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Le château de Galifard est un ancien fief, sentinelle la plus avancée de la seigneurie de Charost sur la frontière du Cher, ce petit manoir date du XIVe siècle. Il fut modifié en 1564, appelé alors le Castel de Galifard, perdant alors son aspect défensif d’autant que l’épaisseur des murs et des tours semblent assez faibles pour une fortification. Ce fief était un hameau où ont résidé jusqu’à 50 habitants.
Dans l’argot du XIXe siècle, Galifard veut dire apprenti ou cordonnier, en provençal c’est plutôt un “goinfre”. Le domaine à vocation agricole a appartenu successivement aux familles suivantes : Bochetel, Guichard, Bouffet, Gassot de la Vienne, Gassot de Champigny et enfin à la comtesse de Gouvion Saint-Cyr.
Cette dernière l’a cédé à la famille François, il fut alors transformé en discothèque à la mode et restaurant dans les années quatre-vingt.
Depuis 1986, il appartient à la commune de Villeneuve sur Cher qui a acquis l’ensemble de l’immobilier à la chandelle. La “vente à la bougie” ou “vente à la chandelle” est une forme d'adjudication particulière puisqu'elle consiste à enchérir tant que deux bougies sont allumées. Les enchères cessent dès que les deux chandelles ont atteint leur terme, ce qui clôt les enchères.
Les ruines actuelles sont constituées d'un colombier rond, de la partie basse de la tour ronde et d'un mur d'enceinte long de 300 mètres environ. Les communs et bâtiments annexes sont utilisés comme salle des fêtes.
Informations
- Adresse : D27, lieu dit Galifard, 18400 Villeneuve-sur-Cher
- Google Maps : Carte
- Téléphone : pour réserver une salle Galifard : 02 48 26 49 38
- Émail :
- Site officiel : http://villeneuvesurcher.net/
- Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : : Propriété privée, ne se visite pas, par ailleurs l'accès est relativement dangereux. Néanmoins les bâtiments municipaux juste à côté sont disponibles à la location pour Mariage ou autre ( grande salle et petite salle ).
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La Tour de Vesvre actuelle fut édifiée au XIIe siècle et modifiée principalement au XVe et XVIIe siècle. Elle fait face à une ancienne motte castrale, toujours visible et dans un bel état de conservation avec sa basse-cour, qui fut présente au IXe siècle au moins.
Dans le Berry et à la frontière Bourguigonne, la Maison Forte de Vesvre, ou Tour de Vesvre, est un bel élément d'architecture du XIIe. Entièrement restaurée sur une période de 15 ans, pour un budget de 4 millions d'euro financé pour environ 75% par l'état et le reste par la municipalité, la tour bénéficie donc d'un bon programme de fouille archéologique et de restauration, faisant encore l'objet de recherches notamment par l'INRAP.
Les bâtiments entourant la tour ainsi que la Maison-Forte appartiennent à la municipalité qui permet d'y faire des expositions, des réunions d'habitants et la grange est une sorte de salle polyvalente à usage multiple.
Voir aussi
Informations
- Adresse : château de la tour 18250 Neuvy-Deux-Clochers
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 02 48 79 22 90
- Email : contact
- Site officiel : http://www.latourdevesvre.fr
- Heures d'ouvertures & Visites :
Du 4 avril au 30 juin 2015 et du 1er septembre au 1er novembre 2015 : tous les samedis et dimanches après-midi, de 14h30 à 18h30.
Du 1er juillet au 31 août 2015, l'accueil est quotidien de 14h30 à 18h30.
Le tarif est de 4€ par adulte ( en 2015 ). Gratuit pour les moins de 14 ans, les adhérents et les habitants de la commune de Neuvy-deux-Clochers.
Située sur le bord d'un "Grand Chemin" reliant Bourges à Sancerre, c'est probablement dès le Haut Moyen Âge que la position de Vesvre doit son existence, il n'y a pas eu en effet de découvertes attestant la présence à l'époque Gallo-Romaine assez courante dans le Berry.
La Motte avait en son sommet une tour de guet en bois, le logis seigneurial devait cependant être construit dans un confort plus habitable avec torchis et charpente, néanmoins pendant plusieurs siècles ces constructions furent relativement périssables et surtout sujet à la destruction par le feu.
La première famille à s'y installer fut la famille de Vesvre, vassaux des Seuly. Ils édifièrent une motte castrale probablement vers le IXe siècle, avec basse-cour et peut-être une habitation seigneuriale à l'autre bout du domaine. L'ensemble possédait une fortification faite de fossés assez profond, des haies, palissades en bois.
Au XIIe siècle, le site de Vesvre suit l'évolution militaire avec la construction d'une maison-forte en pierre, mais étonnamment elle est construite quasiment en dehors de la motte en plein marécage et sur le bord du « grand chemin ». D'une surface au sol de 315 m², et dont le chemin de ronde culmine à 16 m de hauteur. La Tour, bâtie sur une plateforme carrée entourée de douves et défendue par quatre tourelle d'angle, connaîtra de nombreux et profonds remaniements (charpente, niveaux intérieurs). La forme actuelle de la tour est du XIIe mais l'aménagement intérieur est celui du XVIIe siècle, le toit ainsi que la charpente sont du XVe.
XIIIe siècle, la seigneurie de Vesvre est coupée en deux, avec le fief de la Motte et le fied de la Tour comportant également le village de Neuvy.
XVe, en 1440, le fief de la Motte de Vesvre est intégrée à celle de Montigny par Jean de La Grange , puis plus tardivement à celle des Aix au XVIe siècle. Tabdus que celle de la Tour passe entre les mains des Fontenay, des Dumesnil-Simon, puis des Letellier et des Perrinet.
Un logis seigneurial style Renaissance, aujourd’hui ruiné, fut accolé à l’Ouest de la Tour par la famille de Fontenay à la fin du XVe siècle. D’autres bâtiments de la même époque, dont il ne reste que des vestiges difficiles à interpréter, ont recouvert, au Nord de la plateforme de la Tour, des éléments défensifs plus anciens.
Si des fouilles ont mis au jour dans la cour de la ferme des substructions remontant au XIII° siècle, preuves d’une ferme fortifiée, les bâtiments visibles aujourd’hui ne remontent pas au-delà de 1500, date avancée par les spécialistes. Ainsi le colombier est édifié, à cheval sur le mur d’enceinte, et le mur, côté rue, de la grange n’est autre que le mur d’enceinte. Le colombier présente la particularité de disposer de 3 bouches à feu aménagées au milieu des boulins (alvéoles pour les pigeons). Cette ferme comportait aussi à l’Ouest une porte d’entrée flanquée de deux tourelles, dont une subsiste. Un pont-levis permettait de circuler entre la ferme et la plateforme de la Tour (Document du XVIIème siècle).
De nombreux documents de diverses époques (XIIe -XVIIe siècles) font état d’une chapelle sur le site de Vesvre. Probablement située au départ dans la basse-cour, et consacrée à St-Julien, il est possible que son culte ait été transféré dans l’église paroissiale, ce qui expliquerait le nom du village de Neuvy à deux Clochers. Dans la Tour un oratoire dont le décor de la renaissance évoque une salle dévolue à la prière. ( source site officiel )
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Château, musée des métiers et l'église d'Argent sur Sauldre
Argent-sur-Sauldre est située dans la région Centre dans le département du Cher, le village est sur la route de Jacques-Coeur. L'origine d'Argent, nom initial, semble très ancienne, en effet le nom "Argento" se retrouve sur des monnaies mérovingiennes et dans un texte en 1217. On y trouve le château de Saint-Maur qui est aujourd'hui un musée des Métiers. L'église Saint-André est construite au XIIIe siècle mais fortement remaniée au XVe et XVIe et restaurée au XIXe par Octave Guérin. Elle est classée monument historique depuis 1944. Le village possède également le plus grand étang de Sologne mis en place au XIXe.
Plus que par son château construit au XVe siècle et considérablement modifié au siècle suivant, c'est la personnalité de son dernier propriétaire avant la Révolution, Nicolas Dupré de Saint-Maur, qui attire l'attention sur Argent. Cet homme éclairé a entrepris d'importants travaux de rénovation, comme en témoignent les remarquables bâtiments qui subsistent aujourd'hui.
le château d'Argent est situé à la limite orientale du bourg d'Argent, à l'est de la route de Gien à Bourges (avenue de Paris), à côté de l'église Saint-André. Il a été construit entre 1765 et 1776 par Nicolas Dupré de Saint-Maur, sur les terres qu'il avait achetées. Le corps de logis présente un plan au sol sous forme « U » et est constitué de corps de bâtiment qui occupent trois des côtés de la cour intérieure, le quatrième se libérant vers l'Église Saint-André.
Au cours des travaux de rénovation réalisés entre 1765 et 1776, l'ancienne basse-cour et les deux tours préexistantes ont été démolies pour faire place à de nouvelles annexes, disposées en rectangle et encadrant une deuxième cour intérieure. À partir de 1776, l'intendant de la généralité berrichonne a réaménagé le corps de logis en y percant une vaste baie du côté nord, donnant ainsi l'accès à un itinéraire qui se raccorde à la route de Bourges.
Nicolas Dupré de Saint-Maur a également commandité l'installation d'un parc agrémenté de jardins mis en œuvre d'après des dessins du paysagiste Defer et conçu selon les règles définies par Duhamel du Monceau. Cet espace paysager manifeste un style strictement classique. De ce parc et ces jardins, demeurent encore quelques-unes des allées, un potager, une orangerie et une fabrique surplombant une exploitation viticole, connue sous le nom de « Temple de Bacchus ».
Le château est resté dans la famille Dupré de Saint-Maur jusqu'à ce que Gabrielle Dupré de Saint-Maur, arrière-petite-fille de Nicolas Dupré de Saint-Maur, épouse Philippe Baron de Montbel en 1850, qui devient ainsi propriétaire du château. Le couple a entrepris d'importants travaux de rénovation et de modernisation de la demeure.
Le château d'Argent est inscrit au titre des monuments historiques en 1968, puis classé en 1972. Aujourd'hui, il est ouvert à la visite et accueille des expositions temporaires.

Informations
- Adresse : Château d’Argent 18410 Argent-sur-Sauldre
- Google Maps : Carte d'Argent sur Sauldre
- Téléphone : mairie : 02 48 81 50 60
- Email :
- Site officiel : http://www.argentsursauldre.com/
- Heures d'ouvertures & Visites du musée des Métiers : Premier dimanche de Pâques à fin septembre ( 2013 ), sauf le 1er mai : 13h à 18h. Plein tarif (2013) : 6.5€. Le Musée des Métiers d'Argent-sur-Sauldre est présenté sur trois niveaux, on y découvre les métiers de la région aujourd'hui disparus ( Charron, cordier, forgeron, dinadier, sabotier, bourrelier, etc ) ainsi qu'une collection de papillons et d'oiseaux.
Le château d'Argent est situé à la limite orientale du bourg d'Argent, à l'est de la route de Gien à Bourges (avenue de Paris), à côté de l'église Saint-André. Les jardins du château sont traversés par deux bras de la Grande Sauldre.
Les origines anciennes d'Argent
Au XIe siècle, la famille de Seuly érigea un château qui fut un point de passage entre ses possessions de Sully, de La Chapelle et des Aix. Au XVIIe siècle, la seigneurie appartint à la petite-fille de Jean de Vetus, épouse de Nicolas de Vignoles, seigneur de Mautour et de La Tour-en-Boueix. Plus tard, les Gauville, descendants des Vignoles, cédèrent le domaine à Claude Fizeaux, qui le revendit en 1765 à Nicolas Dupré de Saint-Maur. Ses descendants, les Montbel, le conservèrent jusqu'en 1957, date de sa cession à la commune. Depuis 1987, le château abrite un musée des Métiers, présentant des outils et des objets se rapportant à l'artisanat. Le parc, implanté sur les deux rives de la Sauldre, a la forme d'un triangle et est structuré par des allées disposées en étoile autour de ronds-points. Dupré de Saint-Maur fit redessiner l'avant-cour pour y aménager des parterres et des bosquets. Il fit également construire, à un nouvel emplacement, trois corps de dépendances abritant les écuries, les remises, les granges et les communs. Certaines parties de ces bâtiments ont été détruites pour élargir la route, mais il subsiste une belle construction néoclassique dont la porte d'entrée, surmontée d'un oculus, s'encadre dans un vigoureux massif à bossages.
Au cours des XVe et XVIe siècles, les parcelles de la cité argentaise étaient la propriété de la Maison d'Albret, par donation des Sully. En 1765, Nicolas Dupré de Saint-Maur, récemment élevé aux fonctions d'intendant général du Berry, rachète ses terres et commande la construction du château d'Argent. Le corps de logis présente un plan au sol sous forme « U » et est constitué de corps de bâtiment (ou ailes) qui occupent trois des côtés de la cour intérieure, le quatrième se libérant vers l'Église Saint-André.
À proximité de cet espace ouvert, se déployait une dépendance, sous l'aspect d'une basse-cour qui est détruite aux cours de travaux visant à remanier les structures du Château. Cette campagne de rénovation, réalisée entre 1765 et 1776 sous l'impulsion de Dupré, a pour objectif de consolider l'« image » de ses terres domaniales. Pendant ces travaux de la seconde moitié du XVIIIe siècle, outre l'ancienne basse-cour, les deux tours préexistantes, situées chacune à deux angles opposés de la demeure domaniale font également l'objet d'une démolition. En lieu et place de cette dépendance et des deux structures d'élévation, sont dès lors édifiés de nouvelles annexes. Il s'agit d'une grange, d'écuries, de remises (ou hangars) pour les carrosses et de bâtiments destinés au personnel domestique. L'ensemble de ces nouvelles annexes est disposé en rectangle et encadre une deuxième cour intérieure.
Un château inachevé

À partir de 1776, l'intendant de la généralité berrichonne prend l'initiative de réaménager le corps de logis. Une vaste baie est percée du côté nord du château donnant ainsi l'accès à un itinéraire qui se raccorde à la route de Bourges. D'autre part, Dupré commandite également l'installation d'un parc agrémenté de jardins mis en œuvre d'après des dessins du paysagiste Defer et conçu selon les règles définies par Duhamel du Monceau (1700-1782). Pour l'époque, cet espace paysager manifeste d'un style strictement classique. De ce parc et ces jardins, demeurent encore quelques-unes des allées, un potager, une orangerie et une fabrique surplombant une exploitation viticole. Cette structure, à la fois ornementale et domestique, est connue sous le nom de « Temple de Bacchus ». Le concepteur de cette fabrique est probablement l'architecte Victor Louis. Après le départ de Dupré pour Bordeaux, un programme de réaménagement du château est confié à l'architecte parisien.
En tant qu'intendant de Bordeaux en 1778, Nicolas Dupré de Saint-Maur s'associe à l'architecte Victor Louis pour concevoir un nouveau château qui doit être en harmonie avec les jardins déjà existants. Louis crée une maison de plaisance, dont la distribution privilégie le confort et l'intimité. Le rez-de-chaussée se compose d'un appartement complet pour Monsieur et Madame, chacun disposant d'une antichambre, d'une chambre à coucher, d'un boudoir et d'un cabinet de toilette. Les cuisines sont reléguées dans les communs et les chambres des domestiques logées dans l'entresol. Les chambres des autres membres de la famille et des invités sont distribués à l'étage par un grand couloir central, une disposition nouvelle à l'époque.
Cependant, ce projet ne sera jamais réalisé, et Dupré de Saint-Maur, qui quitte Bordeaux en 1785, se contentera de terminer l'aménagement de l'avant-cour, bordée par un saut-de-loup et fermée par une monumentale grille de fer forgé. Le château d'Argent est donc resté inachevé, bien qu'il retienne l'attention en raison de la personnalité de son dernier propriétaire avant la Révolution française.
En effet, Nicolas Dupré de Saint-Maur était un homme des Lumières, connu pour avoir entrepris de grands travaux de transformation. Avant de quitter Bordeaux, il avait réalisé une halte princière en accueillant Claire-Clémence de Maillé, princesse de Condé, et son fils, le jeune duc d'Enghien, en route depuis Paris vers Montrond. Bien que le château d'Argent soit resté inachevé, les remarquables communs témoignent encore aujourd'hui des ambitions architecturales de Dupré de Saint-Maur.

L'église Saint-André : Elle a été édifiée dans un premier probablement au XIIIe ou XIIe, il en reste le pignon Ouest et les soubassements des trois travées de la nef. Elle subit une forte modification au XVe, dont le chœur, le sanctuaire et les deux chapelles. Au XVIe siècle Marie d'Albret, veuve de Charles de Clèves, fait construire le clocher-porte et les parties supérieures de la nef, tant qu'à la flèche elle est du XVIIe. À la fin du XIXe siècle l'église était très endommagée, l'abbé Moulin y fait une grande restauration.
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Tous les ans est tiré du château le feu d'artifice du 14 juillet.
Histoire et la Beauté du Château de Mehun-sur-Yèvres
Le Château de Mehun-sur-Yèvres, situé dans le département du Cher, en France, est un site historique et touristique majeur de la région Centre-Val de Loire. Ce château, qui remonte au XIIe siècle, a été le lieu de résidence de plusieurs rois et reines de France et a été le témoin de nombreux événements historiques. Dans cet article, nous allons explorer l'histoire et la beauté de ce château ainsi que les raisons pour lesquelles il est un site touristique incontournable.
Les premières traces d’une fortification sont anciennes sans pour autant qu’on ait une certitude, mais on peut logiquement remonter au IXe et de façon certaine au XIIe avec la famille de Courtenay. Il est aujourd’hui connu pour avoir été entièrement modifié par le Duc de Berry, dont une belle représentation figure dans les « très riches heures du duc de Berry », et le dernier lieu de vie de Charles VII qui y décède le 22 juillet 1461. Jeanne d’Arc y viendra à plusieurs reprises, en septembre et en décembre 1429, mais elle logera dans l’actuel « hôtel Charles VII » encore visible.
Malgré qu’il fût ruiné pendant les Guerres de Religions, par la foudre au XVIIIe et pendant la Révolution Française le château garde encore un bel aspect romantique.
La Construction du Château
Le Château de Mehun-sur-Yèvres a été construit au XIIe siècle par l'archevêque de Bourges, Hugues de Toucy. Il a été agrandi au XIVe siècle par Jean de Berry, le frère du roi Charles V de France. Le château est situé sur les rives de l'Yèvre, un affluent de la Loire.
Les Résidents Royaux
Le Château de Mehun-sur-Yèvres a été le lieu de résidence de plusieurs rois et reines de France. En 1429, Charles VII y a rencontré Jeanne d'Arc. Louis XI, François Ier et Henri III ont également séjourné dans le château.
La Révolution Française
Pendant la Révolution française, le Château de Mehun-sur-Yèvres a été utilisé comme prison et tribunal révolutionnaire. De nombreux nobles y ont été emprisonnés et exécutés.
La Restauration du Château
Au XIXe siècle, le château était en ruines, mais en 1850, il a été acheté par l'État français qui a entrepris sa restauration. Il est aujourd'hui classé Monument Historique.
La Beauté du Château de Mehun-sur-Yèvres
L'Architecture
Le Château de Mehun-sur-Yèvres est un exemple parfait d'architecture médiévale et renaissance. Les tours, les remparts, et les fenêtres à meneaux sont autant de détails qui témoignent du talent des artisans de l'époque.
Les Jardins
Le château est entouré de magnifiques jardins à la française, qui offrent une vue imprenable sur la ville et la campagne environnante.
La Vue Panoramique
Depuis les remparts du château, on peut admirer une vue panoramique sur la ville de Mehun-sur-Yèvres et la vallée de l'Yèvre. Cette vue est à couper le souffle.
Informations
- Adresse : Château de Mehun sur Yèvre - Musée Charles VII, Place du Général Leclerc, 18500 Mehun-sur-Yèvre.
- Google Maps : carte Mehun-sur-Yèvre
- Téléphone : Office de tourisme : 02.48.57.35.51 Tél du château : 02.48.57.00.71
- Email : Office de tourisme :
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- Site Officiel : Site de la ville : http://www.ville-mehun-sur-yevre.fr
- Horaires d'ouvertures & Visites du château de Mehun sur Yèvre : le château accueil également le musée Charles VII et de la ville.
- Mars - Avril - octobre - samedi et dimanche de 14h30 à 18h.
- Mai - juin - septembre - tous les jours sauf le lundi de 14h30 à 18h.- Juillet - août - tous les jours de 14h30 à 18h30. ( sauf 14 juillet pour préparatif du feu d'artifice dans le château ).Fermeture annuelle : de novembre à mi-mars, sauf accueil des groupes sur rendez-vous. Tarifs : 4,60 € par pers.(2013). Très aisé de se garer à côté du château, parking gratuit.
Note personnelle : J'ai été particulièrement bien accueilli dans la ville et surtout par le château le 13 juillet. Je remercie le guide de m'avoir laissé ouvert le château aussi tardivement bien après l'heure de fermeture ( jusqu'à 20 h...). C'est globalement une ville très sympathique, avec un riche patrimoine, une population et des commerces très accueillants dans l'ensemble, je recommande chaudement.
En 1209 il entre dans la famille de Courtenay qui fait reconstruire un château, sous un ordonnancement de type Philippien, probablement vers la fin du XIIe et début XIIIe. On remarque encore aujourd’hui les fondations du château. Du ou des châteaux primitifs avant cette époque il ne reste rien ou presque. Il faut noter que l’entrée ne se faisait que par la Yèvre et non par le village qui n’avait aucun accès, très probablement pour éviter une prise surprise et se protéger de la population, de plus d’importants marécages entourent le fort.
1298 : Robert III d’Artois est seigneur de Conches-en-Ouche, de Domfront, et de Mehun-sur-Yèvre ; en 1310, il reçut en outre en apanage le comté de Beaumont-le-Roger pour le dédommager de la perte du comté d’Artois auquel il prétendait face à sa tante Mahaut d'Artois. Il est des responsables de la guerre de Cent-Ans et meurt en 1342 à Londres après avoir été banni en 1332 par le roi de France.
Robert III d’Artois est banni en 1332, il est alors donné à Jean Ier de Luxembourg (appelé aussi Jean Ier de Bohème).
Le domaine entre dans le domaine royal après le mariage à Melun le 6 août 1332 de la fille de Jean de Luxembourg avec le futur roi de France Jean II le Bon. Jean de France, 5ième enfant du roi de France, reçoit en apanage, qui est une cession royale avec un cadet du roi mais qui ne peut s’hériter par les enfants du tenant du titre, le domaine de Mehun.
Le duc de Berry dans la "crypte" de la cathédrale de Bourges
Jean de France, plus connu comme étant le duc de Berry né au Château de Vincennes modifie radicalement le château, en gardant cependant la base médiévale, en un véritable palais après son retour de captivité en 1367. Selon le chroniqueur Jean Froissard le palais est "L'une des plus belles demeures du monde". Guy de Dammartin en est l'architecte et André Beauneveu ainsi que Jean de Cambrai en sont les sculpteurs.(1)
En 1414, le Duc de Guyenne qui est marié à Marguerite de Bourgogne fille de Jean sans Peur est dans une situation difficile à Paris, en résidence surveillée au Louvre, il est obligé de quitter Paris face à la vindicte populaire et en pleine guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons où il est pris entre deux feux. Il se réfugie au château de Mehun, il reviendra à Paris et y décède juste après la Bataille d’Azincourt.
1416, le duc de Jean de Berry décède à Paris le 14 juin sans voir cependant le château de Mehun finalisé. Son gisant est actuellement dans la cathédrale de Bourges. À sa mort le château et son domaine reviennent de droit au domaine royal.
1419, Yolande d'Aragon donne sa fille Marie au Dauphin, futur Charles VII. Ils se mariront à Bourges.
Le dauphin Charles, futur Charles VII, devient Duc de Berry ( date indéterminée et jusqu’à sa mort ? ) et c’est dans ce château qu’il apprend le 30 octobre 1422 la mort de Charles VI (3) qui est décédé le 21 octobre 1422. Il est donc proclamé roi de France malgré le traité de Troyes, qui est cassé par des juristes qui estiment que le trône de France n’appartient pas au roi et qu’il ne peut donc le léguer. Le Nord de la France jusqu’à pratiquement la Loire est donc sous la régence du Duc de Bedford et le sud de la Loire sous Charles VII, la France est donc coupée en deux et occupée par deux rois.
1424, le château est mis en gage au bénéfice d'Arthur de Richemont, duc de Bretagne, dans le but de rencontrer Charles VII au château d'Angers. Il est probable qu'Arthur de Richemont ne voulait pas finir comme Jean sans Peur au pont de Montereau, il chercha probablement à sécuriser sa rencontre, néanmoins la relation était très différente entre Charles VII et le duc de Bretagne à la différence du duc de Bourgogne qui n'hésita pas à faire assassiner Louis d'Orléans.
1425, les Etats du Languedoc s’y réunissent du 18 octobre au 20 octobre. (5)
1429, Jeanne d’Arc après le sacre dans la cathédrale de Reims et la défaite aux portes de Paris rejoint avec Charles VII Mehun en septembre. Elle y est peut-être soignée par le chirurgien du roi Renault Thierry, après avoir été blessée par un vireton d’arbalète devant la porte Saint-Honoré à Paris, en effet elle dit qu'elle fut guérie en cinq jours lors de son procès à Rouen. Il est possible qu’elle loge dans l’Hôtel Charles VII anciennement appelé Hôtel de la Pucelle, appartenant au chirurgien ( ?). C’est de Mehun puis Bourges qu’elle part pour lutter à Saint-Pierre le Moutier, qu’elle reprends aux Bourguignons, et y revient après l’échec de la Charité-sur-Loire ,défendu par Perrinet Gressart, en décembre 1429.
C’est probablement à cette époque que Charles VII nomme son Conseiller-Panetier Guillaume de Bastard, dit de Vaspasian , vicomte de Soulangis sous les Aix (4), Gouverneur de Mehun-sur-Yèvre pendant 32 ans.
Charles signe le titre d’anoblissement de Jeanne d’Arc, à la requête des frères de Jeanne, à Mehun le 29 décembre 1429, mais il est probable qu’il fut donné plus tardivement. La demande de blason fut cependant demandée à priori après le 8 mai par Jeanne, date de la libération du siège d’Orléans, d’après un ordre monétaire daté du 2 juin 1429 par la ville de Toulouse (3). Jeanne d’Arc y retourne probablement courant Janvier 1430.

Hôtel de la Pucelle, aujourd'hui Hôtel Charles VII, au 68 rue Jeanne d'Arc, c'est ici que probablement Jeanne d'Arc fut soignée par le chirurgien Renault Thierry à qui appartenait le bâtiment ( incertitude ). Les fenêtres Géminées au "second étage" laissent peu de doute sur une présence au XIIe-XIIIe même si il peut s'agir d'un rajout ultérieur mais très rare dans ce contexte, on notera la fenêtre romane au premier étage.
Charles VII revient au château de Mehun pendant les trois derniers mois avant son décès qui intervient le 22 juillet 1461. (3) Il aurait eu un abcès dentaire qui dégénère en Phlegmon dans la gorge, le roi serait donc mort de faim, de plus il avait contracté un abcès à une de ses jambes blessées.
Après la mort de Charles VII le château est au fur et à mesure abandonné au profit des châteaux de la Loire.
1488, Louis d'Orléans, futur Louis XII, est emprisonné pour s'être rebellé contre les Beaujeu, alors régents de Charles VIII.
1494, Anne de Bretagne reçoit le château de Mehun en échange de celui de Châtillon sur Indre.
Entre le XVIe et le XVIIIe la foudre tombe à plusieurs reprises sur le château, il ravage une grande partie du château dont certaines tours n’ont déjà plus de plancher et de toits au cours du XVIIIe.
Les guerres de religions et surtout la Révolution Française finissent par dégarnir le château, il est en effet transformé en carrière de pierre après 1792.
En 1817 la ruine est donnée à la ville de Mehun par un arrêté préfectoral et en 1840 les ruines sont classées au titre des Monuments Historiques. Il ne reste alors plus que deux tours, une totalement éventrée et la tour maîtresse est fendue, elle est fortement restaurée.
Aujourd'hui il accueil le musée Charles VII et plus généralement de la ville.
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Le château des Stuarts est situé à Aubigny-sur-Nère , dans le département du Cher de la Région Centre. Edifié au début du XVIe par les Stuarts, le château est actuellement utilisé comme une mairie et Centre d’Interprétation de l’Auld Alliance. Très prisé des écossais pendant l'été la ville se transforme en un lieu de villégiature où la langue Anglaise est omniprésente, le petit centre d'Aubigny sur Nère est relativement dynamique et vivant pendant cette période pour un petit village. Comme Saint-Germain-en-Laye, pour d'autres raisons, la ville est un lieu symbolique des Stuarts et de la Auld Alliance ou Vieille Alliance sur le territoire Français.
Article connexe. Auld Alliance ou Vieille Alliance
Informations
- Adresse :
Centre d’Interprétation de l’Auld Alliance - Château des Stuarts -Hôtel de Ville – Place de la Résistance 18700 AUBIGNY-SUR-NERE
- Google Maps : Carte Aubigny sur Nère
- Téléphone : 06 79 94 32 00
- Email :
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- Site Officiel : http://www.tourisme-sauldre-sologne.com/fr/
- Heures d'ouvertures & Visittes en 2022 :
Horaires :
10h – 12h45 / 14h-18h
Du mardi au dimanche : pendant les vacances scolaires (toutes zones) et d’avril à septembre
Du mercredi au dimanche : mars, octobre et novembre
Fermeture du CIAA : les mois de décembre et janvier
Tarifs :
5 € tarif plein
3 € tarif réduit
Gratuit pour les moins de 12 ans
Aubigny organise régulièrement des manifestations en souvenir de la Auld Alliance , comme le 13 et 14 Juillet 2013 où plus de 15 000 personnes sur deux jours ont participé à la manifestation, de belles photos ici de Cekispass : http://www.flickr.com/photos/cekispass/sets/72157634639392270/
Initialement territoire des moines du chapitre de Tours, ils sont contraints de demander l'aide des rois de France face à des velléité des seigneurs avoisinants. Philippe-Auguste annexe la ville en 1189 au domaine royale et fait édifié une fortification ainsi qu'une double enceinte autour de la ville; Il en reste deux tours dont une rue "le Mail Guichard" et une autre "rue de la Tour". Il fait organiser la cité autour de l'église Saint-Martin, commun à la majorité des communes, et crée une administration.
Arrivé en 1419 par le port de la Rochelle ,avec un corps expéditionnaire, Jean II Stuart de Darnley débarque dans le cadre de la Auld Alliance. Il reçoit en récompense des services rendus les terres de Concressault puis celle d'Aubigny en 1423.
Ce premier château est abandonné au milieu du XVe, le Seigneur écossais Jean II Stuart loge dans la ville dans l’Hôstel du Prieur. Jean II Stuart, suivi après sa mort par Bérault Stuart, fait édifier un château à l’extérieur qui est aujourd’hui le château de la Verrerie.
Le château actuel est édifié au début du XVIe siècle, probablement entre 1517 et 1543 après le terrible incendie qui ravagea la ville le 11 juillet 1512. Robert Stuart permis aux habitants de couper du bois dans la forêt, ce qui conduisit parait-il à l destruction d'une parcelle entière de la forêt. C'est de cette époque que date une grande partie des maisons en bois d'Aubigny. ( source )
Maison dite de Jeanne d'Arc à Aubigny sur Nère, néanmoins cette maison fut édifiée au XVIe( 1513 ). Elle est surnommée maison de Jeanne d'Arc car un portrait à l'intérieur de la maison pourrait lui ressembler ou lui est attribué, sans réalité historique. Elle a été achetée par Francis Grange en 2014, c'est un projet de restauration d'un coût 670.000 euros, engagé par son propriétaire (depuis mai ). Après la découverte d'une façade de bois sculptée et de verre soufflé à la bouche, il est probable que ce fut un temps un commerce de verrerie. La maison a été entièrement restauré en 2017 mais de nouveaux travaux sont prévus à l'arrière du bâtiment en 2018 ( source : le berry ). Il faut probablement faire un rapprochement avec le Château de la Verrerie, qui possédait non loin une verrerie et qui appartenait également à un écossais.
1589, Aubigny est assiégé par la Ligue du Maréchal de La Châtre, l’enceinte de la ville est ouverte mais la résistance de Catherine de Balzac d’Entragues, veuve d’Edmé I Stuart, permet de repousser les assaillants qui jettent leur dévolue sur le château de la Chapelle d’Angillon. La ville est ceinturé de deux enceintes défensives et de quatre portes : Porte du château, porte Sainte-Anne, Porte d’Argent et la porte des Foulons, portes disparus aujourd'hui.
En 1672 disparait le dernier Stuart de la lignée de Darnley, la ville revient alors à couronne de France.
Au XVIIe, Louis XIV offre la ville à la duchesse de Portsmouth, favorive du roi Jacques II Stuart avec qui elle aura un fils " duc de Richmond", une autre lignée mais cousin éloignée des Stuarts de Darnley. Elle fait agrandir le Logis jusqu’à la chapelle, crée des Grands Jardins avec un disciple d' André le Nôtre , Jardinier du Roi Soleil Louis XIV et réaménage une tour de l’Aile ouest. Elle supprime les impôts et prendra le "titre" de "Bonne Dame d'Aubigny" notamment pour ses oeuvres pour l'Hôtel Dieu des dames religieuses. Elle décède en 1734 et lègue tous ses biens à son petit-fils le deuxième Duc de Richmond. Il fait vider les châteaux de tous les biens pour les transférer à GoodWood ,dans le Sussex du Royaume Uni actuel, et n'y revient que pour la chasse.
Pendant la révolution française il est inscrit sur la liste des émigré et ses biens sont confisqués et revendus en bien national, la ville fait acquisiton du château et des jardins en 1812.
Au XIXe siècle le château abrite une maire, une école, la gendarmerie, le tribunal et la prison, malheureusement la tour de l’horloge est détruite ainsi que l’aile Sud.
De 1920 à 1925, le château est restauré par Paul Guérin, architecte de la ville.
Le château abrite aujourd’hui le musée de la Auld Alliance retraçant les grands faits marquants du plus long traité d'alliance militaire et politique entre deux pays.