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Donjon de Maurepas

Détails
Catégorie : Yvelines - 78
Création : 18 Janvier 2020
Mis à jour : 21 Janvier 2020
Clics : 8638
 
Donjon de Maurepas

 

 

 La tour de Maurepas est située dans les Yvelines, elle remonte probablement au premier tiers du XIIe siècle. Elle fut construite sur une motte castrale avec intialement une fortification en bois. La terre de Maurepas fut donnée par Pépin le Bref à l'Abbaye de Saint-Denis puis cette dernière cède la châtellenie à une famille vassal des seigneurs de Chevreuse.

 

donjon de maurepas

 

 

 

Voir aussi

 Château de la Madeleine

 
Informations
  • Adresse :  2 Rue de l'Église 78310 Maurepas
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site   :  
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2020 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : Visible uniquement de l'extérieur, propriété privée.
     

Historique & Histoire 

 

 Située dans la ville de Maurepas, nom qui proviendrais de Mala Repasta, ou "mauvais passage", terme utilisé dès le VIIIe siècle lors de la donation de Pépin le Bref à l'Abbaye de Saint-Denis. La ville se situe à 4-5km de la route royale menant de Paris à Brest. 

768, Pépin le Bref donne les terres à l'abbaye de Saint-Denis, mais l'invasion Normande va contrainde l'abbaye à revendre assez rapidement ses terres à une famille locale qui va prendre le nom de Malrespas.

Vers 1060, sous le règne de Philippe 1er, le seigneur de Malrepast est le vassal du seigneur de Chevreuse, voir le Château de la Madeleine, dont le suzerain est le seigneur de Choisel. 

1122, Milon de Mal-Repast est seigneur de Maurepas, son fils Simon est tué en 1176 par Simon de Neauphle ( Neauphle le Château ).

1205, Guillaume seigneur du lieu et sa femme Marie font des donnations.

1212, le seigneur Richet de Mal-Repast et sa femme Aveline font des donnations aux templiers.

1227, Nicolas de Manon est seigneur de Maurepas et avec sa femme Alix, ils font également des donnations aux templiers, dont "la moitié de la forêt de Maurepas".

1237, Milon II de Mal-Repast

1254, Guyard de Montjoie

1255, Aimotès de Maurepas 

1272, Amaury de Maurepas

1275, Jean de Maurepas.

1276-1282, le seigneur de Choisel rend hommage à l'évêque de Paris, la famille de Malrespast n'est donc plus vassal du seigneur de Chevreuse, puis en 1278 il revend ses droits sur les terres de Malrepast. 

 
Guerre de Cent-Ans

La famille Malrepast est ruinée, elle est contraite de vendre et de s'enfuir.

1350, un certain Ingerger, dit sire d'Amboise, de Chevreuse et de Malrepast, obtient deux nouvelles terres : Moulineuf et Villeneuve.

1364, le château est abandonné, probablement qu'avec les évolutions des armes, la tour et son château n'offrait plus une sécurité suffisante surtout à proximité de la Normandie. Il faut remarquer que la tour est en léger contrabas d'une butte importante, si au XIe siècle cela ne posait guère de soucis de défense, avec l'avènement des armes à poudre, des arbalètes, l'évolution des armes de destructions massives comme le trébuchet, etc, la tour n'était plus d'actualité, d'autant que la famille Malrepast ruinée, et l'abandon du château, n'ont probablement pas permis de renforcer et d'adapter la défense aux nouvelles armes. De ce fait le château devient un repère de brigands et routiers de grands chemins. C'est une évolution assez courante au Moyen-Âge, les terres abandonnées, avec fortification souvent dépréciée, finissent régulièrement  de refuge pour des détrousseurs, c'est notamment le cas aux château de Montépilloy ou de Passy les Tours , cette dernière est le refuge principal du fameux Perrinet Gressart, qui deviendront pendant quelques décennies des terres totalement assujeties à des bandes qui pillent les terres avoisinantes. Dans le cas de Maurepas, c'est un certain Haymond de Massy qui prend la place.

En 1367, pourtant la châtellenie est cédée à Pierre de Chevreuse, malgré cela les pillages vont continuer, cela peut s'expliquer par le contexte politique, militaire et économique relativement difficile. En prenant exemple sur  Perrinet Gressart, le fameux pillard qui va notamment mettre en échec Jeanne d'Arc à la Charité sur Loire, il  jouait assez habilement pour obtenir des faveurs selon la situation en place, un moment proche du duc de Bourgogne, une autre fois du côté Anglais puis à la fin il se soumet à Charles VII, on peut penser que Haymond de Massy a pu jouer dans ce contexte des différentes rivalités pour rester le plus longtemps possible.

1417, le seigneur de Chevreuse perd son château de la Madeleine de la cité de Chevreuse, le château restera aux mains de ses derniers jusqu'en 1438. 

1432, après un demi siècle d'une terre de brigandage, le comte d'Arundel John FitzAlan, surnommé « l'Achille anglais » et  lieutenant d'Angleterre, au service du Duc de Bedford, est chargé de reprendre les places fortes du comté de Montfort ( Monfort l'Amaury ). Forte d'une troupe de 1200 archers et d'environ 400 lanciers, ce qui en fait une armée relativement importante pour cette mission, il va reprendre Malrepast le 11 septembre 1432. Comme les terres étaient vassal de Chevreuse, à proximité, c'est étonnament seulement en 1432 que les Anglais décident de prendre la place forte, difficile de savoir ce qui a motivé ce regain d'intérêt, mais il est fort probable que les nouveaux "locaires" étaient moins dociles aux troupes anglaises.

La tour ,et surtout le château qui est rasé, sont fortement endommagés afin d'interdire sa reconstruction et réutilisation, pour quelles raisons ?

On peut s'étonner évidemment que les Anglais n'ait pas cherché à garder la place, mais là aussi cela peut s'expliquer par le manque stratégique de la terre prise et qu'il valait mieux la raser que de la laisser sans pouvoir s'assurer qu'elle était sous leur soumission, il est possible aussi que la forte résistance éventuelle des assiégés, voir une destruction partielle du donjon, ont convaincus le comte d'Arundel de réduire la place à néant. On peut aussi expliquer ce choix par le contexte militaire devenue en défaveur des Anglais après la libération du siège d'Orléans en 1429, de la guerre éclair qui en a suivie autour de la ville et des différentes débacles anglaise, dont la Bataille de Patay le 18 juin 1429, qui oblige ces derniers à revoir leur stratégie en Basse et Haute Normandie et dans les régions limitrophes. 

L'autre point qui a pu aussi convaincre de sa destruction est la prise momentannée du donjon de Rouen en janvier 1432. En effet John FitzAlan devient lieutenant de la garnison de Rouen en novembre 1431, ainsi que capitaine de Vernon peu après et de Verneuil en janvier 1432. Un groupe de soldats français venus de Ricarville le prend par surprise en février 1432, s'emparant du château de Rouen alors qu'il se trouvait encore au lit. Néanmoins les Français n'obtenant par les renforts nécessaires, les Anglais finissent par reprendre le donjon douze jours plus tard, les assaillants devenus assiégés seront tous exécutés sur la place du Marché de Rouen. 


 interieur tour Maurepas

Ruine du donjon de Maurepas

 

La fin de la Guerre de Cent-Ans au milieu du XVe siècle et les différents changement de propriétaire, 1543 achat par le duc d'Etampes, 1551 par le cardinal qui désigne Jean du Fay, duc de Chevreuse, comme intendant, ne vont pas améliorer la situation du château qui est ruiné, abandonné, très probablement utilisé comme carrière de pierre par les habitants à proximité. 

XVIe et XVIIIe

1618 - 1648, la situation se dégrade pour les habitants lors de  la guerre de Trente Ans, puis aussi pendant les événements climatiques : déluge en 1651, suivie de sécheresse en 1662 et 1693.

1621, le cardinal de Richelieu impose la destruction totale de la forteresse de la plaine.

Il est donc probable que l'éventrement actuel du donjon provient de cette période, car il peu envisageable que les Anglais aient eu le temps de réduire à ce point le donjon, à moins de le faire sauter à l'explosif ce qui au vu du coût de la poudre à cette époque n'est pas franchement crédible.

1659, Marie de Rohan duchesse de Chevreuse, et Charles d’Albert, duc de Luynes, le favori de Louis XII, offrent deux cloches à l'église de Saint-Sauveur.

1684, afin de fournir assez d'eau pour le château de Versailles, deux rigoles ( les Rigoles Royales ) sont creusées sur le plateau de Maurepas afin de se rejoindre sur un bassin sec ( étant de Bessières ) puis ensuite amenées vers un aqueduc. L'assèchage du plateau va permettre la culture.

1691, le village est érigé en comté, c'est Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain, qui en prend possession.  Intendant des finances et secrétaire d'état en 1690.

1718, Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas et petit-fils de Louis Phélypeaux,  né à Versailles le 9 juillet 1701 et mort en cette même ville le 21 novembre 1781. Il fut secrétaire d'État à la Marine de Louis XV de 1723 à 1749. Après une longue disgrâce, il devint ministre d'État à l'avènement de Louis XVI en 1774 jusqu'à sa mort en 1781.

 

porte basse eglise maurepas

Porte Basse, église de Saint-Sauveur de Maurepas. La porte Basse faisait partie du château réduit à néant par les Anglais, juste en face de l'entée actuelle. On voit encore aujourd'hui les douves.

 

1780, le Comte de Maurepas, Jean Frédéric Phélypeaux fait aménager Saint Sauveur un an avant sa mort.

1781, Phélypeaux étant mort sans descendance, c´est le duc de Cossé-Brissac, voir aussi le château de Brissac, Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac (1734-1792), huitième duc de Brissac, gouverneur de Paris, colonel des Cent-Suisses,  qui devient le nouveau seigneur de Maurepas.

Le seigneur de Maurepas finira tragiquement tué par des égorgeurs en pleine période de la Terreur Révolutionnaire. 

Emprisonné à Orléans en attendant d'être jugé par la Haute-Cour, Brissac est transféré à Versailles. Au cours de ce transfert, les prisonniers sont séparés de leur escorte, et livrés le 9 septembre à une bande d'égorgeurs, peut-être payés par Danton (2), qui les réclamaient. Enfermé derrière les grilles dans l'Orangerie, il résista longtemps à ses assassins, reçut plusieurs blessures et fut finalement abattu par un coup de sabre.

Son cadavre est mutilé et dépecé. Son coeur arraché est promené dans les rues de Versailles, sa tête ensanglantée est lancée de l'extérieur dans le salon de la comtesse du Barry, sa maîtresse, à Louveciennes. Il est inhumé le 9 septembre 1792 au cimetière Saint-Louis de Versailles. source wikipedia.

 

 1926, Le donjon a été inscrit par le ministère français de la culture en tant que monument historique.

 

Sources : Association Forteresse  - Histoire de Neauphle-le-Château du XIe siècle à nos jours / par Alfred Prud'homme - Ile de France des Châteaux Forts de Christian Corvisier - (2) Maurepas-Histoire

 

 

 

Photographies & Photos
Fenetre Ajouree
Porte Basse Eglise Maurepas
Porte Basse Maurepas
Latrine
Fortifications Ferme Maurepas
Tour Contrefort Ouverture Ajoure
Donjon De Maurepas
Interieur Tour
Maurepas Donjon Tour
Maurepas Yvelines Patrimoine Tour Donjon

Château de Versailles

Détails
Catégorie : Yvelines - 78
Création : 26 Avril 2019
Mis à jour : 26 Juin 2023
Clics : 22028

 

 Château de Versailles

Château de Versailles

 

Le château de Versailles l est situé  dans la ville éponyme, dans le département des Yvelines, à environ 20 km de Paris . Il fut construit d'abord par Louis XIII et agrandi par volonté de Louis XIV . La plus célèbre des salles est la fameuse galerie des glaces. En 2023, le château de Versailles fête ses 400 ans. L'histoire du Château de Versailles remonte à 1623 lorsque Louis XIII décide de transformer un simple petit village isolé au milieu de marais en une résidence royale. Au fil des siècles, Versailles a été le théâtre de grands événements historiques, politiques et artistiques, attirant des millions de visiteurs chaque année.

En 1661, Louis XIV décide de faire du château sa résidence principale et entreprend de grands travaux d'agrandissement et d'embellissement. Le château devient alors l'un des symboles de la grandeur de la France et de la monarchie absolue.

Au XVIIIe siècle, les rois Louis XV et Louis XVI poursuivent les travaux d'embellissement et d'aménagement du château et de ses jardins. Versailles devient alors le centre de la vie politique et artistique de la France, attirant les plus grands artistes et intellectuels de l'époque.

Après la Révolution française, le château est transformé en musée, ouvert au public en 1837. Depuis lors, il est devenu l'un des sites touristiques les plus visités au monde, avec plus de 7 millions de visiteurs chaque année.

Les visiteurs peuvent découvrir les somptueux appartements royaux, les salles de réception, les galeries d'art, les jardins à la française et les fontaines spectaculaires, ainsi que le fameux Hameau de la Reine, où Marie-Antoinette aimait se retirer.

Le Château de Versailles est également connu pour son riche patrimoine culturel et artistique, avec des expositions temporaires présentant des œuvres d'art et des objets historiques exceptionnels.

Aujourd'hui, le Château de Versailles est un symbole de l'histoire, de l'art et de la culture de la France, et continue d'attirer des visiteurs du monde entier.

Le Saviez-vous ?

Combien de pièces au château de Versailles ?

3000 pièces sur 64110m2, soit le plus grand château du monde.

Les oeuvres d'Arts au château

84069, c'est le nombre d'oeuvres d'art du château, un véritable musée qui ne veut pas dire son nom. Sur les 84069 oeuvres, on a 6924 peintures, 7425 meubles, 3741 sculptures et 156 pendules et 426 lustres !

Certains tableaux font jusqu'à 21.7 mètres de longueur, dont la prise de la Smalah par le duc  d'Aumale à Taguin contre Adb el Kader.

36000 ouvriers ont travaillé au château au plus fort du chantier.

 

1830, le château est vidé de son mobilier et transformé en musée "dédiée à toutes les gloires de la France"

 

Voir aussi

Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye - Château de Marly dans le domaine de Marly-le-Roi - Notre Dame de Versailles

 
Informations
  • Adresse :  Place d'Armes, 78000 Versailles
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site   :  http://www.chateauversailles.fr/
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  :  Mon conseil : Attention il y a parfois beaucoup de monde, prévoir parfois 1h à 2h d'attente. Il y a la possibilité de billets coupe file mais nettement plus cher, mais si vous ne voulez pas attendre 2h parfois, c'est le mieux surtout pour les touristes. Sinon l'idéal est de venir à 8h30, donc en avance, le matin il y a nettement moins de monde, après 10h-11h bien souvent des files d'attentes interminables ( pour ne pas dire insupportables). Pour les impatients le mieux est d'y aller un jour de pluie et hors vacances scolaires, plutôt en hiver ( Octobre , Novembre ).

    Le Château est ouvert tous les jours sauf le lundi. Le Château ouvre à 9h ; le domaine de Trianon et la galerie des Carrosses ouvrent uniquement l’après-midi, du mardi au dimanche.
    Ouverts tous les jours, le Parc et les jardins sont gratuits (les jours de Grandes Eaux, accès aux Jardins payant)
    L'accès au domaine de Trianon peut se faire par les Jardins ou par la ville.
    Versailles est desservie par trois gares. La plus proche est celle de Versailles Château Rive Gauche.
    Les poussettes, portes-bébé métalliques, ... doivent obligatoirement être déposés aux consignes gratuites. 

     
Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses, wikipédia pour l'essentiel, Cnews

 

 

 Etapes de Constructions du château de Versailles

  • Première étape de construction (1661-1668) : c'était initialement un petit palais de chasse auquel s'ajouteraient deux ailes latérales qui, une fois fermées, épousaient la place des armes. Ce sont des façades en briques utilisant également l'ardoise.
  • Deuxième étape (1668-1678) : Louis XIV envisage de transférer définitivement la cour à Versailles . André le Nôtre , Jardinier du Roi Soleil Louis XIV, projette deux ailes latérales pour donner une priorité visuelle au jardin. La façade faisant face au jardin est construite selon le modèle italien. Il a un premier étage d'échafaudages rembourrés. Le sol noble a un double trait avec des craquements qui tournent en arrière avec des entrées et des colonnes et des pilastres sortants et en alternance. Enfin, le troisième étage, le grenier, est complété par une série de figures sculpturales qui ne permettent presque pas de voir la chute de la couverture.
  • Troisième étape (1678-1680): la chapelle royale est construite sur l'aile nord du palais, c'est l'œuvre de Mansart . Le bâtiment est double hauteur et avec un accès direct au niveau zéro de l'extérieur. La galerie royale est située au rez-de-chaussée et d'où le roi et sa famille ont écouté la messe.

 

En 1623, Versailles n'était qu'un petit village isolé au milieu des marais, loin de l'agitation parisienne. Toutefois, une décision prise par Louis XIII (1601-1643) allait changer son destin. Aujourd'hui, 400 ans plus tard, le Château de Versailles et ses jardins comptent parmi les sites historiques les plus visités au monde, accueillant plus de 7 millions de visiteurs chaque année.

LOUIS XIV ÉTAIT ACCOMPAGNÉ D'UN DOMESTIQUE POUR VOIR SES MAÎTRESSES

Après le coucher officiel du château entre 23h30 et minuit, Louis XIV se levait pour rejoindre sa maîtresse du moment. Son domestique l'accompagnait, portant son épée, ses vêtements et même son pot de chambre.

LE CHÂTEAU HÉBERGEAIT PRÈS DE 7 000 PERSONNES

En moyenne, le château hébergeait près de 7 000 personnes. Parmi eux, 4 000 vivaient à l'intérieur du palais et 2 700 étaient installés dans les environs et les dépendances. Certaines personnes y étaient par droit de naissance, par intérêt ou curiosité, tandis que d'autres y étaient obligées socialement ou pour gagner leur vie.

LES RESTES DE LA TABLE DU ROI ÉTAIENT VENDUS

Les tables du roi et de sa famille étaient tellement abondamment garnies qu'il y avait constamment des restes de nourriture généreux. Ces restes étaient vendus dans des baraques situées à proximité du château, où les courtisans envoyaient leurs domestiques pour acheter de la nourriture.

LE CHÂTEAU EST À L'ORIGINE DES ÉCOLES VÉTÉRINAIRES

Le château n'était pas seulement la résidence principale des rois de France, il a également joué un rôle essentiel dans la recherche scientifique. Les rois Louis XV et Louis XVI étaient de véritables passionnés de science, et le château était le théâtre d'expériences diverses en astronomie, horlogerie, cartographie, mais aussi zoologie. De nombreux animaux y ont été disséqués pour mieux comprendre leur anatomie, ce qui a finalement conduit à la création d'écoles vétérinaires. De plus, les vastes jardins d'une superficie de 800 hectares ont permis des avancées dans les domaines de la botanique et de l'agriculture.

UN «ASCENSEUR» à Versailles ?

Un dispositif similaire à un ascenseur a été installé dans le palais de Versailles, bien que le terme "ascenseur" n'existait pas à l'époque. Cet appareil était connu sous le nom de "chaise volante" et fut installé en 1743 pour la Duchesse de Châteauroux par Louis XV. Il fonctionnait grâce à un système de poulies et de contrepoids, permettant à la maîtresse du roi de rejoindre directement ses appartements privés situés au 3ème étage. Après son utilisation par Madame de Pompadour entre 1745 et 1750, la chaise volante fut finalement démontée en 1754.

 

 

 

Histoire du Château de versailles

 

Louis XIII

 

1623 : Louis XIII construit au milieu de la forêt et à côté d'une colline entourée de deux tourbières malsaines, un modeste logement en briques, pierres et ardoises. C'était son refuge de chasse préféré et, par conséquent, une maison rustique et utilitaire a été construite. La disposition des pavillons et des emplacements ressemblait à certaines constructions féodales.

Le nouveau roi ordonna de construire une nouvelle maison sur un terrain acheté à Jean de Soisy, qu'il possédait depuis le XIVe siècle. Dans cette petite résidence, Louis XIII reçut de temps en temps sa mère Marie de Médicis et sa femme Anne d’Autriche , qui ne restèrent jamais vraiment longtemps, tout au plus une journée.

Le premier "palais" de Versailles a été construit derrière l'actuel bâtiment en marbre. La maison principale mesurait 24 m de long sur 6 de profondeur et, de chaque côté, deux ailes basses ont été construites. Le département du roi consistait en une petite galerie dans laquelle il accrochait un tableau représentant la bataille de La Rochelle . Ensuite, il y avait quatre pièces dont les murs étaient recouverts de tapisseries. La chambre du roi occupait le corps central du bâtiment.

1630,  le 11 novembre , le cardinal Richelieu se rend secrètement à Versailles pour informer le roi d'une conspiration en train de se forger et d'encourager la reine mère. Ce complot serait connu plus tard sous le nom de Jour du trompé . Richelieu a été nommé Premier ministre et la reine mère a été exilée.

1632,  le 8 avril, Louis XIII achète le commandement de Versailles à Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, oncle du cardinal de Retz et héritier du duc Albert de Gondi , afin d'agrandir l'ensemble. Le 26 mai, les premiers travaux d'extension commencés ont été menés par l'architecte ingénieur Philibert Le Roy .

1634, les travaux sont terminés et Louis XIII prend possession de ses nouveaux départements.

À partir de 1636 , le roi multiplia ses séjours en profitant du confort de son nouveau manoir ainsi que du charme de ses jardins. Celles-ci ont été structurées "à la française" par Boyceau et Menours, avec des décorations en arabesque et entrelacées.

1643,  Louis XIII avoue avoir le sentiment de mourir: " Si Dieu me ramène à la santé, dès que mon dauphin aura l'âge de monter à cheval et qu'il aura la majorité, je le mettrai à ma place et je me retirerai à Versailles avec quatre de nos frères parce qu'ils m'amusent avec des discussions divines. " Le 14 mai, il meurt au Château de Saint-Germain-en-Laye. Versailles resta silencieux pendant dix-huit ans.

 

Louis XIV 

Louis XIV à Versailles

 

Au début de son règne, Louis XIV ne trouva aucune demeure royale qui lui plairait pleinement. Il a vécu à Paris: au Palais Royal , au Louvre , aux Tuileries . Il essaya de rester au Château de Vincennes, à Saint-Germain-en-Laye et passa une saison au Château de Fontainebleau . Le roi a comparé les avantages et les inconvénients de ces palais et, pour atténuer ses inconvénients, il a procédé à d'importantes améliorations, mais aucune d'entre elles ne le satisfaisait réellement.

1651, le roi effectue sa première visite à Versailles.

1660, le 25 octobre, Louis XIV amène son épouse, la reine Marie-Thérèse d'Autriche , à Versailles .

1661, Les nouveaux travaux d'élargissement commencent après la mort du cardinal Mazzarino . De 1661 à 1662 , le roi investit un million cent mille livres sterling. La décision de Louis XIV de construire à l'endroit où le petit palais de son père était l'un des plus magnifiques palais d' Europe a provoqué de vives critiques parmi les courtisans. Il y a encore des témoignages de cette opposition, l'endroit n'a pas été bien choisi: " Versailles: un lieu ingrat ", écrivait Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon , triste, sans vie, sans forêt, sans eau, Il semble que tout bouge et soit sablonneux, sans air, par conséquent: ce n’est pas bon. "

Louis Le Vau , architecte du Château de Vaux le Vicomte, était chargé de la reconstruction des bâtiments, Charles Errard et Noël Coypel ont commencé les travaux de décoration des salles, tandis qu'André Le Nôtre créait le serre et le zoo. A cette époque, Versailles n'était plus qu'une résidence de plaisance où les jardins étaient célébrés, tandis que le Louvre était officiellement le palais royal. Dans une lettre célèbre, Colbert a déploré l'abandon dans lequel Louis XIV avait laissé le Louvre : 

" Pendant le temps que [Votre Majesté] a dépensé de grosses sommes dans cette maison, il a oublié le Louvre, qui est certainement le plus beau palais du monde [...] Oh, quelle tristesse [...] Que le plus grand roi soit mesuré par rapport à Versailles! "

1664, En mai, la première fête est célébrée dans le palais.

1664 - 1666, Louis XIV prend la décision de modifier Versailles pour passer de nombreux jours avec son conseil. Il décida de conserver le palais construit par Louis XIII, plus pour des raisons financières que sentimentales. Louis Le Vau a triplé la surface du palais, qui a été décoré avec un grand luxe reprenant le thème du soleil, omniprésent à Versailles. Les jardins, particulièrement appréciés par Louis XIV, ont été agrandis et décorés de sculptures de François Girardon et Le Hongre .

1665, les premières statues sont installées dans le jardin et la grotte de Téthys est construite . La première serre, le zoo et la grotte de Téthys n’ont pas résisté à l’épreuve du temps.

1667, on fouille le lac du Grand Canal . Le Nôtre a conçu l'extension de l'aile centrale et s'est occupé des jardins et des maisons extérieures. Il a collaboré avec Francine, le fils d'un ingénieur italien, pour la construction et les installations hydrauliques.

1668, La dixième fête est célébrée le 18 juillet, date à laquelle le nom de Versailles est annoncé. Connu (la fête) sous le nom de "Grand divertissement royal de Versailles", il laissera Molière pour sa création: Georges Dandin ou le mari confus et Lully pour sa musique. Pendant les festivités de 1664 et 1668, les courtisans se plaignirent de l'inconfort du petit palais car ils ne trouvaient pas d'endroit où dormir.

Le roi, désireux d’agrandir le palais, confia cette tâche à Le Vau, qui lui présenta plusieurs projets. La première d'entre elles supposait la destruction du palais primitif, qui serait remplacé par un palais à l'italienne. Le deuxième projet comprenait l'extension du palais, sur la partie du jardin, recouverte de pierre. Suivant les conseils de Colbert, le roi choisit ce deuxième projet.

 

 

Les jardins de Versailles

 

1668 - 1670, Le Vau commence la construction qui consiste en une seconde construction qui entourera le premier palais. D'une partie à l'autre de l'ancien palais, le Grand Département du roi, au nord, celui de la reine, au sud, étaient situés symétriquement. Une grande terrasse devant les jardins communiquait avec les deux dépendances. Pour le moment, le palais de brique et de pierre a été préservé. Les façades étaient ornées de colonnes de marbre de la Rance, de balcons en fer forgéet dorés et bustes sur les balustrades. Les toits étaient ornés et le patio était pavé de marbre. Les petites pièces adjacentes ont été surélevées et reliées au palais de Louis XIII par une série de pavillons formant la cour fermée par une grille dorée. Dans les anciens bâtiments a été construit un péristyle de colonnes couronnées de statues. Les nouveaux bâtiments ont triplé la surface du palais.

 

Le 11 octobre, Le Vau meurt et Colbert désigne François d'Orbay pour poursuivre les travaux. Louis XIV vit son vœu exaucé, le palais de Louis XIII demeura le même devant la ville, mais il n'en fut pas de même pour le jardin car il était caché derrière les nouveaux bâtiments. Depuis lors, ils ont parfaitement distingué le Vieux Palais de Louis XIII et le Nouveau Palais de Louis XIV, construits par leur fils. Le Palais neuf 'était un bâtiment en pierre, de conception italienne. Les longues façades ont été perforées et divisées vers le haut. Sur le côté ouest se trouvait une grande terrasse qui reliait le pavillon du roi (au nord) à celui de la reine (au sud). Le Vau s’inspirait de modèles italiens, mais les volumes, les proportions et les ornements étaient l’œuvre de l’esprit français.

Au premier étage se trouvaient des colonnes ioniques , des niches et de hautes fenêtres rectangulaires (conçues par Mansart en 1669). Il était décoré de sculptures: statues dans les niches et bas reliefs rectangulaires aux fenêtres (disparues en 1679 ).

Au deuxième étage, ou grenier, la décoration était de style corinthien et elle était couronnée d’une balustrade.

1670, La porcelaine Trianon est construite . Pendant cette période, les courtisans ont construit leurs villas près de la résidence préférée du roi.

1677, Louis XIV rêvait de faire un palais qui enregistrerait son temps. Les palais du Louvre et des Teuleries avaient déjà l'empreinte de leurs prédécesseurs. La création de Versailles répondait à un désir politique et économique. En abordant personnellement les affaires du royaume et en centralisant l'administration, le roi voulait regrouper autour de lui les ministres et leurs services. Le monarque avait l'intention de fixer sa résidence à Versailles. Mansart devait concevoir les projets d'installation de la Cour.

1678 - 1684, la galerie des miroirs , symbole de la puissance du monarque absolu, monte sur l'ancienne terrasse du nouveau palais. Les travaux ont été achevés en 1684. La décoration a été confiée à l'équipe de Charles Le Brun . Plus tard, le roi voulut construire à Versailles une de ses grandes galeries très en vogue à cette époque. Louis XIV appréciait les longues galeries du Louvre et de Fontainebleau, par lesquelles ils pouvaient passer et communiquer avec les autres départements, se distinguaient par leurs précieux décors. Le roi avait installé la galerie Apollo au Louvre et le palais qu'il avait construit à Clagny par Madame de Montespan, la galerie Mansart qui éblouirait tous les visiteurs.

 

La Grande galerie

 

Limitée au nord par le Salon de la Guerra et au sud par le Hall de La Paz , mesurait 73 mètres de long, occupant toute la façade ouest du Palau Nou et servant de communication entre les départements du roi et de la reine . La création de la Galerie des miroirs a entraîné de nouvelles réformes: le département du roi a été transféré au Palau Vell , le département du Soleil est devenu le Grand département et a été utilisé pour les grandes réceptions.

1678, on commence la construction de l'aile sud pour accueillir les courtisans. Mansart a projeté la construction de deux immenses bâtiments qui iraient dans le palais du Vau pour le nord et le sud et derrière celui-ci.

La façade a été remodelée dans les jardins. L'architecte François d'Orbay est décédé, à qui Mansart a succédéUn grand miroir avec un cadre en bronze doré ciselé par Cucci a été placé dans la salle de bain et deux baignoires en marbre blanc décorées de bronze doré.

Les travaux ont débuté sur le lac des Suisses et la fontaine de Neptune et la construction de la nouvelle serre.

1679, La galerie des glaces , la salle de guerre et de la paix remplace la terrasse et les cabinets du roi et de la reine. Le bâtiment central a été construit. Une horloge, encadrée par les statues de Mars, de Marsy et d'Hercule, de Girardon, s'est installée dans la nouvelle façade.

Mansart a commencé la construction d'une deuxième échelle: l' Escala de la Reina . De l' échelle des ambassadeurs, il ne restait que les portes par lesquelles on accédait au Grand Département , avec le buste de Louis XIV et l'ancienne nymphe .

Après les bureaux des ministères, la construction des petites et  des grandes écuries a été lancée, les jardins ont été poursuivis et enrichis de statues et de bois neufs. Mansart fait mettre en place la grille du palais.

1681, Charles Le Brun termine la décoration des Grands Départements.

La fameuse machine à Marly a commencé à pomper l'eau de la Seine.

Excavation du Grand Canal et du lac des Suisses.

Multiplication des bois et des fontaines dans les jardins avec la conduction de l'eau. Celles-ci ont cédé la place aux jardins qui se sont dénommés, depuis lors, "jardins aux Français". Les plus grandes sculptures de cette époque ornaient l'espace de statues de marbre et de bronze.

1682, Louis XIV , impatient, n'attend pas l'achèvement des travaux. Le 6 mai, le roi quitte Saint-Cloud et s'installe définitivement à Versailles, qui devient ainsi la résidence officielle du roi de France. Un contemporain a décrit les conditions dans lesquelles les installations étaient: "Le 16 mai, le roi quitta Saint-Cloud pour s'installer à Versailles où il souhaita rester longtemps. Il était plein de palettes et Madame La Delfina fut obligée de changer de chambre car le bruit l'empêchait de dormir Le roi s'installa dans une résidence où il ne manquait que les travaux de décoration. La galerie des miroirs était pleine d'échafaudages et pour la traverser, il fallait utiliser un passage pratiqué entre les poutres. "

L'un des grands problèmes de Versailles a toujours été le logement des courtisans. Versailles était le symbole du pouvoir de Louis XIV, où il s’installa définitivement à 44 ans.

Versailles vécut alors l'apogée de la société courtoise. Louis XIV transforma une noblesse belicosable et potentiellement rebelle en un groupe entretenu par l'État en la personne du roi. Le roi, qui avait connu pendant la Fronde les dangers d'une révolte de la noblesse, voulait protéger à la fois la personne royale et le gouvernement. Il était chargé de réduire le pouvoir des nobles.

Le roi établit des règles de protocole rigoureuses et complexes qui transformèrent tous ses actes, même les plus quotidiens, en une cérémonie presque sacrée.

En se levant ou en dormant dans les rois pourrait être présent un certain nombre de personnes, le plus favori a eu l'honneur d'encercler le roi derrière la balustrade, ce qui a isolé le lit du reste de la chambre, et aidez-la quand elle était habillée. Tous les actes de sa vie étaient ainsi réglementés, depuis la naissance des princesses qui s’était déroulée en public (ce qui évitait tout doute sur leur légitimité), jusqu’aux dons du roi régis par des normes. immuable Les relations du roi avec les peuples qui pouvaient se rapprocher devaient être solennelles, qu’il s’agisse de réceptions aux ambassadeurs, de présentation de nobles et de dames avec un titre ou de félicitations.

1683, Dans certains départements, interdits aux personnes non autorisées, architectes et décorateurs autorisent les cabinets et salons destinés à préserver les chefs-d'œuvre et les collections du roi. Sur les murs de la salle ovale , le Cabinet des peintures et la salle des coquillages, qui exposaient toutes sortes d'objets d'art et de curiosités, ils accrochèrent les peintures de la collection royale. Ces salles faisaient partie des départements des collections qui se sont retrouvées dans " au-delà des médailles". Selon la description de Mademoiselle de Scudéry, cette dernière était illuminée à l'aide de deux lustres en cristal voir :

 

Grands vases à décor d'or et de diamants

Bustes et personnages antiques

Un orfèvre garni de rubis et de diamants (c'est le grand navire de Louis XIV qui a été peint sur le panneau de la salle d'abondance )

Porcelaines de Chine et du Japon

Jarres d' agate , émeraude , turquoise , jade Allemagne et l' Est de corail , etc.

Quelques figures grotesques de perles , d' émeraudes , de merles et d'agate

Photos, miroirs

Statues d'animaux anciens

Un grand verre de jaspe ovale irrégulier qui a servi de baptême à Carlos Ier

Une partie de ces trésors a été amenée, par ordre de Louis XV , au Salon des Médailles de la Bibliothèque de Paris, le reste a été perdu pendant la Révolution française . La galerie Apollo , au Louvre, abrite des pièces de la collection Louis XIV, des jarres en cristal de roche ou des matériaux précieux (jaspe, corail, etc.) et de petits objets en bronze.

1683, il a été fermé en raison de la mort de Mare Thrérese et Colbert. L'intérieur des bâtiments a été adopté par Louvois, qui n'a pas apprécié le travail de Le Brun et a introduit Mignard à Versailles.

1684, Le département des collections est agrandi avec l'annexion du département de Montespan, se transformant en une petite galerie décorée par Mignard, qui trouve l'occasion de rivaliser avec Le Brun. Mignard a peint les panneaux inspirés du thème d' Apollo et de Minerve , ainsi que les panneaux des deux petites salles de la galerie. Le sol était en buis et les murs étaient recouverts de riches tapisseries . Comme la collection de chefs-d'œuvre était considérable, les peintures étaient exposées de manière tournante. À cet endroit, le roi passa plusieurs jours à contempler le tableau de La Joconde.

La même année est construit la machine Marly qui devait faire monter l'eau de la Seine ( une hauteur de 163 mètres ) pour alimenter les fontaines dans les jardins du château.

1685 - 1689, une véritable fièvre constructive cède la place à la serre qui remplace celle construite par Le Bau. 3000 arbustes et 150 000 plantes ornementales ont été plantés chaque année; les cavaliers; la grande commune ; et l'aile nord pour les courtisans.

La construction des ailes nord et sud prolongeait les façades du Vau. Vus des jardins, les trois bâtiments différents constituaient un ensemble harmonieux. La façade mesurait 670 m. Les deux nouveaux bâtiments abritaient les chambres des princesses et des courtisans, les cavaliers, les chars, les services généraux et le logement des domestiques. La grotte de Téthys a été démolie.

Deux ans après l'installation de la cour, 35 000 ouvriers et 6 000 chevaux ont été ajoutés aux différents ouvrages de Versailles.  Une colline a été élevée pour consolider les 680 m de longueur du palais. Une forêt entière a été plantée. Mansart a coordonné tout le travail. La facture totale s’élevait à environ 80 millions de livres. 

La région de Versailles a été transformée en une véritable ville construite autour du palais et des jardins. Les 5 000 courtisans ont construit de petites résidences dans lesquelles sont hébergés leurs serveurs et leurs effets personnels. Les tavernes et les auberges ont contribué à donner vie à une population qui ne cesse de croître; Il comptait 70 000 habitants avant la Révolution.

1686, Le Brun termine la décoration de la galerie des miroirs . Le siège des ambassadeurs du roi de Siam a eu lieu .

1687, le roi se lasse de la porcelaine Trianon . Mansart a construit au même endroit un petit palais de marbre et de porphyre: le Grand Trianon . Louis XIV surveillait de près les œuvres qui semblaient être le véritable architecte de l'œuvre.

1689, au nouveau Versailles, on accédait aux départements de la reine par un escalier en marbre appelé Escalier de la Reine . Le palier donnait accès aux deux salles de la Guardia de Cuerpo, puis à Avantcambra , au Grand Cabinet et à la quatrième salle qui donnait la Salle de la paix . Cet ensemble comprenait la façade sud construite par Le Vau.

Les nouveaux départements du roi ont été construits autour d'une cour appelée Cour de marbre . Les départements officiels appelés appartements du roii occupaient les ailes sud et ouest du palais de Louis XIII et le département de l' Intérieur se trouvait dans l'aile nord. Le département du roi était composé de sept pièces, dont la dernière était unie au département de l' intérieur . La salle du roi (future chambre de Louis XIV) fut installée au centre du palais et se termina par le cabinet du conseil et le cabinet des thermes ou perruques (deux salles placées où la salle des Conseil ).

 

 

Grand trianon

 

1701, transformation des appartements du roi . La chambre du roi était placée au centre du palais. L'avantcambra et l'appareil photo de 1689 s'unirent pour former la Maison du œil de boeuf . Ces chambres étaient superbement meublées et recouvertes de tapisseries.

1710, la construction de la chapelle royale construite par Robert de Cotte est achevée , ce qui indiquerait la fin du règne de Louis XIV. Les proportions du palais et sa décoration étaient l’un des joyaux de son royaume.

1715, Le 19 février, Louis XIV, vêtu d'une constellation de diamants, se voit confier les ambassadeurs de Perse à la Galerie des Miroirs.

Fin août, une foule inhabituelle s'est tue dans les départements du souverain. La cour de France alla assister à la mort du roi et lui remit les honneurs lors d'une cérémonie finale.

 

 

Louis XV 

 

1715, le nouveau roi est un enfant, son précepteur Philippe III d'Orléans (dit le régent, premier de Louis XV) quitte Versailles le 9 septembre et s'installe dans sa résidence parisienne au palais royal, et la cour s'installa dans les Teuleries . Pendant sa régence, il a essayé de démolir Versailles.

1717, Pierre le Grand , tsar de Russie , visite Versailles et réside dans le Grand Trianon .

1722, à l'âge de 12 ans, Louis XV rentre à Versailles et s'installe dans les départements de Louis XIV.

Le nouveau souverain voulait respecter les traditions de Versailles. Le temps des grandes constructions était terminé et le palais ne retrouva pas la luminosité des années de Louis XIV. Louis XV ne ressent pas un intérêt particulier pour le palais de Versailles. Lorsqu'il résidait en lui, il préférait se réfugier dans de petits départements, dans des penthouses ou sous les grands départements . Mais la plupart du temps reste à Trianon ou à Fontainebleau , et même dans les petites résidences près de Paris.

La nouvelle administration des bâtiments a confié la décoration de la grande salle ( salle d'Hercule ) à Robert de Cotte, qui a dirigé les travaux conformément aux projets développés au cours des dernières années du règne de Louis XIV. Les murs étaient recouverts du marbre choisi par Louis XIV et décorés de peintures de Paolo Veronese . François Lemoine voulait rivaliser avec Véronèse en peignant L'Apothéose d'Hercule . La salle d'Hercule communiquait avec les départements du roi et le hall de la chapelle. Plus tard, Gabriel a remplacé l' échelle des ambassadeurs pour une nouvelle échelle qui s'est terminée dans cette salle.

1729, la nouvelle décoration de la Maison de la Reine commence . Robert de Cotte a recouvert le contour avec une nouvelle menuiserie. 1735 : Gabriel, père et fils, achève la décoration de la Maison de la reine . 1736 : inauguration de la salle d'Hercule . 1738 - 1760 : les salles du département des collections de Louis XIV sont constamment rénovées. Les travaux ont commencé en 1738 avec la création de la chambre royale et ont été achevés en 1760. 1752 : démolition de l' escalier des ambassadeurs , de la petite galerie et du bureau des médailles.. À sa place, un département a été construit pour l'aînée des filles de France: Madame Adélaïde. 1755 : La seconde transformation consiste à rejoindre l'ancien Cabinet du Roi (ou Conseil) avec la Salle des Termes (ou Perruques) pour former la Salle du Conseil.. Jules Antoine Rosseau a sculpté la menuiserie en or. Gabriel a utilisé une partie des anciens panneaux pour décorer les murs. Au deuxième étage, les cabinets du roi ont été construits. Dans cette partie du palais, la menuiserie n'était ni dorée ni colorée. Des couleurs vivantes et gaies ont été utilisées pour les statues, peintes selon les techniques développées par Martin, l'inventeur du célèbre "Martin Varnish". L'élément essentiel de ce département était la petite galerie érigée sur le patio en marbre. Les peintures de Boucher, Carle Van Loo, Lancret, Pater et Parrocel ornaient les murs en bois coloré.

Tout au long de sa carrière, Gabriel a dû faire face aux problèmes de logement qui lui étaient présentés: la reine avait huit enfants. Afin d'accueillir toutes les princesses dignes de leur rang, Gabriel a réalisé plusieurs travaux. La princesse a changé, pendant ce temps, l'aile sud en l'aile nord et au premier étage du corps central du bâtiment. Ces changements successifs ont entraîné la disparition de la salle de bains , de la balance des ambassadeurs et de la fermeture de la galerie Basse . Ces salles ont été détruites sur ordre de Lluís Felip . Certains des splendides menuisiers ont été sauvés de cette destruction et témoignent du luxe dans lequel vivaient les princesses.

Conformément à la tradition établie par Louis XIV, le dauphin et son épouse s'emparèrent des départements des étages inférieurs du département de la reine et de la galerie des miroirs . Au XIXe siècle, tout ce complexe a été détruit. Seules la chambre du dauphin et la bibliothèque ont été conservées .

Dans les dernières années de Louis XV, la Chambre des spectacles (ou l'Opéra Royal) a été créée. La salle de spectacle créée par Lluís XIV à la cour de la princesse était petite et inconfortable et n’était pas utile pour les nouveaux modes. Madame de Pompadour, pour distraire le roi, a réuni un petit groupe de comédiens choisis parmi ses amis et auquel elle a participé. Ce petit groupe disposait de deux théâtres, de théâtres provisoires et amovibles installés dans la petite galerie et du vide des ambassadeurs de l' Escala de los , trop petits pour le public et insuffisants pour les besoins de la cour.

Lors de la construction de l'aile nord, Louis XIV songea à construire un grand théâtre d'opéra, mais l'état des finances à la fin de son règne ne le permit pas. Louis XV reprit son projet et l'opéra pourrait être ouvert pour le mariage de son petit-fils et de son dauphin avec l'archiduchesse Maria Antonieta.

 

Le Petit Trianon

 

1761 - 1768, Ange-Jacques Gabriel construit le Petit Trianon (  voir aussi le Pavillon la Muette, Saint-Germain-en-Laye ).

1769, La princesse Adélaïde réforme son appartement en le réunissant sous le règne de Louis XV. Les deux pièces les plus importantes de ce département intérieur formaient la nouvelle chambre du roi et son cabinet intérieur.

Au cours de la seconde partie du règne de Louis XV, les travaux de construction des façades avec vue sur la ville ont été lancés.

1770 , le 16 mai, le mariage du dauphin (futur Louis XVI ) a lieu avec Maria Antonieta d'Autriche , célébrée dans la chapelle royale. Le même jour, le théâtre de l'Opéra Royal a été inauguré.

1772, début des travaux du grand projet, qui ne furent jamais achevés mais cédèrent la place à la construction de l' aile Louis XV . L'intérieur des travaux a commencé à grande échelle, appelée Grande Escala , dont la construction a été achevée en 1785. À la fin de l' Ancien Régime , le palais était la résidence royale la plus luxueuse d'Europe.

Tandis que Gabriel suivait avec son travail, la vie de la cour suivait également son cours, toujours brillant et somptueux, danses, fêtes ... La distraction préférée de ce siècle était le théâtre. Voltaire était très apprécié pour ses tragédies et sa prose, et Mme de Pompadour était une bonne ambassadrice de ces actes.

Louis XV est responsable de la destruction de nombreux bâtiments magnifiques de l'époque de Louis XIV, mais à l'intérieur du palais, de magnifiques décorations sont créées. Les jardins et en particulier le Trianon ont été enrichis par la construction du pavillon français et du Petit Trianon .

 

Jardins 

Les jardins de Versailles sont structurés à partir d'un axe longitudinal partant du palais en direction du grand canal construit entre 1666 et 1674, en forme de croix de 62 m de large et de 1800 m de long, et 1500 m de la transversale. Dans cet axe central, il existe une nature rationalisée et symétrique. De part et d'autre de cette nature apparaît domestiquée avec des "bois" et des espaces ludiques où un certain ordre casse les espaces vierges les réorganisant. Enfin, et en dehors de l'espace contrôlé par l'architecture du palais, apparaît la nature sauvage qui laisse la place à d'autres espaces architecturaux, dont le Trianon de Marbre (1688), appelé plus tard le Grand Trianon , construit pour l'ancien amoureux et plus tard épouse de Louis XIV,Madame de Maintenon . Il a été conçu par Jules Hardouin-Mansart avec le jardin de Le Nôtre. D'autres espaces remplissent le territoire de l'ensemble versallesc, y compris le Temple de l'Amour (1775), l'œuvre de Richard Mique avec la figure centrale de Cupidon ; le Petit Trianon (1762-1767) d'Ange-Jacques Gabriel et le Village (hameau), fantaisie de Maria Antonieta, épouse de Louis XVI, construite en 1683, six ans avant la Révolution française. Suivant l’axe longitudinal, il y a deux éclats d’eau conçus par Jules Hardouin-Mansart, la source de Latona, quatre bois avec des sources allégoriques aux stations; La colonnade est aussi l'œuvre de Jules Hardouin-Mansart, à l'origine avec le groupe de sculpteurs El rapte deProsperina , de François Girardon; l' étang d'Apollo et le Grand Canal . 

 

La préfiguration des jardins de Versailles qu'André Le Nôtre a conçue à proximité du palais, est apparue dans les projets du jardin du Château de Vaux le Vicomte , confié par Nicolas Fouquet. Dans son espace central, cet architecte de jardins fait l'expérience de la nature rationalisée, abattant ainsi toute une forêt pour reconstruire un nouveau paysage. Ce type d’arrangement sera imité dans tous les jardins européens de la fin du XVIIe siècle et tout au long du XVIIIe siècle, de Turin à Vienne et à Saint-Pétersbourg. Louis II de Bavière a copié à petite échelle le palais et les jardins de Versailles dans son palais de Linderhof, près de Munich.

 

Louis XVI

 

Marie Antoinette, château de Versailles, révolution

La Garde Nationale de Paris et de Versailles au nombre de plus de 20 000 sans compter 12 000 hommes et femmes armés de différentes armes, qui adressent au Roi des plaintes sur le manque de pain dans la capitale, et priant le roi de venir son séjour à  Paris.

 

Sous le règne de Louis XVI, plusieurs constructions sont réalisées au Petit Trianon . La Ferme de Marie Antoinette , en 1777-1778 a été construit Belvedere et le Temple de l'Amour , tous deux décorés par Deschamps. Deschamps décorerait à nouveau le théâtre de la reine , construit en 1779.

En dehors du Petit Trianon , en 1778, les façades du palais situé à côté du parc sont décorées de sculptures. En 1787, le pavillon de la lanterne a été décoré et en 1786, la Puerta de San Antonio .

1794, destruction de la grande grille de l'entrée du château.

 

 

Après la Révolution 

 

"Proclamation du Second Empire allemand , 18 janvier 1871".

"La signature de la paix, dans la galerie des épines, Versailles, le 28 juin 1919".

Versailles a vécu l'apogée de la France des Bourbons, mais aussi sa destruction: à Versailles, les États généraux ont été établis de 1789 au 6 octobre. A cette date, le palais fut pris par le peuple et le roi et sa famille forcés de s'installer à Paris. Depuis lors, Versailles était vide. En 1792, après la chute de la monarchie, il fut renvoyé. Napoléon a longtemps caressé l'idée de le transformer en palais impérial, mais Versailles ne sera plus utilisé jusqu'au retour de la monarchie. Lluís Felip a chargé son ministre de convertir le palais en musée: à partir de ce moment-là, la dédicace des façades date: "À toutes les gloires de la France".

Versailles n'a été utilisé que de manière épisodique ou anecdotique. Le palais était le siège de l'armée prussienne en 1870 lors du siège de Paris. L'empereur allemand a été couronné du 18ème Janvier de 1871 dans la Galerie des Glaces . Au cours de la Commune de Paris , Adolphe Thiers et son gouvernement s’y sont réfugiés, assis dans le gigantesque hémicycle, dans des fauteuils aux couleurs de la frontière jusqu’en 1879. Plus tard, c’était le centre des élections présidentielles de la III IV République. Il était décoré de grandes fresques évoquant la guerre, l'agriculture, le commerce, l'industrie et la paix. Le Traité de Versailles a été signé le 28 Juin de1919 , qui met fin à la Première Guerre mondiale .

En ce moment, Versailles est un palais national au service de la présidence de la République. Il reçoit les chefs d'État étrangers.

Site symbolique, le palais de Versailles a fait l'objet d'une attaque en juin 1978. La bombe posée par les nationalistes bretons a détruit une douzaine de chambres.

En revanche, Versailles, après la Troisième République , a été le lieu de réunion du Congrès parlementaire. Les assembleurs avaient une trentaine de départements occupant une superficie de 7 000 m² dans l'aile sud.

À partir de 1875, environ 25 000 m² de salles, principalement situées dans l'aile sud (y compris la Galerie des batailles ), ont été attribuées au Parlement, deux tiers à l' Assemblée nationale et un tiers au Sénat. Ce prix a été officialisé par une loi du 22 juillet 1879 relative au siège de l'exécutif et aux chambres de Paris. Cette récompense est conforme au projet de réaménagement du palais, appelé "Projet du Grand Versailles". Par ailleurs, le Sénat a rejeté par un amendement une proposition de Jean-Louis Debré visant à restaurer la salle de réunion du Congrès, considérée "comme un lieu de mémoire dans l'histoire parlementaire de notre pays".

 

Les musées 

 

Les musées du château de Versailles ont été créés en 1837 par Camille Bachasson, comte de Montalivet, sur ordre de Lluís Felip, surnommé le musée de l'histoire de France .

Ils constituent, avec ses 18 000 m², le plus grand musée de l'histoire du monde. Le musée contient une collection de peintures collectées ou commandées par Lluís Felip et organisées par séries historiques. Pour son exposition, certains départements ont été transformés en salles de musée.

Pour le moment, le musée de l'histoire de France est à portée de main, tandis que la partie centrale (à l'exception du plancher bas), les grands départements , les chambres privées et les départements de la famille royale ont été retrouvés et peuvent être vus comme Ils étaient quand ils ont été occupés par les rois.

La préservation de Versailles coûte cher, surtout en ce qui concerne ses immenses toits, mais le tourisme, ainsi que les dons, complètent la subvention de l’État pour son entretien.

 

Galerie des Glaces

 

La Galerie des glaces , encore appelée Grande Galerie , est une somptueuse galerie destinée à éblouir les visiteurs. C'est l'un des joyaux du palais de Versailles. Conçu par l'architecte Jules Hardouin Mansart , il a été construit entre 1678 et 1684 , en remplacement d'une terrasse de Louis Le Vau reliant les deux ailes du palais à la façade ouest.

Le style baroque a une longueur de 73 sur 10,50 mètres de large. Dix-sept fenêtres fournissent la lumière qui est reflétée dans 357 miroirs face à face. Cette galerie fut un événement du 17ème siècle car, pour la première fois, on pouvait contempler tout le corps. La galerie représentait également un luxe impressionnant, sachant qu’à l’époque un miroir coûtait très cher.

Les murs étaient décorés de peintures de Charles Le Brun dans lesquelles le règne de Louis XIV était représenté . En principe, il était décoré avec du mobilier et de nombreuses statues, choses qui ont disparu pendant la Révolution .

La Galerie des Glaces a été le cadre magnifique pour de nombreux grands événements au cours des siècles, comme le mariage de Marie - Antoinette au dauphin, la proclamation le 18 Janvier de 1871 , de l' Empire allemand , la signature le traité de Versailles qui mit fin à la Première guerre mondiale le 28 Juin de 1919 , etc.

Les dix-sept fenêtres ogivales sont encadrées par d’autres arcades à miroirs, séparées par des colonnes de cuivre terminées alternativement par une tête d’ Apollon et le lion de Némée .

Les chapiteaux des piliers de marbre de Rance , sur un fond de marbre blanc, orné d'une fleur de lis et gaulois. Roosters Trophées bronze d' or qui ornent les entrepanys de marbre Green Fields, ont été ciselés par l'orfèvre Ladoireau .

Les huit bustes d'empereurs romains, de marbre et de porphyre , huit statues accompagnent sept d'entre eux vieux, représentant Bacchus , Vénus , la chaste , Hermès , Vénus de Troade , Uranus et Nemesis . La dernière, une Diane de René Fremen , qui sont descendus dans les jardins de Marly , a occupé le site de la célèbre yaiza Versailles , actuellement exposée au Louvre .

En juillet 2004 , la restauration de la galerie des miroirs a été achevée et s'est achevée en mai 2007. Son coût, de l'ordre de 12 millions d'euros, est à la charge de la société Vinci.

2008, remise en place de la grande grille de Mansart.

 

 

Photographies & Photos
Louis XIV Acteur
Louis XIV Versailles Statue Cheval
Versailles Grilles
Louis XIV Versailles Statue
Jardins Versailles
Marie Antoinette Versailles Dauphin Revolution 1789
Chateau De Versailles
Garde Suisse
Grille Royale Chateau De Versailles
Grille Royale Du Chateau De Versailles
Louis XIV Statue Versailles
Grille Royale Roi Soleil
Cracheur De Feu
Blason Fleur De Lys

Château de Rambouillet

Détails
Catégorie : Yvelines - 78
Création : 25 Juillet 2018
Mis à jour : 1 Mai 2020
Clics : 5248

 

 Histoire & Visite

 

Ancienne résidence royale, puis  impériale, elle fut de 1896 à 2009 une des résidence officielle de la République

Gravure du XIXe siècle

Edifié en 1374, il fut réellement terminé en 1474 après les vicissitudes de la Guerre de Cent-Ans. Ancienne résidence royale, puis  impériale, elle fut de 1896 à 2009 une des résidence officielle de la République. Il fut même envisagé d'en faire la résidence de la Présidence de la République, mais son éloignement des lieux de pouvoir ( Sénat, Assemblée Nationale, Ambassades etc ) n'était pas propice à l'époque, ce fut donc le Palais de l'Elysée qui fut choisi. Le château a acceuillit le premier sommet du G6 en 1975.

Relativement délaissé par les présidents de la Ve république après les années 90, le château est "rendu" au public.

Aujourd'hui le château se visite presque tous les jours de l'année, sauf le mardi, les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

 

 

Voir aussi

 

 
Informations
  • Adresse :  Domaine national de Rambouillet 78120 Rambouillet
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  Renseignement - Réservation : 01 34 83 00 25
  • Email :
  • Site   :  http://www.chateau-rambouillet.fr/
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  :


    Du 1er Janvier au 31 Mars, Ouvert tous les jours sauf le mardi : 9.50-12.00 / 13.50-17.00
    Du 1er Avril au 30 Septembre, Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9.50-12.00 / 13.50-18.00
    Du 1er Octobre au 31 décembre,  Ouvert tous les jours sauf le mardi, 9.50-12.00 / 13.50-17.00
Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses,

 

Le château de Rambouillet est la moins somptueuse des demeures royales. Il mériterait tout au plus une courte mention, si les souvenirs qui s’y rattachent, la beauté du parc et de la forêt qui l’entourent, ne re­haussaient un peu sa simplicité presque bourgeoise. Il se compose d’un petit corps de logis triangulaire et d’une aile en retour. Aux trois ang'les du bâtiment principal s’élèvent trois tourelles coiffées de poi­vrières; à l’extrémité de l’aile droite, une grosse tour grossièrement construite, surmontée de créneaux et de mâchicoulis. Il y avait autrefois une aile parallèle à celle qui existe encore; elle a été abattue en 1805 et remplacée par un mur qui vient aboutir au petit pavillon habité par le concierge. De ce point part une grille en 1er qui, décrivant un demi-cercle, va rejoindre la tour principale, et sépare la cour d'honneur d’une avant-cour assez vaste. Le long de celte avant-cour s’élèvent de grands bâtiments d’assez belle apparence, et qui étaient destinés au service. Ils présentent, paraît- il, des distributions commodes et peuvent recevoir quarante officiers, onze cents domestiques et six cents chevaux.

L’intérieur du château étonne par son insignifiance. On y remarque cependant - au rcz-dc-chaussee, une salle à manger d’été, un peu liasse et très délabrée, mais ornée de marbres qui lui donnent fort grand air; une salle de bains revêtue de carreaux en faïence de Délit, malheureusement brisés en grande partie ; en­fin, au premier étage, une enfilade de trois pièces, dont les boiseries en noyer ciré, et recouvrant toute la muraille, sont peut-être ce que le dix-huitième siècle a produit de plus riche et de plus fini en ce oenre. Le comte de Toulouse les fit exécuter sous Louis XV. Elles n’ont pas la célébrité qu’elles mé­ritent.

Ce qui fait d’ailleurs l’attrait de Rambouillet, c'est son admirable parc. André le Nôtre , Jardinier du Roi Soleil Louis XIV le dessina sous le règne de Louis XIV, à l’époque où cette terre venait d’etre acquise pour le comte de Toulouse, fils légitime du roi et de Mmc de Montcspan, lise divise en plusieurs parties. De chaque côté du château s’étendent des parterres a la française, tracés sur un plan régulier; à droite, un magnifique quinconce ; à gauche, de belles avenues de tilleuls conduisent à un vaste bassin que borde une avenue de cyprès de la Louisiane, unique en Europe.

L'immense pièce d’eau en forme de trapèze sé­pare le parterre du jardin anglais. Quatre grandes îles et deux petites, plantées de beaux arbres et tapissées de gazon, la partagent en plusieurs canaux disposés en éventail. Tous ces canaux se réunissent devant le chateau, et le plus large, qui fait perspective à la façade principale, se continue à travers le parc par un magnifique tapis vert. Dans l'une des petites îles se trouve la grotte de Rabelais, où la marquise de Ram­bouillet organisa jadis une fête charmante que nous rappellerons plus loin.

Le jardin anglais, commencé par le duc de Pen- thièvre et restauré sous Napoléon Ier, rappelle celui de Trianon, et le surpasse par la configuration natu­relle du terrain où il fut tracé. Les arbres y sont de toute beauté, surtout dans les massifs qui s’étagent au-dessus de la prairie centrale. Des allées sablées suivent ou traversent les capricieux méandres des nombreux ruisselets qui murmurent dans l’épaisseur du gazon ou bondissent sur des rochers artificiels. Quelques jolies fabriques égayent cette délicieuse solitude. Là, dans une chaumière d’apparence rustique, on trouve une salle tapissée de coquillages qui simulent une décoration du dix-septième siècle, à côté d’un petit boudoir aux délicates peintures. Plus loin, c'est un ermitage perdu sous la futaie, au liane du coteau. Voici la chapelle, avec sa cloclic et ses peintures naïves; le logement du solitaire, garni d’un humble mobilier. Ce parc est un char­mant but de promenade; ses beaux arbres et ses points de vue offrent aux artistes d’innombrables su­jets d’étude.

Non loin du parc anglais se trouve la Laiterie, que Louis XVI avait fait construire et disposer pour Marie- Antoinette. Bonaparte la fit démeubler au profit de la laiterie de r5xdéphine, à la Malmaison, puis la rétablit pour Marie-Louise. La façade, assez insignifiante, est décorée dans le style grec du règne de Louis XVI, mais l’intérieur est tout à fait gracieux, avec sa rotonde garnie de consoles et d’une table de marbre blanc, et sa galerie au fond de laquelle l’eau jaillit des fissures d’un amas de rocailles, pour tomber dans un bassin rustique où se baigne une nymphe de marbre sculptée par Beauvallet. Dans le pavillon de gauche, en en­trant, on visite une salle dégarnie, sur les murs de laquelle Sauvage a peint quatre jolies grisailles d’un relief étonnant et d’une conservation parfaite. Nous ne connaissons rien en ce genre qui leur soit compa­rable.

Au-dessus de la Laiterie se trouve la Ferme Nationale créée par Louis XVI, où l’on a établi en 1871 une école de bergers. C’est dans cette ferme que l’on a, pour la première fois, essayé d’acclimater en France des moutons mérinos d’Espagne.

Château de Rambouillet, gravure XIXe

 

Le domaine de Rambouillet resta pendant plusieurs siècles la propriété des seigneurs de la maison d’An gennes. Ces gentilshommes jouèrent un rôle assez important pendant la guerre de Cent ans, sous les rois Charles VI et Charles VII. Ils se montrèrent le plus souvent fidèles à la cause royale, et, peut-être comme récompense de leurs longs services, ils occupèrent à la cour des charges importantes jusqu’au règne de François Ier.

En 1547, Jacques d’Angennes possédait Rambouil­let. C’était un fidèle serviteur de François Ier. Depuis longtemps, ce roi, miné par un mal secret, était en proie à une inquiétude que rien ne pouvait calmer. Sans cesse il se déplaçait, espérant trouver quelque part un repos propre à ranimer ses forces épuisées. Sur l’invitation de Jacques d’Angennes, il était venu chasser à Rambouillet, quand sa maladie s’aggrava si soudainement qu’on n’eut même pas le temps de le transportera Saint-Germain, la plus proche des rési­dences royales. Le malheureux François expira loin des siens, dans d’atroces douleurs, le 31 mars 1547.

C’est par cette catastrophe que Rambouillet entre dans l’histoire. Les rois vont maintenant plus d’une lois le visiter, et le plus souvent dans de graves circonstances. En 1562, Catherine de Médicis s’établit dans le château avec le jeune roi Charles IX, pour attendre l’issue de la bataille de Dreux. En 1588, après la journée des Barricades, Henri III, qui fuyait  Paris, vient « coucher tout botté « dans la maison où son grand-père était mort. Court séjour d’ailleurs ! Le lendemain, le dernier Valois partait pour Chartres. Il ne devait plus revoir Paris que des hauteurs de Saint-Cloud.

Au début du dix-septième siècle, le château de Ram­bouillet appartient à Charles d’Angennes, mari de Catherine de Vivonne, si célèbre dans les mémoires du temps sous le nom de marquise de Rambouillet. L’hôtel de cette aimable femme était à Paris le rendez- vous de ce qu’il y avait de plus élégant à la cour et de plus connu parmi les gens de lettres. Les réunions avaient lieu dans l’appartement d’honneur de la mar­quise, appelé Chambre bleue, de la couleur des ten­tures et du mobilier. Voiture y lisait ses épîtres ba­dines et ses lettres d’une galanterie raffinée; Bense- rade, le scénario de ses ballets; Vaugelas formulait les réglés de la langue; Malherbe dans ses odes, Bal­zac dans ses lettres, donnaient les premiers exemples d’une poésie et d’une prose régulières; Chapelain, mystérieusement, récitait quelques fragments de la Pucelle, tant promise et si vite oubliée; Saint-Évre- mond philosophait; Racan rêvait; enfin, le grand Corneille offrait la primeur de sou Pofyeucte,et Bossuet, échappé du collège, prononçait à minuit son premier sermon. « On n’a jamais prêché ni si tôt ni si tard!» murmurait Voiture. Tout ce beau monde, l'été tout Paris venait s’ébattre à Rambouillet, et les belles pelouses devenaient une annexe de la fameuse ( Chambre bleue. La marquise avait d’ailleurs l’imagi­nation vive et savait agréablement surprendre ses amis.' « Une (ois, dit Tallemant des lléaux, elle fit à M. l’évêque de Lisieux une galanterie à laquelle il ne s attendait pas. Il l’alla voir à Rambouillet. Il y a au pied du chateau une fort grande prairie nu milieu de laquelle, par une bizarrerie de la nature, se trouve comme un cercle de grosses roches, entre lesquelles s’élèvent de grands arbres qui forment un ombrage très agréable. C’est le lieu où Rabelais se divertissait, a ce qu’on dit dans le pays; carie cardinal du Bellay, à qui il était, et Messieurs de Rambouillet, comme proches parents, allaient fort souvent passer le temps à cette maison; et encore aujourd’hui on appelle une certaine roche creuse et enfumée la Marmite de Rabe­lais La marquise proposa donc à M. de Lisieux d’aller se promener dans la prairie. Quand il fut assez près de ces roches pour entrevoir à travers les feuilles des arbres, il aperçut en divers endroits je ne sais quoi de brillant. Étant plus proche, il lui sembla qu’il discer­nait des femmes et qu’elles étaient vêtues en nymphes.

La marquise, au commencement, ne faisait pas sem­blant de rien voir de ce qu’il voyait, étant parvenus jusqu’aux roches, ils trouvèrent Mlle de Rambouillet et toutes les demoiselles de la maison vêtues effectivement en nymphes, qui, assises sur ces roches, faisaient le plus agréable spectacle du monde. Le bonhomme en fut si charmé que depuis il ne voyait jamais la marquise sans lui parler des roches de Rambouillet. 

Toutes les plaisanteries d’Arthénice n’étaient pas d’un goût aussi mythologique. En voici une qu’elle fit au comte de Guiche, qui était venu passer quelques jours à Rambouillet. C’est toujours Tallemant des Réaux qui parle : « Un soir qu’il avait mangé force champignons, ou gagna son valet de chambre qui donna tous les pourpoints des habits que son maître avait apportés. On les étrécit promptement. Le matin, Chaudebonne le va voir comme il s’habillait; mais quand il voulut mettre son pourpoint, il le trouva trop étroit de quatre grands doigts : « Ce pourpoint-là est « bien étroit, dit-il à son valet de chambre; donnez- « moi celui de l’habit que je mis hier. » Il ne le trouva pas plus large que l’autre. « Essayons-les tous, » dit- il. Mais tous lui étaient également étroits. « Qu’est  ceci, ajouta-il; suis-je enflé? serait-ce d’avoir trop « mangé de champignons? . Cela pourrait bien être, « dit Chaudebonne, vous en mangeâtes, hier au soir, a vous pouvez, penser, le teint aussi bon que la veille; cependant il y découvrait, ce lui semblait, je ne sais quoi de livide. La messe sonne; c’était un dimanche ; il fut contraint d’y aller en robe de chambre. La messe finie, il commença à s’inquiéter de cette prétendue enflure, et d disait, en riant du bout des dents : à vingt et un ans pour avoir mangé des champignons ! » Comme on vit que cela allait trop avant, Chaudebonne dit qu’en attendant qu’on pût avoir du contrepoison, il était d’avis qu’on fit une recette dont il se souvenait. 11 se mit aussitôt à l’écrire et la donna au comte. Il y avait : Recipe 1 de bons ciseaux, et décous ton pourpoint. Or, quelque temps après, comme si c'eût été pour venger le comte, Mlle de Rambouillet et M. de Chaudebonne mangèrent effectivement de mauvais champignons, et on ne sait ce qui en fût ar­rivé si Mme de Rambouillet n’eût trouvé de la thé­riaque dans un cabinet où elle chercha à tout ha­sard. »

Mlle Rambouillet, la belle Julie d’Angennes, était la vie et l’ornement des réunions et des fêtes de Ram­bouillet. C’est elle que célébraient tous les poètes. C’est en son honneur qu’ils tressèrent cette Guirlande de Julie, tant vantée, où chacun d’eux avait contribué par un sonnet composé à propos d’une fleur. Qui sait si plus d’un quatrain, plus d’une chute « exquise, amoureuse, adorable », comme dit Phdinte, ne lurent pas trouvés sous les ombrages du parc de Rambouillet ?

Mlle de Rambouillet meurt en 1665, âgée de quatre- vingt-deux ans. Elle avait composé elle-même son épi­taphe, où se trouvent ces deux vers, plus mélanco­liques que son caractère apparent :

Et si tu veux, passant, compter tous ses malheurs,

Tu n'auras qu’à compter les moments de sa vie.

Catherine de Vivonnc n’était-elle pas injuste envers sa propre destinée ?

Après elle, la terre de Rambouillet échoit à Julie d’Angennes et au duc de Montausier, son mari, puis leur seconde fille, la duchesse d Uzes. Celle-ci étant morte sans postérité et sans héritiers, le parlement adjuge le domaine au directeur général des finances, Flzeuriau d’Armenonville, qui commence la transfor­mation des jardins et du parc.

A cette époque, Louis XIV cherchait autour de Versailles une rési­dence pour le comte de Toulouse, le dernier des fils qu’il avait eus de Mme de Montespan. La terre de Ram­bouillet lui parut réunir toutes les conditions requises; il l’acheta et l’érigea, pour son fils, en duché-pairie. Le comte de Toulouseprit sans peine un goût très vif pour ce magnifique domaine. Il continua les travaux commencés par Fleuriau d’Armenonville, et se créa en quelques années un parc digne d’une habitation royale. Louis XIV et Mme de Maintenon vinrent plus d’une fois le voir à Rambouillet, et le roi enviait, pour ses jardins de Versailles, l’abondance et la limpidité des eaux du canal.

Pendant près d’un siècle, Rambouillet resta dans la famille du comte de Toulouse. Louis XV y vint quelquefois, attiré par la beauté des chasses, et peut-être plus encore par les grâces de la comtesse de Toulouse, qui ne s’arma point contre lui d’une trop rude sévé­rité. Sous Louis XVI, Rambouillet appartenait au duc de Penthièvre. Le roi en eut envie, et, après de longues négociations, l’acheta moyennant seize millions de francs. On construisit aussitôt les vastes bâtiments qui longent l’avant-cour, pour loger la vénerie et les équipages de chasse. La ferme modèle fut fondée, et la reine, qui goûtait la solitude profonde de Ram­bouillet, fit bâtir la jolie laiterie dont nous avons parlé.

Le château de Rambouillet, si modeste d’ailleurs, n’eut pas à souffrir de la Révolution. On ne l’aliéna pas. Il resta dans le domaine national, ainsi que la forêt qui l’entoure. Napoléon le visita étant consul et le trouva fort à son goût ; aussi le fit-il comprendre en 1805 dans la liste civile impériale. Comme Louis XV et Louis XVI, il y vint fréquemment chasser et data même de cette résidence le décret qui réunissait la Hollande à l’empire français (juillet 1810). Puis viennent les revers de 1811. Marie-Louise, qui a quitté Paris à l’approche des alliés, passe à Rambouillet la nuit du 29 mars. Le lendemain, r5xdeph Bonaparte la rejoignait, fous deux quittent le château presque aussitôt, mais Marie-Louise y revient le 12 avril. Dix jours après, elle prenait, avec le roi de Rome, la route deVienne, sous la garde d’un détachement autrichien, lîlle ne devait plus revoir l’empereur ni la France.

Napoléon vient à son tour coucher à Rambouillet, après Waterloo, le 25 juin 1815. Il était déjà sur le chemin de l’exil, et les alliés occupaient Paris pour la seconde fois.

Louis XVIII ne vint qu’une seule fois à Rambouillet. Charles X et son fils, le duc d’Angoulême, y chassaient plusieurs fois par saison; le petit château lut pen­dant quelques années la plus visitée des habitations royales.

Ce beau temps ne dura pas longtemps. En juillet 1830, Charles X signe les fameuses Ordonnances qui violaient la Charte constitutionnelle. Paris s'insurge. Le roi s’enfuit à Saint-Cloud, mais, le30 juillet, il regagne en toute hâte le château de Rambouillet. Il y fut reçu, non plus avec des démonstrations de joie et des airs de fête qui accueillaient naguère son arrivée, mais en prince malheureux et fugitif. Aucune lumière n’avait été préparée dans la cour d’honneur. La voiture vint se ranger auprès du perron.

Le lendemain, 1er août, la duchesse d’Angoulême le rejoignait, à cinq heures du matin. Le même jour, il passait la revue des troupes qui lui étaient restées fidèles. Leur atti­tude lui parut douteuse et le décida probablement à déclarer le duc d’Orléans lieutenant général du royaume.

Cependant Paris s’agitait et s’inquiétait du voisinage de cette armée royale, qu’il jugeait menaçante. D autre part, dans les environs de Rambouillet, les paysans montraient des dispositions hostiles à Charles X. 11 importait que le roi fugitif s’éloignât avec ses soldats.Cinq commissaires, ayant à leur tête le maréchal Maison et M. Odilon Barrot, lui furent dépêchés par le duc d’Orléans pour le décider à la retraite. Quand ils arrivèrent à Rambouillet, Charles X avait déjà signé son abdication en faveur de son petit-fils, le duc de Bordeaux. L’enfant avait déjà reçu les honneurs de la royauté. On remarqua même qu’il devint immédiate­ment plus sérieux, écouta d’un air recueilli les ins­tructions de son grand-père, et donna gracieusement l’ordre aux officiers de service. Aussi Charles X refusa- t-il de recevoir les commissaires qui venaient l’engager a s'éloigner de la capitale. Ceux-ci rapportèrent sur-le-champ la nouvelle au duc d’Orléans, et le 3 août tout Paris connaissait l’obstination du roi. 

Le peuple résolut alors de se porter à Rambouillet. Des bandes se formèrent, munies des armes les plus invraisemblables. On mit en réquisition toutes les voi­tures qu’on put trouver, omnibus, fiacres, cabriolets, diligences, tapissières et calèches, et tous ccs équi­pages, pleins d’une foule joyeuse, se mirent pénible­ment en marche pour Rambouillet. Les généraux Pajol et Jacquennnot essayèrent de diriger le mouvement. Crâce à eux, la colonne, ou plutôt la cohue, s’arrêta à Cognières, à trois lieues de Rambouillet, et l’on en­voya vers Charles X les commissaires qu’il avait une première fois éconduits.

Cette fois, le roi consentit à les voir. Il s’étonna du mouvement des Parisiens. « Qu’ils viennent, dit-il, je leur prouverai que je sais mourir ! » On le calma. Il plaidait pour les droits du duc de Bordeaux. On lui prouva que, dans l'intérêt même de ces droits, il fallait éviter l’effusion du sang français. « Serai-je donc attaqué? s’écria-t-il. — Oui, sire, cette nuit même, si vous restez à Rambouillet. — Eh bien ! je partirai. » Charles X désigna Cherbourg pour son point d’embar­quement. Le soir même, il couchait à Maintenon.

Trois monarques ont terminé leur règne à Ram­bouillet : François Ier, Napoléon Ier et Charles X. C’est un château fatal à la royauté. Pour cette raison peut- être, ni Louis-Philippe ni Napoléon III n’ont songé à s’y établir Toutefois, ce dernier vint y chasser quelquefois.

Ce n’est plus maintenant qu une de­meure inhabitée, dans une petite ville déserte, mais au milieu d’un parc admirable et d’une forêt dont les futaies rappellent celles de Compïègne, et dont les eaux rivalisent avec celles de Chantilly.

source : Les palais nationaux : Fontainebleau, Chantilly, Compiègne, Saint-Germain, Rambouillet, Pau, etc., etc. / par Louis Tarsot et Maurice Charlot ( date d'édition inconnue mais probablement fin XIXe ), numérisation et OCR par montjoye.net avec quelques rajouts et modifications du texte initial.

Vous pouvez néanmoins trouvez un exemplaire numérique sur gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6448891b

 

2009, c'est le  Centre des Monuments Nationaux qui gère les visites du château.

2015 à 2017, le château a bénéficié d'une vaste campagne de restauration qui concerne les parties extérieures. Une autre tranche de travaux est prévues pour les parties intérieures.

2018, l'appartement de l'Empereur a été remeublé par des meubles achetés par la Banque de France en 1921. ( source )

 

[1] Surnom de la marquise. C’est l’anagramme du nom de Catherine.

1. Formule latine dos anciennes ordonnances. Cela signifie : Prends, etc.

 

Photographies
Chateau De Rambouillet
Chateau De Rambouillet XIX

Château du Val

Détails
Catégorie : Yvelines - 78
Création : 18 Décembre 2016
Mis à jour : 15 Octobre 2018
Clics : 10663

 

Château du Val


chateau du val

Le château du Val fut initialement un relais de chasse dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, tout comme le château de la Muette. Il devient sous Louis XIV un lieu de repos mais aussi son lieu secret de ses rencontres avec ses maîtresses, la Terrasse le Nôtre fut d’ailleurs en partie construite pour rejoindre le château du Val plus facilement.

 

Voir aussi

Château Vieux, Terrasse le Nôtre, Château Neuf, Château de la Muette
 
Informations
  • Adresse :  Château du Val Route forestière de Brancas 78100 Saint Germain en Laye
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site officiel  :  http://www.chateau-du-val.org/
  • Heures d'ouvertures & Visites   : le parc se visite le week-end uniquement de 10h à 18h, mais il est interdit d'entrée dans le château ou les bâtiments annexes. Néanmoins il est possible de s'y restaurer.
    Il est facilement accessible en voiture, parking à proximité gratuit. Une belle balade à pied peut se faire du château Neuf ou vieux de Saint-Germain-en-Laye sur la terrasse le Nôtre jusqu'au château du Val.
     
Historique
source : source sur place, documentation diverses, site officiel, wikipédia



1643, le relais de chasse existait déjà sous Louis XIII, ce dernier le fait restaurer au cours de l’année. Louis XIII y viendra régulièrement, notamment quelques semaines avant son décès le 14 mai 1643.

1666, Louis XIV qui est né au Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye et qui a passé une grande partie de son enfance, décide d’en faire une de ses résidences principales après la mort de la Reine Mère, Anne d’Autriche.

1673, Louis XIV fait agrandir les jardins et les abords ; il fait apporter aussi quelques modifications entre la «  maison du val » et l’octogone de la Terrasse le Nôtre.

1674 - 1675, Jules Hardouin-Mansart est chargé de remplacer la « simple maison du Val » par un petit château. L’architecte est alors âgé seulement de 30 ans. Les plans existent encore au département des Estampes de la BNF.

1675 – 1676, le château du Val est probablement terminé au cours de l’année de 1676, puisque les comptes ne relatent plus de dépenses pour le château. On y apprend notamment que les sculpteurs Martin Desjardins et Étienne Le Hongre ont travaillé sur le projet.

1679 – 1680, une machine est construite par l'ingénieur Arnold de Ville et le charpentier Rennequin Sualem pour élever les eaux de la Seine à partir du moulin de Pallefour.

Le château du Val au bout de la Terrasse le Nôtre devient un lieu mondain pour Louis XIV qui y fera venir ses maitresses, ou pour s’y reposer, comme le château de Marly plus tard.

 

terrasse le notre chateau du val 3

Le château du Val vu de la Terrasse le Nôtre

 

1682, Louis XIV qui a fait modifier le Château Vieux décide cependant de partir pour Versailles. Ce déménagement fait que le château du Val est abandonné.

Milieu du XVIIIe siècle, le château devient un lieu branché de l’époque, plusieurs grandes familles y séjourneront. Charles de Beauvau, de son nom complet Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), futur maréchal de France fait modifier le château. Il a laissé son nom à l'hôtel de Beauvau, place Beauvau à Paris, où siège aujourd'hui le ministère de l'Intérieur, dont il fut le locataire de 1770 environ à sa mort.

1776, c’est l’architecte Galant qui est chargé des modifications dont les principales sont l’élévation d’un étage et d’un nouveau corps de bâtiment au sud. Il ne restera de l’époque de Louis XIV qu’un seul salon du XVIIe siècle, tous les autres salons et pièces sont modifiés au goût du jour.

1764, Mozart alors à Saint-Germain-en-Laye serait passé au château du Val.

1778, Benjamin Franklin,  1er Postmaster General des États-Unis et Premier Ambassadeur des Etats-Unis en France est reçu par le prince de Beauveau au château du Val.

1793, en pleine terreur, le prince de Beauvau meurt et le château passe à sa fille Anne Louise Marie (1750-1834), duchesse de Mouchy par son mariage avec Philippe Louis Marc Antoine de Noailles (1752-1819). Le château du Val entre ainsi dans la famille de Noailles très présente déjà à Saint-Germain-en-Laye.

1855, Mme Achille Fould née Henriette Goldschmidt (1800-1870), femme du ministre de Napoléon III, fait aménager à nouveau le château. Les jardins sont refaits par le paysagiste Louis-Sulpice Varé.

 

chateau du val chateau de carrieres sous bois

Photo de la façade face au parc dans le début des années 1900. Il était alors appelé parfois le château de Carrières-sous-Bois

 

1926, le Château du Val est vendu par le Comte Oscar de Reinach-Cessac à Messieurs Dumien et Lacoste. Lacoste offre le château au Général Dubail et devient la maison de retraite de la Légion d’Honneur.

1927,  le domaine est amoindri et ramené à 3.5 hectares, néanmoins le château est inauguré par le président de la république française, Gaston Doumergue.

1935 et 1955, le château est agrandi par la construction de nouveaux bâtiments.

1944, il est intégré dans un site classé (forêt, terrasse le nôtre etc. )

1991, Le château, à l'exclusion des communs beaucoup plus récents, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 juin.

1993, les façades et toitures du château (à l'exception toujours des communs) font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet.

Photographies
Chateau Du Val
Chateau Du Val Saint Germain En Laye Foret
Pancarte
Escalier Foret Saint Germain En Laye
Inauguration President Plaquette
DSC03398 1
Empereur Romain
Chateau Du Val Chateau De Carrieres Sous Bois

Château de Beynes

Détails
Catégorie : Yvelines - 78
Création : 29 Décembre 2013
Mis à jour : 30 Novembre 2020
Clics : 14188

Château de Beynes

 

Le château de Beynes est un château d'Île-de-France situé dans le département des Yvelines. Construit au XIe siècle il subit au XIIIe et XVe siècle d'importantes modifications qui lui donne l'aspect en cercle actuel. Il fut ruiné à partir de 1732 lorsque son propriétaire Jerôme-Frédéric Pontchartrain décide de le démanteler. En  2013 il a été classé monument historique par la Commission Nationale du Patrimoine et des Sites.

 

Informations
  • Adresse :    Avenue de la Gare 78650 Beynes
  • Google Maps : Carte de Beynes
  • Téléphone :  
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Sites  :  http://mairie-beynes.fr -  site associatif -  Facebook pour connaître toutes les news futures.
  • Heures d'ouvertures & Visites du château  :pour les visites se renseigner sur le site officiel.
     
Historique
source : source diverses, site sur la sauvegarde du château , Racines Histoire, Île de France des châteaux forts de Christian Corvisier.

 
998, Robert le Pieux prend le domaine à l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés puis le donne à Hugues de Beauvais, qui en devient gouverneur.

Guillaume de Hainaut, premier seigneur de Montfort,  reçoit Beynes. Il reste dans la famille des Montfort jusqu’en 1295. Succède à Guillaume de Hainaut, Amaury Ier de Montfort qui soutient Henri Ier.

1087, Amaury II  de Montfort, petit-fils d’Amaury Ier,  fait allégeance à Philippe-Auguste. Il meurt au combat en 1089. Son frère Richard Ier de Montfort lui succède mais il est tué par une flèche en 1092 en combattant ,auprès de l’armée du roi de France, au château de Conches en Ouche.

Simon II  de Montfort, frère de Richard Ier de Montfort, résiste aux assauts de Guillaume le Roux qui n’arrive pas à prendre les châteaux suivants : château de Montfort l’Amaury , de Neauphle, Maule et de Beynes.

source de ce  document :  Château de Beynes par Bruno Dufaÿ sur persée



1118, Amaury III hérite du comté d’Evreux. Le roi d’Angleterre Henry Ier lui prend cependant ses terres. 1125, avec l’aide de Louis VI dit « le Gros » il se bat pour récupérer sa seigneurie qu’il récupère en 1126.

Simon III préféra faire défection au roi de France en laissant les troupes Anglaises d’Henry II de Plantagenet entrer dans les châteaux de Montfort, Rochefort et Épernon.  Louis VII «  ne put aller et venir librement de Paris à Orléans ou Étampes en raison des Normands établis par le roi Henri dans les châteaux du comtes d'Évreux ». Par la suite, Simon III se réconciliera avec le roi de France, qui lui donnera en échange la gouvernance du château de Saint-Léger-en-Yvelines.

1203, Guy Ier de Montfort participe à la quatrième croisade et revient en 1211 en Albigeois, mais il meurt en 1227 au siège de Vareilles.

1265, Philippe II de Montfort combat auprès de Charles d’Anjou pour la conquête de Naples, mais il meurt à Tunis en 1270.

1295, Jean Ier de Montfort donne la seigneurie de Montfort à sa sœur Eléonore dans le but de servir de dot pour son mariage avec Jean V, comte de Vendôme.

À cette époque le château a déjà une forme en cercle avec plusieurs tours flanquées.


1357-1358, les Anglais prennent possessions de Maule et Villepreux, puis de Collégiale de Poissy, Saint-Louis, Louis IX qui est pillée par la même occasion, laTour Montjoie et Montjoie Saint-Denis et les Château Vieux de Saint Germain en Laye, ainsi que Trappes et le Château de la Madeleine . Il n’y a pas d’indication sur Beynes, probablement alors trop petit pour qu’il soit mentionné, mais il vraisemblable que comme d’autres bourgs il fut pris et repris successivement par les Français et les Anglais.

1366, Bouchard VII devient seigneur de Beynes, puis à sa mort c’est sa sœur Catherine qui en hérite avant de mourir et de le léguer à sa fille Marie en 1412. Mais Marie est enlevée et épousée de force par Jean de Croix, en théorie il est le seigneur de Beynes.
Beynes entre dans la famille d’Estouteville, Catherine d’Estouteville épouse Guillaume L’Estendart du Parti Bourguignon , il est chassé de Meulan par les Armagnacs le 29 septembre 1418 puis y revient le 14 août 1418, pour finir par rallié au parti Français.

1435, alors Capitaine de la Garnison de Beynes, Guillaume L’Estendart résiste avec Louis de Morainvilliers et le Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans contre les Anglais. Il est l’un des héros de la «Prise aux Anglais» à La Couperie en 1436.

Guillaume donne la seigneurie à son fils Robert, il est le chambellan de Charles VII. Il fait moderniser le château en l’adaptant aux nouvelles technologies de guerre. Il rajoute une deuxième ceinture massive de tours et une barbacane.

1522, Charlotte d’Estouteville se marie avec le Charles de Luxembourg comte de Brienne, Roucy et Ligny, Gouverneur de Picardie, puis de Paris et d’Île-de-France . Elle est la petite-fille de Robert d’Estouteville.  Elle meurt quelques années après et Charles de Luxembourg revend le château à Guillaume Poyet qui fut l’auteur de l’ordonnance de Villers-Cotterêts au Château de Villers-Cotterêts régissant notamment le Français comme langue officielle ainsi que les prémices d’un état civil.

Mais ce dernier s’enrichit dans des manœuvres financières. Fidèle au connétable de Montmorency et à son clan, il s’implique notamment pour faire condamner l'amiral Chabot de Brion, rival de Montmorency alors homme de confiance du roi. Lors de la réhabilitation de Chabot,  Guillaume Poyet tombe en disgrâce. François Ier le suspend de ses fonctions, le fait arrêter le 2 août 1542 et emprisonner à Bourges, puis à la Bastille. François Ier vient en personne au procès. En avril 1545, il est dégradé de son office de chancelier, et condamné à une amende de 100 000 livres. Mais il est remis en liberté trois mois plus tard. Entre-temps François Ier confisque son château de Beynes et le donne à Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes et favorite du roi. Le roi y viendra et écrira des lettres royales, à la mort de Pisseleu le domaine revient dans le domaine royal.

1556, Henri II le donne à Diane de Poitiers sa favorite. Elle fait appel à Philibert Delorme pour y construire de nouveaux pavillons. La fille de Diane de Poitiers, Françoise de Brézé, en hérite en 1566 puis sa fille Diane en 1576.

1623, Charles Henri de Clermont , fils de Diane de la Marck, comte de Tonnerre, marquis d’Ancy-Le-Franc devient seigneur de Beynes.

1634, 27 novembre, Il vend le château à François de l’Hôpital , seigneur du Hallier, Abbé de Saint-Germain-des-Prés, Evêque du Mans en 1597 , Gendarme du Roi, chevalier des Ordres du Roi, capitaine des Gardes du Corps, seigneur de Beynes , comte de Rosnay,il est nommé  Maréchal de France dit «Maréchal de L’Hôpital», Gouverneur de Paris (1649). C'est lui qui avait fait assassiner Concino Concini, Maréchal de France et seigneur de Lésigny, par ordre de Louis XIII sous les conseils de Charles d'Albret seigneur du Château de Luynes.

 

Entrée du Château de Beynes



Par alliance le château entre dans la famille de Béthune, puis il est vendu par Louis-r5xdeph de Béthune à Pontchartain, chancelier, mais ce dernier est tué à la bataille de Malplaquet en 1709.

1732, Jerôme-Frédéric Pontchartrain qui a hérité du domaine abandonne le château et le fait démanteler.

1781, Diane de Mancini, nièce de Jérôme-Frédéric, hérite du nom et de la seigneurie.

1959, les  vestiges font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques  le 18 novembre.

En 1967, il est racheté par la municipalité.

De 1995 à 1999, il fait l'objet de fouilles puis de travaux de consolidation.

Vers 2010, la mairie n’a pas reconduit le contrat avec l’association de la sauvegarde du château de Beynes.  Le projet est d’ouvrir à la visite de l’axe central du château, des travaux d'un coût de 1,3 million d’euros ont en théorie commencé en septembre 2013. source

2013, 17 juin,  il a été classé monument historique par la Commission Nationale du Patrimoine et des Sites.
 

Photographies
Plan Chateau Beynes
Chateau Beynes
Entree Chateau Beynes
Chateau De Beynes 09
Chateau Beynes Eglise Beynes
Chateau De Beynes 03
Chateau Beynes
Evolutions Chateau De Beynes
Plan Chateau Beynes
  1. Château de Marly dans le domaine de Marly-le-Roi
  2. Château de Breteuil
  3. Donjon de Houdan
  4. Tour Montjoie, Conflans-Sainte-Honorine

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