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Le château de Culan est classé monument historique au début du XXe siècle et classé pour ses murs et ses toits en 1956, a connu une histoire mouvementée. Il est construit sur un éperon rocheux dominant l’Arnon, petite rivière en contrebas La première construction en bois, dont il ne reste rien, a été démolie au Xe siècle. Un second édifice est assiégé et détruit par le roi Philippe II Auguste de France (1188), alors en guerre contre Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre. Le château actuel date du fin XIIe et XIIIe siècle jusqu’au XVème siècle, avec des modifications à la Renaissance.

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Informations
- Adresse : 1 Esp. l'Esplanade du Château, 18270 Culan
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Heures d'Ouvertures, Tarifs & Visites en 2022 ( à titre indicatif, information valable lors de la mise en ligne de l'article, ne pas hésiter à vérifier sur le site officiel ou les contacter quand l'information est disponible, avant tout déplacement) : A ma connaissance il ne se visite plus. Jean-Pierre Marquis, acquéreur du château en 2001, décède en 2018, et son fils Édouard meurt le 23 novembre 2020, après avoir légué le château au département du Cher, mais le département décide en 2022 de refuser le leg car trop couteux. En 2022, le château appartient toujours à Mme de Marquis, mère de Edouard Marquis..
Historique & Histoire
Jeanne d'Arc à Culan ?

Jeanne d'Arc et Louis de Culant

1429, 5 janvier, Louis de Culant rejoint tardivement les combattants du siège d’Orléans par les anglais, il vient avec un renfort sous ses ordres de 200 hommes d’armes.
Lors du siège d’Orléans, Louis de Culant est chargé de seconder au château de Blois la reine de Sicile dans la préparation du convoi de vivres pour Orléans.
28 avril 1429, il est présent lors de la marche vers Orléans de Jeanne d’Arc sous les ordres de Gilles de Rais.
Lors de la guerre éclair dans la Loire, Louis de Culant s’empare de Bonny.
1429, 18 juin, il participe à la bataille de Patay au côté de Jeanne d’Arc.
1429, 17 juillet, lorsque Charles VII est sacré en la Cathédrale de Reims. Louis de Culant entre dans la ville sur un cheval, armé de toute pièce avec bannière aux armes des Culant. Louis de Culant au côté du Maréchal de Boussac, sire Jean de Graville et de Gilles de Rais (ce dernier fait maréchal de France le matin même), est l’un des gardes de la Sainte-Ampoule. Ils emmènent la sainte onction depuis l’abbaye de Saint-Rémy jusqu'à la cathédrale, contenant le Saint chrême destiné à « oindre » le roi.
L'avenir du château de Culan après le décès du dernier propriétaire
Édouard Charles Raoul Jean Pierre Marquis, était journaliste, animateur de radio, animateur de télévision et producteur de télévision. Il meurt d'un cancer du tube digestif le 23 novembre 2020.
Texte de France Bleu :
Le département du Cher a finalement refusé le leg du château de Culan dont le propriétaire est décédé en novembre 2020. Selon les études réalisées, il faudrait 10 millions d'euros pour remettre en état ce château du XIIe siècle, dont 2,7 millions de manière prioritaire pour éviter notamment l'effondrement d'une tour. Un partenaire privé s'était manifesté pour épauler le conseil départemental, mais le projet se heurte à un niveau d'aides de l'État jugé insuffisant. C'est donc l'incertitude quant à l'avenir de ce joyau médiéval du Cher.
Le département y croyait pourtant encore il y a quelques semaines, mais la douche froide est venue de l'État en mars : la Drac, direction régionale des affaires culturelles, fait alors savoir qu'elle ne pourra pas mettre plus de 2 millions d'euros pour abonder les 10 millions de travaux nécessaires. C'est nettement insuffisant pour le partenaire privé, très intéressé par le château.
Source du paragraphe : France Bleu

Ancienne église castrale du château de Culan. Le clocher porche est de 1624, puis elle devient église paroissiale en 1630 en remplacement de l'église de Prahas.

Viaduc de Culan
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Le château de Jouy fut édifié probablement à la fin du XIIe, mais le donjon actuel serait du XIVe selon Jean Mesqui. Il faisait partie du comté de Sagonne et avait des liens étroits avec le château de Grossouvre. Une légende funeste d'un amour interdit, corroboré par la découverte de deux corps dans les murs, entre la fille du seigneur de Grossouvre et le châtelain de Jouy a peut-être déterminé sa destruction, néanmoins on sait que le château fut fortement endommagé pendant la guerre de Cent-Ans, difficile donc de faire la part entre la légende et la réalité historique. C'est aujourd'hui un centre d'art contemporain dans un d'un parc arboré de tilleuls centenaires et de buis historiques.
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Informations
- Adresse : sur la D41, 18600 Sancoins
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 0248746351
- Email :
- Site : ( plus actif en août 2018 ) http://donjondejouy.com/ https://www.facebook.com/18sculpturefrance
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Ouvert du 1er mai au 17 septembre, les samedi et dimanche et les jours fériés de 12h30 à 18h30. 8€ par personne en tarif normal ( 6€ tarif réduit ).
Comme le site n'est plus actif lors de la mise en ligne de la page, je vous invite à appeler ou les contacter sur facebook ( toujours actif ) pour vous assurer que le château se vite ainsi que son parc avant d'y aller.
Le château fort de Jouy a clé probablement, dans l'origine, une construction gallo-romaine. Une voie romaine se trouve à proximité.
Après le siège de Bourges, Jules César occupa avec sa douzième légion cette région stratégique qui commandait la voie romaine bifurquant à Tincontium ( désignée comme Sancoins) vers Bourges ( Avaricum ) d’une part et vers l’Auvergne.
Sans doute ce qui reste aujourd'hui de la forteresse ne remonte qu'à la fin du XIIIe siècle ; mais, d'après une inspection attentive, on peut affirmer que le donjon a été reconstruit sur des assises gallo-romaines. Ce qui donne encore plus de force à cette opinion c'est que, parmi d'autres objets, l'on a trouvé dans les décombres une cuiller en bronze pareille à celle qui a été découverte, il y a quelques années, à Neuvy-sur-Barangeon, de semblables objets ont été trouvées dans les ruines de Pompéi. [i]
620, Saint Colomban, moine Irlandais venu en Gaule, fait demander à ses disciples d’édifier un monastère sur les ruines du camp romain. On ne trouve plus de traces, si ce n'est quelques restes de l'église. Ce monastère a peut-être été ruiné dans les luttes du haut Moyen Age ou des invasions hongroises.
1191, un premier fortin, probablement en bois, fut transformé en un donjon par Pierre de Courtenay, petit-fils de Louis VI dit le gros, et empereur latin de Constantinople.
Entre 1356 et 1364, le Berry fait l’objet d’âpres luttes entre les troupes du roi de France et d’Angleterre.
1361, le Prince Noir envahit le berry et une dizaine de forteresses sont prises par ces derniers. Il est fort probable que le donjon fut un temps aux mains des anglais, en effet plusieurs sceaux de bronze comportant le sceau d’Edouard III furent trouvés au donjon.
1373, une expédition menée par les seigneurs de Sagonne, le Seigneur de Grivel (Seigneur du château de Grossouvre) et Du Guesclin vont chasser les anglais hors du berry.
1346, Pierre de Giac, chancelier de France de 1379 à 1388, devint seigneur de Jouy. Selon Jean Mesqui le donjon daterait de 1370 à 1380. En effet il y fit d’importants travaux d’aménagements.
1427, Giac fut arrêté à Issoudun le 8 février 1427. Emmené à Bourges et à Dun-le-Roi ( aujourd’hui Dun-sur-Auron Village Remparts Fortifications ), il est condamné après un jugement sommaire et exécuté par Richemont, noyé en présence de Georges de La Trémoille ">Trémoille , qui épousera sa veuve. Il était accusé d’avoir empoisonné et massacré sa femme Jeanne de Naillac alors peut-être enceinte de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Ce qui explique qu’il fut noyé comme le veut la coutume, puisque les meurtres et assassinats de droits communs sont en général punis de la noyade au moyen-âge.
1428, les biens de la famille de Giac sont confisqués au profit de Louis de Bourbon. Puis Jouy entre dans la famille d’Amboise par le mariage de Pierre d’Amboise avec Anne, fille du comte de Sancerre, qui se vit conforté dans ses terres de Jouy en 1454 par Louis XI. Cependant un acte de foi et d’hommage daté de 1462 reconnaissant Louis de Giac comme seigneur de Jouy permet de supposer que les biens paternels furent restitués à la famille de Giac où ils restèrent jusqu’à la mort de celui-ci en 1480. Jouy devint alors la propriété de Charles de la Guiche. (2)
Louis Mallet, amiral de France, titre honorifique à l’époque, beau-père de Charles d’Amboise, fit probablement édifier des bâtiments, ou modifier, dans le domaine, puisqu’on retrouva des restes d’un manteau de cheminée orné de l’écu de Louis Mallet.
1542, Antoinette Amboise, ruinée, vend le domaine à Jean II Babou, grand maître de l’artillerie de Charles IX. Il est également seigneur du Château de la Bourdaisière.
Il aura trois filles, dont une est Françoise future mère de Gabrielle d’Estrées et Isabelle qui épousa François d’Escoubleau marquis de Sourdis qui devint seigneur de Jouy.
Elle fut aussi la mère Henry évêque de Bordeaux inhumé dans la crypte de Jouy en 1645.
Les princes de Condé prennent le château et en augmentèrent les fortifications et les moyens de défense.
1591, le donjon de Jouy est pris par les troupes de la Ligne. On pense que le château fut ruiné à cette époque ou sous Richelieu en 1626.
1632, Jean Babou revend son domaine du comté de Sagonne, dont Jouy, au marquis de l’Aubespine.
1700, Jules Hardouin-Mansard se porte acquéreur du domaine.
1708, son fils Jacques Hardouin-Mansard qui a hérité du domaine le revend à la Marquise d’Arpajon, gouvernante de la dauphine Marie-Antoinette, elle fut guillotinée le 27 juin 1794.
Le château vendu comme bien national est dépouillé de ses pierres.
1926, les ruines du donjon sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 27 mars.
Dans les années 80-90 il est transformé en hôtel restaurant, puis en Centre d’Art Contemporain. Il appartient depuis quelques années ( encore en 2018 ) à Patricia et Jean-Claude Tafani.
Légende du donjon de Jouy (1)
C'était vers la fin du XVe siècle, dans les premières années du règne de Charles VIII. Le Berry se reposait à peine des intrigues des ducs d'Orléans et de Bourbon, ligués ensemble contre la toute-puissante influence d'Anne de Beaujeu. Le duc d'Orléans, vaincu à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, venait d'être jeté en prison dans la grosse tour de Bourges.
A cette époque, vivait au château de Jouy un jeune seigneur, renommé dans toute la contrée par son bel air et sa vaillance. C'était un fier et noble chevalier. Alors aussi vivait au château de Grossouvre le sire de Grivel, auquel le ciel avait donné une jeune fille, dont les grâces étaient vantées au loin. Il y avait alors entre les deux manoirs échange de bons procédés ; et le baron de Jouy venait de temps en temps au château de Grossouvre.
Bientôt son cœur se sentit vivement épris des charmes de la jeune châtelaine. De son côté, la demoiselle de Grivel n'avait pas été insensible à la présence et aux visites du jeune baron, et si celui-ci l'avait déjà choisie pour la compagne aimée da sa vie, celle-là avait juré de n'avoir jamais d'autre époux que le noble seigneur de Jouy.
Aussi le moment ne semblait pas éloigné, où ces deux jeunes cœurs uniraient ensemble leurs destinées.
Hélas ! ils avaient compté sans les froids calculs de l'égoïsme, sans les emportements de l'orgueil. « Qui terre a guerre a », dit un vieux proverbe. Le sire de Grivel était un homme cupide, tourmenté par le désir d'envahir et d'étendre son domaine. Il manifesta des prétentions sur quelques terres qui dépendaient de la baronnie.
do Jouy, espérant sans doute, à. la faveur de l'amour du jeune baron pour sa fille, pouvoir s'en emparer plus facilement. Il se trompait : l'injustice révolta le noble caractère du seigneur de Jouy, et au milieu d'explications fort vives, échangées de part et d'autre, la loyauté indignée arracha à ce dernier des paroles qui blessèrent l'orgueilleux seigneur de Grivel. Dans sa colère, celui-ci jura que jamais sa fille ne serait la dame du manoir de Jouy.
Cependant l'anneau des fiançailles brillait depuis quelque temps au doigt de la jeune châtelaine de Grossouvre ; et sur cet anneau avait été gravée, pour devise, la protestation de sa fidélité. Quoi donc ! de si douces espérances seront-elles anéanties ? La demoiselle de Grivel employa longtemps tous les moyens pour calmer et fléchir son père irrité. Larmes, supplications, tout fut inutile ; cet homme resta inflexible, comme son orgueil liait indomptable, comme sa cupidité était insatiable.
Alors la jeune fiancée s'arrêta à un parti extrême. Un soir, un brouillard noir et épais anticipait sur la nuit, et enveloppait d'un sombre manteau le château de Grossouvre et les grands bois environnants ; un ciel bas semblait vouloir écraser la nature. La herse du château n’avait pas encore été abaissée. A la faveur des ténèbres, la jeune fiancée sort furtivement du château de son père et se glisse dans l’ombre. Non loin de là, un serviteur dévoué l'attendait, avec un rapide destrier. La jeune châtelaine de Grivel avait pris une grande résolution : elle allait ensevelir au fond d'un cloître sa douleur et ses souvenirs. Peut-être dirigea-t-elle sa course vers un des nombreux couvents que l’on voyait alors s'élever dans la capitale du Berry.
A peine était-elle enfermée dans l'asile solitaire, où se cachent et se consolent, au sein de la prière et de la résignation, tant de douleurs humaines, courageusement résolue à consommer son sacrifice, que le jeune baron de Jouy avait connu tout à la fois sa résolution, son départ et le lieu de sa retraite ; et déjà il avait frappé à la porte du couvent.
La demoiselle de Grivel n'eut pas la force de refuser une entrevue de quelques instants ; c'était pour un dernier, pour un éternel adieu. Elle résista cependant longtemps aux trop pressantes sollicitations de celui qu'elle n'oubliait pas ; mais enfin, vaincue par ses larmes, elle eut la faiblesse de céder, et trop fidèle, hélas ! à son amour, sans bien réfléchir à la gravité de sa démarche, elle sortit du cloître. Un palefroi était là tout prêt.
Les deux jeunes fiancés eurent bientôt franchi l'intervalle qui les séparait du château de Jouy. Ils se crurent un instant en sûreté derrière les murs et les tours imprenables du manoir féodal. Un vague pressentiment dominait cependant leur âme. Ils n'y restèrent pas longtemps en repos.
A la nouvelle du départ de sa fille, le seigneur de Grossouvre avait tout deviné, tout compris. Il entre dans une fureur difficile à décrire, et jure par ses ancêtres de se venger, mais de se venger d'une manière éclatante, et d'ensevelir son ennemi et sa fille coupable sous les ruines du château qui les a abrités dans ses murs. Aussitôt il appelle aux armes et à la vengeance tous ses vassaux, tous ses gens : et, rassemblant en toute hâte, sous sa bannière, le plus d'hommes armés qu'il peut, il vient faire le siège de la forteresse de Jouy. Mais les murs crénelés, les tours inaccessibles de la forteresse avaient défié des troupes bien autrement redoutables que celles du seigneur de Grivel. Aussi, toutes ses tentatives, tous ses efforts vinrent-ils échouer au pied des remparts de la place. Alors la rage lui inspire un moyen digne de l'enfer. Autour du château s'étendait une forêt d'arbres séculaires. « Vite, tous mes gens à la besogne, » s'écrie avec un accent de fureur le sire de Grossouvre ; et voilà tous ses gens, lui à leur tête, se dispersant dans la forêt, coupant, déracinant à l'envi les grands arbres, et les amoncelant le long des murs de la place, pour un vaste incendie.
Le baron' de Jouy pouvait bien lutter contre les attaques d'un ennemi ; il ne le put contre l'incendie. Bientôt les flammes de l'immense bûcher enveloppèrent de leur affreux réseau toute la forteresse. Elles montèrent, montèrent si haut, "que les toits et les combles, tout devint leur proie. Pour échapper à leur atteinte, les deux fiancés, si dignes de compassion, s'étaient réfugiés dans
la tour la plus élevée du château. Ils ne purent y trouver leur salut. L'incendie les unit dans la mort ; et les flammes du bûcher funèbre devinrent les flambeaux de leur hymen. Depuis ce moment, le château ne fut plus habité ; il devint pendant quelque temps la retraite des routiers qui désolaient la contrée.
Il y a quelques années, l'honorable M. des Noyers, possesseur de la terre de Jouy, en dirigeant quelques travaux dans la partie supérieure du château, trouva au milieu de décombres, noircis et calcinés, les ossements de deux squelettes, étendus non loin l'un de l'autre ; celui d'un homme et celui d'une femme, qui avait encore au doigt un anneau d’or, émaillé de blanc, symbole de virginité. A l'intérieur de cet anneau d'assez petite dimension, et dans un état de parfaite conservation, étaient gravés ces mots, en caractères gothiques :
« Oui je suis tienne »
La bouche de ces squelettes, qui conservait encore des dents magnifiques, était démesurément ouverte, signe manifeste d'indicibles tortures, et des convulsions d'une agonie violente et prématurée.
Il semble évident que ces deux squelettes se rapportent au récit légendaire que nous avons essayé de raconter.
[i] Revue du Centre : littérature, histoire, archéologie, sciences, statistique et beaux-arts Auteur : Académie du Centre. 1881
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Le château est situé dans le Cher, il fut édifié probablement à partir du XIIIe siècle. En 1940, il fut situé à quelques km de la ligne de démarcation entre la France occupée et non occupée dans laquelle Grossouvre se situait. Pendant plusieurs décennies la ville de Lens, qui avait achetée le domaine, l'utilisa comme colonie de Vacances pour les jeunes de la ville avant de le revendre en 1982. Étonnamment Grossouvre fut détaché du Bourbonnais ( en réalité la majorité du département de l'Allier actuel ) lors de la création des départements en 1790.
Le château est à vendre pour 1 250 000€ voir ici
Voir aussi
Donjon de Jouy et son histoire d'amour interdit entre la fille du seigneur de Grossouvre et le châtelain de Jouy.
Informations
- Adresse : chateau de Grossouvre Rte de mornay 18600 Grossouvre
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 48 74 09 32
- Email :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
- Site : http://chateaudegrossouvre.simplesite.com/ - Compte facebook nostalgie des colonies de vacances de Grossouvre : https://www.facebook.com/eriamelniala/
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Horaire inconnu, mais il est ouvert la journée en été ( extérieur uniquement ). La visite est à 2€ et se fait en mettant une petite pièce dans une boîte au lettre. Selon le site officiel, le château et ses dépendances sont utilisées aussi pour des mariages, gîtes etc
Le vieux château de Grossouvre situé sur la rive droite de l'Aubois dans un canton boisé et près des belles forges qui en dépendent, est composé d'un vaste corps de logis qui forme les trois côtés d'un carré un peu irrégulier. Au milieu est une cour qui dans le principe a été fermée par une haute muraille crénelée, ce qui donnait à cet édifice l'apparence d'une maison de force, mais elle a été abattue après l'extinction des guerres civiles, lorsque les seigneurs ont cessé de se tenir sur la défensive. Quatre grosses tours flanquent le corps de logis, et trois tourelles contiennent les escaliers. La masse de ces bâtiments est imposante et les murs qui les composent sont d'une épaisseur prodigieuse (1).
En 1365 le château et la seigneurie de Grossouvre qui étaient une dépendance delà Baronnie de Germigny, en ont été détachés par les Bourbons en faveur des Grivel, qui les avaient aidés puissamment à défendre leurs possessions (2).
(1) La tour principale, la haute tour paraît devoir remonter au temps de Philippe-Auguste et avoir été bâtie alors par les sires de Bourbon. Le reste du château doit être du XVe siècle, du temps que les Grivel en étaient seigneurs.
(2) C'est Louis de Bourbon, dit Louis-le-Bon, qui en fit don aux Grivel. Alexandre-Auguste de Grivel vendit Grossouvre en Cette belle terre appartient au XVIIIe et XIXe à M. Durand maître de forges qui vient de joindre aux grandes forêts qu'il possède deux domaines qu'il a fait planter en bois.
1785 à François Durand d'où est venue la famille Durand de Grossouvre.
Au XIXe la terre a été vendue au comte Agnado, après l’avoir restauré, il en fait un rdv de chasses. L’empereur Napoléon III et son épouse Eugénie viendront régulièrement. Puis il est racheté par le M. le comte de Bastard.
1 ) Ces belles forges ne sont plus en activité, elles ont subi le sort de toutes les forges du Berry qui ont dû cesser d'exister, à la suite du traité de commerce de 1860.
Nouveau changement de propriétaire en 1934 puisque Messieurs Paul Canart et Fournier achetèrent le domaine.
1948, la ville de Lens rachète le domaine et l’utilise comme colonie de vacances.
1982, la Ville de Lens quittait le château de Grossouvre et privilégie la montagne savoyarde pour les enfants.
Pendant 6 ans le domaine fut en attente de revente avant d’être racheté par Mr Chevaux ( actuel propriétaire en 2018 ) qui va restaurer l’ensemble du domaine.
1994, François de Grossouvre, le sulfureux conseiller et président des chasses de Mitterrand, mort dans des circonstances pour le moins étranges en 1994, descendait de la famille bourgeoise qui avait acheté le château. ( M Auclair ). François de Grossouvre est un descendant de Jean-François Durand (1737-1802), procureur des terres et juridictions de Châteaumorand, notaire royal, bailli du Breuil puis Maître de Forges et seigneur de Grossouvre. ( source wikipedia )
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Château et Hôtel de Ville de Saint-Florent-sur-Cher
Aujourd'hui devenue une mairie, le château de Saint Florent sur Cher, du XVe et XIVe, fut entièrement remaniée en 1845 pour lui donner l'aspect actuel.

Voir aussi
Château Centre-Val-de-LoireInformations
- Adresse : Place de la République 18400 Saint-Florent-sur-Cher
- Google Maps : plan Saint-Florent-sur-Cher
- Téléphone : 02 48 23 50 00
- Email :
- Site officiel : http://www.ville-saint-florent-sur-cher.fr
- Heures d'ouvertures & Visites :
Saint-Florent-sur-Cher est une ville qui existe depuis au moins la période Gauloise (« vicus aureus », le village doré, puis Bourg-Doré), période où il existait manifestement déjà un guet. De cette époque de nombreux vestiges sont découverts surtout au XIXe ( lors de la construction du chemin de fer ): bijoux, des vases de l’Âge de bronze, des barques monoxyles dans le lit du Cher, une tête en marbre, une urne cinéraire, une statuette de bronze, des urnes funéraires et une borne milliaire.
Puis après l’invasion de la Gaule par Jules César, le premier pont du Cher y est construit. Les Romains vont développer la ville et l’ancienne route gauloise qui devait aboutir au gué est aménagée.
Saint-Florent est sur la route qui relie Avaricum à Poitiers et Bordeaux en passant par Uxellodunum (Issoudun) et Argentomagus (Argenton) grand carrefour routier de la Gaule.
L’emplacement du pont resta le même jusqu’en 1830 environ date à laquelle un nouveau pont est construit, déplacé de quelques centaines de mètres.
Le premier monument religieux connu est l’église paroissiale au XIe. Vers 1100, Vicus Auréus est érigé en paroisse et devient Sanctus Florentius (nom d’un évèque de Bourges du milieu du VIIe siècle).
Saint-Florent est écrit par la suite : en 1398 Saint-Fleurant, 1405 Sanctus Florencius, 1500 Saint-Flourent, Saint-Florant, 1599 Saint-Florent-sur-Cher.
La seigneurie est dépendante de la mouvance de la Grosse Tour de Bourges. Elle avait haute, moyenne et basse-justice.
Jusqu’en 1380, la seigneurie de Saint-Florent s’étendait sur Saint-Florent-sur-Cher, Morthomiers, Villeneuve-sur-Cher et Saint-Caprais. Puis Villeneuve et Morthomiers sont séparées de la seigneurie par les partages.
Le château servait de centre de contrôle du travail des mariniers et des flotteurs de la Marine Royale pour lesquels deux ports furent construits de chaque côté du pont.
1200, le premier seigneur connu est Jean des Barres, seigneur de la Guerche, ce dernier est le fils de Guillaume II qui sauva le roi de France Philippe-Auguste lors de la bataille de Bouvines et échoue de peu à capturer l'empereur Othon IV de Brunswick.
Il est aussi le petit-fils de Guillaume des Barres qui a failli faire tomber Richard Cœur de Lion lors d’une joute, en 1191 à Messine. La famille des Barres compte aussi Edvard des Barres, maître des Templiers de 1149 à 1151.
1278, Jean des Barres vendit Saint-Florent [sur Cher 18] et Villeneuve à Pierre Leroy, qualifié dans les lettres de Philippe le Hardi données à Lorris au mois de juillet 1277, confirmé en 1278, de chevalier, « Petro dicto regi militi ». Pierre Leroy a possédé ces terres et celles de Bois-Sir-Amé et Bussières d'Aillac. Guillaume, son fils, hérite de Saint-Florent et Saint- Caprais, et Thierry, frère de Guillaume, à Villeneuve en partage.
1397, Jacques Leroy ;
1400, Martin Leroy.
1410, Martin Le Roy, seigneur de Saint-Florent, maistre d'hostel de très haut et très puissant prince le duc de Berry et d'Auvergne trépassa le premier jour de l'an 1410, Jacques II le Roy qui suit.

Château au XVe
1468, le 24 avril, Jacques II Le Roy, son fils, écuyer-tranchant du dit prince et depuis écuyer de cuisine du Roy Charles VII, 1468, avec un écusson de sable au-dessus, semé de neuf trèfles d'or, cet acte signé Bauchet ;
1491, testament original de Martin Le Roy, écuyer, seigneur de Saint-Florent-sur-Cher fait le 17 septembre.
Martin II, qui n'eut avec Saint-Florent que la moitié de Saint-Caprais (C. 236). Martin II, receveur des Finances « d'outre-Seine », a été inhumé dans l'église Notre-Dame du Fourchaud, de Bourges.
1517,de Jacques Le Roy seigneur de Saint-Florent et de Pierre Leduc seigneur de Villevaudé est nommé maitres et gouverneurs de l'hôpital du Saint-Esprit dans la ville de Paris.[i]
1527, Jacques III, contrôleur général des Finances, mort en 1527.
1528, Jacques IV fait à la duchesse de Berry le dénombrement de Saint-Florent, Saint-Caprais en partie et Morthomiers en 1528 (C. 236).
Claude Leroy, 1592-1624, mort sans postérité, laisse sa succession à Charlotte de Saint-Avit, sa sœur, à Jacques, abbé de Chaumont, Jean, prieur de Dame-Sainte, et Gabriel, ses frères, qui vendirent Saint-Florent à Henri II, prince de Condé, le 16 janvier 1625, pour 50.300 livres.
1561, testament de Jacques Leroy, sieur de Saint-Florent, Saint-Caprais et le Tremblay, par lequel, après avoir réglé ses funérailles, il lègue à son parent, Adam Leroy, 200 écus d'or soleil ; à Antoine Corbelel, son serviteur, 50 livres, pour lui aider à apprendre un métier ; à Jean Geoffroy, prêtre à son château, 20 livres tournois en dehors de ses gages ; il assure à son fils ainé Jacques, naguère homme d'armes de la compagnie du Dauphin, la propriété des terres de Saint-Florent et Saint-Caprais, avec tous les droits et privilèges en dépendant, à Jà charge de payer à sa sœur Andrée une dot de 3,500 livres tournois et la fournir d'habits nuptiaux lors de son mariage ; plus une rente annuelle de 13 livres au curé de l'église de la Fourchaut, à Bourges, pour fondation de services; plus le soin d'amortir la moitié des dettes qui pourraient avoir été contractées par le testateur depuis son mariage; plus 500 livres à sa nièce Françoise de La Marche, pour accroître sa dot ; le frère du testateur François, sieur du Bois-sir-Amé est institué exécuteur testamentaire." [ii]
1548, Jean de la Marche, Seigneur de Buxières d'Aillac, fils de feu Berangon de la Marche et de Marguerite de Saint-Georges, accordé le 26 février 1548 avec damoiselle Marie Le Roy, fille de noble homme Jacques Le Roy, seigneur de Saint-Florent et de Françoise Lallemant, lesquels donnent à leur fille 3.500 livres tournois moyennant quoi elle renonce à leur succession au profit de ses frères, etc. ;
1562, le château est pillé. Le château appartient à Henri II, prince de Condé, ennemi déclaré de Concini et de Marie de Médicis. Il achète Saint-Florent, Baugy, Orval, Culan, Saint-Amand-Montrond, Sancerre et reçoit une pension d’un million et demi de livres par la cour pour se tenir tranquille.
Devenu le Prince tout puissant du Berry, il est même nommé gouverneur. Mais quand Richelieu prend le pouvoir, Henri II cesse sa révolte. Sous Louis II de Condé, chef de la Fronde des Princes, le château reçoit une garnison importante et pendant cinq ans, la ville est désolée par la guerre civile et pillée par les troupes royales.
1590, les Huguenots prennent le château et l’occupe, avant d’être délogé par le Lieutenant de La Châtre.
1634, la seigneurie se compose de Saint-Florent, de Quatre Cents hectares de bois, d’une huilerie à roue hydraulique, des fours et moulins banaux, d’une hôtellerie des Trois-Maures, d’une métairie du château, du manoir seigneurial de Saint-Caprais et d’autres bien principalement immobiliers. Ses terres étaient gérées par des fermiers généraux : 1595 : Paul Agard, 1636, Aupic sieur de Jarrien, 1668-
1677 : Aupic Silvain et François, 1677 : François et Pierre Aupic puis 1775-1784 : Robert Peyroulx et Louis Fontaine.
1686 : Le Grand Condé meurt et son fils hérite des biens, mais atteint d’une folie singulière, (il se croyait mort), il ne vivra que jusqu’en 1709.
1729 : Sa fille Louise épouse le comte de Vermandois, Louis de Bourbon. Ils vendent le château à François Thabaud de la Terrée.
1779 : La fille de François Thabaud de la Terrée épouse Pierre de l’Éstang, conseiller du Roi et lieutenant au Bailliage du Berry. Ils vendent le Château à Charles-r5xdeph Patissier, Marquis de Bussy, lieutenant général des armées du Roi qui se couvre de gloire aux Indes et y meurt en 1785.
1789, la seigneurie était réduite au 2/3 de Saint-Florent et à la paroisse de Saint-Caprais, comprenant en tout environ 1000 habitants.
1793, Saint-Florent-sur-Cher devient Marat-sur-Cher ; Il s’agit de supprimer le mot Saint, lié à l’église bête noire des « républicains » de l’époque, et pour prouver le patriotisme de la ville et de ses habitants, le nom de Marat est repris, le village sera donc quelques temps « Marat-sur-Cher ».
1825 : La nièce du Marquis de Bussy, héritère, obtient le divorce (son mari Marquis de Folleville, émigré en 1792, termine comme colporteur en Espagne). Elle vend la terre de Saint-Florent au Marquis de Travenet et au beau-frère de celui-ci M. Longchampy.
1835 : M. Carpentier, roturier, ancien négociant à la Charité-sur-Loire s’offre cette demeure. Sa fille unique épouse M. Brunet, un industriel d’Orléans.
1845 : La mort de M. Carpentier, laisse M. Brunet propriétaire du château qui le transforme de fond en comble en lui donnant l’aspect d’aujourd’hui.

Château en 1845
Des liens avec les villages voisins se créent grâce à la création d’une route entre Bourges et Saint-Florent en 1803, d’un nouveau pont en 1832, d’un viaduc en 1892 et l'arrivée du chemin de fer en 1893.
1888-1890 : Mr Brunet et son épouse meurent sans enfants. Leurs héritiers vendent le château au comte de Courcelles.
1899 : Revente à M. Renevey, industriel, qui en fera héritier son gendre M. Malapert.
1936 : La municipalité communiste rachète à M. Malapert le château et les 13 hectares de parc pour 500 000 F. Il est acquis grâce à un emprunt local avec des actions au porteur et plus de la moitié de la somme avec les économies des habitants. Les grandes fortunes ont boycotté l’emprunt qui est refusé par le gouvernement. Les premiers habitants hébergés par la municipalité sont des réfugiés politiques Espagnols. Le 20 septembre 1936, une grande fête populaire est organisée, devant une foule considérable, les élus du Front Populaire, prennent la parole sur l’escalier d’honneur pour fêter la prise de possession du nouvel hôtel de ville.
[i] in Inventaire-sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 (1886)
[ii] in Inventaire sommaire des archives départementales du Cher antérieures à 1790 t III - Archives Civiles série E (1893)
- Détails
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Elle est l'unique fortification bastionnée édifiée dans le centre de la France. Édifiée au XIIIe, XIIIe siècle sur une butte calcaire isolée, sur un mont rond, d'où son son nom, il est situé au confluent de deux rivières ( Cher et Maramande ).
Il fut fortement remanié par Henri II de Bourbon-Condé, il fait réaliser un puissant réseau de fortifications bastionnées.
Voir aussi
Châteaux du Centre-Val-de-Loire - Châteaux du CherInformations
- Adresse : ( parking gratuit ) allée du prince de condé 18200 SAINT-AMAND-MONTROND
- Google Maps : Plan de Saint-Amand
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- Heures d'ouvertures & Visites : se renseigner sur le site officiel.
625, le village de Saint-Amand fut probablement née vers cette époque, après la mort de Saint-Eustase mort le 29 mars 625.
1225, février, première mention écrite du château, il fut probablement fortifié par Renaud de Montfaucon. « le château de Montrond en Bourbonnais, sur le Cher, fut fortifié en ce temps-ci par Renaud de Montfaucon. Il donna acte au Roi que cette place ne ferait tort ni à lui, ni à son royaume, et que si cela arrivait, le roi pouvait saisir tout ce qu’il tenait de lui, jusqu’à le tort ait réparé à sa volonté. » acte signé à Melun. [i]
XIIIe siècle, après 1250, à la mort de Guillerme de Mont-Faucon ( mariée à Anseric de Tocy ), Rainaud de Tocy son fils ainé, reçoit la ville de Saint-Amand-le-Chastel, alors que la baronnie de Charenton et le château de Montrond ( et quelques terres ) reviennent à leur fille Agnès de Tocy. Elle épouse Guillaume de Culant, baron de Saint-Désiré. Elle devient veuve et se marie ensuite à Guillaume de Courtenay, seigneur de Mehun-sur-Yèvre et de Selles-sur-Cher. Son frère, Rainaud de Tocy s’était marié à Mahaut de Culant, c’est pour cette raison que le château de Montrond resta dans la famille de Culant alors que le village de Saint-Amand entre dans la famille de Courtenay. Cette situation va durer pendant plusieurs siècles, la ville et le château échurent dans différentes seigneuries.
Vers 1260, Humbert de Prahas, fils du Baron de Culant, hérite du château tandis que son frère héritera de la Baronnerie de Culant, de Château-Neuf et de Saint-Désiré. Il confirme la franchise d’Ebbe de Charenton et de Rainaud de Montfaucon, permettant à quiconque de venir et repartir de la ville, la commune menait son propre gouvernement et les bourgeois avait « droit de justice ».
1301, Renoul IV, détient la Châtellenie de Saint-Amand.
1356, les Anglais prennent la place forte.
1380, le château passe au mains de Seuly.
1410, Charles d’Albret, marié à Marie de Seuly, apparaît dans un « aveu ». C’est sa femme qui semble être à la tête du Château de Montrond et les appartenances de la ville basse de Saint-Amand.
1412, le château est à nouveau assiégé par les Anglais.
1451, Charles II d’Albret entreprend la reconstruction. La ville est également autorisée par un accord du 17 avril avec Charles II d’Albret de reconstruire les fortifications. Ces fortifications de ville resteront en place jusqu’au XIXe siècle.
1576 – 1591, le château fait l’enjeu des luttes entre Catholiques et Protestants.
1606, Maximilien de Béthune-Charost, duc de Sully, achète le château à Charles de Gonzague, duc de Nevers et entreprend la rénovation de la vieille place forte alors fortement ruinée.
1621, le château est cédé à Henri de Condé. Louis II de Bourbon, duc d’Enghien et futur Grand Condé nait au château.
1630 – 1650, Jean Sarrazin est chargé d’adapté le château aux nouvelles techniques de guerre et le fortifie en conséquence.
1651, le 18 octobre, pendant la période de « la Fronde » ,début du siège du château de Montrond par les troupes Royales. Sous les ordres du maréchal de Palluau, 4.000 soldats investissent la ville en octobre, logeant chez l'habitant, pillant les faubourgs et incendiant pour les besoins de la guerre. Les mois passent et devant son incapacité à réduire la forteresse, Palluau se fait brocarder dans des mazarinades qui circulent à Paris. En juillet 1652, le siège se durcit et les assiégés commencent à souffrir de la faim. [ii]
1652, ler septembre, défendu par le marquis de Persan, les derniers assiégés quittent la fortification. Les vingt survivants sortent de la forteresse « tambour battant, enseigne déployée et mèche allumée ».
1653, démantèlement sommaire des fortifications par ordre de Louis XIV.
1735, le château est abandonné par Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon, douairière de Conti, duchesse du Maine. Les toitures sont démontées, les ardoises et le plomb sont vendus et l’ensemble est transformé en carrière de pierre. Seule la chapelle subsistait encore.
1766, le duc de Charost, devient seigneur de Saint-Amand et de Montrond.
1778, le dernier seigneur est le comte de Fougières.
1810, après la Révolution Française, une partie des biens ont été vendus, mais le fils du comte de Fougières réussis à reprendre ce qui n’avait pas été vendu en Bien National et le revend lui-même. La forteresse, ainsi que la grosse tour quoiqu’en ruine sont encore très imposantes.
1815 – 1815, destructions des fortifications de la ville.
1827, il est décidé de ne laisser aucun vestige du château.
1834, il ne reste quasiment plus rien de la forteresse.
1849, les ruines sont remblayées de terre et transformées en parc public.
1969, travaux de fouilles par des jeunes de Saint-Amand.
1970, création du Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Saint-Amand ( CHASA ).
2000, 18 novembre, un Mirage III B/243 est installé sur un rond-point de la rocade d'Orval. Matière : alliage de thorium.
sources :
[i] Histoire des deux villes de Saint-Amand et du château de Montrond, par M. C.-N.-Victor Mallard,... publiée par les soins de son fils M. C.-L.-Gustave Mallard,... avec une préface de l'abbé S. Clément,... (Décembre 1894.)
[ii] http://archisam.pagesperso-orange.fr