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Basilique de Saint-Martin à Tours
Au cœur de la ville historique de Tours, en France, se dresse la somptueuse Basilique de Saint-Martin, un joyau de l'architecture religieuse et un lieu de pèlerinage vénéré depuis des siècles. Cette basilique, dédiée à Saint Martin, l'un des saints les plus importants de la chrétienté, est un incontournable pour les amateurs d'histoire, de culture et d'art sacré.
La Basilique de Saint-Martin à Tours est un édifice qui fascine par son histoire et sa magnificence architecturale. Située au cœur de la ville, cette basilique est une véritable icône de la foi et de la culture française. Explorez ses aspects les plus remarquables à travers cette visite virtuelle.

La Façade Méridionale et le Calvaire
Lorsque vous vous approchez de la basilique, vous êtes accueilli par un vaste parvis qui s'étend devant la façade méridionale. C'est ici que vous trouverez un calvaire, une œuvre sculpturale qui raconte la légendaire générosité de Saint Martin. Il est représenté partageant son manteau, entouré des saints Perpet et Grégoire de Tours.
Le Dôme et la Statue de Saint Martin
Le dôme de la basilique est l'une de ses caractéristiques les plus emblématiques. À une hauteur impressionnante de 51 mètres au-dessus du sol, il est couronné par une statue en bronze de Saint Martin bénissant la Cité. Cette statue majestueuse, œuvre du sculpteur Jean Hugues, mesure 4,25 mètres de hauteur et pèse 1 692 kg.
Le Tombeau de Saint Martin

Pour accéder au tombeau de Saint Martin, descendez par deux larges escaliers. La crypte qui abrite le tombeau est un véritable trésor architectural, avec ses dix colonnes en marbre d'Écosse ornées de chapiteaux sculptés. Vous découvrirez également les délimitations de l'église primitive sur le sol. Le tombeau du Saint, réalisé en marbre et grès des Vosges, est décoré de magnifiques mosaïques. La partie supérieure, en forme de sarcophage avec des frontons ornés de croix, repose sur dix colonnes aux chapiteaux de bronze, protégeant ainsi les pierres de la sépulture primitive de Saint Martin. Les ouvertures latérales révèlent la pierre tombale antique et le reliquaire. En face du tombeau, vous trouverez la sépulture du Cardinal Meignan, archevêque de Tours au XIXe siècle, surmontée de sa statue réalisée par le sculpteur François Sicard.

Le partage du manteau par Saint-Martin
Ce récit, transmis par le contemporain de Saint Martin, Sulpice Sévère, nous transporte dans un moment poignant de la vie du saint homme. C'est l'histoire du partage du manteau, un geste qui allait marquer profondément son chemin vers la sainteté.
En ce jour glacial d'un hiver particulièrement rigoureux, Saint Martin, alors soldat, se retrouve dans une situation exceptionnelle. Il ne possède que ses armes et un simple manteau de soldat pour affronter le froid mordant qui sévit sur la cité. La misère qui frappe un pauvre nu, à la porte de la cité, ne laisse personne indifférent. Le mendiant implore la pitié des passants, mais en vain. Seul Saint Martin, inspiré par la grâce divine, perçoit que ce pauvre est destiné à croiser son chemin, car les autres passants restent insensibles à sa détresse.
Cependant, Saint Martin est confronté à un dilemme : il ne possède que sa chlamyde pour se protéger du froid. Pourtant, il avait déjà sacrifié tous ses biens précédemment pour des œuvres charitables similaires. Sans hésiter, il prend son épée, fend sa chlamyde en deux et offre une moitié au pauvre. Il s'enveloppe ensuite dans le reste de son manteau. Cette action altruiste ne manque pas d'attirer l'attention des témoins. Certains rient, trouvant que Saint Martin a une allure pitoyable avec son manteau mutilé. Cependant, ceux qui réfléchissent plus sainement regrettent de ne pas avoir agi de la même manière, eux qui étaient plus riches et auraient pu aider le pauvre sans se retrouver dans le dénuement.
La nuit suivante, alors que Saint Martin sommeille, il fait l'expérience d'une vision extraordinaire. Il voit Jésus-Christ vêtu de la moitié de la chlamyde qu'il avait donnée au pauvre. Le Seigneur l'invite à examiner attentivement le vêtement et lui révèle que Martin, bien qu'étant encore catéchumène à cette époque, l'a couvert de ce manteau. Jésus déclare qu'à chaque acte de charité envers les plus humbles, c'est Lui-même que l'on sert.
Pour confirmer la bonté de cette œuvre, Jésus se montre à Martin vêtu du même habit que le mendiant avait reçu. Cette vision ne nourrit pas l'orgueil chez Saint Martin, mais renforce sa foi. À l'âge de dix-huit ans, il se hâte de se faire baptiser, comprenant que cet événement était un appel de Dieu à poursuivre sa vie en servant les autres avec amour et compassion.
Cette histoire du partage du manteau de Saint Martin illustre de manière poignante son engagement envers les enseignements de Jésus-Christ et son dévouement envers les plus démunis. C'est un exemple intemporel de charité et de foi chrétienne qui continue d'inspirer des générations de croyants.
Les Nefs et les Chapelles
L'intérieur de la basilique est une merveille architecturale. Les arcs des nefs retombent sur 14 colonnes monolithes en granit poli des Vosges, chacune ornée de chapiteaux historiés. Les nefs sont couvertes d'une charpente apparente décorée, s'inspirant des églises paléochrétiennes. Les nefs latérales abritent deux magnifiques chapelles : celle de la Vierge Marie à gauche et celle de Saint r5xdeph, également dédiée au Saint-Sacrement, à droite. À l'entrée de cette dernière, vous découvrirez une statue de Sainte Thérèse de Lisieux et une icône représentant les saints Louis et Zélie Martin.
Le Magnifique Chœur
Le chœur de la basilique est une merveille architecturale. Un dôme impressionnant surplombe le chœur et laisse entrer la lumière à travers 22 fenêtres. Au centre trône Saint Martin, assis, bénissant de sa main et tenant la croix de l'autre. Il est entouré de Saint Gatien, premier évêque de Tours, de Saint Ambroise de Milan, son contemporain, de Saint Lidoire à qui il succéda, et de Saint Hilaire de Poitiers, son maître.
La Basilique de Saint-Martin à Tours est bien plus qu'un monument religieux ; elle est un trésor de foi, d'art et d'histoire. Chaque recoin de cet édifice respire la spiritualité et l'héritage culturel qui perdurent depuis des siècles. Une visite à la basilique est un voyage à travers le temps et une immersion dans la dévotion qui a marqué cette région de France.
La Basilique de Saint-Martin possède une histoire riche et complexe qui remonte au IVe siècle. Elle est construite sur le lieu où Saint Martin, l'évêque de Tours, est enterré en 397 après J.-C. Saint Martin est célèbre pour son dévouement à la charité et sa bonté envers les plus démunis, ce qui en fait une figure vénérée dans le christianisme. La basilique est ainsi un lieu de culte majeur dédié à sa mémoire.
L'architecture de la basilique est un véritable trésor. Elle présente un mélange de styles, du roman au gothique, témoignant de son évolution au fil des siècles. Les visiteurs seront éblouis par les magnifiques vitraux, les voûtes en ogive, les arcs brisés et les sculptures qui ornent l'intérieur de l'édifice. La basilique est également renommée pour ses chapelles latérales, chacune avec son propre charme et ses trésors artistiques.
Le Tombeau de Saint Martin
Au cœur de la basilique, vous découvrirez le tombeau de Saint Martin, un lieu de pèlerinage depuis plus de 1 600 ans. Le tombeau est orné de précieuses reliques, et il est entouré d'une atmosphère de dévotion et de spiritualité. De nombreux visiteurs viennent se recueillir devant cette relique sacrée et ressentir la profondeur de la foi qui a animé Saint Martin.
Le Jardin de la Basilique
Un autre point fort de la visite est le jardin de la basilique, un espace paisible où vous pourrez vous détendre et méditer. Les jardins sont ornés de statues et de sculptures qui évoquent la vie et les enseignements de Saint Martin. C'est un endroit idéal pour une promenade tranquille ou pour simplement admirer la vue sur l'architecture grandiose de la basilique.
Événements et Célébrations
La Basilique de Saint-Martin est le théâtre de nombreuses cérémonies religieuses tout au long de l'année. Les festivités en l'honneur de Saint Martin sont particulièrement impressionnantes et attirent des fidèles du monde entier. Ces célébrations sont une occasion unique de plonger dans la culture et la spiritualité de la région.
L'histoire de la Basilique en quelques dates importantes :
397 : Inhumation de Martin dans un cimetière public, sous l'emplacement actuel de la rue des Halles.
437 : Érection d'une modeste chapelle sur la tombe de Martin.
471 : Remplacement de la chapelle par une imposante basilique, consacrée le 4 juillet de cette année-là. Ses dimensions sont impressionnantes : 53 mètres de long, 20 mètres de large, 45 mètres de hauteur. Elle est ornée de somptueux décors, comprenant de la soie, des vitraux, du marbre, des mosaïques, des colonnes et des colonnettes. Au fil des ans, la basilique survit à plusieurs incendies et est restaurée à chaque fois, devenant toujours plus magnifique.
1050 : Un nouvel incendie nécessite une reconstruction de la basilique. Sa nef semble être une réplique de celle de Saint-Sernin à Toulouse, mesurant 56 mètres de long et 28 mètres de large. Quatre tours marquent désormais les extrémités du transept.
1175 à 1260 : Les voûtes romanes sont remplacées par des voûtes d'ogives de style "angevin", et un nouveau chœur plus vaste est érigé.
1562 : La basilique subit un pillage brutal de la part des huguenots, et le corps de saint Martin est incinéré. Quelques reliques parviennent à être préservées avec beaucoup de difficulté.
1793 : Pendant la Révolution, le bâtiment est converti en écurie.
1797 : Les voûtes s'effondrent, et à l'exception de la tour Charlemagne et de la tour de l'horloge, le reste de l'église est détruit. De nouvelles rues sont aménagées sur le site pour éviter toute renaissance du culte de saint Martin.
14 décembre 1860 : Un habitant de Tours, Léon Papin-Dupont, également connu sous le nom de "le saint homme de Tours", achète des terrains à proximité du site et découvre le tombeau de Saint Martin sous une maison, à l'angle sud.
1887 : Début de la construction de la basilique actuelle dans le style romano-byzantin, avec une orientation nord-sud, en raison de la configuration du terrain. L'architecte Victor Laloux est à la tête de ce projet ambitieux.
1925 : La nouvelle basilique est consacrée, offrant une nouvelle vie à cet emblème historique de Tours.
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Eglise Saint-Maurice de Chinon
L'église Saint-Maurice de Chinon est un monument historique situé dans le centre-ville de Chinon. Elle est une église paroissiale affectée au culte catholique. Selon les sources, elle aurait été construite au XIIe siècle pour le clocher et à la fin du XIIe siècle pour le reste de l'édifice. Elle a été progressivement agrandie jusqu'au XVIe siècle, avec l'ajout de la basse nef en 1543. L'église est classée monument historique depuis 1913. Malheureusement, l'édifice s'effrite au fil des années et doit faire l'objet d'importants travaux de restauration. En 2021, la ville de Chinon a annoncé que l'église Saint-Maurice allait faire l'objet de travaux de restauration, mais faute de financement, rien n'est acté en 2023.

L'église est ouverte de temps à autre par des bénévoles, vous pourrez écouter de la musique avec l'orgue de l'église par l'organiste François Riot. De temps à autre sont aussi organisés des concerts mais de façon sporadique.
Ce bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913.
Localisation L'église se trouve le long de la rue Haute-Saint-Maurice, sur une terrasse en contrebas, juste en dessous du château de Chinon. Cette rue, située dans la partie ouest de la vieille ville, était l'axe principal est-ouest de Chinon au Moyen Âge, et elle est parallèle à la Vienne, c'était la seule rue importante de la Ville-Fort à ne pas subir d'inondation.
Histoire L'église a été construite au XIIe siècle pour remplacer un édifice du Xe siècle. À la fin du XIIe siècle, elle a été agrandie avec un chœur, et une chapelle a été ajoutée au nord. Au XVe siècle, le clocher a été surmonté d'une flèche, une chapelle a été construite du côté sud, et un siècle plus tard, un bas-côté a été ajouté le long du côté sud de la nef.

Au XXIe siècle, l'église Saint-Maurice, ainsi que l'église Saint-Étienne, sont les deux églises paroissiales situées sur le territoire de la commune de Chinon, néanmoins l'église Saint-Etienne est la seule église ouverte quasiment tous les jours.
Architecture et mobilier
Vue intérieure de la nef. La nef, qui conserve quelques vestiges du Xe siècle dans son mur nord, est composée de trois travées carrées. Son architecture présente des voûtes très bombées, caractéristiques du style gothique de l'ouest, ce qui contraste avec le style plus complexe de son bas-côté méridional.
Le clocher, datant du XIIe siècle, se trouve au nord-est de la nef et est soutenu à sa base par de puissants contreforts. Chacune de ses faces est éclairée par deux étages de baies géminées, à l'exception de l'ouest où elles sont murées.
Les vitraux d'origine ont été détruits lors des bombardements allemands du pont sur la Vienne le 29 août 1944. Ils ont été remplacés par des vitrages modernes conçus par Théo Hanssen et réalisés par un atelier d'Orléans.
L'église abrite une statue de Jeanne d'Arc, réalisée par Jules Déchin en 1900. Cette statue représente une jeune femme modeste, loin des représentations flamboyantes de la guerrière.

Voir aussi
Informations Touristique :
L'église est ouverte de temps à autre par des bénévoles, aucun horaire précis n'est disponible. Néanmoins en période estivale, elle est plus souvent ouverte avec des concerts d'orgues par François Riot ou d'autres organistes.
sources :
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La Cathédrale Saint Gatien de Tours : Histoire, Architecture et Art
La cathédrale de Tours est un joyau de l'architecture gothique situé dans la ville de Tours, dans la vallée de la Loire en France. Elle est l'un des plus grands exemples d'architecture gothique en France, avec une longueur de 98 mètres et une hauteur de 69 mètres. La cathédrale de Tours est également célèbre pour sa riche histoire, son art et son architecture. Dans cet article, nous allons explorer l'histoire de la cathédrale de Tours, son architecture gothique, ses chefs-d'œuvre artistiques, et plus encore.

Histoire de la Cathédrale de Tours
La cathédrale de Tours a été construite sur le site d'un ancien temple romain dédié à Mars. Au IVe siècle, un oratoire a été construit à la place, puis agrandi et transformé en une église dédiée à Saint-Martin au Ve siècle. Cette église a été détruite au IXe siècle par les Normands, puis reconstruite en style roman au Xe siècle. Elle a ensuite été agrandie et transformée en une église gothique au XIIe siècle.
Au XVe siècle, un incendie a détruit une grande partie de la cathédrale. Elle a été reconstruite au XVIe siècle dans le style gothique flamboyant, puis restaurée au XIXe siècle dans le style gothique primitif. La cathédrale de Tours a subi de nombreuses restaurations et rénovations au fil des ans, mais elle est toujours considérée comme l'un des plus beaux exemples d'architecture gothique en France.
Architecture de la Cathédrale de Tours
La cathédrale de Tours est un exemple classique de l'architecture gothique française. Elle est construite en pierre de tuffeau, une pierre calcaire locale, et possède un plan en croix latine, avec un transept saillant, un chœur profond et un chevet plat. La cathédrale possède également une série d'arcades, de chapelles et de chapiteaux richement sculptés, ainsi que des vitraux colorés.
La façade de la cathédrale est particulièrement impressionnante, avec ses deux tours jumelles de 69 mètres de haut, qui sont couronnées par des flèches en pierre. La façade est également décorée de nombreuses sculptures, dont une représentation de Saint-Martin partageant son manteau avec un mendiant.
Chefs-d'œuvre Artistiques de la Cathédrale de Tours
La cathédrale de Tours abrite de nombreux chefs-d'œuvre artistiques, dont certains datent de l'époque romane. L'un des plus célèbres est le tombeau de Saint-Martin, qui se trouve dans le chœur de la cathédrale. Ce tombeau en marbre, datant du Ve siècle, est orné de scènes de la vie de Saint-Martin.
La cathédrale abrite également une collection de vitraux remarquables, dont certains datent du XIIIe siècle. Les vitraux les plus célèbres sont ceux de la chapelle Saint-Libert, qui représentent des scènes de la vie de Saint-Libert et de la VLes Orgues de la Cathédrale de Tours
La cathédrale de Tours est également célèbre pour ses orgues, qui sont considérés comme l'un des plus beaux ensembles d'orgues en France. Les orgues actuels datent du XIXe siècle et ont été construits par le célèbre facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll. Ils comprennent plus de 5 000 tuyaux et ont été restaurés en 2016.
La Visite de la Cathédrale de Tours

La cathédrale de Tours est ouverte au public tous les jours de l'année, à l'exception de certains jours fériés. Les visiteurs peuvent admirer la beauté de l'architecture gothique, les chefs-d'œuvre artistiques, les vitraux colorés et les orgues magnifiques. Il est également possible de monter au sommet des tours pour admirer la vue panoramique sur la ville de Tours et la vallée de la Loire. Les visiteurs peuvent également participer à des visites guidées pour en savoir plus sur l'histoire et l'architecture de la cathédrale.
FAQ
-
Quand la cathédrale de Tours a-t-elle été construite ? R : La cathédrale de Tours a été construite au XIIe siècle.
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Quels sont les chefs-d'œuvre artistiques de la cathédrale de Tours ? R : Les chefs-d'œuvre artistiques de la cathédrale de Tours incluent le tombeau de Saint-Martin et les vitraux colorés.
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Combien de tuyaux y a-t-il dans les orgues de la cathédrale de Tours ? R : Les orgues de la cathédrale de Tours comprennent plus de 5 000 tuyaux.
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Peut-on monter au sommet des tours de la cathédrale de Tours ? R : Oui, il est possible de monter au sommet des tours de la cathédrale de Tours pour admirer la vue panoramique.
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La cathédrale de Tours est-elle ouverte au public ? R : Oui, la cathédrale de Tours est ouverte au public tous les jours de l'année, à l'exception de certains jours fériés.
Voir aussi
Informations Touristique :
site internet : https://www.paroisse-cathedrale-tours.fr/cathedral/index
Adresse : Pl. de la Cathédrale, 37000 Tours
Horaires :
Tous les jours de 8h30 à 20h.
Téléphone : 02 47 70 21 00
Les accueillants, munis d’un badge, sont présents dans la cathédrale du week-end de Pâques au 11 novembre (date de la saint Martin d’hiver), les vendredis et samedis de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 17 h.
Pour des demandes de visites de groupes, vous pouvez contacter le : 06 62 36 42 89.
Historique & Histoire
L'Histoire de la Cathédrale de Tours : de la Première Édification à l'Architecture Gothique

La Cathédrale de Tours est un joyau de l'architecture gothique en France, mais son histoire remonte à plus de 1600 ans. La première cathédrale Saint-Maurice a été édifiée par Lidoire, évêque de Tours de 337 à 371 et prédécesseur de Martin. Incendiée en 561, elle est restaurée par Grégoire de Tours et dédicacée en 590. Cette première cathédrale a été construite à l'angle sud-ouest du castrum, et son accès se faisait en baïonnette depuis la voie traversant la cité. Cette configuration est rare pour une cathédrale, et cela en fait une construction unique.
Au fil des siècles, la cathédrale a subi de nombreuses transformations et reconstructions, et elle est aujourd'hui un exemple fascinant de l'architecture gothique française. Dans cet article, nous allons vous raconter l'histoire de la Cathédrale de Tours, de sa première édification à sa reconstruction en architecture gothique.
La première édification de la Cathédrale de Tours La première cathédrale Saint-Maurice a été édifiée par Lidoire, évêque de Tours, au IVe siècle. Elle était située à l'angle sud-ouest du castrum, et son accès se faisait en baïonnette depuis la voie traversant la cité. Elle a été incendiée en 561, puis restaurée par Grégoire de Tours et dédicacée en 590.
La cathédrale romane Au XIIe siècle, la cathédrale de Tours a été reconstruite en style roman. On ne connaît pas précisément le plan de cet édifice, mais il a été incendié en 1166 lors des luttes entre Louis VII de France et Henri II d'Angleterre, comte d'Anjou.
La reconstruction en architecture gothique La reconstruction de la cathédrale de Tours en architecture gothique a commencé au XIIe siècle, avec la reconstruction du croisillon sud et des tours dès 1170. La reconstruction du chœur est traditionnellement placée entre 1236 et 1279. Plus récemment, la datation des parties basses a été envisagée vers 1220-30, et la pose de la charpente des vitraux du triforium vers 1245-55. Ce chantier a joué un rôle important dans la définition d'un style ligérien propre au sein du courant gothique.
C'est la nef qui a demandé le plus de temps pour son édification. L'architecte Simon du Mans a reconstruit le transept et entamé la nef, dont six travées, bas-côtés et chapelles ont été édifiés au XIVe siècle. Les deux premières travées correspondent à celles de l'ancienne cathédrale
Histoire de la construction : La construction de la cathédrale a commencé au 12ème siècle, lorsque l'architecte Simon du Mans a commencé la reconstruction du transept et de la nef. Au 14ème siècle, six travées, bas-côtés et chapelles ont été édifiés. Les deux premières travées correspondent à celles de l'ancienne cathédrale romane et remontent au 12ème siècle. Cependant, la nef n'a été achevée qu'au 15ème siècle par les architectes Jean de Dammartin, Jean Papin et Jean Durand. Cela a été rendu possible grâce aux libéralités accordées par Charles VII et le duc de Bretagne Jean V. La construction s'est étendue du début du 15ème siècle au milieu du 16ème siècle.
Particularités de l'édifice: La Cathédrale Saint-Gatien de Tours est l'un des rares grands chantiers religieux français de cette période. Son parti très élancé est assez inhabituel, étant structuré par les grandes lignes verticales des deux tours, mais peu recoupé horizontalement, comme dans les façades harmoniques du gothique classique. Elle est surtout remarquable par l'opulence de sa décoration sculptée. Les choix de Jean de Dampmartin entre 1430 et 1470 ont été déterminants dans la construction de l'édifice. Les tours ont été élevées dans la première moitié du 16ème siècle. La tour nord a été édifiée en 1507 par Pierre de Valence, et la tour sud entre 1534 et 1547 par Pierre Gadier.
L'édifice a perdu les grandes statues des piédroits, détruites en grande partie au cours des guerres de religion en 1562. Mais elle demeure une des plus extraordinaires créations du gothique flamboyant dans ce qu'il a de plus exubérant, véritable dentelle de pierre sans guère d'équivalent, chef-d'œuvre décoratif de premier plan.
Les architectes impliqués: Plusieurs architectes se sont succédés dans la construction de la cathédrale, mais ce sont les choix de Jean de Dampmartin entre 1430 et 1470 qui ont été les plus déterminants. Après un ralentissement, le soutien financier de certains chanoines et l'influence à Rom
Caractéristique de la Cathédrale

Dimensions de la cathédrale Saint-Gatien de Tours : 100 m de longueur totale, 28 m de largeur, 46 m de largeur pour le transept, 29 m de hauteur sous les voûtes (37,50 m à Chartres) et 11 m de hauteur sous les bas-côtés. Les tours nord et sud mesurent respectivement 68 m et 69 m de hauteur. La construction de la cathédrale, qui a été particulièrement lente, présente un ensemble très complet d'architecture religieuse française du xiie au xvie siècle. Les bases et les contreforts des tours sont d'époque romane, l'ornementation générale est du pur gothique, rayonnant et flamboyant, et les sommets des deux tours sont dans le style Renaissance du début du xvie siècle.
Sur le plan architectural, bien que Saint-Gatien soit un très bel édifice, elle n'est peut-être pas reconnue comme l'une des cathédrales gothiques majeures de France. Cependant, elle possède un joyau exceptionnel : sa collection de vitraux. Les plus beaux, éblouissants, ornent les chapelles du déambulatoire et les fenêtres hautes du chœur. Il s'agit d'un des plus parfaits ensembles du xiiie siècle (vitraux à médaillons) existant en Europe, complet, intact, multicolore et très varié. Il convient également de mentionner les deux roses du transept, datant du xive siècle, ainsi que les vitraux de la nef et de la façade, datant du xve siècle. Un autre beau vitrail du xve siècle orne l'une des chapelles du bas-côté sud. La cathédrale Saint-Gatien est également une sorte de conservatoire des vitraux tourangeaux, le chapitre ayant acquis à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle des vitraux provenant des églises détruites de la ville, telles que Saint-Julien et Saint-Martin. Ils sont principalement visibles dans les déambulatoires.
Entre 1841 et 1863, l'atelier Lobin a été chargé de restaurer et remonter les vitraux anciens. Certains panneaux, jugés incompatibles avec le projet de restauration, ont été vendus sur le marché de l'art. Un ensemble sur la Création a été racheté en 1916 et placé dans une chapelle latérale sud. D'autres vitraux ont été identifiés dans certains musées américains.
En 2009, à l'occasion de la restauration du bras nord du transept, il a été décidé de mettre en place des vitraux dans les quatre grandes fenêtres du bras du transept, qui en étaient dépourvues. Suite à un concours organisé en 2011, le projet sélectionné a été celui de Gérard Collin-Thiébaut, artiste vivant en Franche-Comté, et du maître verrier Pierre-Alain Parot installé en Bourgogne. Ces verrières contemporaines développent et renouvellent la thématique liée à saint Martin.

Brève Chronologie
- Vers 338 L'évêque de Tours, Litorius (saint Lldoire) élève l’ecclesia prima à l'intérieur de l'enceinte. Saint Martin lui succède en 371.
- 558 Le castrum est ravagé par un incendie. La cathédrale est en ruine.
- 590 L'évéque Grégoire de Tours la rebâtit et la consacre à saint Maurice.
- Vers 1160 L'édifice, en mauvais état, est reconstruit dans le style angevin, Il n'aurait jamais été terminé. La muraille gallo-romaine est rasée pour y placer les tours.
- 1167 Le monument subit de graves dommages lors d'un incendie qui ravage la ville. Il est réparé par l'archevêque r5xdcion (1157-1173).
- 1220-1270 Le monument "ruiné dans sa partie la plus sainte ", va être relevé dans le style gothique. Le choeur présente, dans ses parties hautes, une grande parenté avec la Sainte-Chapelle de Paris (vitraux et fenestrages) et constitue un remarquable exemple de gothique rayonnant. Le nom du maître d’œuvre reste inconnu à ce jour.
- L’architecte Etienne de Mortaqne reconstruit, dans le même style, le transept
- Début du XlVe s. Les deux premières travées de la nef sont suivies des parties basses de la nef achevées en 1417.
- Au Cours du XlVe s, Saint Gatien (nom du premier apôtre qui aurait précédé Lidoire), s'impose peu à peu comme nouveau patron de la cathédrale.
- Vers 1470 Après un ralentissement dû à la guerre de Cent Ans, la nef est achevée par Jean de Dampmartin, dans le style flamboyant pour les parties hautes comme la construction de la façade, dans le même style, œuvre de Jean Papin et de Jean Durant,
- 1484 Les ébrasements des portails sont terminés
- Vers 1507 La tour nord est achevée, avec son couronnement Renaissance, une création de Martin François, abritant le célèbre « escalier royal » de Pierre de Valence.
- 1547 L'achèvement, dans le même style, de la tour sud, est l'oeuvre de Pierre Gadier.
- 1787 Le jubé est supprimé.
- 1793 Les statues des portails sont détruites par les révolutionnaires.
- XIX°s. Le portail central est restauré par A. Toussaint (1848) : atelier David d’Angers
Description matérielle et iconographie du tombeau des enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne à Tours

Le tombeau des enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne est un chef-d'œuvre de l'art funéraire de la Renaissance française, situé dans la cathédrale de Tours. Cet article explore la description matérielle et l'iconographie du tombeau, ainsi que son état de conservation.
Introduction
Le tombeau des enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne est un monument funéraire qui a été réalisé au début du XVIe siècle. Il se compose de deux gisants, représentant les deux enfants royaux, ainsi que de quatre angelots et de blasons portant les armoiries de la famille royale. Dans cet article, nous allons explorer la description matérielle et l'iconographie du tombeau, ainsi que son état de conservation.
Description matérielle
Le tombeau est composé de marbre blanc et noir, de dorure, de peinture, de métaux et d'adhésif ou liant. Les gisants et les angelots sont taillés dans un seul morceau de marbre blanc. Les médaillons des petits côtés du coffre sont en marbre noir, tout comme l'hermine du manteau des enfants. La corde en haut du couvercle est dorée, tout comme les blasons et la chevelure. Les liaisons des grandes pièces de marbre sont en métal.
Les dimensions normalisées du tombeau sont les suivantes : H = 115 ; l = 183 ; la = 83 ; poids : environ 2 tonnes. Le gisant de Charles Orland mesure h = 20, la = 95, l'ange tenant d'écu mesure h = 33, la = 20, pr = 26, et l'ange tenant d'oreiller mesure h = 30,5, la = 18,5, pr = 26.
Iconographie
Le tombeau est orné de plusieurs motifs iconographiques, tels que des enfants, des angelots, des armoiries et des personnages mythologiques. Les éléments iconographiques sont les suivants : enfant, nourrisson : mort ; ange ; ornementation ; Charles Orland : prince héritier, Charles : prince héritier ; Samson ; Hercule ; sirène ; centaure ; coq ; musicien.
Le sarcophage porte les effigies de Charles Orland et Charles, fils de Charles VIII et Anne de Bretagne, entourés de quatre angelots. Deux d'entre eux soutiennent les coussins sur lesquels reposent les têtes des enfants royaux,

sources : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM37000639, wikipedia, affiche sur place, gallica.bnf.fr
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Manthelan

Le clocher de Manthelan est le seul grand élément important de l'ancienne église à avoir été conservé.
Manthelan est un petit village situé dans le centre-est de la Touraine, dans le département d'Indre-et-Loire. Ses habitants sont appelés les Manthelanais ou les Manthelanaises. Tout au long de son histoire, le village a porté différents noms tels que Mantalomagus et Mantalomagensis au VIe siècle selon Grégoire de Tours, Mantelan en 1083 d'après le cartulaire de Noyers, ou encore Mantalant en 1290 selon le pouillé du diocèse de Tours.
La châtellenie de Manthelan relevait du Fau de Reignac. Le village couvre une superficie de 3 958 hectares et son code postal est le 37240. Les altitudes de Manthelan varient entre 79 et 128 mètres et il est traversé par deux cours d'eau : l’Échandon, qui en est la source, et le Quincampoix.
L'église Saints-Gervais-et-Protais-et-Saint-Volusien, qui a été reconstruite en 1868 selon les plans de l'architecte Gustave Guérin, est un monument emblématique de Manthelan. Elle est constituée d'une nef néo-romane encadrée par deux collatéraux et d'une abside semi-circulaire. Deux absidioles ont été ajoutées par l'architecte lochois Collet. Il ne reste de l'église d'origine du XIIe siècle que le clocher-porche qui a été restauré. Ce dernier est ajouré, sur ses quatre faces au niveau de l'étage du beffroi, par deux baies en plein cintre. Il abrite une cloche datant de 1565. L'église primitive a été fondée vers 495 par Volusien, évêque de Tours, et renferme de nombreux vitraux.
En dehors de l'église, Manthelan possède également quelques châteaux et manoirs. Le château privé des Usages, datant du XVIIe siècle et remanié au XIXe siècle, est peu visible, situé près de l'étang du Fau (route de Vou). Le manoir privé de La Marche, datant quant à lui du XVIe siècle, a porté différents noms aux XVIe et XVIIe siècles, tels que Hôtel de La Gibertière ou encore La Guiberdière. Il s'agit d'un bâtiment rectangulaire orienté Est-Ouest, avec une aile en retour d'équerre. La grande salle, pavée de carreaux rouges, possède une cheminée Renaissance soutenue par des pilastres cannelés, ornée de rosaces et chauffant l'espace de la pièce. Entre les deux pignons triangulaires, la charpente en carène de navire inversée est supportée par six poinçons. Sous la demeure s'étend une cave.
Enfin, le château privé du Breuil, construit aux XVIe et XVIIIe siècles, est un monument particulier de Manthelan. Possédant jadis un pigeonnier
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Informations Touristique :
Si la ville ne regorge plus d'un d'intérêt patrimonial majeur, il y a cependant depuis plus d'un siècle un carnaval assez important pour une petite cité ( voir le site de la mairie pour les dates ).
Site officiel de la mairie : https://www.manthelan.fr/
Historique & Histoire
Il était une fois à Manthelan un seigneur qui avait des fonctions militaires dans la ville royale de Loches. Il devait passer du temps dans son château, maintenant détruit depuis longtemps, mais dont les douves ont été conservées jusqu'à ces dernières années. En tant que propriétaire de quelques terres et métairies, il était vassal des Chartreux du Liget, propriétaires de la seigneurie du Grand Clos. Les Chartreux possédaient en toute propriété des biens équivalant au huitième de la paroisse de Manthelan et percevaient le cens auprès de tenanciers libres dont les biens correspondaient encore au tiers de la superficie de la paroisse. Par conséquent, les religieux chartreux du Liget avaient le contrôle sur la moitié ou presque de Manthelan.
Le seigneur de Manthelan était donc soumis aux Chartreux du Liget en tant que vassal. Il avait cependant un rôle important dans la ville royale de Loches en tant que responsable militaire. Il devait donc passer du temps dans son château à Manthelan, qui n'existe plus aujourd'hui, mais dont les douves étaient encore visibles il y a quelques années.
Le pouvoir des Chartreux sur Manthelan était très important, car ils possédaient une grande partie de la paroisse. Ils percevaient également le cens des tenanciers libres, qui possédaient encore un tiers des terres de la paroisse. Ainsi, les Chartreux du Liget avaient une influence significative sur la vie des habitants de Manthelan.
Malgré cette domination des Chartreux, le seigneur de Manthelan avait tout de même une certaine autorité en tant que responsable militaire dans la ville royale de Loches. Il devait gérer ses terres et ses métairies en tant que vassal des Chartreux, mais il avait une certaine indépendance dans l'exercice de ses fonctions militaires.
Aujourd'hui, le château du seigneur de Manthelan n'existe plus, mais les douves ont été conservées jusqu'à ces dernières années. Le pouvoir des Chartreux du Liget sur la paroisse de Manthelan a également disparu, mais leur influence a laissé une empreinte durable dans l'histoire de la région. La ville royale de Loches est toujours un lieu important de l'histoire de la France et rappelle la période où le seigneur de Manthelan remplissait ses fonctions militaires dans la région.
Au départ, les terres appartenaient au seigneur du Fau, également connu sous le nom de Reignac. Mais à la suite de la division et du partage des biens de cette famille, les terres passèrent sous la dépendance du seigneur de Manthelan à partir du 22 mai 1559, conformément à un accord conclu entre leurs prédécesseurs et dame Claude du Fau (Arch. Dép. : C 615). En étudiant le renouvellement de leur allégeance envers le seigneur de Manthelan en 1691, nous avons découvert une source unique, un volume de deux cents pages qui décrit avec le plus grand soin les différentes parcelles de terre de la paroisse, du moins dans leur secteur. Comme de nombreuses parcelles appartenant aux seigneurs voisins étaient incluses parmi les leurs, les deux tiers de la paroisse ont ainsi été recensés et on pourrait dire cadastrés.
L'autre source d'informations provient également des Chartreux, qui ont dessiné 20 cartes des terres de Manthelan. Malheureusement, il n'y a pas de correspondance entre ces cartes et le texte de l'allégeance de 1691.
Pour terminer la description des domaines de Manthelan, il faut mentionner l'existence d'un important fief, celui du Breuil, dont le seigneur avait le droit de haute, moyenne et basse justice ainsi que le droit de cuissage. Les seigneuries de la Marche et de la Guiberdière étaient plus petites. Morignan, quant à elle, était le siège d'une prestimonie (du latin praestare : fournir), qui était, par définition, un fonds ou revenu affecté par le fondateur à l'entretien d'un ecclésiastique, sans être érigée en titre de bénéfice. Il y avait donc un chapelain ou prestimoine qui touchait le cens que le seigneur du Breuil devait au chanoine doyen du chapitre de l'église Saint-Martin de Tours, propriétaire ou fondateur du lieu.
En somme, la seigneurie de Manthelan était un territoire complexe, regroupant différentes parcelles de terre appartenant à des seigneurs voisins, ainsi que des fiefs importants tels que celui du Breuil. Les Chartreux ont dessiné des cartes des terres de Manthelan, mais elles ne correspondent pas au texte de l'allégeance de 1691, qui est une source unique pour la description minutieuse de la paroisse. Morignan était également un lieu important, où un chapelain ou prestimoine était chargé de percevoir le cens que le seigneur du Breuil devait au chanoine doyen du chapitre de l'église Saint-Martin de Tours.
sources : http://tourainissime.blogspot.com/2009/05/manthelan.html - Etymologie des toponymes ruraux de Manthelan et leur évolution depuis cinq siècles par M. le Docteur Jean MOREAU
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Eglise Saint-Vincent de Neuvy-le-Roi
L'église Saint Vincent à Neuvy-le-Roi, dans le département d'Indre-et-Loire en France, a une longue histoire remontant au VIe siècle. Selon le récit de l'évêque Grégoire de Tours, il y avait une église dédiée aux reliques de Saint Vincent, diacre de Saragosse martyrisé à Valence en 304, dans la ville dès le deuxième quart du VIe siècle. Cette première église, probablement en bois avec une assise en pierre, n'existe plus.

La construction de l'édifice en pierre actuel a commencé à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle. À l'époque, l'église était un édifice à nef unique avec un avant-chœur et un chœur semi-circulaire éclairé de trois fenêtres en plein cintre. Des baies romanes anciennes sont visibles sur le mur sud de la nef, à l'extérieur. À la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, la nef, le chœur et l'avant-chœur ont été couverts de voûtes bombées de style Plantagenêt. La voûte de la deuxième travée est à huit quartiers. Pour soutenir les voûtes, des arcs et des piliers à colonnes engagées ont été insérés dans les murs.
Pour accéder au clocher, l'église étant entièrement voûtée, une tourelle d'escalier a été construite à l'extérieur de l'église, le long du mur sud de l'église. À la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, l'église a été agrandie avec la construction du collatéral nord et la fondation, en 1519, par Thomas de Lisle, vicaire de Neuvy, d'une chapelle dédiée à la Conception de Notre-Dame, aujourd'hui chapelle de la Vierge.
Vers 1580, le collatéral nord a été voûté. Des voûtes à nervures entrecroisées couvrent les trois travées de cette nef collatérale. La voûte de la seconde travée est à liernes et tiercerons. Les croisées de la deuxième et troisième travée portent des pendentifs. À la Renaissance, deux chapelles seigneuriales ont été élevées dans la partie sud de l'église.
Jacques de Beaune, un surintendant des finances

Le château de Semblançay appartenait à Jacques de Beaune
Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier, prévôt de Neuvy et seigneur du Château de Semblancay, a fait édifier une chapelle dont la construction a été arrêtée par sa mort en 1527. Sa petite-fille, Charlotte de la Trémoille ">Trémoille , a achevé la construction en 1586. La voûte d'ogives à liernes et tiercerons avec ses clefs pendantes retient l'attention par son élégance. L'extérieur témoigne de l'art de la Renaissance avec les motifs de triglyphes sur la corniche, les portiques en couronnement des contreforts et les candélabres du pignon. La porte extérieure encadrée par les chapiteaux des pilastres porte l'écusson de Beaune.

L'église Saint-Vincent de Neuvy-le-Roi a également subi des transformations pendant la période moderne. En 1723, une nouvelle sacristie est construite dans le prolongement de la chapelle de la Vierge. En 1768, une chapelle dédiée à sainte Anne est érigée dans la nef sud.
Au cours du XIXe siècle, l'église subit plusieurs restaurations et modifications. En 1827, la nef est allongée de deux travées vers l'ouest, afin d'accueillir un plus grand nombre de fidèles. En 1858, les voûtes de la nef sont refaites en briques et en plâtre. Enfin, en 1878, une nouvelle sacristie est construite à l'angle sud-ouest de l'église.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'église Saint-Vincent de Neuvy-le-Roi a été endommagée par les bombardements. Les vitraux ont été détruits et les murs ont subi des dommages importants. Les travaux de reconstruction ont duré plusieurs années et l'église a été inaugurée en 1954.
Aujourd'hui, l'église Saint-Vincent de Neuvy-le-Roi est un monument historique classé, qui attire de nombreux visiteurs chaque année. Elle est également un lieu de culte vivant, où les habitants de la commune se retrouvent pour célébrer les grands événements de leur vie, tels que les mariages et les enterrements. L'église abrite également des manifestations culturelles, comme des concerts de musique classique et des expositions d'art.
Enfin, il convient de noter que l'église Saint-Vincent de Neuvy-le-Roi est le point de départ d'un chemin de randonnée appelé "Sur les pas de Saint-Vincent", qui permet de découvrir les paysages de la vallée du Loir et les nombreux édifices religieux de la région. Ce chemin de randonnée est un moyen idéal de découvrir l'histoire et la culture de Neuvy-le-Roi, ainsi que la beauté de ses paysages.
Voir aussi
Château de Semblançay - Ville de Saragosse au sujet de Saint-Vincent
Informations Touristique :
- http://neuvyleroi.wordpress.com/2013/05/16/chemins-de-randonnee/
- http://www.maisondesecritures.fr/lassociation-2/
- http://www.paysderacan.fr/
- http://www.ccracan.fr/
Quelques Monuments à voir : Ancien grenier à sel. Ancienne église Saint-André (habitation) Xe/XIIe siècles : nef unique lambrissée XVe siècle, chœur à chevet plat. Château de Beaulieu XIXe siècle. Château de la Martinerie XVIe siècle, XIXe siècle. Château de la Martinière XIXe siècle. Église Saint-Vincent XIIe/XIIIe siècles, remaniée XVIe siècle : nef à voûtes angevines, collatéral à voûtes à caissons XVIe siècle, chapelle seigneuriale XVIe siècle, chœur à voûtes angevines (ancien carré d'un transept disparu), abside à trois pans, clocher charpenté, portail XIIe siècle provenant de l'ancienne église Saint-André ; Dieu de pitié XIVe siècle, statues XVIIe siècle (sainte Anne et saint Joachim). Ferme modèle de Platé, sur le domaine de la Donneterie, de l'architecte Armand Moisant. Maisons à caves superposées. Manoir de la Cave XVe/XVIe siècles, restauré. Manoir de la Chapronnière XVIe siècle. Manoir de la Thivinière XVIe siècle. Manoir du Rouvre XVe, XVIe et XVIIe siècles (une façade remaniée au XVIIIe siècle). La partie principale date du début du XVIIe siècle. Moulin de Pontlay. Nombreux silex taillés. Plusieurs maisons XVe/XVIe siècles, restaurées. Traces de voie romaine. Vestiges de la chapelle de la Chapronnière (ferme) XVIe siècle. Vestiges du château de Beauvais : deux tours d'enceinte, ruines de la chapelle XVIe siècle. Vestiges du château de la Mauvissière (cf. ci-dessous Michel de Castelnau), actuellement ferme, XVIe siècle, XIXe siècle. Vestiges du château fort du Bois XIVe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle.
sources : https://www.vallee-du-loir.com, https://m2patrimoine.univ-lemans.fr, affiche sur place