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Château de Saint-Loup ( à gauche derrière les arbres...) à Saint-Jean-de-Braye dans la périphérie d'Orléans. Ancien lieu de la Bastille de Saint-Loup, c'est à cet endroit que Jeanne d'Arc, avec le Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans, remporte sa première victoire lors du siège d'Orléans.
La bastille Saint-Loup est la plus isolée des bastilles et se situait à l’Est d’Orléans, sur les bords de la Loire, sur l’actuel Château de Saint-Loup. On sait peu de chose sur le nombre des défenseurs, une centaine selon Jean Pasquerel, 154 selon le « journal du siège d’Orléans » ce qui semble réaliste et 300 environ selon Perceval de Cagny. Difficile de savoir comment était la défense de la Bastille, même si des tranchés, des pieux plantés à terre semblent le minimum comme à la La Bataille de Montepilloy. Ce nombre de défenseurs peut ne pas paraître très élevé mais on est dans la norme, la défense d’un château ne demandait pas forcément plusieurs centaines d’hommes, on est peut-être même pour le cas d’une bastille, ouvrage en général de taille réduite, dans un chiffre relativement important. Si on prend le cas du Château de Château-Gaillard la garnison était ‘seulement’ de 300 hommes, plus les habitants du village, face à Philippe-Auguste.
Les Anglais avaient pris cette position stratégique sur l’ancienne voie romaine allant « d’Autun à Paris », position surplombant la Loire, pouvant donc surveiller les allées venues maritimes et terrestres. La bastille possédait alors une chapelle Notre-Dame, qui existe toujours quoique peut-être fortement modifiée depuis.
Voir aussi : Jeanne d'Arc lors du Siège d'Orléans
Informations
- Adresse : Promenade du Front de Loire, 45800 Saint-Jean-de-Braye
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Propriété privée, aucune visite, mais visible de l'extérieur sur les bords de Loire.
Siège d'Orléans, Mercredi 4 mai 1429

Orléans en 1429, en Bleu : Orléans et en Rouge les Bastilles Anglaises. On comprends aisément qu'Orléans est assiégée sur sa partie Ouest, Nord et Sud, mais qu'à l'Est la Bastille Saint-Loup est particulièrement isolée et ne peut rendre totalement étanche le siège, surtout depuis le départ des Bourguignons.
Alors que Jeanne et Dunois sont entrés, avec quelques hommes en armes et des vivres, par la porte de Bourgogne, cette fois-ci l’armée de secours franchit les lignes ennemies.
Jeanne, avec la Hire, le seigneur de Villars, Florent d’Illiers, le capitaine Alain Giron, Jamet de Tilloy , forment une équipée de 500 hommes en armes environ. Au matin ils rejoignent l’armée de secours dans les champs, Dunois est accompagné de plusieurs milliers d’hommes avec Gilles de Rais, le maréchal de Saint-Sévère, Gaucourt, Poton de Xaintrailles et le baron de Coulonces ( Jean de la Haye ) seigneur Normand et de deux milles hommes environ. Plusieurs gens en armes viennent également des villes suivantes : Bourges, Angers, Tours et bien sûr Blois.
Il n’y a aucune réaction des troupes Anglaises, selon Perceval de Cagny qui écrit dans sa chronique « ils passèrent près des forteresses des Anglais, près de la ville (probablement entre Bastille de Paris et celle de Rouen), par entre les bastilles, sous leur vue, sans que nul ne bougeât de son logis, comme gens qui n'auraient su ni pu s'aider. »
Pasquerel raconte les mêmes faits « Peu de jours après, à la suite d’une quantité d’hommes d’armes, je vins à Orléans, par la Beauce, avec la bannière et les prêtres, sans aucun empêchement. Jeanne vint à notre rencontre et nous entrâmes tous ensemble dans la ville. Il n’y eut pas de résistance: nous fîmes entrer le convoi sous les yeux mêmes des Anglais. C’était merveilleux. Les Anglais étaient en grande puissance et en grande multitude, excellemment armés et prêts au combat ; ils voyaient bien que ces gens du roi faisaient maigre figure vis-à-vis d’eux. Ils nous voyaient, ils entendaient chanter nos prêtres au milieu desquels je me trouvais portant la bannière. Eh bien! ils demeurèrent tous impassibles et n’attaquèrent ni les clercs ni les hommes d’armes. »
On peut être surpris du mutisme des Anglais, mais il n’est pas certains que leur nombre suffise à empêcher une telle armée de passer. Aujourd’hui on ne connait pas vraiment les effectifs dans les Bastilles et on ne connait quasiment rien sur la configuration et l’architecture militaire de celles-ci.
En tout cas les évènements s’accélèrent dans l’après-midi, en effet dans la matinée Dunois informe Jeanne que les Anglais attendent des renforts avec Fastolf, à cela elle répondit « Bâtard ! Bâtard ! Au nom de dieu je te commande que tantôt tu sauras la venue de Fastolf, que tu me le fasses savoir ; car, s’il passe sans que je le sache, je te promets que je te ferais ôter la tête », « A quoi lui répondit le dit seigneur de Dunois "que de ne pas s’inquiéter, car il le lui ferait bien savoir". »
Réaction extrêmement menaçante pris tel quel, mais Jean d’Aulon l’intendant de Jeanne qui révèle l’entrevue précise bien qu’en apprenant la nouvelle sur l’arrivée des renforts « la Pucelle fut toute réjouit », il parait difficilement concevable qu’elle menace directement Jean de Dunois, même si il y a une certaine défiance de la Pucelle.
Début des hostilités, prise de la Bastille de Saint-Loup

Dans l’après-midi, après avoir discuté avec Jean d’Aulon, ce dernier part un peu se reposer sur une couchette, Jeanne fit de même « sur un autre lit » avec la dite Hôtesse ( la femme de Jacques Boucher ), mais toujours dans la même pièce.
Mais elle se lève brusquement quelques temps après et dit « en nom de dieu, mon conseil m’a dit que je dois aller contre les Anglais mais je ne sais pas si je dois aller à leurs Bastilles ou contre Fastof qui doit les ravitailler », version un peu différente de Jean Pasquerel puis qu’il dit : À peine étions-nous à Orléans que, pressés par Jeanne, les hommes d’armes sortirent de la ville pour aller attaquer les Anglais et donner l’assaut à la bastille Saint-Loup. Ce jour-là, d’autres prêtres et moi, nous rendîmes après dîner, au logis de Jeanne. Au moment où nous arrivions, nous l’entendîmes qui criait « Ou sont ceux qui me doivent armer? Le sang de nos gens coule à terre » Ayant été armée, elle sortit précipitamment et courut a la bastille Saint-Loup ou avait lieu l’attaque.
Dans le premier témoignage, il semble que Jeanne n’est pas au courant de l’attaque de Saint-Loup. Dans une certaine mesure cela peut paraître étonnant, Orléans est une petite ville, comment n’aurait pas t’elle put être au courant d’une sortie de plusieurs centaines d’hommes en armes ? Il y a un flou certain entre le récit du journal du siège d’Orléans, Perceval de Cagny et les autres récits, même si la finalité est la même.
Elle fait chercher son cheval par Louis de Coutes, son écuyer, et se fait armer par Jeannette Lhuillier, la femme de Jacques Boucher, ainsi que l’une de ses filles ( Madeleine ou Charlotte, Marion n’ayant qu’un an ou deux ).
Aignan de Viole raconte la même chose « J’ai bien souvenir qu’un jour, après dîner, — ce fut le jour où la bastille de Saint-Loup fut prise, — Jeanne qui dormait s’éveilla tout à coup et dit: « En nom Dieu, nos gens ont bien à besogner. Apportez mes armes et amenez mon cheval. »
Témoignage de Louis de Coules : «Je croyais qu’elle allait dormir, lorsque presque aussitôt elle descendit et me dit: « Ha, sanglant garson, vous ce me disiez pas que le sang de France feust répandu ! » En même temps elle m’ordonna d’aller quérir son cheval. Pendant que j’y allai, elle se fit armer par la dame de la maison et sa fille. A mon retour, je la trouvai déjà armée. Elle me commanda d’aller chercher son étendard qui était resté dans sa chambre, et je le lui passai par la fenêtre. L’étendard une fois en sa main, elle partit au galop vers la porte de Bourgogne. « Courez après elle,» me dit l’hôtesse. Ainsi fis-je. Il y avait en ce moment une escarmouche vers la bastille Saint-Loup, et dans cette escarmouche le boulevard fut pris. En route, Jeanne rencontra quelques Français blessés, ce qui la fâcha beaucoup. Pourtant les Anglais s’apprêtaient à faire bonne défense. Jeanne s’avança contre eux en grande hâte. Aussitôt qu’ils l’aperçurent, les Français se mirent à jeter de grands cris, et fut prise la bastille Saint-Loup.»
Les Anglais offrent d’abord une forte résistance, malgré un assaut qui dure trois heures environ, les Anglais s’étaient fortement retranchés dans leur bastille. La Bastille est cependant prise, selon le Journal du siège d’Orléans il y a du côté Anglais 114 tués et 40 prisonniers qui pour ces derniers sont amenés à Orléans, fait d'ailleurs confirmé par la Pucelle puisque dans une sommation du 5 mai 1429 elle dit la chose suivante ( témoignage de Jean Pasquerel, Procès de Réhabilitation, Quicherat tome 3 page 107, la lettre n'a pas été conservée ) :
" Vous hommes d'Angleterre, qui n'avez aucun droit en ce royaume de France, le Roi des Cieux vous avervtit et vous mande par moi, Jeanne la Pucelle, que vous abandonniez vos bastilles et que vous retiriez chez vous, ou bien, je vous ferai un tel "hahu" que vous en aurez mémoire à jamais. C'est pour troisième et la dernière fois que je vous écris, et je vous écrirai plus.
Signé : Jésus Maria Jeanne la Pucelle.
Elle rajouta dans son écrit, une forme de Post Scriptum : j'aurai pu vous envoyez plus honnêtement ma lettre, mais vous détenez captifs mes hérauts; vous en avez en effet gardé mon héraut Guyenne. Veuillez donc me les renvoyer, et je vous rendrai certains de vos gens pris à Saint-Loup, vu qu'ils ne sont pas tous morts"
Dunois, avec les autres capitaines, entreprennent de détruire la bastille Saint-Loup, mais une contre-attaque sévère de la bastille de Paris ( ou nommée aussi Saint-Pouair ) se trame. Orléans voyant les Anglais de la bastille venir à la rencontre des Français, font sonner les cloches du beffroi à deux reprises pour les prévenir et sonner l’alarme. Le maréchal de Sainte-Sévère, le seigneur de Graville, le baron de Coulonces ainsi que 600 hommes sortent d’Orléans et se mettent dans les champs pour les intercepter, ces derniers retournent dans la bastille.
Perceval de Cagny, alors chroniqueur du Duc d’Alençon, relate un fait qui semble relativement occulté aujourd’hui mais dont la véracité est difficile à établir, mais surtout raconte les choses comme si la Pucelle était la maître d’œuvre de l’action :
« La Pucelle appela les capitaines, et leur ordonna que eux et leurs gens fussent armez et prêts à l'heure qu'elle ordonna : à laquelle elle fut prête et à cheval plus tôt que nul des autres capitaines, et fit sonner sa trompette ; son étendard après elle, alla parmi la ville dire que chacun montait, et vint faire ouvrir la porte de Bourgogne et se mit aux champs. Les gens de la ville, qui étaient en bon habillement de guerre, avoient ferme espérance que les Anglais ne leur pourraient rien faire mal en sa compagnie ; sortirent en très grand nombre. Et après se mirent aux champs, les maréchaux de Rais et de Boussac, le bâtard d'Orléans, le sire de Graville ( Jean Malet, le dernier défenseur de la Normandie, d'où Il s'expatria en 1418, après avoir perdu le Pont de l'Arche. Il était grand maître des arbalétriers depuis 1425 ) et les autres capitaines. La Pucelle leur ordonna à garder que les Anglais qui étaient dedans leurs bastilles en bien grand nombre, ne pussent venir après elle et ses gens à pieds de la ville. Elle pris des gens d'armes avec elle, et s'en alla devant la bastille de l'abbaye des Dames, nommée Saint Loup, en laquelle étaient environ 300 Anglais. Sitôt comme les gens de la ville d'Orléans y furent arrivé, incontinent ils allèrent à l'assaut. La Pucelle prit son étendard et se vint mettre sur le bord des fossés. Tantôts après ceux de la place se voulurent rendre à elle. Elle ne les voulut recevoir à rançon et dit qu'elle les prendrait malgré eux, et fit renforcer son assaut. Et alors la fut place prise et presque tous mis à mort. Ce fait, elle retourna en la ville d'Orléans, et les seigneurs qui l'avaient attendue, qui tous se donnaient merveilles de ses faits et de ses paroles. »
Dans cette action, selon Perceval de Cagny, Jeanne refuse la reddition des Anglais, c’est un fait relativement étonnant car il entre en contradiction avec les faits futurs. De plus c’est totalement éludé, voir caché, par les témoignages au procès de réhabilitation. Pour autant on ne connait pas les conditions de cette reddition, peut-être étaient-elles inacceptables ? il apparait peu vraisemblable par exemple d'accepter leur reddition pour ensuite rejoindre les autres bastilles ce qui conduirait à les renforcer, difficile d'avoir donc un avis très tranché sur la question.
On a donc trois versions, relativement différentes sur les opérations de la prise de la Bastille Saint-Loup, celle raconté par Perceval semble cependant proche de celle du « journal du siège d’Orléans ». Mais les témoins au procès de réhabilitation racontent presque une histoire différente ,de Perceval et du Journal, jusqu’à sa sortie d’Orléans. Jeanne lors du procès à Rouen y reviens que de manière très succinte :
«L’interrogateur: Quelle compagnie vous donna votre roi quand il vous mit en oeuvre?
Il y a sûrement un mélange des faits surtout des années après. La ville est relativement petite, Dunois capitaine d’Orléans semble plutôt en mesure d’être conciliant avec Jeanne et au petit soin. Pourquoi aurait-il pris la décision de cacher à Jeanne la tentative de prendre Saint-Loup ? sachant que sa présence serait bénéfique, au moins pour le moral des troupes et des habitants. On peut rajouter que la Pucelle avait demandé à Dunois de la prévenir en cas de présence de Fastof et des renforts britanniques, ce que le Bâtard d’Orléans lui aurait promis, il semble peu logique qu’il aurait par la suite tenté de cacher l’attaque de Saint-Loup. Pour finir Perceval de Cagny et le « journal du siège d’Orléans » sont souvent proches, plus neutres et leurs récits sont rarement mis en défauts. Cependant le témoignage de Louis de Coules, écuyer, est assez précis. Dans tous les cas, quelque soit le début de la prise de la Bastille Saint-Loup ça ne doit pas occulter le résultat, d'autant que tous les témoignages confirment tous le fait que la Pucelle était bien présente et que ça présence fut décisive :
C’est la première victoire de la Pucelle
Jeanne d'Arc, le pouvoir de l'innocence
Extrait du film de Pierre Badel, Jeanne est jouée par Cécile Magnet et Dunois par Henri Déus, concernant la prise de Saint-Loup
{youtube}uqqqf6PMRG0{/youtube}
Monument relatant la bastille Saint-Loup, aujourd'hui dans la rue du Faubourg de Bourgogne qui fut l'ancienne route Romaine. C'est sur ce chemin que Jeanne et Dunois attaquèrent la Bastille Saint-Loup.
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Donjon de Beaugency, Tour César
La tour César fut édifiée au XIe siècle par le seigneur de l'époque, probablement entre 1025 et 1050. Il fut modifié à plusieurs reprises, notamment au XIVe et XVe siècle. La tour est brûlée lors des guerres de Religions en 1567, il a gardé son état depuis cette destruction. Le Donjon de Beaugency, également connu sous le nom de Tour César, est l'un des sites historiques les plus emblématiques de la France, situé dans la charmante ville de Beaugency, dans la région du Centre-Val de Loire. Cette imposante tour médiévale est imprégnée d'histoire et de mystère, offrant aux visiteurs une expérience touristique inoubliable. Il faut préciser que la Tour César n'est pas la seule en France à avoir ce nom : Tour César de Provins.

Voir aussi
Jean de Dunois - Château de Beaugency - Beaugency ville et patrimoine - Château de Meung-sur-Loire - Château de Châteaudun - Eglises de Beaugency
Informations
- Adresse : Tour César - Place Dunois et pour l'Office du Tourisme : 3 Place Doct Hyvernaud - 45190 Beaugency
- Google Maps : Carte
- Téléphone : ( Office du Tourisme ) 02 38 44 54 42
- Email : inconnu
- Site : http://www.beaugency.fr/ -
- Heures d'Ouvertures & Visites & Tarifs en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )
La tour César ne se visite que de l'extérieur, à toute heure, et de l'intérieur uniquement les journées du patrimoine. L'office du Tourisme propose des visites guidées de la ville à certaines dates ( se renseigner au numéro ) .
Le donjon vu du manoir de Dunois dans l'ancien Château de Beaugency.
XIe, construction du donjon
dite Tour de César par le seigneur de Beaugency. Une première mention de "tour de Beaugency" est faite dans un acte de restitution de l'église Notre-Dame.
La datation, non précise mais très probable, serait entre 1025 et 1050, le donjon de Moncontour est lui de 1040. Une grande partie des donjons carrés de la Loire sont de cette période, les plus anciens étant probablement ceux du Château de Langeais et du Donjon de Montbazon - Forteresse du Faucon Noir.
Le seigneurs entre 1130 et 1216 sont Simon, Lancelin III et Jean de Beaugency.
La forme ressemble beaucoup aux donjons normands, avec contreforts au centre et aux angles, dans une symétrie quasi parfaite. La particularité de ce donjon en dehors de sa forme particulière est son soubassement massif biseauté, formant un glacis, permettant de le renforcer et d'offrir une bonne stabilité de l’ensemble. Par contre sa disposition laisse supposer qu’il y avait des mâchicoulis ( ou hourd ) à son sommet (1), car même si les guérites ( ou vedettes ) en son sommet permettaient de surplomber l’ensemble ( comme le donjon de Moncontour dont il partage quelques points communs sur l'extérieur même si le donjon est bien moins imposant ) cela n’aurait pas suffit, les angles morts étant importants.
1303 - 1305, des travaux sont réalisées dans le donjon par le rajout de dix-huit fenêtres par le maître maçon du roi ,Alphonse, pour la somme de 400 livres. C'est dans cette même période qu'est fondée la chapelle Saint-Georges en remplacement d'une plus ancienne du XIIIe.
1344, la châtellenie de Beaugency est intégrée au duché d'Orléans.
1392, Louis d'Orléans, frère de Charles VI, qui sera tué à Paris, futur père de Jean de Dunois, prend possession de Beaugency le 4 juin. Il va entreprendre des travaux de restaurations de l'ensemble, ils sont inscrits dans les comptes particuliers par le receveur Jehan Mahy entre 1406 et le 1er février 1408, soit quelques mois après la mort du duc. Les travaux effectués connus sont le pont-levis du château de Beaugency, le pont et la grosse tour afin de permettre d'assurer la fonction de prison et de restauration après peut-être une tempête (1).
La tour était entourée d'une première et une deuxième enceinte, avec une épaisseur proche de 3mètres environ pour la première, ce qui en fait déjà une construction extrêmement solide et de qualité. La ville était entourée d’une enceinte qui ceinturait la ville complètement.
1692, une importante partie de la chemise de la Grosse Tour s'écroule dans les jardins de l'abbaye.
1767, selon Jacques-Nicolas Pellieux, témoin visuel, dix pieds ( doit trois mètres environ ) furent abbatus parce que les maçonneries menaçaient de ruine, le chemin de ronde crénelé disparait. L’ensemble de la ville possédait une enceinte assez importante dont il reste quelques éléments, mais détruite pour une grande partie en 1767. Le donjon faillit également être détruit mais sa solidité et le coût qu’aurait engendré sa destruction finit par dissuader les acquéreurs.
1789, la Tour fut vendue à Monceau Denevers et Hême de Beaugency. N'ayant pu la détruire, ils transformèrent la partie inférieure en magasin.
1. Cette thèse est corroborée par le dessin de Chastillon, qui quoique très imprécis donne une idée de l’ensemble. Liens : http://lespetitsmotsdecat.over-blog.com/article-32963147.html - http://beaugen.net/beaugency/pgs/tcsw.htm
Jeanne d'Arc et la guerre de Cent Ans à Beaugency
Dessin de Robida début XXe siècle. C'est un dessin intéressant puisqu'on peut voir à quoi pouvait ressembler Beaugency au XVe siècle, selon les recherches de l'époque. Scan : @montjoye.net
La ville est prise rapidement par les Anglais le 25 septembre 1428 par Salisbury, dans un siège qui dure quelques jours seulement , les français s'étaient réfugiés dans la tour César alors que l'ensemble de la ville étaient aux mains anglaises.
Après la prise d'Orléans 7 et 8 mai 1429, la prise de Jargeau le 12 juin, du Pont de Meung-sur-Loire le 15 juin, dès le lendemain Jehanne et le Duc d'Alençon se retrouvent devant Beaugency, que Talbot avait rejoint après la prise d'Orléans mais quitté dans la nuit du 15 juin dans le but de rencontrer les renforts de Johan Fastolf...laissant le soin de la défense à son second : Richard Guétin.
Alors que les Anglais se sont réfugiés dans la tour dite "César", le capitaine de la place Richard Guétin , Bailli d'Evreux au profit du roi d'Angleterre, offre une demande de reddition qui est acceptée. Il partent le 18 juin à l'aube, à cheval, en promettant de ne pas prendre les armes pendant 10 jours, promesse qu'ils ne tiendront évidemment pas.
Talbot rejoint Thomas de Scales et Fastoff à au château de Meung-sur-Loire le 17 juin, devant les portes de la ville reprisent, un doute subsiste si c'est juste le pont qui a été repris ou l'ensemble de la ville, par les français le 15 juin, mais apprenant la prise de Beaugency et le retour des armées françaises, la troupe préfère se diriger le lendemain vers Janville ...ils seront pris en chasse et surpris à la Bataille de Patay le 18 juin 1429.
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Situé au cœur du Loiret, le château de Yèvre-le-Châtel est l'un des joyaux architecturaux du Moyen Âge en France. Perché sur un éperon rocheux, ce site fortifié, classé parmi les « Plus Beaux Villages de France », offre une immersion fascinante dans l’histoire médiévale. Érigé aux XIIe et XIIIe siècles, il fut un bastion stratégique au fil des siècles, notamment durant la Guerre de Cent Ans. Aujourd’hui, ses imposants remparts, ses tours majestueuses et les vestiges de son donjon attirent les visiteurs curieux de découvrir un patrimoine exceptionnel. Entre histoire, architecture et paysages bucoliques, le château de Yèvre-le-Châtel raconte l’épopée de la France médiévale à travers ses pierres chargées d’histoire.
La forteresse médiévale de Yèvre-le-Châtel a le privilège depuis le 30 novembre 2002 d'être mis dans le très sélect " les plus beaux villages de France", qui comprend aujourd'hui 144 villages ( 2008 ). Il est assez vrai que le village est plutôt joli, bien entretenu et le château bien qu'il ne soit pas complet, n'est pas une ruine en voie de disparition. Bien au contraire le château vit et la visite est très agréable. Village préféré des Français : Yèvre-le-Châtel sélectionné pour la région Centre-Val de Loire en 2018. Voir les photos en bas de page.
Voir aussi
Village Yèvre le Châtel
Informations
- Adresse : Château de Yèvre le Châtel - 45300 Yèvre le Châtel
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 38 34 25 91
- Email : yevre.chatellenie45
gmail.com
- Sites : http://www.yevre-la-ville.fr
- Heures d'ouvertures & Visites : Visite du château tous les jours, du 1er avril au 31 octobre, de 14h à 18h. Visite guidée pour les groupes toute l'année sur rendez-vous.
Tarifs :
- Adultes 5 Euros ( 2008 - 2018 )
- Enfants de moins de 10 ans 3 Euros
- Visites guidées sur réservation pour les groupes : Adultes 5 Euros - Scolaires 3 euros
On est au départ très surpris par la hauteur du château, surtout quand vous vous retrouvez dans les restes des fossés. C'est même très impressionnant. On remarquera le châtelet d'entrée, encore imposant et qui aujourd'hui fait office de magasin et d'accueil pour les visiteurs.
Il y a par ailleurs régulièrement des manifestations au village et le jour de ma visite c'est les Chevaliers Paladins d'Etampes qui ont fait revivre pendant trois jours le château. Ils y viennent régulièrement et le spectacle sans être spectaculaire est instructif et fait par des passionnés (comme souvent !). Il est toujours intéressant de voir des associations faire parfois des merveilles et de travailler d'arrache-pied pour faire vivre un patrimoine culturel important. En tout état de cause, vous y apprendrez beaucoup sur la médecine d'époque, les arcs et autres techniques de combat du Moyen Age, tout cela dans une bonne ambiance.
La visite du château permet de passer par les courtines et les chemins de ronde, d'avoir une très belle vue de la vallée et aussi de visiter les tours. On a aussi le net avantage de pouvoir monter sur trois tours dont la tour maîtresse, ce qui pour beaucoup de châteaux est quasi impossible aujourd'hui.
Histoire de Yèvre le Châtel
L’histoire de la forteresse de Yèvre le Châtel est liée à celle de la dynastie capétienne. En 987, au moment où Hugues Capet devient roi de France, Yèvre est alors la propriété de l’abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire et sous la responsabilité d’Arnoult, neveu de l’évêque d’Orléans.
Situé sur un éperon, à la limite du pays des Carnutes et du pays des Senons, dont l’Essonne et la Rimarde marquaient la frontière, Yèvre commandait le passage de la voie romaine allant de Sens au Mans. Cette situation géographique fait qu’Arnoult va donc en 988 construire une première fortification.
Le château est plusieurs fois démoli et reconstruit. Au début du XIIe, Foulques, le vicomte du Gâtinais, prend possession des lieux. Mais sa lutte inutile contre Louis XI le Gros, va lui faire perdre ses châteaux de Boesses, Morel, Chambon et de Yèvre. Louis VI rattache alors plusieurs fiefs secondaires à Yèvre pour en faire une châtellenie royale, tenue par un prévôt nommé par le Roi. Le château en bois est transformé avec des murailles de pierre, ce qui permet à Louis VI de pacifier le Gâtinais.
Comme la place commandait la route de Paris à Orléans, artère vitale du domaine Royal, il fut décidé, au début du XIIIe siècle, sous le règne de Philippe-Auguste, de reconstruire le château selon les derniers perfectionnements de l’architecture militaire, rapportés par les croisades.
Pendant la guerre de Cent Ans et notamment durant l’offensive de 1429, Yèvre le Châtel reste, avec Montargis, la seule place forte au nord de la Loire à ne pas tomber entre les mains des Anglais ou des Bourguignons.
À la fin du XVe siècle, du fait de l’extension du domaine royal et des progrès de l’artillerie, qui rendent ses défenses obsolètes, Yèvre le Châtel perd son rôle de place forte, et au XVIe siècle le château cesse d’être entretenu.
De plus en plus mal entretenu, le château est occupé par les protestants, pendant les Guerres de Religion, et c’est probablement à cette date que s’effondrent les voûtes du Logis. Dès 1610, il y a des traces écrites parlant des ruines du château.
Pour autant, malgré le désintérêt militaire, Yèvre va rester le siège d’une justice royale jusqu’à la Révolution.
Petite description du château (aujourd'hui):
De l’enceinte extérieure, il reste au sud le châtelet d’entrée avec ses deux grosses tours rondes. A l’est, se trouve une partie des remparts percés d’une poterne qui permet aux piétons d’accéder à la basse cour.
Châtelet de Yèvre le Châtel
Le fossé a toujours été sec, il faisait 10m de large et 3m de profondeur. Il ne bordait cependant pas le château sur tout l'ensemble mais uniquement sur trois côtés.
Dans la basse cour, se dresse le donjon sur une motte d’environ six mètres de haut. C’est dans ses murs épais, ou courtines, que les arcs de décharges contrebutés par les tours d’angle permettent de lutter contre le travail de sape. En fait le bas des murs pouvait s’écrouler sans que le reste le soit, c'est-à-dire toute la partie haute.
Les murs du Nord Ouest et du Sud sont entourés de fossés profonds ou aussi désignés comme ‘lices’. L’entrée du Donjon par une porte qui s’ouvre à 5.6 m du sol, est accessible par un pont mobile. Une autre porte s’ouvrait dans les courtines Nord, elle était accessible par un pont en bois. Les diamètres des tours, reliées entre elles par le chemin de ronde des courtines, variaient de 9.5m à 10.20m.
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Château de Meung sur Loire
Le château de Meung-sur-Loire est un château fort situé dans la ville de Meung-sur-Loire en France. Il a été construit au XIe siècle pour défendre la ville contre les invasions normandes. Au fil des siècles, il a été remanié et agrandi, devenant un château plus confortable. Il a aujourd'hui deux façades radicalement différentes, une façade médiévale et une façade du XVIIIe siècle.
Il a été le théâtre de nombreux événements importants au fil des siècles, notamment la bataille de Meung-sur-Loire en 1429 lors de la Guerre de Cent Ans.
Aujourd'hui, le château de Meung-sur-Loire est ouvert au public et propose des visites guidées. Il abrite également un musée consacré à l'histoire de la ville et de la région, ainsi qu'un jardin botanique.
Situé sur les bords de la loire, il ne manque pas d'intérêt, la collégiale de Saint-Liphard qui lui fait face à la particularité d'être intégrée à la défense du château. Les légendes locales racontent que ce château est hanté, les souterrains sont accessibles en grande partie, dont les prisons.
À quelques centaines de mètres se trouvent les vagues restes de l'ancien Pont de Meung-sur-Loire, Guerre de Cent-Ans que Jeanne d'Arc - Histoire & Parcours pris d'assaut le 15 juin 1429, lors de la bataille de Meung sur Loire. Le Château est connu également pour ses geôles et souterrains où furent enfermés d'illustres personnages, dont le poète François de Montcorbier dit François Villon.
Il participa également à la guerre de Cent Ans en servant de quartier général aux Anglais dont il verra la mort de Salisbury, illustre officier Anglais, décédé après avoir pris un boulet de bombarde en plein visage lors du Siège d'Orléans le 8 octobre 1428 et meurt au château le 12. Le château et le village sont étonnamment très excentrés du pont, assez rare pour un pont de Loire de cette catégorie et relativement stratégique.
Ce sont plus de 20 pièces qui sont visitables, ce qui est déjà beaucoup, malgré les 120 pièces que constituent le château, dont certaines très jolies et meublés . Le château possède une collection unique de baignoires en tout genre de plusieurs époques. Le propriétaire actuel (2020) est Xavier Lelevé.

Château de Meung-sur-Loire, façade XVIIIe avec deux tours du XIIIe.
Articles connexes. Collégiale Saint-Liphard , Meung-sur-Loire - Pont de Meung-sur-Loire, Guerre de Cent-Ans
Informations Tourisme Visite
- Adresse : Château de Meung sur Loire - 45130 Meung sur Loire
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 38 44 36 47
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- Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
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Le château sera ouvert du 15 février au 1er mars tous les jours sauf le lundi de 13h à 18h ; en mars tous les weekend de 13h à 18h ; en avril et mai du mardi au samedi de 13h à 18h et le dimanche de 10h à 18h, en juin tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h, en juillet aout tous les jours de 10h à 19h, en septembre tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h, en octobre jusqu’au 1er novembre du mardi au samedi de 13h à 18h et le dimanche de 10h à 18h, en décembre tous les we et pendant les vacances scolaires de 14h à 18h.
Dernière admission 45mn avant la fermeture.
Ouvert le lundi de Pâques, les 1er et 8 mai, le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecote, le 14 juillet, le 15 aout, le 1er novembre – de 10h à 18h.
Ouvert toute l’année pour les groupes (minimum 15 pers) sur rendez-vous au 02 38 44 36 47. -
Tarifs : 7€ l'entrée en 2008 - 8.50 € en 2010 - 8.50€ ( 2013 - 2015 ) 9€ (2019 ) - 2020:
- Plein tarif 9,50€
- Tarif réduit (étudiants jusqu’à 25 ans, chomeurs, handicapés – sur présentation de justificatifs) 8€
- Tarif enfant (de 5 à 15 ans) 6€
- Gratuit pour les moins de 5 ans.
Première mention du château
D'après la Vie de Louis VI la Gros écrite par Suger, un château existait à Meung-sur-Loire dès le début du XIIe siècle.
En 1103, l'évêque d'Orléans a demandé l'aide du roi Philippe Ier pour lutter contre un vassal trop ambitieux nommé Léon de Meung qui cherchait à s'emparer du château et d'une autre seigneurie. Le fils de Philippe, Louis VI, est venu prêter main-forte à l'évêque et a assiégé le château. Lorsque Léon de Meung s'est réfugié dans une église proche, peut-être Saint-Liphard, pour se défendre, les archers de Louis ont lancé une pluie de traits et de flammes qui ont tué Léon et soixante de ses hommes. L'église Saint-Liphard, détruite par les armées du roi, a été solennellement consacrée en octobre 1104.
Ce n'est qu'avec Manassès de Garlande, évêque d'Orléans, que la seigneurie a été réellement prise en main.
À partir de 1162, Manassès a commencé la construction d'une fortification près de la collégiale Saint-Liphard qui devait servir de résidence aux évêques d'Orléans.
En 1209, une nouvelle résidence épiscopale plus grande a été construite à côté de l'ancienne qui a été transformée en prison.
Pendant la guerre de Cent Ans, le château est devenu une forteresse anglaise, mais a été reprise par Jeanne d'Arc et le duc Jean II d'Alençon en 1429.
Le poète François Villon a été emprisonné dans le château de Meung en 1461 sur ordre de l'évêque d'Orléans.
Au début du XVIIe siècle, le château a été repris en main par l'évêque Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville qui a commencé à le transformer en résidence d'agrément et a rénové les parties datant du XIIIe siècle et du début du XVIe siècle.
À partir de 1771, le château a été la résidence de l'évêque Louis-Sextius Jarente de La Bruyère qui a continué les travaux de Fleuriau d'Armenonville et a décoré le château avec faste.
En 1784, une chapelle de style néoclassique, ornée de statues de François Delaistre, a été ajoutée. Le parc a été aménagé selon le style anglais, avec une rivière artificielle. Un petit pavillon de musique octogonal, une orangerie et une glacière ont également été construits dans le parc.
Au moment de la Révolution française, le parc a été vendu comme bien national et acquis par un propriétaire privé, Jacques-Jean Le Couteulx du Molay. Sa famille l'a conservé sur trois générations jusqu'en 1859.
Le parc a été classé le 16 septembre 1942. Les ruines de l'ancien château (la tour Manassès de Garlande) ont été classées monuments historiques le 8 septembre 1988, et le château et ses dépendances ont été classées le 26 janvier 2004.
La façade Est, du XIIIe, entrée actuelle du château

Château de Meung-sur-Loire, façade Est, XIIIe
• Le Hall d'entrée
Situé au centre de la partie du XIIIe, c'était l'entrée principale avant qu'elle soit modifiée au profit de la salle de Gardes. Des panneaux de boiserie décorent l'ensemble datant du XIVe pour une partie ainsi que les portes. Vous pourrez découvrir des explications sur les armes et armures de la fin du Moyen Age (XIIIe-XVe siècle). Le poêle en terre cuite a été restauré en 2013 et a retrouvé son aspect d’origine (la peinture rose a été enlevée).
La Chapelle

( photo 2008, en 2020 vous y verrez une autre scénographie )
La chapelle de Notre Dame de la Vierge, édifiée par l'évêque Mgr Louis Sextius Jarente de la Bruyère. Disposée avec une tribune vitrée qui permettait au prélat d'assister aux offices. Il y aussi deux statues (non visibles sur la photo) de Saint Louis et de Sainte Thérèse. Elles ont été faites pas François Nicolas Delaistre en 1784, qui a notamment des oeuvres au Louvres, à la cathédrale d'Orléans et à Fontainebleau. Sur l'autel on peut voir également une statue de la Vierge et l'enfant, sur les tapisseries est indiqué : 'Le Roy du Ciel' et 'Vive Labeur'. Vous y verrez des vetements sacerdotaux anciens.
• La Salle des gardes

Construite par Manasses de Seignelay, le fondateur du château actuel, elle est située sur l'aile droite. D'une superficie de 130 m2 et surtout d'une hauteur de 10 mètres, elle donne l'impression d'être assez grande, ce qui était le cas pour l'époque. Elle possède aussi une caractéristique étonnante avec une ogive centrale en Y ( tripartite ), qui est visible sur uniquement trois endroits différents en France : Basilique de Cléry Saint André, la Chapelle de Chateaudun et celle du château de Meung sur Loire.
Les visiteurs peuvent découvrir la chambre du malade, la chambre de Mme de Pilles (sœur de l’évêque Jarente de la Bruyère) ou encore celle de Félix Lecoulteux (fils du baron Lecoulteux, propriétaire du château après la Révolution).
• Les Caves avec leurs geôles ! avec une mise en scène relativement réussie.

Souterrains lugubres en route vers l'enfer !


Souterrain
• Un étrange pavillon de la musique, copié sur le Trianon de Versailles, qui est attribué à Louis-Denis Le Camus, architecte du duc de Choiseul à Chanteloup, près d’Amboise. ( visite interdite )
• Saint Liphard

Collégiale Saint-Liphard , Meung-sur-Loire
On remarquera que l'église fait partie intégrante de la défense du château.
