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Catégorie : Yvelines - 78 - Églises

Création : 30 Décembre 2015

Mis à jour : 11 Octobre 2018

Clics : 12715

L'église Notre-Dame de Chatou est située sur les bords de la Seine, en face de l'Île aux Impressionnistes connue pour être un lieu ayant inspiré de nombreux peintres et artistes  :  Le canotage attire de nombreux parisiens, notamment des artistes comme Maupassant ou Caillebotte. Les peintres représentent souvent ces paysages des bords de Seine. Auguste Renoir y réalisera notamment « Les Canotiers à Chatou », ou « Le Déjeuner des Rameurs ». La Maison Fournaise se trouve à quelques centaines de mètres de l'église.

La partie connue la plus ancienne de Chatou est du XIIe siècle, dont on reconnait aisément les traits de cette époque au niveau du clocher. Néanmoins on sait qu'il existe une église au moins depuis le VIIe siècle mais elle était en bois. Le début de la construction de l'église actuelle est en 1160 dans un style roman avec un toit en paille. Le choeur actuel, la chapelle latérale Sud est du XIIIe siècle. En 1346, les Anglais ravagent la ville et son église, tout comme les villes aux alentours. Elle est restaurée à la fin du XIVe siècle seulement.

XVIIe siècle l'église est restaurée au niveau du Choeur et de l'autel par les dons des familles Pileur et Portail. En 1622 c'est la nef et sa voûte qui sont restaurées et probablement agrandis. XIIIe siècle le toit du clocher, alors jusque là en bâtière est modifé avec un toit à quatre pans. Mais en 1870 l'église est très fortement endommagée par des obus tirés par les troupes françaises du Mont-Valérien. Après la guerre le clocher est restauré par deux architectes : Paul Abadie et François-Eugène Bardon. 1882, la nef est agrandie par une travée supplémentaire et la façade principale reçoit un Narthex insipiré de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois. En 1925, l'église est inscrite aux Monuments Historiques. XXe siècles les vitraux sont endommagés par la Seconde Guerre mondiale et sont déposés. En 2002 l'orgue de 1877 est restauré  et entre 2009 et 2010 elle subit un vaste plan de restauration.

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Catégorie : Yvelines - 78 - Églises

Création : 12 Septembre 2014

Mis à jour : 2 Mai 2020

Clics : 13442

L'église de Saint-Vigor à Marly-le-Roi fut édifiée à la fin du XVIIe siècle. Marly-le-Roi était initialement composée de deux parties. Marly Le Bourg, ou Marly d'en Bas, et de Marly le Châtel ou d'en Haut alors domaine des Montmorency.  Chaque partie avait sa propre paroisse, celle de Marly le Bourg dédiée à Saint-Étienne , détruite en 1679-1702. L'église d'en haut, Marly Chatel, était dédie à Saint-Vigor, construite en 1080, c'est sur cette église que l'église actuelle fut reconstruite.
 

 

En 1681, Louis XIV fait fusionner les deux paroisses, il demande à Jules Hardouin-Mansart d'en être l'architecte. Construite sur l'ancienne église, en utilisant une partie de ses éléments, elle est consacrée en 1689, elle est orientrée Nord-Sud.

Son portail est surmonté d'un fronton triangulaire sans sculpture, détaché de la couverture, sommée d'une grande croix fleur de lysée, qui a étonnamment survécu à la Révolution.

Clocher qui atteint 42 m avec sa flèche ; Avec 4 cloches à l'origine, 3 furent descendues et livrées à Versailles où ellessont fondues en 1794 pour en faire des canons avec le Bronze. La grosse cloche restante, 3500 livres, descendue en 1824, donne naissance aux deux cloches actuelles, fondues sur la place même du Verduron : toutes deux baptisées Antoinette-Eléonore.

1710, le Maître Autel est donné par Louis XIV à l'église de Saint-Vigor. Il est réputé pour avoir été le "témoin" du mariage de Louis XIV et Mme de Maintenon à Versailles, même si aucun élément aujourd'hui ne permet de le prouver historiquement.

1789, l'église est vidée de ses meubles, les chasses des reliques sont fondues pour faire du bronze pour les canons.

L'église est inscrite en 1977 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, ainsi que d'autres éléments comme les anges Jean-Baptiste Jouvenet.


 

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Catégorie : Yvelines - 78 - Églises

Création : 6 Mai 2014

Mis à jour : 15 Octobre 2018

Clics : 7712

Une première église romane est édifiée au XIIe siècle dont il reste encore aujourd'hui des restes intégrés dans la reconstruction de l'église au XVIe siècle. C'est Charles de Sabrevois qui fut le donateur pour l'édification de l'église au XVIe. Les travaux ne furent pas terminés par manque de fond après sa mort prématurée en 1537, peut-être empoisonné par  sa femme inquiète des dépenses occasionnées pour la construction de l'église.

La tourelle et son clocher carré sont des rajouts du XVIIe siècle, la sacristie est du XVIIIe et le toit du clocher avec ses quatre clochetons est du XIXe.

Les œuvres à l'intérieur de l'église vont du XVe siècle au XIXe siècle : une madone en pierre du XVe dédiée à Notre-Dame de Richebourg, un vitrail du XVI° siècle représente l’arbre de Jessé; deux sculptures, Sainte Catherine du XVI° siècle et saint Nicolas du XVIII° siècle; Au XIXIe siècle deux tableaux de de Savinien Petit de chaque côté du chœur représentent la visite du Christ chez Marthe et Marie et Jésus et la Samaritaine. L'extérieur de l'église on y trouve de belles gargouilles et l'aspect médiéval pseudo défensif est surprenant.
 

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Catégorie : Yvelines - 78 - Églises

Création : 9 Novembre 2013

Mis à jour : 15 Octobre 2018

Clics : 10179

l'Église Saint-Wandrille est située dans la ville de Le Pecq, elle est dédiée à Saint-Wandrille né vers l'an 600, fils du comte de Verdun, il fonda un monastère près de Rouen, à proximité d'une source appelée « la Fontenelle ».

En 704, le roi Childebert III fit don à l'abbaye Saint-Wandrille de la terre royale d'Aupec, ancien du Le Pecq, où était cultivée la vigne sous la surveillance des moines.

L'église actuelle est ouverte au culte le 21 juillet 1745, elle remplace une autre plus ancienne alors en ruine et fermée en 1723, mais elle est consacrée seulement le 28 mai 1995 par l'évêque de Versailles, Jean-Charles Thomas, l'abbé de l'Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle non loin de Rouen et par l'abbé Marc Flichy alors curé de la paroisse de Saint-Wandrille au Pecq.

La première pierre de l'église fut mise par le duc de Noailles le 13 juillet 1739, l'architecte est Sébastien Jan, dit Duboisterf à qui l'on confia les travaux. Il éleva un édifice simple, de plan allongé, à trois vaisseaux.

Sur la façade, rendue asymétrique par la présence d'un clocher latéral, des pilastres d'ordre Toscan disposés de part et d'autre du portail central et aux angles de l'édifice, confèrent à l'ensemble sa belle ordonnance classique. La cloche de l'église fut baptisée « Louise » par le roi Louis XV.

Ancienne église de Saint-Wandrille avant sa reconstruction complète au XVIIIe.