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Le château de Douzon fut édifié au XVIIIe siècle par l'architecte parisien Clément pour Philibert Buysson, conseiller du roi et maire de Moulins.
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Informations
- Adresse : Route de Saint-Pourçain (d35) 03140 Etroussat.
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- Téléphone : 04 70 56 72 67
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, ne pas hésiter d'appeler avant tout déplacement ) : visite gratuite des extérieurs, de 10h à 18h, du 6 juillet au 16 septembre 2018 ( et journées du patrimoine ). Il est possible de visiter les extérieurs sur RDV hors de cette période ( voir tél ). Le fait qu'il soit visitable en 2018, n'implique pas forcément de visite pour les années suivantes, il est conseillé d'appeler avant.
A la fin du XIVe siècle, la seigneurie passe à la famille de Rochedragon par mariage, seigneurs de Puymaisignat en Combraille.
Ensuite la seigneurie échoit aux Chaussecourte puis à Jean de la Bussière, écuyer et seigneur de Chalard. Henri IV le charge en 1591 de lever une compagnie d'une centaine d'hommes d''armes " françoys, des meilleurs et des plus aguerys soldats".
Puis la terre de Douzon revient à Jean Paul Audier, seigneur de la Bidignat et de La Chazotte, toujours par alliance.
François Audier d'Arfeuilles (famille originaire de La Marche) devient écuyer du duc d'Enghien, puis il participe à la campagne des Flandres et Franche-Comté. Il meurt en 1700.
Sa fille Jeanne épouse Philibert du Buysson, conseiller du roi, premier président au présidial de Moulins, lieutenant particulier de la sénéchauddée du Bourbonnais.La charge de Philibert du Buysson au présidial de Moulins avait compétence sur le bailliage de son siège, avec jugement sur les appels des décisions prises dans les autres bailliage de la généralité de Moulins. Il avait également le poste de maire de Moulins et administrait la ville pour le compte du roi de France.
Construction du château de Douzon ( XVIIIe )
1720, Philibert du Buysson décide faire construire un nouvelle résidence sur le logis ruiné par un incendie. Il fait commencer les travaux de déblaiement et bâtir sur les plans de l'architecte parisien Clément la belle demeure actuelle, dont la façade fut ornée des armoiries de sa famille. Citons une description de cette demeure, que C. Grégoire rédigea au début de notre siècle :
"...l'architecte avait un grand talent; tout est bien conçu dans cette habitation grandiose dans sa simplicité, précédée d'une large cour, encadrée de vastes dépendances en rapport avec elle, de jardins bordés de magnifiques charmilles de tilleuls deux fois centenaires, formant autour d'immenses pelouses dessinées à la française, une voûte de verdure. Avec quelques statues, de grands vases qui mettent dans ce parc luxueusement entretenu une note artistique, les jardins de Douzon rappellent certains coins d'anciennes résidences royales...
Mais c'est son fils fortuné François Audier du Buysson, mousquetaire du roi, puis capitaine de dragons, et chevalier de Saint-Louis, qui fit construire la demeure actuelle.
C'est un édifice rigoureusement dans le style de l'époque, parfait par sa symétrie tant extérieure, qu'à l’intérieur par la disposition des pièces. La terrasse date de 1890, est telle qu'on la retrouve sur les gravures de l'époque. L'intérieur reflète la qualité extérieur du château, avec de belles boiseries, des trumeaux peints dans la manière de Lancret et un plafond décoré de stucs. Depuis le vestibule s'léance un magnifique escalier à trois volées, interrompues par deux paliers, orné d'une rampe en fer forgé.
La terre de Douzon est alors érigée en comté en sa faveur. Il eut six enfants, dont l'aîné fut le dernier de la famille du Buysson à Douzon, Denis du Buysson, comte de Douzon, condamné à mort par la commission révolutionnaire, et exécuté à Lyon le 31 décembre 1793.
1772, Le 24 juillet le petit-fils de François-Frédéric, très haut et très illustre seigneur Anne-Léon de Montmorency, duc de Montmorency et de Piney-Luxembourg, premier baron de France et premier baron chrétien, maréchal de camp des armées du Roy, vendit, moyennant deux cent mille livres, son château de Billy à haute et puissante dame Anne-Charlotte-Mayeulé du Buysson de Douzon, épouse de messire Yves Mourins, comte d'Arfeuilles (V. Pontcenat), seigneur d'Arfeuilles, le Néoux, le Chalard, le Lonzat, etc., capitaine de dragons en la légion de Soubise. M. le comte d'Arfeuilles mourut à Paris en 1807. voir le Château de Billy
Pour des raisons financières, il avait vendu en 1774 la terre de Douzon pour 275.000 livres à son régisseur Louis Girard, seigneur de Rozet-Charbonnières, (paroisse voisine de Barberier), sans en avoir entièrement terminé l'intérieur. Le frère de Madame Girard du Rozet -le poète De lille de Clermont-Fd- séjourna souvent ici.
En 1803, Douzon fut revendu à Jacques Loisel-Guilloie, conseiller général de Gannat, qui reçut des lettres de noblesses en 1814. Il acheva l'intérieur du château en respectant l'architecture du 18e siècle. La magnifique demeure reste ensuite dans cette famille dont les descendants sont les propriétaires actuels, la famille de Thoisy.
Ces armoiries des Loisel de "Douzon - Barante" apparaissent sur le fronton de la façade Ouest: "Azur au chevron d'or, chargé d'une tour de gueules, surmonté d'un soleil de gueules et accompagné en chef de trois merlettes affrontées aussi d'or; en pointe un lys au naturel feuille d'or". Le fronton de la façade Est montre les armoiries de la famille du Buysson. "or au buisson arraché de sinople et de sa devise 'qui s'y frotte s'y pique" (C. Grégoire).
Au début du XXe siècle, ce même auteur écrivait: "...Mme veuve Loisel de Douzon, née Barante, ne néglige rien pour assurer avec soin l'entretien de sa demeure, une des plus belles du département...".
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Tour de la Mal-Coiffée
La Tour de La Mal-Coiffée est une ancienne tour du Palais Ducal de Moulins, palais ravagé en grande partie par un incendie en 1755. Elle entre dans le type de construction défensive, l'épaisseur de ses murs justifie sa fonction. Néanmoins la tour possède un meilleur confort qu'un donjon médiéval, avec notamment une cheminée à chaque étage, de vastes et larges pièces et des latrines. Sur certains aspects on peut faire un rapprochement dans sa fonction avec la tour de Jean-sans-Peur à Paris ou celle de Philippe-le-Bon au palais des Ducs de Bourgogne à Dijon.
La Tour fut également une prison à plusieurs reprises, mais surtout un haut lieu d'enfermement des résistants, juifs et autres déportés lors de la Seconde Guerre Mondiale. Une partie de ces prisonniers ont fait l'objet de tortures et de déportations vers des camps de concentration et d'extermination. Elle resta une prison de droit commun jusqu'en 1984. Depuis la tour garde encore cette image lugubre, alors qu'elle fut initialement un lieu de confort et le symbole du pouvoir des Ducs de Bourbons.
La tour fait 45 mètres de hauteur, sur 7 niveaux au dessus du sol avec chacun deux salles, et 2 niveaux en dessous du sol. Elle doit son nom de "La Mal-Coiffée" par rapport à son toit aux proportions et à la forme peu usités.
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Tour Jacquemart - Maison de Jeanne d'Arc à Moulins -Informations
- Adresse : Rue du vieux château 03000 Moulins
- Google Maps : Carte
- Téléphone : Office de Tourisme : 04 70 44 14 14
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- Heures d'ouvertures & Visites : la visite se concentre sur les ducs de Bourbons et aussi sur l'histoire de la tour lors de la seconde guerre mondiale.
( Visite guidée uniquement ) en juin et septembre 2017 :
- mercredis, 15h
- samedis, 10h30 -
en juillet et août :
lundi à vendredi : 10h30 / 14h / 15h / 16h
samedis matin : 10h30
dimanches : 14h / 15h / 16h -
Pour toute autre date, réservez votre visite guidée samedis après-midi : s’adresser au service patrimoine de la ville de Moulins au 04 70 48 01 33
1049, première mention du château dans « la Vie de Saint Odilon ». C’est alors probablement qu’une petite forteresse sur les bords de l’Allier, néanmoins on en sait peu. Il faut noter que la résidence principale est principalement au château de Bourbon-l’Archambault.
1366, le duc Louis II de Bourbon revient d’Angleterre pendant 6 ans, il avait été pris en otage en échange de la libération du roi Jean II le Bon qui avait été fait prisonnier à Poitiers en 1356. À son retour, le château est fortement délabré. Il fait reconstruire l’ensemble.
1371, début ( probable ) de la construction du nouveau château et Palais Ducal.
1374, Moulins devient siège de l’administration du duché géré par la Chambre des Comptes fondée en 1374. Moulins devient ainsi la capitale du duché de Bourbonnais.
1375, le château est en grande partie terminé. Au XVe siècle on reconnait le premier Palais Ducal dans l’armoriale de Guillaume Revel. Il était sur la partie Sud de la tour de la Mal-Coiffée.
Selon Célia Condello, docteur en histoire et archéologie, le château pourrait avoir été édifié entre 1375 et 1410. Néanmoins ça entrerait en contradiction avec le fait que le duc de Bourbon ait choisi Moulins comme capitale dès 1374 sans avoir un palais digne de ce nom.

Palais Ducal au XVe siècle, par Guillaume Revel
1488, Pierre de Bourbon, seigneur de Beaujeu (1438-†1503) et son épouse Anne de France (1461-†1522), fille de Louis XI deviennent duc et duchesse de Bourbon. Sous leur principat, le château va connaître sa seconde grande phase de travaux. Pierre II est le deuxième frère du précédent duc de Bourbon, Jean II mort sans héritier.
Le premier frère du duc, Charles, est cardinal et prélat de Lyon, c’est lui qui laisse la succession du duché à Pierre. Le couple formé par Pierre et Anne va prendre une importance politique prépondérante à la mort du roi Louis XI, devenant régents du royaume pendant la minorité du nouveau roi Charles VIII, le frère cadet d’Anne de France.
Le roi, Charles VIII, effectuera plusieurs séjours à Moulins auprès de sa sœur et de son beau-frère entre 1489 et 1498.
Dès 1488, Pierre II nomme un contrôleur des dépenses dédiées au château de Moulins afin de mettre en place les réparations du château et des jardins. Ces travaux vont tout d’abord viser diverses réparations au sein même de la tour maîtresse du château. Différentes poutres vont ainsi être remplacées, comme c’est le cas dans la salle du rez-de-chaussée, où la poutre maitresse a été installée en 1490 et au-dessus de laquelle a été apposé le blason des Bourbons : d’azur à trois fleurs de lys d’or et à la bande de gueules (bande rouge barrant le blason). Ces travaux de réaménagement vont être réalisés dans le parfait respect de l’architecture du château.
Un « bâtiment neuf » est construit, dont subsiste encore aujourd’hui une petite partie, par l’architecte Marceau Rodier. Pour sa construction, il fallut détruite un quartier urbain complet au nord de l’ancienne forteresse. Une nouvelle enceinte urbaine permet également de réduire le rôle militaire du Palais Ducal et ouvre la possibilité de construire des nouveaux jardins d’agréments qui sont décrits par Nicolas de Nicolaï.
De nouveaux bâtiments vont venir compléter la partie d’époque Louis II, sans la dénaturer ou la rendre obsolète. Le couple va également mener les travaux d’agrandissement du château vers le nord avec la construction d’un grand corps de logis, visible encore aujourd’hui depuis les jardins bas. D’une longueur de plus de 70 mètres, cette extension témoigne d’une architecture du gothique flamboyant. Elle est parfaitement alignée avec la façade de la Mal Coiffée, montrant là encore le respect envers l’architecture d’originelle du château.
Plus loin, dans l’alignement de ce grand corps de logis, sera installée une chapelle dédiée à Saint Louis. C’est perpendiculairement à cette chapelle que sera construite la galerie de style Renaissance, qui abrite aujourd’hui le musée
1523, le duché est saisi par le roi de France. Après le décès de Pierre II en 1503, Anne de France puis sa fille Suzanne (1491-†1521), sont duchesses de Bourbon. Cette dernière épouse en 1505 Charles de Bourbon-Montpensier (1490-1527) qui sera nommé Connétable du roi François Ier (1494-†1547) de 1515 à 1521. Les relations entre le roi et son Connétable vont cependant se détériorer, jusqu’en 1523 ou Charles fuira son duché qui sera saisi par le roi, de même que l’ensemble des biens des Bourbons. Le duché reviendra à la mère de François Ier, Louise de Savoie (1476-†1531), cousine germaine de Suzanne.
1531, après la mort de la Reine Mère, l’ensemble revient à la couronne de France, Il sera attribué aux reines durant leur veuvage.
1560, Catherine de Médicis (1519-†1589) sera la dernière à faire réaliser de grands travaux au château de Moulins, avec la construction d’un bâtiment entre la chapelle et le grand corps de logis, à l’emplacement actuel de l’entrée du musée.

Palais Ducal et la Tour de la Mal-Coiffée ( XVIe )
1661, le duché de Bourbonnais est cédé au prince Louis II de Bourbon-Condé en échange de celui d’Albret.
XVIIe siècle, il abrite parfois des locataires, mais aussi des services administratifs ( prisons, arsenal, palais de justice ). On est donc dans un bâtiment à usage parfois très polyvalent.
Palais ducal , tour de la Mal-Coiffée, au XVIIIe siècle.
1755, dans la nuit du 2 au 3 juin 1755, dans l’appartement du marquis des Gouttes, au premier étage au centre du grand corps de logis, un incendie se propage rapidement. En passant par les combles, il se dirige vers la Mal Coiffée au sud puis vers la chapelle Saint-Louis au nord. Cet incendie aura pour conséquence la destruction de la plus grande partie du Palais Ducal.
1900, un Pavillon est construit entre le jardin et le musée ainsi que l’ancienne prison.
Seconde Guerre Mondiale
Tenue de déporté, ayant appartenu à Raphaël Lassandre qui sera interrogé violemment dans les prisons de la tour. Voir cet article
La tour fut choisie par les Allemands parce qu’il se trouvait sur la ligne de Démarcation et aussi par la voie de communication qui permet rejoindre directement Paris par le train.
Dès le lendemain de la signature de l’armistice du 18 juin 1940, un prisonnier y est enfermé puis le 3 août de de la même année la première femme de la prison.
En janvier 1941, la prison va être utilisée non seulement pour des détenus de droit communs ( vol, etc ) mais aussi comme lieu de détention arbitraire par les Allemands. En Avril 1941, le registre d’écrou, qui permet de connaître les entrées et sorties, n’est plus utilisé.
Cette situation va évoluer rapidement, puisque au court de l’année la prison va devenir une prison pour prisonnier de guerre de la Werhmarcht (kriegs wehrmachts haftanstalt ), les prisonniers de droit communs sont alors transférés à Nevers.
Le 30 janvier 1943, le personnel initial de la prison est remplacé par du personnel allemand, à l’exception des cuisiniers. Le registre concernant les femmes n’est plus rempli.
Juste après le débarquement du 6 juin, la répression contre les prisonniers se fait encore plus forte.
En juillet 1944, 3 prisonniers sont fusillés dans la forêt de Marcenat : Kespi, Clavel et Marcus.
Néanmoins voyant probablement la progression alliée, l’étau contre les prisonniers se fait moins dur. En effet, le 10 Août, 17 prisonniers arrivent à s’évader. Le 20 août, la majorité des prisonniers sont libérés.
Le 25 août 1944, afin d’assurer leur retraite, Karl Zimmermann qui est le responsable de la prison, surnommé "Tartarin" par son armement : un fusil, une mitraillette, des grenades, deux pistolets, un poignard, comme si il partait à la guerre à chaque instant...procède à l'évacuation de la prison. Ils prennent les 66 prisonniers restants ( dont 1 enfant de7 ans ) et les déportent par le même convoi afin de fuir les armées alliées. Le fait de les prendre en « otage » les prisonniers, avait probablement pour but de ne pas subir de bombardement lors de leur fuite de Moulins.
Le 6 septembre 1944, la ville de Moulins est libérée.
1946, depuis la libération de la ville jusqu’au 15 janvier, la prison est utilisée par la préfecture et le Ministère de l’Intérieur, principalement pour y enfermer les personnes soupçonnées de collaboration avec l’ennemi. Après cette date, c’est les prisonniers de droits communs qui y sont enfermés.
1984, après l’ouverture du centre pénitentiaire d’Yzeur, la tour perd définitivement sa fonction de prison.
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Ainay-le-Château est un petit village dans l'Allier, à la frontière du Cher, sur les bords de la Sologne. Elle conserve une petite partie de ses remparts du XIIe et XIIIe siècle. L'origine du nom de Ainay-le-Château provient de son poste fortifié sur le passage de la Sologne, dont à l'origine une voie romaine la franchissait.
Informations
- Adresse : Place de l'Église 03360 Ainay-le-Château
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 04 70 07 90 05
- Site officiel : http://www.ainay-le-chateau.fr/
- Heures d'ouvertures & Visites : ouvert tous les jours, visite libre sur les bords de la Sologne.
Ainay-le-Château est au Moyen Âge une des dix-sept châtellenies des ducs de Bourbon en Bourbonnais.
Les différents nom :
Castrum De Aynaco en 1136 ;
Ainayo Castri en 1180 ;
Castri de Haynaco en 1215 et 1288 ;
Castellania de Aynaio en 1248.
Xe, Ière édification connue des fortifications de la ville.
1147, Archambault V part d'Ainay pour la seconde Croisade prêchée par Saint Bernard.
XIIe, construction des remparts actuels.
XVIIe, le couvent des Pères Récollets est construit.
1359, le village fortifié est occupé par Bertucat d'Albret ou ( Bertruquet d'Albret ). Bertrucat d'Albret, était un bâtard de la famille d'Albret. Il fut d'abord un capitaine du château de Moncuq, près de Bergerac, puis termine sa carrière de « routiers » en faveur des Anglais, il eu sous son autorité la plupart des chefs routiers installés entre Périgord et Haute-Auvergne. ( source : https://sites.google.com/site/bertrucatdalbret1/home )
1362, traité de Brétigny, le Duc de Berry, retenu comme otage en Angleterre donne en gage pour rentrer en France, les châteaux de Dun-sur-Auron et d'Ainay le Château. Tandis que le roi de France doit 3 millions d'écus, soit 12,5 tonnes d'or, à Edouard III roi d'Angleterre.
1568, elle est constituée d'une juridiction de 68 paroisses et de 5.286 feux ( soit environ 15 000 à 18000 habitants ). L'armée protestante de Poncenat, s'empare de Ainay-le-Château et y exerça selon Nicolas de Nicolay « infinis meurtres et pilleries ».
1595, la ville revient sous la coupe royale, la ville est ruinée et la population décimée.
1650, lors de la Fronde, la ville est rendue « déserte et abandonnée )
XVIe et XVIIe siècle, la ville prospère dans les métiers de tanneries.
Révolution Française, les trois quarts des remparts sont vendus en bien nationaux, ainsi que le couvent des Pères Récollets qui est assez rapidement détruit. Lla ville prit le nom d'Ainay-sur-Sologne.
1842, l'ancienne paroisse et commune de Saint-Benin a été réunie à Ainay-le-Château. Ladite commune de Saint-Benin porta elle-même le nom révolutionnaire de Charnoux.
XIXe, début des destructions des remparts et du château.
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Informations
- Adresse : Rue de la Sainte-Chapelle 03160 Bourbon-l'Archambault
- Google Maps : Carte
- Sites : http://www.fondation-saint-louis.com/ - http://www.ot-bourbon.com/
- Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : attention il est malaisé de s'y garer, il est fortement recommandé de se garer au centre de la ville ( si possible et non à côté du château ), pour les horaires c'est ici : horaires.
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Le château de Bourbon l'Archambault est pour sa partie la plus ancienne du XIIIe siècle, dont les trois tours actuelles, probablement édifiées par Robert de France. Néanmoins il remplace un château plus ancien, en bois, du Xe siècle dont il ne reste plus rien. Le château avait la particularité d'avoir deux Sainte-Chapelles, une construite en 1315 et une seconde en parallèle en 1483 par Jean II de Bourbon.
XIVe siècle, vers 1330, Louis Ier, premier duc des Bourbons, entreprend de nouveaux travaux dont l'édification de la « sainte Chapelle », voir période Révolution ci-dessous. Il fait édifié également le donjon de Moulins dans lequel les ducs y viendront en tant que demeure principale.
plan du château de Bourbon-l'Archambault, au Moyen-Âge d'après un relevé de Gélis-Didot et Grassoreille
Les principales modifications sont les parties hautes des tours, une quinzaine de tours, les courtines, une grande salle ( aujourd'hui ruinée ), la tour Quiquengrone à l'angle Sud-Est, le moulin fortifié et les remparts sont relevés.
La tour Quiquengrogne doit son nom par cette petite histoire : Lors de la construction de la tour, des habitants de la ville en ont fait ombrage, estimant probablement que c'était d'une certaine façon un affront. La réponse de Louis Ier serait la suivante : « je la bâtirai qui qu'en grogne » d'où son nom actuellement.
XVe, la tour Amirale est édifiée.


Les Condé ayant fait partie des premiers émigrés en août 1789, leurs biens furent confisqués, seules les trois tours du front nord ne furent pas soumises aux ventes par adjudication. Le directoire de district de Cérilly fit adjuger les restes des Saintes Chapelles et du château le 8 pluviôse an II. Les tours furent utilisées comme supplément de la maison d'arrêt. La tour Qui-Qu'en-Grogne fut elle-même conservée à cet effet. ( source wikipedia ).
Aujourd'hui, la forteresse apaprtient à la Fondation Saint Louis. La Fondation est placée sous le patronage de Saint-Louis, figure emblématique de la monarchie française. Son origine remonte à la création en 1886 de la Société civile de la forêt de Dreux à l’initiative de la famille d’Orléans, devenue après la 1ère guerre mondiale la Société civile du domaine de Dreux. En 1972, s’y substitue l’association Saint-Louis (Loi 1901) à l’initiative du comte de Paris (1908-1999). Cette structure devient en janvier 1974, une Fondation reconnue d’utilité publique pour son engagement envers le patrimoine. source : fondation saint louis.
