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Eglise Saint-André de Patay

Détails
Catégorie : Loiret - 45 - Églises
Création : 11 Juin 2020
Mis à jour : 11 Juin 2020
Clics : 9841
 
Eglise Saint-André de Patay

 

 

Situé dans le centre historique de Patay, l’église Saint-André est datée du XIIIe, XVe et XVIe. Une des particularités, pas très rares dans la région d’Orléans, est d’utiliser une ancienne tour avec Machicoulis, comme clocher. On remarquera également des personnages sur certaines colonnes, de types romans. Le chœur est du XIVe siècle. Il est probable que la tour de guet fut intégrée à l’église à cette époque. Les clefs de voutes de la nef sont des copies de celle de l’université d’Orléans, salle des thèses, mises en place en 1411.

eglise saint andre patay

 

VIIe, création par l’abbaye bénédictine de Bonneval d’un prieuré-cure.

1272, le pape Grégoire X, confirme par une bulle la présence du prieuré-cure.

18 juin 1429, il est probable que Jeanne d’Arc soit venue priée.

1563, en pleine Guerre de Religion, l’église est brulée par les protestants, elle est restaurée

Fin XVIe et début XVIIe, le prieur Jacques Dupuy écrit un recueil de lettres écrites à Henri III par le cardinal FRANÇOIS DE JOYEUSE, alors protecteur des affaires de France en cour de Rome. (24 août 1587-4 avril 1588.) Date d'édition : 1601-1700
Jacques Dupuy est prieur de Patay et de Saint-Sauveur-lès-Bray (Seine-et-Marne) à la fin du XVIe.

interieur eglise patay jeanne darc

1793, l’église est transformée en entrepôts de vins.

1801, l’église est rendue au culte mais change de diocèse, elle passe de celle de Chartres à celle d’Orléans plus proche.

1871, Bataille de Patay-Loigny, qui n’eut pas le même effet que celle de 1429.

1925, 6 octobre, l’église est inscrite au titre des Monuments Historiques.

1944, 15 août, un train de munition allemand explose dans la gare de Patay. Quasiment tous les vitraux de l’église volent en éclat, sauf deux réalisés en 1930, dont celle de la communion de Jeanne d’Arc dans l’église de Patay.

 

Voir aussi

 Bataille de Patay

 
Informations
  • Adresse :  15 Place de la Halle, 45310 Patay
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
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  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2020 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  :  Ouverte tous les jours.

     

sources : ville de  patay

 

Photographies & Photos
Travee Deambulatoire Interieur Eglise Patay Jeanne
Interieur Eglise Patay Jeanne Darc
Pierre Tombale Jacque Daniel Cure Patay
Hommage Statue Jeanne Darc
Jeanne Darc Statue Patay
Tour Clocher Patay
Clocher Tour De Guet
Portail Entree Eglise De Patay
Choeur Eglise Patay
Visage Roman Jeanne Darc
Entree Porche
Interieur Eglise Patay Nef
Machicoulis Tourelle Encorbellement
Colonne Eglise Patay
Culot Ange
Autel Eglise De Patay
Travee Deambulatoire Interieur Eglise Patay
Contrefort Eglise
Eglise Saint Andre Patay

Eglises de Beaugency

Détails
Catégorie : Loiret - 45 - Églises
Création : 21 Avril 2020
Mis à jour : 18 Octobre 2023
Clics : 11486

Eglises de Beaugency et conciles

Les églises de Beaugency, une charmante commune située en France, sont dotées d'une histoire riche et variée. Parmi elles, l'Église Saint-Étienne, construite au XIIe siècle, est un joyau architectural de style roman. Elle a été le témoin de nombreux événements historiques au fil des siècles.

Au Moyen Âge, Beaugency était un important centre religieux et commercial. L'Église Saint-Étienne a joué un rôle clé dans la vie de la cité, accueillant des pèlerins et des fidèles venus de loin pour participer aux cérémonies religieuses et aux foires commerciales. L'église a également survécu à la guerre de Cent Ans, une période de conflits dévastateurs entre la France et l'Angleterre, et a été le témoin de batailles acharnées dans la région.

Une autre église importante de Beaugency est l'Église Saint-Firmin, de style gothique. Elle a été érigée au XIIIe siècle et a également été le théâtre d'événements significatifs de l'histoire locale. Cette église a survécu à diverses guerres et révolutions, conservant ainsi son patrimoine religieux et artistique.

L'abbaye de Beaugency fut fondée au XIe siècle, elle était un centre religieux important de la région. Les moines de l'abbaye se consacraient à la prière, à l'étude et à des œuvres caritatives. L'abbaye jouait un rôle essentiel dans la vie spirituelle de la communauté locale et abritait souvent des reliques et des trésors religieux précieux. Elle a survécu à des périodes tumultueuses de l'histoire, y compris les guerres et les conflits, et a continué à être un lieu de dévotion et de piété.

Les conciles de Beaugency 


Les conciles de Beaugency étaient des assemblées ecclésiastiques qui se sont déroulées à Beaugency, en France, au cours du Moyen Âge. Ils étaient des réunions importantes pour l'Église catholique, au cours desquelles des décisions théologiques, disciplinaires et liturgiques ont été prises. Ces conciles étaient souvent convoqués par des évêques et des ecclésiastiques de haut rang pour résoudre des questions religieuses et doctrinales. Ils ont contribué à façonner la théologie chrétienne et à réglementer la vie de l'Église. Voir plus bas pour les dates et évènements. Les deux conciles de Beaugency les plus connus auront pour but d'annuler deux mariages royaux, celui de Philippe Ier et de Louis VII.



 abbatiale notre dame eglise beaugency

 Abbatiale Notre-Dame de Beaugency

Voir aussi

 Château de Beaugency - Manoir de Dunois - Ville de Beaugency Patrimoine Histoire - Ville de Beaugency Patrimoine Histoire

 
Informations
  • Adresse :  Eglise Saint-Etienne : 32 Place du Martroi - Abbatiale Notre-Dame, rue de l'abbaye - 45190 Beaugency
  • Google Maps : Carte
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  • Site   :  
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2020 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : Horaires d'ouverture habituelles des églises pour l'Abbatiale, les autres sont visibles de l'extérieur.

     


     

Historique & Histoire 

 

 

Abbatiale Notre-Dame

 

nef abbatiale notre dame

Église romane du XIe, remaniée au XVIIe, elle a tout de même gardé un grand nombres d'éléments de l'architecture romane dont son portail. Historiquement c'est ici que le concile permettant l'annulation du mariage de Louis VII avec Aliénor d'Aquitaine a eu lieu. Elle épousera alors Henri Plantagenêt qui deviendra roi d'Angleterre.

L'édifice, orienté Est-Ouest, elle est construite en pierre calcaire de Beauce. La nef principale est de style roman avec de massives colonnes cylindriques supportant cinq travées. Le chœur comporte onze arcades.

La voûte lambrissée imitant une voûte de pierre fut mise en place en 1665. Les médaillons rappellent les grandes dates de l'abbatiale. Les chapiteaux romans dont la représentation du combat entre David et Goliath, le Phénix, la mitre d'Evêque , fleurs de Lys et d'autres. Même si les détails ne sont pas très raffinés, leur nombre et les représentations ( lys notamment ) sont typiques de l'époque mais leur grand nombre pour une église romane est assez rare.

L'abbatiale ne possède pas de cloche, et semble en avoir jamais eu, le clocher Saint Firmin à proximité, de l'église paroissiale, assurait la fonction.

Histoire succincte de l'abbatiale

 

Xe siècle, les chanoines vivent dans l'enceinte du château qui entoure la ville sous la règle de Saint-Augustin.

XIe-XIIe, construction de l'Abbatiale.

1104 - 1105, fondation de l'église Notre-Dame et des Saints Martyrs de Firmin, Fuscien, Victoric et Gentien.

 

Les conciles de Beaugency

 

1104, 30 juillet : par le pape Pascal II, le roi de France Philippe Ier et Berthe de Hollande comparaissent devant le concile le 30 juillet dans l'abbatiale.

En effet Philippe Ier qui avait répudié sa première épouse Berthe de Hollande,  en se mettant avec Bertrade de Montfort qu'il avait enlevé lors d'une messe en 1095 alors qu'elle était l'épouse du comte d'Anjou,  est excommunié et ne participe pas à la Ière croisade.

Le concile de Beaugency, en présence de Yves de Chartres et de Robert d'Arbrissel qui fonde Fontevraud, et de Philippe Ier met un terme au conflit avec l'Eglise en annulant le mariage avec comme prétexte la consanguinité.

 Annulation du Mariage d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII

1152, ce concile aura un impact important par la suite, y compris tardivement dans la guerre de Cent-Ans.

Louis VII pouvait reprocher plusieurs faits à Aliénor d'Aquitaine avec qui les relations sont devenues difficiles, notamment par le fait qu'elle ne lui donna pas d'héritié male.  Mais le fait principal invoqué lors du concile, afin d'annuler le mariage, était la consanguinité, réelle certes mais qui était rarement mis en avant lors des mariages princiers sauf en cas de relation difficile. L'abbé Suger , de l'Abbaye de Saint-Denis, tentat vainement d'éviter le divorce mais il meurt en 1151.

Ce concile fut décidé à Beaugency, peut-être parce que c'est ici qu'eut lieu un nombre concile pour des raisons similaires. Louis VII dit le Lion, beaucoup plus puissant que Philippe Ier, réussit, malgré l'interdit Pontifical à annuler le mariage avec Aliénor.

Ce divorce va sceller le destin d'Aliénor d'Aquitaine qui se marie rapidement avec le rival principal de Louis XVII : Henri Plantagenêt  qui deviendra par la suite roi d'Angleterre, ils auront un fils : Richard Coeur de Lion.

 

1429, les Anglais sont chassés de Beaugency par Jeanne d'Arc et Dunois.

1567, l'abbatiale est brûlée par les protestants, le donjon prendra feu également étant à proximité.

1642, les génovéfains posent une charpente pour protéger l'abbatiale et reconstruisent la voûte.

1665, l'église que nous voyons aujourd'hui est celle du XVIIe.

1789, par la destruction des autres églises, l'église Abbatiale devient l'église paroissiale.

1939-1945, pendant la seconde guerre mondiale, les bas-côtés Sud et les vitraux sont détruits.

 

 

Eglise Romane de Saint-Etienne

 

 eglise saint etienne eglise romane

 

Fondé dans le deuxième tiers du XIe siècle, l'édifice, devenu prieuré, est placé sous la dépendance de la puissante abbaye de la Trinité Vendôme. Elle prend le nom de Saint-Etienne au XVIe siècle.

Elle ne fut pas détruite sous la Révolution, néanmoins elle sera désaffectée. Elle est restaurée en 1999 et elle est utilisée comme centre culturel municipal.

 

 clocher saint firmin

 

Le clocher Saint-Firmin est le dernier vestige d'une église romane du XIe, remaniée à la Renaissance et démolie à la Révolution. Sous le porche du clocher, bâti en 1533 par Jean II d'Orléans de Longueville, passait une rue allant de la Loire au Marché. C'est ce clocher qui servait de fonction principale y compris pour l'abbatiale qui ne possédait pas de cloche, on peut entendre encore aujourd'hui le célèbre carillon du XVe siècle " Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendôme".

 

 

 

sources : affiches, pancarte sur place, documentations diverses

 

Photographies & Photos
Choeur Notre Dame Beaugency
Clocher Saint Firmin Detail
Autel Absidiole Roman
Bac Cote Gothique Roman
Nef Abbatiale Notre Dame
Chapiteau Roman Detail
Chapiteau Roman Fleur De Llys
Abbatiale Notre Dame Beaugency
Abbatiale Notre Dame Eglise Beaugency
Voute Lambris 1600
Benitier Abbatiale
Nef Bas Cotes
Chapiteau Roman Soldat
Orgue Abbatiale Romane
Chapiteau Roman
Eglise Saint Etienne Eglise Romane
Clocher Saint Firmin

Eglises & Abbaye de Ferrières en Gâtinais

Détails
Catégorie : Loiret - 45 - Églises
Création : 15 Février 2018
Mis à jour : 1 Mai 2020
Clics : 9824
 
Eglises & Abbaye de Ferrières en Gâtinais, Notre-Dame-de-Béthléem, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

 

 

Eglises & Abbaye de Ferrières en Gâtinais, Notre-Dame-de-Béthléem, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

 

Voir aussi

Eglises du Centre Val-de-Loire
 
Informations
  • Adresse :  Rue de l'Église, 45210 Ferrières-en-Gâtinais - Paroisse et Presbytère  : 20 rue des Fossés.
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : ( paroisse )  02 38 96 53 92
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Site officiel  :  
  • Heures d'ouvertures & Visites   :
Historique
sources :  Ferrières-en-GâtinaisFerrières-en-Gâtinais par Liliane Violaspar Liliane Violas , documentation diverses, 1) Histoire de Griselles, 2)  Milly, 3)  Revue orléanaise: recueil historique, archéologique et littéraire – 1847 , ferrieres-en-gatinais.info, .ferrieresengatinais.fr, Le diagnostic archéologique aux abords de l’ancienne abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Ferrières-en-Gâtinais

 

La vallée de la Cléry était connue pour l’exploitation du minerai de fer plusieurs siècles avant J-C. C’est cette particularité qui fit donner le nom de Ferrières en référence au minerai de fer.

Mais c’est surtout au IIIe siècle après J-V que naît Ferrières d’après une légende populaire, en effet trois moines missionnaires venues de la ville de Sens, afin d’évangéliser les païens, firent halte à Ferrières. A l’un deux vit apparaitre une vision sur la naissance de Jésus à Bethléem…ni une ni deux, Potentien s’écria “C’est ici un nouveau Bethléem !”. De ces trois missionnaires on retiendra trois noms : Saint Altin, Saint Potentien et Saint Savinien. Ce fait miraculeux fut mentionné dans une charte de Clovis Ier (465-511), et dans un livre écrit par Loup, abbé de Ferrières, en 850. Le pape Grégoire XV le consacra dans une bulle de 1622.

Une petite chapelle, dédiée à Notre-Dame de Bethléem, fut édifiée afin de convertir les habitants. De nombreux pèlerins vinrent sur le sanctuaire.

Vers 451, les Huns d’Attila ravagent la chapelle et massacrent 400 habitants venues s’y réfugier. Les Huns d’Attila après avoir quitté Orléans et sa région seront mis en déroute plus tard vers Troyes avec l'arrivée d'Aetius, généralissime de l'Empire d'Occident.  

Clovis Ier aurait par la suite construit une basilique sur l’emplacement de la chapelle, avant même qu’il ne se convertisse au christianisme. Notre-Dame de Bethléem, fut parait-il très apprécié de la reine Clotilde, l’épouse de Clovis, fut agrandie sous la dynastie mérovingienne, néanmoins tout cela fut peut-être inventé par un moine au XIVe.

Cependant le massacre de la population fut corroboré par des fouilles en 1896, avec la découverte de restes de corps calcinés et de traces de bois brûlés, même si cela pourrait provenir de la Guerre de Cent-Ans.

620, l’abbaye est probablement fondée par le roi Dagobert et Vandelbert, moine poitevin, ce dernier va faire édifier le couvent Saint-Pierre et Paul obéissant à la règle bénédictine.

752, selon les récits Pépin le Bref y vécu un événement qui a marqué les esprits de l’époque dans lesdites « arènes de Pépin le Bref ».

 

 

Arènes de Pépin le Bref à  Ferrière en Gatinais

Arènes de Pépin le Bref à  Ferrière en Gatinais

 

Selon Saint-Gall, chronique écrite en 884, donc un peu plus d’un siècle après les faits, raconte une histoire de la vie de Pépin le Bref : dans les arènes, encore existant en partie, il aurait lancé un défi « "Qui de vous oserait les séparer ? » en montrant le combat d’un lion et d’un taureau. Personne ne voulant s’y risquer, Pépin le Bref aurait alors sauté dans l’arène et tuer le lion et le taureau et s’écria : « Ne suis-je pas digne d’être votre seigneur ? ».

754, 28 juillet, Pépin le Bref, selon la légende, a été sacré roi à Ferrières en Gâtinais, par le Pape Etienne II, il était le fils de Charles Martel et le père de Charlemagne. Mais rien ne dit aujourd’hui que l’Abbaye fut Abbaye Royale sous Pépin le Bref.

793, Charlemagne donne à Alcuin , moine irlandais, l’abbaye. Ce dernier va la transformer en école monastique qui eut le surnom de «  la nouvelle Athènes » en référence à l’excellence de la formation instruite dans le centre monastique.

Cette évolution va permettre à l’Abbaye d’entrer dans une ère de prospérité. De ces nombreux élèves venus de tout l’empire on peut noter Saint Adon, qui devint archevêque de Vienne et écrivit des livres de sciences humaines et plusieurs abbés devenus des maîtres, fondateurs d'abbayes.

821, Adalbert, issu de la formation d’Alcuin, va permettre d’être à la pointe de l’astronomie de l’époque. Tandis que Sigulfe, également élève d’Alcuin, va remplacer ce dernier à la tête de l’abbaye. Ils furent tous deux maîtres de l'école palatine à Aix la Chapelle.

Edification de la Basilique se fait sous Saint Aldric, disciple également de Alcuin. Il fut nommé par Louis le Pieux en 821 abbé de Ferrières, il fit respecter alors l’ordre de Saint Benoît.

Après sa nomination il édifia la basilique carolingienne, sur les plans que l’église actuelle a repris, avec une certaine similitude avec la rotonde octogonale de la Basilique

C'est à cette époque que fut édifiée la basilique carolingienne sur le plan de laquelle s'élève l'église actuelle. La particularité de l'édifice est liée à sa rotonde octogonale construite sur le modèle de celle d'Aix-la-Chapelle. Il fit construire également un étang afin de permettre aux moines d’y pêcher des poissons, assurant leur indépendance nutritive.

829, le 6 juin, Aldric est nommé Archevêque de Sens par Louis le Débonnaire, mais il fut à sa mort tout de même inhumé à Ferrières.

840, Loup Servat devient Abbé de Ferrières.  Né à Ferrières en 805, il étudia dans l’école du monastère jusqu’à 25 ans, puis Aldric l’envoya en Allemagne afin d’étudier à Fulda. Il donna également des cours de lettres grâce à laquelle il acquit une grande renommée. À son retour au royaume des Francs, il devint précepteur du dauphin Charles, futur Charles le Chauve. Relation qu’il garda longtemps avec qui il pouvait se permettre de lui donner des conseils comme « Parvenu à l'âge d'homme, défaites-vous des puérilités passées... ».

Il fut nommé Abbé de Ferrières et permis au monastère d’être un lieu important de science et de la civilisation européenne. Il mit en place une école de copiste de manuscrit afin notamment de rééditer certains ouvrages comme celui de Cicéron, les « commentaires » de César. Il fit même envoyer des moines de Ferrières à Rome afin d’y ramener des ouvrages antiques. Il permet aussi la création d’un atelier d'orfèvrerie.

852, l’abbé fait recouvrir l’abbatiale d’une toiture en plomb venu tout droit d’Angleterre, elle tiendra jusqu’à la guerre de Cent-Ans.

862, l’abbé meurt après avoir été l’un des précurseurs dans la recherche et le développement littéraire Antique, c’est grâce à ces personnages que nombreux textes antiques nous sont parvenus aujourd’hui.

IXe siècle, si le sacre de Clovis ou de Pépin le Bref n’est pas validé aujourd’hui historiquement, il eut tout de même deux sacres des rois à Ferrières, malgré leur règne très bref.

Le 4 septembre 879, grâce au soutien des grands de Francie occidentale dont Bernard d'Auvergne, Hugues l'Abbé, Boson de Provence et Théodoric de Vergy, le couronnement et le sacre de Louis III et de son frère cadet Carloman II sont célébrés en hâte dans l’église abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Ferrières, près de Montargis, par l’archevêque de Sens Anségise.

Malgré sa victoire sur les Normands en 881, cela n’empêche pas à Louis III de décéder le 5 août 882 vers 18 – 20 ans après avoir pris un linteau de porte en pourchassant par jeu une certaine Germonde. Charles VIII en 1498 le rejoint quelques siècles plus tard dans les rois morts par linteau de porte….

884, le deuxième roi couronné à Ferrières meurt d’un accident de chasse le 12 décembre. Ils furent probablement inhumés d’abord à Ferrières avant de l’être à Saint-Denis où deux tombeaux les représentent de manière représentative, avec la particularité pour Carloman d’être imberbe.

937, les Hongrois dévastent le Gâtinais, laissant par la suite aux petits seigneurs de prendre des terres à l’Abbaye, au nord pour le comte du Gâtinais et à l’Est pour le comte de Sens en 960.

997, Abbon, abbé de St-Benoît, écrivit au pape Grégoire V pour lui signaler les agissements du comte de Château-Landon qui ravageait les possessions de l'abbaye de Fleury sur Loire. Dans sa lettre, il évoquait Ferrières : "Au reste, je demande à votre Sainteté que vous vous souveniez des choses que le comte Foulques vous a fait savoir par mon intermédiaire : à savoir qu'il préfère restaurer des vieux monastères détruits plutôt que d'en fonder entièrement des nouveaux. Et cela fait allusion, bien qu'il soit devenu inutile et tout à fait dépeuplé, au monastère St-Pierre de Ferrières, voisin de nous, rendu très remarquable dans les temps anciens par la générosité des rois, et dépendance de l'Eglise romaine, mais maintenant tellement rongé par ses vassaux qu'à peine il resterait quelque chose pour faire vivre un très petit nombre de frères."

1068, après avoir été ruinée par les seigneurs du Gâtinais, le domaine entre dans le domaine royal sous Philippe Ier.

1070, abolition des charges, par le roi, imputées à l’abbaye par les seigneurs du Gâtinais.

1137, reconstruction de la basilique Saint-Pierre par L'abbé Amaury .

1163, elle est consacrée par le pape Alexandre III. Chassé de Rome par les révoltes, ce dernier résidait alors à Sens. La cérémonie fut grandiose : selon Dom Morin "La foule des pèlerins fut si grande que le nombre de mangeants et de beuvants se monta à plus de 20000"

1359, jusqu’à la Guerre de Cent-Ans retrouve une prospérité même si elle n’égala pas l’époque Carolingienne. Fin octobre, une autre troupe, venue de Châteauneuf sur Loire par Châtillon sur Loing, commandée par Robin Knowles s’installe à Chantecoq. Ferrières est obligée de payer une rançon, accordée par Charles V, au nom de Jean II le Bon alors prisonnier à la Tour de Londres, le 9 février dans laquelle le roi accepte la rémission de Ferrières afin de protéger la ville et les alentours des pillages de Robin Knowles. Source : 1)

1421, les Anglais reviennent dans la région et s’installent à Ferrières jusqu’en 1427.

 

 

Arènes de Pépin le Bref à  Ferrière en Gatinais

 

1427, Montargis occupée par les Anglais est assiégée par les troupes de Charles VII, dont le comte de Dunois, Etienne de Vignole dit La Hire, Poton de Xaintrailles  en seront les vainqueurs. Le comte de la Marche décide avec les troupes et habitants de Montargis de délivrer les villes alentours dont celle de Ferrières. Les Anglais accepteront leur capitulation sous réserve d’avoir la vie sauve. Lors de leur départ ils mettront le feu à la chapelle de Notre-Dame de Bethléem qui se propagea à l’église Saint-Pierre. Ils seront massacrés dans le champ Saint-Macé puisque 2000 d’entre deux seront tués. Le toit en plomb ,d’origine anglaise, mis en place au IXe siècle a fondu lors du feu et une partie de la ville à brûlé.

1480, malgré la renaissance de l’Abbaye par l’abbé de Blanchefort en reconstruisant Notre-Dame de Bethléem et la reconstruction de l’église Saint-Pierre, le déclin de l’Abbaye au XVIe devint inéluctable.

1529, afin de se protéger des brigands et autres bandits de grand chemin, la ville laissée sans fortification depuis les Anglais, ils eurent l’accord de François Ier de reconstruire des murailles. Ils furent terminés sous Henri II.

1568, les Huguenots pillent la ville et la mette à feu et à sang pendant trois jours.   Dom Morin donne l'inventaire de ce qui fut dérobé : "( …) Un reliquaire de cristal fort exquis garni d'or donné par le roy Charles le Chauve en 851 dans lequel étaient des cheveux de la Sainte Vierge. La châsse de Saint Aldéric estimée à quarante mille francs qui en son fond était d'argent doré et toute couverte de riches pierres précieuses et de figures d'or massif(...) ". Les tombeaux des rois Carloman II et Louis III sont détruits également.

1569, les Huguenots reviennent à nouveau avec le chevalier du Boulay, qu'on appelait le "larron du Gâtinais» le 15 août. Dom Morin, qui avait été grand prieur de cette abbaye et presque contemporain de ces faits, raconte les supplices atroces que ces misérables firent subir aux pauvres religieux, avant de les égorger, pour leur faire avouer où ils avaient caché les objets précieux du trésor de la sacristie ; supplices bien inutiles, car l'armée de Condé qui avait pillé cette riche abbaye quelques mois auparavant, avait tout emporté ; ils étaient donc arrivés trop tard. Ce n'était plus, dit Dom Morin, " que des chacals après le repas du lion ". source : (2)

1581, la peste tue 300 habitants déjà peu nombreux.

1595, les troupes du Connétable de Castille demandent aux gardes de Ferrières de passer la nuit dans la ville en payant les dépenses. Probablement méfiant la ville refusa, néanmoins ils campèrent autour de la ville. Le lendemain ils proposent un tonneau de vin aux gardes qui saouls laissent entrer des troupes. Pendant sept jours la ville est pillée. source : (3)

1616, les reliques de Saint Aldric sont placées dans une châsse.

La Révolution Française achève l’abbaye de Ferrières.

1739, le clocher de plomb s’écrase sur la petite nef , si le clocher fut reconstruit ce n’est pas le cas de la petite nef.

Juste avant la Révolution Française, il ne reste plus que neuf moines, dont certains sont des Jansénistes ou d’autres deviennent Franc-Maçons.

1780 Plan de l'Abbaye de Ferrières, selon les recherches archéologiques : Plan de l’abbaye de Ferrières en 1780 (DAO D. Carron d’après l’aquarelle originale Arch. dép. Loiret 1 Fi 93).

 

ferrieres en gatinais 1780 

 

Plan de l’abbaye de Ferrières en 1780 (DAO D. Carron d’après l’aquarelle originale Arch. dép. Loiret 1 Fi 93).

 

1790, les vœux monastiques sont dissous, et chacun est libre de partir. La population s’oppose à la destruction des bâtiments et la municipalité réussit à en garder la possession.

1793, en plein terreur révolutionnaires républicaines, l’abbaye est pillée et l’église Saint-Pierre convertie de force en « temple de la raison », tandis que la chapelle de Bethléem sert de salle de danse et la chapelle paroissiale Saint-Eloy en fabrique de salpêtre pour la poudre à canon tandis que  la chapelle Saint-Fiacre sert de magasin à fourrage.

Par la suite l’abbaye est vendue à dame Duboutoir qui avec son fils vont détruire le palais abbatial, le grand cloître et les logis en 1810. Le massacre patrimonial se termine en 1830.

 

Photographies

 

Porte
Notre Dame De Bethleem Carte Postale
Outil Levage Moyen Age
Grange Aux Dimes
Ferrieres En Gatinais
Choeur Eglise Saint Pierre Saint Paul
Pepin Le Bref Taureau Lion Arene Ferriere Gatinais
Arene Pepin Le Bref
Porte Saint Mace
Notre Dame De Bethleem
Ferrieres En Gatinais Moyen Age
Clocher Eglise XIIe
Ferrieres En Gatinais 1780

Collégiale Saint-Liphard , Meung-sur-Loire

Détails
Catégorie : Loiret - 45 - Églises
Création : 10 Avril 2015
Mis à jour : 2 Mai 2020
Clics : 19189

 

Collégiale Saint-Liphard , Meung-sur-Loire

La collégiale de Saint-Liphard à Meung-sur-Loire est en grande partie du XIIIe siècle, avec une tour clocher du XIIe. Elle remplace une église ou une chapelle romane. Elle dédiée à Saint-Liphard, qui fut un cousin de Clovis, devenu Saint. Elle possède une rare fortification du XIIe siècle, la Tour Manassés. À l'intérieur on y trouve une vierge du XIVe siècle, une statue de Saint-Crépin en pierre polychrome de 1577,  des culots sculptés du XIIe, un sarcophage du VIe siècle, les reliques de Saint-Baudèle martyr Orléanais, une vierge de 1577 sauvée de la destruction révolutionnaire par un vigneron du Marais. Son aspect rustique et défensif, ses modifications mineures ultérieures au XIIIe siècle, permet d'avoir une église très proche de son état d'origine.

Elle aurait quelques points communs avec la Cathédrale de Noyon en Picardie, ce qui fait de la collégiale une exception culturelle et cultuelle assez rare dans la région ( source ).

La collégiale fait 56m de long dont 18 pour le Choeur et le Sanctuaire. La grande Nef fait 12m de large, 5.20m pour la Nef Nord et 4.50m pour la Nef Sud, largeur du transept 32m et 16m de haut. On remarque sa flèche octogonale en pierre, cantonnée de quatre pyramidaux, éclairée de quatre fenestraux au gâble, très courant au XIIe.

 

Voir aussi

Château de Meung sur Loire - Pont de Meung-sur-Loire Jeanne d'Arc
 
 
Informations
  • Adresse : Collégiale Saint-Liphard, Rue du Cloître Saint-Liphard 45130 Meung-sur-Loire
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : Office de Tourisme : 02 38 44 32 28
  • Email :
  • Site officiel  :  http://www.meung-sur-loire.com/
  • Heures d'ouvertures & Visites   :
Historique
source : source sur place, documentation d'une plaquette d'informatin sur place, Jean Mesqui

 

Meung-sur-Loire était déjà un site fortifié à l'époque Gallo-Romaine sous le nom de Madgunum.

406, les Vandales rasent la forteresse.

520, le cousin de Clovis, Saint-Liphard, il était juge et gouverneur d'Orléans. Il se retire à Meung-sur-Loire en ermite. Lors de son décès ses compagnons édifient une chapelle, puis un monastère, l'ensemble est sous l'égide de Marc, Évêque d'Orléans. Les moines s'impliqueront notamment dans le défrichement des marécages des Mauves, qui permettras d'y mettre des moulins, ainsi que la culture de la vigne.

1068, le monastère devenu chapitre collégial, est sous la direction directe de l'évêque d'Orléans. C'est à cette époque qu'est édifiée la tour porche actuelle.

1103, Louis VI dit " le Gros" massacre les troupes de Lionel de Meung, ainsi que ce dernier qui était un seigneur félon. 60 hommes s'étaient réfugiés dans le clocher.

1104,  les reliques de Saint-Liphard sont transposées dans la collégiale.

XIIe, vers 1160, l'évêque Manassès de Garlande fait édifier un logis fortifié accolé à la tour du clocher. C'est la tour Manassés actuelle.



XIIIe, l'église d'origine romane est transformée en église gothique, avec d'importantes transformations : le choeur est agrandit, la nef et la voûte sont élevées, élargissement avec bas-côté, développement des transepts circulaires ( unique dans la vallée de la Loire ).

XIVe, les murs latéraux sont modifiés pour y mettre des chapelles.

Septembre 1428 à Juin 1429, le château de Meung-sur-Loire est détenu par les Anglais, il est utilisé comme point d'appuis au siège d'Orléans.

1429, 15 juin, Jeanne d'Arc libère le Pont de Meung-sur-Loire, une incertitude perdure sur le château et sa collégiale, il est donc incertain de signaler la présence de Jeanne d'Arc qui part dès le lendemain dans la direction de la Bataille de Patay. Néanmoins le château est libéré trois jours plus tard.

1570, l'église est endommagée par les guerres de religion, elle est restaurée.


1791, à la révolution française, le château devient un Bien National. L'église Saint-Pierre du XIIe siècle est détruite ( voir vitrail ci-dessus ), sa paroisse est supprimée par l'article XVI du décret du 15 juin 1791 :" Il n'y aura pour la ville de Meung qu'une seule paroisse, qui sera desservie sous le nom de Saint-Liphdar, dans l'Eglise ci-devant Collégiale de cette ville, & qui comprendra tout le territoire des paroisses de Saint-Nicolas & de Saint-Pierre."

1840, l'édifice est classé au titre des monuments historiques.

1906, la collégiale, après la loi sur la Laïcité de 1905, appartient à la ville de Meung-sur-Loire

XIXe, la collégiale est remise en état , dont son mobilier, vitraux, sa nef et l'enduit.

1985, elle  bénéficie de restaurations régulières avec l'aide de l'état, du Département du Loiret et de la ville de Meung-sur-Loire

2004, 900ième anniversaire de la dédicace, ouverture du portail Ouest,  mise en place du lustre Goudji et restauration du porche




 

Photographies
Porche Roman Collegiale
Clocher Detail
Eglise Saint Pierre
Latrine Tour Manasses Defense Collegiale Chateau
Culot XIIIe
Nef Collegiale Saint Liphard
Meung Sur Loire Collegiale Saint Liphard Tour Manasses
Collegiale Saint Liphard
Clocher XIIe
Jeanne Darc Vitrail
Chapiteau Jongleur XIIIe
Chevet
Porte Aerienne Usage Inconnue
Plan Saint Liphard Meung Sur Loire Periode Couleur

 

Chapelle de Notre Dame de l'Epinoy - Châteauneuf sur Loire

Détails
Catégorie : Loiret - 45 - Églises
Création : 6 Avril 2015
Mis à jour : 14 Octobre 2018
Clics : 10484

 

Chapelle de Notre Dame de l'Epinoy dit de la Bonne Dame
 

 

Les origines de de la première chapelle de l'Épinoy pourrait remonter au VIIe siècle, c'est probablement le plus ancien sanctuaire de Châteauneuf sur Loire, village appelé anciennement « Montraer ». Selon la légende, un seigneur très croyant aurait eu un songe qui lui avait fait apparaître une dame couverte de déchirure d'épines. Puis un jour, marchant sur son territoire il découvrit une Vierge Marie dans un buisson d'épines. Ce type de découverte de vierges dans les bois, terres et divers endroits est assez courant à ces époques, on peut le voir notamment à Clery-Saint-André par exemple.

Il fait alors édifier une église pour y mettre cette statue, avec l'aide de la population locale. Cette église et cette vierge au doux nom de «  Sainte Marie de Montraer ». La renommée de cette église et vierge se développa assez rapidement, comme très souvent lors de ces découvertes. Le nom usuel se transforma en «  Vierge sauvée des épines » , puis « Notre Dame de l'Epinoy » et aussi «  la Bonne Dame ».

1135, Louis VI dit le « Gros » donne l'église et ses terres aux moines de Fleury à Saint-Benoît ( actuelle Abbaye de Saint-Benoît ). Ils y fondèrent un prieuré qui sera rattaché plus tardivement à celui de Vitry-aux-Loges. L'église est alors assez importante, avec un cloître, on est donc assez loin de la chapelle actuelle.

Au VIIe siècle, tout comme le château de Châteauneuf sur Loire, l'église est fortement dégradée.

1726, le 22 janvier, le clocher de l'église s'écroule sur la nef de l'église, l'endommageant définitivement. Faute de moyen, l'église est reconstruite en plus petite, c'est l'actuel édifice que nous pouvons voir aujourd'hui. Elle fut inaugurée par l'évêque d'Orléans le 10 septembre 1728.

Lors de la Révolution Française elle devient « Bien National », l'église est utilisée en tant que magasin d'approvisionnement pour les armées de la république. La statue est miraculeusement cachée des révolutionnaires qui n'auront pas  l'occasion de la détruire.

1796, le 10 juillet , un certain Pierre Maria rachète l'église.

1823, 10 décembre, il  revend l'édifice 400frs à « la fabrique », qui  était une entreprise qui gérait les biens de l'église.

1844, reconstruction de la voûte de l'église.

1843, le propriétaire du château de Château-Neuf sur Loire, offre la cloche en 1846.

1885, une croix biface est mise en place le 15 août.

2011, mai, après quelques années de fermetures, la municipalité restaure l'édifice et permet alors sa réouverture pour les visites.
 

Voir aussi

Château de Châteauneuf-sur-Loire - Abbaye de Fleury Saint-Benoit-sur-Loire
Informations
  •  Adresse : Rue de la Bonne Dame 45110 Châteauneuf-sur-Loire
  •  Google Maps : Carte
  •  Téléphone :  02.38.58.44.79
  •  Email :  voir site office de tourisme
  •  Site officiel  :  Office de Tourisme :  http://tourisme-chateauneufsurloire.fr/
  •  Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : : Visites sur demande à 11h ou à 15h du lundi au samedi, sur réservation au préalable à l'Office de Tourisme 02.38.58.44.79

 

Photographies
 
Chateauneuf Sur Loire Eglise Chapelle Epinoy Notre Dame
Croix Biface Jesus Vierge Marie
  1. Église de Jargeau
  2. Oratoire de Germigny-des-Prés
  3. Abbaye de Fleury Saint-Benoit-sur-Loire
  4. Cathédrale Sainte-Croix, Orléans

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