer à côté du musée, il vaut mieux s'arrêter au centre de Montoire et y aller à pied ( 5 min environ ).
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Les bunkers du W3 ( Wolfsschlucht ) sont une curiosité intéressante. Situés à côté du Tunnel de Saint-Rimay, construit en 1881, ils ont été préparés vers 1942 afin de servir de quartier général pour Hitler à une future attaque des alliés par l'Atlantique. Ils ne furent jamais utilisés complètement mais simplement préparé. Le tunnel de Saint-Rimay fut envisagé comme point de replis en cas d'attaque pendant l'entrevue de Montoire entre Hitler, venu en train du Sud, et de Pétain.

Le tunnel de Saint-Rimay et un de ses bunkers.
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Informations
- Adresse : Rue de Courtemblay 41800 Saint-Rimay
- Google Maps : Carte
- Téléphone :
- Email :
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Heures d'Ouvertures & Visites en 2023 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Appeler l'office de Tourisme de Vendôme pour connaître les heures de visites, ou voir le site Historius pour plus de détail. Les bunkers sont pour la plupart visibles de l'extérieur sans soucis.
Attention le tunnel de Rimay est toujours en activité, réduite certes, il y a toujours des trains qui passent.Randonnée Historius
– Village de Saint-Rimay : église du XIIe, lavoir, maisons troglodytiques, caves voûtées.
– Moulin de la Fontaine sur le Gondré, lieu de captage d’une source et d’une station de pompage installée par les Allemands pour alimenter le site W3.
– Deux citernes, chargées de fournir l’eau nécessaire à la fabrication du béton et, par la suite, aux constructions, grâce à un réseau de distribution et de récupération des eaux usées.
– Murs d’enceinte pare-éclats qui abritaient des baraquements en bois prévus pour l’hébergement des soldats.
– Trois abris, lieux de stockage de munitions.
– Le Central téléphonique (42×12,6 m) PC de transmission raccordé au Mans, à Orléans et à Tours et relié à Berlin.
– Le château de Fleurigny réquisitionné pendant la guerre pour servir de QG à la Feldkommandantur.
– Aire cimentée, lieu de déchargement des sacs de ciment et des matériaux utilisés pour la construction des différents ouvrages.
– Bunker 1, très bien équipé, prévu pour loger des officiers supérieurs, peut-être même Hitler. Bunker 2, lui aussi avec des murs de 4m d’épaisseur.
– Une plate-forme pour recevoir des bétonnières lors des travaux et, par la suite des pièces d’artillerie anti-aériennes. En dessous, des véhicules étaient garés. Au loin, l’emplacement d’une centrale électrique prévue pour alimenter l’ensemble du site.
sources : Historius