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Les étendards de Jeanne d'Arc

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Catégorie : Châteaux de France
Création : 29 Septembre 2025
Mis à jour : 29 Septembre 2025
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Le mystère des étendards de Jeanne d'Arc

En 1429, le peintre Hauves Poulnoir, installé à Tours, reçoit 25 livres tournois pour avoir "paint et baillé estoffes pour ung grant estendart et ung petit pour la Pucelle". Ce document, tiré des comptes du trésorier des guerres de Charles VII, est l'acte de naissance des célèbres emblèmes de Jeanne d'Arc. Commandés alors qu'elle recevait son armure à Tours, du 5 au 21 avril, ces deux étendards l'ont accompagnée dans sa mission.

Pourtant, leur histoire fut brève et leur apparence exacte reste un débat. Le petit étendard, ou pennon, fut accidentellement brûlé lors de l'entrée de Jeanne à Orléans. Le grand étendard, quant à lui, disparut lors de sa capture à Compiègne. Il n'a jamais été retrouvé, forçant les juges de son procès, dont Pierre Cauchon, à se contenter de la description qu'en fit Jeanne elle-même.

Depuis des siècles, cet étendard fascine historiens et passionnés, donnant lieu à de nombreuses tentatives de reconstitution pour des films ou des commémorations. Cet examen vise à replacer ces reconstitutions dans leur contexte historique, en s'appuyant sur les témoignages d'époque, l'iconographie du XVe siècle et la connaissance des bannières militaires de ce temps.

 

etendard jeanne darc blason banniere


Comprendre les bannières au temps de Jeanne d'Arc

À l'époque médiévale, les emblèmes militaires étaient des outils essentiels de commandement et de ralliement, héritiers des enseignes carolingiennes. Leur usage était strictement codifié et reflétait la hiérarchie féodale.

Une hiérarchie bien définie

Au XIIIe siècle, une première codification distingue plusieurs types d'enseignes selon le rang :

  • L'étendard : Carré et orné des armes du royaume, il est réservé aux rois et empereurs.

  • La bannière : D'abord apanage des barons, elle devient rectangulaire et est portée par les seigneurs de haut rang (marquis, comtes, chevaliers bannerets).

  • Le pennon : De forme triangulaire, il est l'emblème des simples chevaliers. Symboliquement, un chevalier pouvait être promu "banneret" sur le champ de bataille : le maréchal coupait alors la pointe de son pennon pour le transformer en bannière carrée.

La taille aussi marquait le rang : un étendard royal pouvait mesurer près de six mètres de long, tandis que celui d'un simple capitaine n'en faisait que la moitié. Cette diversité explique pourquoi les témoins ont souvent pu confondre les différents types d'enseignes à distance.

Une évolution des motifs

Initialement, les motifs étaient purement héraldiques, c'est-à-dire qu'ils reprenaient les armoiries du seigneur. Cependant, à partir de la fin du XIVe siècle, un nouveau système apparaît. Les grands seigneurs, à l'instar du roi Charles VI et de son "cerf ailé", se mirent à utiliser des emblèmes personnels, souvent à caractère religieux (un saint patron) ou politique.

Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, ces emblèmes devinrent des signes de ralliement partisans. C'est dans ce contexte que Charles d'Orléans fit réaliser 4 200 pennons noirs portant le simple mot "Justice", signifiant clairement son camp. L'étendard de Jeanne, avec ses motifs religieux et sa dimension politique, s'inscrit parfaitement dans cette nouvelle tradition.


Que disaient les témoins ? Analyse des sources

Aucun dessin de l'étendard réalisé par un témoin oculaire n'a survécu. Les descriptions écrites, souvent indirectes ou tardives, sont incomplètes et parfois contradictoires. De plus, il faut garder à l'esprit que les témoins décrivent deux étendards différents (le grand et le petit) et leurs deux faces.

Le grand étendard

  1. La description de Jeanne (Procès, 1431) : C'est la source la plus directe. Elle décrit un étendard de toile blanche (boucassin) dont le champ était "semé de lys". Au centre se trouvait une représentation du "roi du Ciel" tenant le monde, flanqué de deux anges. La devise inscrite était "Jhesus Maria". Interrogée par ses juges, elle reste volontairement vague mais insiste sur le fait que tout, de la figure aux couleurs, lui a été commandé par ses voix.

  2. Les témoignages concordants : Plusieurs sources, bien que n'étant pas toutes des témoins oculaires, corroborent cette description.

    • Antonio Morosini (1429) et Eberhard Windecke (vers 1440) décrivent une scène similaire : le Seigneur sur un arc-en-ciel (ou en majesté) bénissant le monde, entouré de deux anges tenant chacun une fleur de lys.

    • Jean Pasquerel (aumônier de Jeanne, témoignant en 1455) confirme la scène du "Seigneur assis en jugement sur les nuées du ciel" et précise qu'un ange, à droite, tenait une fleur de lys que le Christ bénissait.

    • Jean de Dunois (témoignant en 1455), bien que moins précis sur l'iconographie, confirme la présence du Christ et d'un ange lui présentant une fleur de lys.

Le pennon (petit étendard)

Les sources qui décrivent une scène mariale font très probablement référence au petit étendard, celui qui fut brûlé à Orléans.

  • Le greffier d'Albi (1429) écrit que Jeanne tenait un étendard "dans lequel était Notre-Dame".

  • Perceval de Cagny (écuyer du duc d'Alençon, témoin oculaire, 1438) affirme que l'étendard fait à Blois portait "l'image de Notre-Dame".

  • Le Journal du siège d'Orléans (1467) est le plus précis, distinguant clairement les deux : le grand étendard avec les deux anges, et le pennon où "estoit painte comme une Annonciation, c’est l’image de Nostre-Dame ayant devant elle ung ange luy presentant ung lis".

Les témoignages divergents ou simplifiés

  • Clément de Fauquembergue (greffier à Paris, non-oculaire) réalise en 1429 un croquis schématique montrant un étendard avec la simple devise "IHS".

  • Le Bourgeois de Paris (non-oculaire) rapporte la même information, écrivant qu'y "estoit seulement escript Jhesus". Ces sources, probablement issues d'un même informateur, se concentrent sur l'élément le plus simple à retenir.

  • Le greffier de La Rochelle (1431) donne une description confuse d'un "escu d’azur et un coulon blanc dedans" tenant un phylactère "de par le roy du ciel". Ce témoignage peu fiable pourrait décrire une partie du pennon.


Reconstitution des emblèmes de Jeanne d'Arc

 

En croisant les sources les plus fiables et en les replaçant dans le contexte iconographique du XVe siècle, on peut proposer une reconstitution plausible.

Le grand étendard

  • Face : Sur un fond blanc, la figure centrale était le Christ de l'Apocalypse ou du Jugement Dernier, assis en majesté et tenant le globe terrestre. Il était entouré de deux anges : à sa droite (la place d'honneur), l'archange Gabriel (ange de la miséricorde) présentant une fleur de lys ; à sa gauche, très probablement l'archange Saint Michel (ange de la justice) tenant une épée, conformément à l'iconographie de l'époque. La devise "Jhesus Maria" était inscrite au-dessus ou à côté de la scène. Les queues de l'étendard étaient probablement semées de fleurs de lys, symbole du parti royal.

  • Revers : Puisqu'il était peint et non brodé, le revers ne pouvait porter un motif différent. Il devait donc présenter la même scène, mais en miroir.

Le pennon

  • Il portait très certainement une scène de l'Annonciation. L'archange Gabriel se trouvait près de la hampe, présentant un lys (ou un phylactère) à la Vierge Marie. La devise était peut-être "De par le Roi du Ciel", comme le suggère le greffier de la Rochelle. La queue du pennon devait être bleue et ornée de fleurs de lys royales.

La confusion fréquente entre les deux emblèmes s'explique par leurs éléments communs : l'archange Gabriel, la fleur de lys et les armoiries royales.

La reconstitution de l'étendard et du pennon de Jeanne d'Arc se base sur l'analyse de plusieurs témoignages historiques. Bien que ces sources contiennent des imprécisions et des contradictions, elles permettent de brosser un portrait plausible des emblèmes originaux.

 

L'étendard : la face principale

La scène principale de l'étendard représentait très probablement le Christ de l'Apocalypse, occupant le premier tiers du tissu, près de la hampe. Il était entouré de deux figures angéliques :

  • À sa droite : L'ange de la miséricorde, saint Gabriel, tenant une fleur de lys. Cette information est confirmée par les dépositions de Pasquerel (le confesseur de Jeanne) et de Dunois (le "Bâtard d'Orléans").

  • À sa gauche : L'ange de la justice, saint Michel. Bien que plusieurs témoignages mentionnent un second ange avec une fleur de lys, cette version contredit la propre description de Jeanne ainsi que l'iconographie traditionnelle de l'Apocalypse, qui montre généralement le Christ entre deux anges armés d'épées, ou parfois d'une épée et d'un lys. Il est donc plus logique de conclure que saint Michel tenait une épée.

La devise « Jhesus Maria » est attestée par Jeanne elle-même et par le Journal du siège d'Orléans. Il est cependant curieux que ni Pasquerel ni Dunois ne s'en souviennent.

Enfin, des fleurs de lys ornaient les queues de l'étendard, servant probablement d'insigne de parti. Il est possible, mais non prouvé, que le fond des queues ait été bleu pour rappeler les armes du royaume.


Le revers de l'étendard et la confusion des sources

Le revers d'un étendard peint n'est que l'image inversée de sa face principale. Cependant, le témoignage du greffier de La Rochelle a semé le doute. Il décrit un écu de France tenu par deux anges, un motif héraldique courant à l'époque, lié à la légende de Clovis.

Toutefois, cette description est très probablement erronée pour l'étendard car :

  1. Un étendard peint ne peut avoir deux faces différentes.

  2. Le greffier mentionne aussi une devise et une colombe qui ne correspondent pas à l'iconographie du Christ de l'Apocalypse décrite pour la face principale.

On en déduit donc que le greffier de La Rochelle ne décrivait pas le revers de l'étendard, mais le pennon.


Le pennon : une version réduite et mariale

Le pennon, plus petit, portait très certainement une scène de l'Annonciation.

  • La scène : L'archange Gabriel se trouvait probablement près de la hampe.

  • La devise : Le greffier mentionne la devise « De par le Roi du Ciel ». Plutôt qu'une devise principale (qui aurait logiquement été « Jhesus Maria »), il s'agissait sans doute du texte inscrit sur le phylactère (parchemin) présenté à la Vierge par la colombe du Saint-Esprit.

  • Les ornements : La queue du pennon était vraisemblablement bleu azur, décorée de trois fleurs de lys.

Le pennon était donc une sorte de version miniature de l'étendard, centré sur la Vierge. Les éléments communs (l'archange Gabriel, la devise « Jhesus Maria » et les armoiries royales) expliquent pourquoi les deux emblèmes ont souvent été confondus dans les témoignages.


Inspirations et limites de la reconstitution

Pour imaginer l'aspect visuel de ces emblèmes, les reconstitutions modernes s'inspirent :

  • Des motifs de la tenture de l’Apocalypse d’Angers pour le style des figures.

  • Des caractères d'une bannière du duc de Bourgogne, contemporaine de Jeanne, pour la typographie de la devise.

Il faut cependant rester humble : aucune reconstitution ne peut prétendre être parfaitement fidèle. Les textes anciens sont trop imprécis. De plus, le style personnel du peintre, Hauves Poulnoir, nous est totalement inconnu, car aucune autre de ses œuvres n'a été identifiée.

La grande reconnaissance que Jeanne lui témoigna (elle intervint pour que la ville de Tours dote richement la fille du peintre) suggère que l'œuvre était une grande réussite. Ce chef-d'œuvre a malheureusement disparu près de Compiègne, sans laisser de traces.


L'étendard après Jeanne : entre oubli et réinventions

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Après la mort de Jeanne, son étendard personnel disparaît de l'iconographie pendant près de quatre siècles. Les rares enluminures la représentant lui attribuent l'étendard royal de France ou des bannières fantaisistes.

Il faut attendre la publication des sources de son histoire par Jules Quicherat (1843-1849) pour que l'intérêt pour son étendard renaisse. Dès lors, les reconstitutions se multiplient, chacune influencée par les connaissances et les interprétations de son temps :

  • 1855 : Première reconstitution pour l'inauguration d'une statue à Orléans, s'inspirant des témoignages de Jeanne et Pasquerel.

  • Fin du XIXe siècle : L'apparition de miniatures et de la "tapisserie d'Azeglio" (probablement des faux ou des œuvres tardives) influence durablement l'iconographie.

  • 1894 et 1909 : De nouvelles bannières sont créées pour Notre-Dame de Paris et le musée d'Orléans, tentant de synthétiser les différentes sources.

  • 1936 : Création de l'actuel étendard utilisé lors des fêtes johanniques à Orléans, qui s'inspire du modèle de 1909.

Chacune de ces versions est une interprétation. Le talent du peintre Hauves Poulnoir, que Jeanne tenait en si haute estime, a disparu avec son œuvre à Compiègne. Le véritable étendard de Jeanne d'Arc, chef-d'œuvre perdu de l'histoire, conserve ainsi une part de son mystère.

 

sources : https://www.jeannedarc.com.fr/

Arthur Ier de Bretagne

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Catégorie : Châteaux de France
Création : 21 Avril 2025
Mis à jour : 30 Avril 2025
Clics : 760

Arthur Ier de Bretagne

Arthur Ier de Bretagne (né en 1187, disparu en 1203) était le fils de Geoffroy II Plantagenêt, duc de Bretagne, et de Constance, duchesse héritière de Bretagne. Il était donc le neveu de Richard Cœur de Lion et de Jean sans Terre. À la mort de Richard en 1199, une querelle successorale éclata entre Jean, frère cadet du roi défunt, et Arthur, représentant de la génération suivante.

Arthur fut proclamé duc de Bretagne en 1196 et soutenu par une partie des barons angevins et bretons, ainsi que par le roi de France Philippe II Auguste, dans le cadre de sa politique visant à affaiblir les Plantagenêt sur le continent. Philippe Auguste, suzerain de la Normandie et des fiefs d’Aquitaine, reconnut Arthur comme vassal légitime pour l’Anjou, le Maine, la Touraine et la Bretagne.

Ce soutien français à Arthur allait conduire à une confrontation directe avec Jean sans Terre, désormais couronné roi d’Angleterre, mais contesté sur ses possessions continentales.

Arthur Ier de Bretagne rend hommage Philippe Auguste

Image IA inspirée des (Chronique de Saint Denis, XIVe siècle). Hommage d’Arthur à Philippe Auguste  Le roi de France investit Arthur de la Bretagne, de l’Anjou, du Maine, du Poitou et de la Touraine.

 

1190 (Âge : 3 ans) Le prince Arthur désigné héritier du trône d’Angleterre
Avant de partir pour la troisième croisade, le roi Richard Cœur de Lion nomma son jeune cousin Arthur de Bretagne comme héritier présomptif de la couronne d’Angleterre.

1196 (Âge : 9 ans) Arthur devient duc de Bretagne
Arthur, petit-fils du roi Henri II, reçoit officiellement le titre de duc de Bretagne, consolidant ainsi son importance politique dans l’empire Plantagenêt.

1199 (Âge : 12 ans) Mars – Mort de Richard Cœur de Lion au siège de Châlus
Le roi Richard assiège le château de Châlus, pensant qu’un trésor récemment découvert sur place lui appartient. Alors qu’il inspecte de trop près les fortifications, il est blessé à l’épaule par un carreau d’arbalète. Le tireur, un archer, est capturé et présenté au roi. Richard lui accorde son pardon, mais l’un de ses officiers le fait néanmoins exécuter. Le roi meurt quelques jours plus tard des suites de sa blessure. 

1202 (Âge : 15 ans) 28 avril – Jean refuse de comparaître devant Philippe Auguste
Le roi Jean d’Angleterre ignore une convocation judiciaire du roi Philippe II de France. Ce refus entraîne la confiscation de ses terres continentales : l’Aquitaine, le Poitou et l’Anjou. Philippe tente une médiation entre Jean et les Lusignans, sans succès. Les terres saisies sont confiées à Arthur de Bretagne, tandis que la Normandie est conservée par Philippe lui-même.

Juillet – Arthur est fait chevalier Le roi Philippe II adoube Arthur de Bretagne, renforçant ainsi son statut et sa légitimité face au roi Jean.

1er août – Bataille de Mirabeau Arthur de Bretagne, allié aux Lusignans, assiège le château de Mirabeau où se trouve Aliénor d’Aquitaine. Le roi Jean intervient promptement, libère sa mère et capture Arthur ainsi que plusieurs chevaliers. Ces prisonniers, loin d’être rançonnés, sont envoyés dans des donjons. Arthur est enfermé au château de Falaise, en Normandie.

Fin 1202 – Tentative d’aveuglement d’Arthur ou d'assassinat.
Jean ordonne qu’Arthur soit aveuglé. Plusieurs hommes sont envoyés pour accomplir cet ordre, mais seul l’un d’eux atteint le château. Hubert de Burgh, alors châtelain de Falaise, refuse de se soumettre à cet ordre barbare. Pour le protéger, une rumeur est propagée selon laquelle Arthur serait mort de chagrin. Cette nouvelle déclenche un soulèvement en Bretagne. Pour calmer la situation, Hubert déclare qu’Arthur est vivant, bien qu’il ait été transféré secrètement à Rouen.


Campagne de 1202

En 1202, Arthur engagea une campagne militaire contre son oncle Jean. Il réunit une coalition de barons poitevins, angevins et bretons, mécontents de l'autorité de Jean, et mit le siège devant la ville fortifiée de Mirebeau (Poitou), où s’était réfugiée Aliénor d’Aquitaine, mère de Jean et grand-mère d’Arthur.

Cette tentative d’enlèvement de la vieille reine, âgée d’environ 80 ans, précipita la réaction de Jean sans Terre. Ce dernier, en possession de renseignements précis, marcha rapidement vers Mirebeau à la tête d’une armée, dans une manœuvre audacieuse et inattendue.


La prise de Mirebeau et la capture d’Arthur

Le 31 juillet 1202, Jean sans Terre lança une attaque-surprise contre le camp ennemi à Mirebeau. L’effet de surprise fut total : les troupes d’Arthur, mal préparées, furent aisément dispersées ou capturées.
Arthur fut fait prisonnier, ainsi que plusieurs de ses principaux partisans, dont Hugues de Lusignan et Geoffroy de Mauleon. La capture fut un coup d’éclat militaire pour Jean, qui recouvrait une partie de son autorité sur l’Anjou et le Poitou.

Les prisonniers furent envoyés dans différentes forteresses normandes. Arthur fut conduit dans la forteresse de Falaise, avant d’être transféré à Rouen. Il est alors âgé de seulement 15 ans.


Captivité et disparition

jean sans terre meurtre arthur Ier bretagne

Le sort d’Arthur après sa capture reste un point d’ombre dans l’histoire. Plusieurs chroniques contemporaines rapportent des versions divergentes mais dont la finalité est la même : la mort trouble du duc de Bretagne :

  • Selon Ralph de Coggeshall, chroniqueur anglais, Jean aurait tenté de corrompre les geôliers d’Arthur afin qu’ils l’assassinent ; ces derniers auraient refusé, et Jean l’aurait alors tué lui-même dans un accès de rage.

  • Guillaume le Breton, dans sa Philippide, rapporte que le corps d’Arthur aurait été jeté dans la Seine, après sa mise à mort dans le château de Rouen.

  • Une tradition bretonne évoque un meurtre dans la nuit du 3 avril 1203, mais la date exacte reste incertaine.

Aucune trace du corps ne fut retrouvée, ce qui alimente jusqu’à aujourd’hui les spéculations autour de son sort. Le silence officiel sur sa mort jeta un discrédit durable sur Jean sans Terre en faisant passer la mort du duc comme un suicide ou une mort de chagrin....


Conséquences politiques

La disparition d’Arthur provoqua une onde de choc dans les fiefs continentaux des Plantagenêt :

  • Les barons bretons et angevins, indignés, se révoltèrent contre Jean sans Terre.

  • De nombreux anciens partisans d’Arthur rejoignirent Philippe Auguste, qui lança une offensive contre la Normandie dès 1203.

  • En 1204, Philippe Auguste s’empara de Château-Gaillard, de Rouen, puis de l’ensemble de la Normandie, qui fut définitivement annexée au domaine royal capétien.

La perte de la Normandie marqua un tournant stratégique majeur dans l’effondrement de l’empire Plantagenêt en France.


Postérité

Arthur Ier de Bretagne est souvent considéré comme une victime tragique des rivalités dynastiques des Plantagenêt. Son destin inspira plusieurs œuvres littéraires et historiques, notamment dans les Chroniques de Jean de Joinville et dans la tradition romantique bretonne.

La mémoire d’Arthur fut longtemps honorée en Bretagne comme celle d’un duc légitime et martyr, tandis que Jean sans Terre fut durablement entaché par cette affaire, ce qui contribua à son impopularité et à la révolte des barons anglais quelques années plus tard (la crise de la Magna Carta en 1215).

Sources historiques et bibliographie

📚 Sources primaires médiévales

  • Ralph de Coggeshall, Chronicon Anglicanum (v. 1200-1224)
    ➤ Moine cistercien anglais, chroniqueur contemporain. Il fournit l’un des récits les plus détaillés sur la capture et la disparition d’Arthur, bien qu’empreint de parti pris.

  • Guillaume le Breton, Philippide
    ➤ Poète et chroniqueur à la cour de Philippe Auguste. Il décrit la politique française de conquête des fiefs Plantagenêt et mentionne la mort d’Arthur de façon allégorique et politique.

  • Roger de Wendover, Flores Historiarum
    ➤ Moine bénédictin anglais. Bien qu’écrivant après les faits, il relaie des traditions sur l’emprisonnement et la mort d’Arthur.

  • Giraud de Barri (Giraldus Cambrensis), De Instructione Principis
    ➤ Bien qu’il n’évoque pas directement Arthur, son œuvre permet de comprendre la perception politique des Plantagenêt dans leur temps.


📘 Ouvrages modernes de référence

  • Jean Flori, Richard Cœur de Lion (Perrin, 1999)
    ➤ Biographie complète de Richard Ier. L'ouvrage permet de replacer Arthur dans le contexte de la succession Plantagenêt.

  • John Gillingham, The Angevin Empire (Edward Arnold, 1984),  La vie et l’époque de Richard Ier, 1974
    ➤ Une référence anglo-saxonne majeure sur l’empire Plantagenêt, très utile pour comprendre la rivalité Jean/Arthur et l’enjeu politique de la Normandie.

  • Georges Minois, La Bretagne et ses ducs (Perrin, 2001)
    ➤ L’un des meilleurs ouvrages francophones sur les ducs de Bretagne. Arthur y est abordé comme symbole de la résistance bretonne face à l’autorité anglaise.

  • Jim Bradbury, Philip Augustus: King of France 1180–1223 (Longman, 1998)
    ➤ Biographie rigoureuse de Philippe Auguste, essentielle pour comprendre les choix diplomatiques et militaires du roi face à la crise angevine.

  • Jean-François Lemarignier, Le gouvernement royal au début du XIIIe siècle (PUF, 1961)
    ➤ Étude sur l'affirmation du pouvoir capétien, avec des éléments sur la politique d’annexion de Philippe Auguste.

  • Norgate, Kate. (1902). John Lackland. Londres, New York, Macmillan.
  • Clarence Ellis, Hubert de Burgh, 1952
  • Richard Barber, La couronne du diable
  • https://www.timeref.com/people/arthur_of_brittany.htm
  • https://broceliande.brecilien.org/Arthur-1er-duc-de-Bretagne-I

🏰 Articles et contributions scientifiques

  • Daniel Power, The Death of Arthur of Brittany (Historical Research, 2001)
    ➤ Article universitaire analysant les différentes hypothèses sur la mort d’Arthur, avec un regard critique sur les sources contemporaines.

  • Martin Aurell, « Le meurtre d'Arthur de Bretagne : crime ou stratégie politique ? », in Revue historique, n° 660, 2011.
    ➤ Analyse contextualisée du meurtre d’Arthur, confrontant les versions des chroniqueurs et les enjeux diplomatiques.


📎 Sources complémentaires en ligne

  • The Foundation for Medieval Genealogy – Arthur I of Brittany
    ➤ Base généalogique sérieuse avec repères sur la maison Plantagenêt.

  • Gallica – Bibliothèque nationale de France
    ➤ Manuscrits numérisés, notamment de Guillaume le Breton ou de Roger de Wendover.

Châteaux les plus visités en France

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Catégorie : Châteaux de France
Création : 25 Avril 2023
Mis à jour : 13 Juin 2023
Clics : 8319

Châteaux les plus visités de France

 

Voici une liste de châteaux de France parmi les plus visités, avec un petit résumé historique et le nombre de visiteurs annuels moyen. C'est une liste non exhaustive sachant qu'un château peut avoir un peu plus de visite une année et moins l'année suivante changeant alors l'ordre des châteaux dans cette liste, notamment pour les châteaux avec moins de 100 000 visiteurs par an dont la différence est souvent de quelques milliers par rapport à un autre.Il n'a pas été pris en compte les années covid avec les restrictions.

On peut constater que seulement quelques châteaux dépassent le million de visiteur : Louvre, Versailles, Chambord et Chenonceau.

 

Le château du Louvre, transformé en musée depuis le XIXe siècle, est le plus visité avec 9 millions de visiteurs.

Après il faut admettre qu'il se visite plus comme un musée aujourd'hui que comme un château.

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Château de Versailles - Le château de Versailles était la résidence royale de Louis XIV. Il est connu pour son architecture baroque et ses jardins à la française. Environ 7,5 millions de visiteurs par an.

Château de Versailles

 

Château de Chambord - Le château de Chambord a été construit au XVIe siècle comme résidence de chasse pour François Ier. Il est célèbre pour son architecture Renaissance.

Environ 1 million de visiteurs par an. (Fréquentation 2022 : 1 053 943 (château + activités)

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Château de Chenonceau - Le château de Chenonceau a été construit au XVIe siècle et est célèbre pour son architecture Renaissance et son pont enjambant le Cher. Il a été habité par plusieurs femmes célèbres de l'histoire de France. Environ 1,3 million de visiteurs par an.

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Château de Fontainebleau - Le château de Fontainebleau a été une résidence royale pendant plusieurs siècles. Il est célèbre pour son architecture Renaissance et ses jardins à la française. Environ 500 000 visiteurs par an.

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Château de Vaux-le-Vicomte - Le château de Vaux-le-Vicomte a été construit au XVIIe siècle et est célèbre pour son architecture baroque. Il a inspiré la construction de Versailles. Environ 300 000 visiteurs par an, l'un des châteaux privés le plus visite de France.

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Château de Blois - Le château de Blois a été construit au XIIIe siècle et a été habité par plusieurs rois de France. Il est célèbre pour son architecture Renaissance et ses expositions d'art. Environ 200 000 visiteurs par an.

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Château d'Azay-le-Rideau - Le château d'Azay-le-Rideau a été construit au XVIe siècle et est célèbre pour son architecture Renaissance et son emplacement sur une île. Environ 200 000 visiteurs par an.

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Château de Compiègne - Le château de Compiègne a été construit au XVIIIe siècle et a été utilisé comme résidence par plusieurs rois de France. Il est célèbre pour ses intérieurs somptueux et son parc. Environ 100 000 visiteurs par an.

 

 

Château de Pierrefonds - Le château de Pierrefonds a été construit au XIIIe siècle et a été restauré au XIXe siècle par l'architecte Viollet-le-Duc. Il est célèbre pour son architecture médiévale. Environ 200 000 visiteurs par an. 

Château de Rambouillet - Le château de Rambouillet a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme résidence royale pendant plusieurs siècles. Il est célèbre pour son architecture Renaissance et son parc. Environ 100 000 visiteurs par an. 

Château de Saumur - Le château de Saumur a été construit au Xe siècle et a été agrandi et rénové au fil des siècles. Il est célèbre pour son architecture médiévale.  Environ 150 000 visiteurs par an.

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Château de Cheverny - Le château de Cheverny a été construit au XVIIe siècle et est célèbre pour son architecture classique et son intérieur meublé. Il est également connu pour être l'inspiration pour le château de Moulinsart dans les aventures de Tintin. Environ 300 000 visiteurs par an. 

Château de Brissac - Le château de Brissac a été construit au XVIIe siècle et est célèbre pour son architecture Renaissance et son intérieur somptueux. Il est également connu comme le château des géants en raison de sa hauteur. Environ 50 000 visiteurs par an. 

 

Château de Sully-sur-Loire - Le château de Sully-sur-Loire a été construit au XIVe siècle et est célèbre pour son architecture médiévale et sa situation sur les rives de la Loire. Il abrite également un musée d'histoire locale. Environ 75 000 visiteurs par an.

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Château de Vincennes - Le château de Vincennes a été construit au XIVe siècle et est célèbre pour son architecture médiévale et son histoire militaire. Il a été utilisé comme prison et est maintenant ouvert au public pour des visites. 

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Quelques châteaux en vidéo

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Catégorie : Châteaux de France
Création : 24 Juin 2022
Mis à jour : 24 Juin 2022
Clics : 1813

Quelques châteaux de France en vidéo

 

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Châteaux médiévaux de Normandie 

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  • Château d'Argouges: Construit au XIe siècle, il a été remanié aux XVe et XVIe siècles. Le château est célèbre pour son donjon carré et ses tours rondes. Il a été classé monument historique en 1926.

  • Château d'Aubigny: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie d'Aubigny. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Balleroy: Construit au XVIIe siècle, il est l'un des plus beaux châteaux baroques de France. Le château est entouré d'un vaste parc et de jardins à la française. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Beaumont-en-Auge: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la vicomté de Beaumont. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Benerville-sur-Mer: Construit au XIXe siècle, il est de style néo-gothique. Le château est aujourd'hui un hôtel de luxe.

  • Château de Bonnebosq: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Caen: Construit au XIe siècle par Guillaume le Conquérant, il est l'un des plus grands châteaux d'Europe. Le château a joué un rôle important dans l'histoire de la Normandie. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Carrouges: Construit au XIe siècle, il est l'un des châteaux médiévaux les mieux conservés de Normandie. Le château est entouré d'un vaste parc et de jardins à la française. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Clécy: Construit au XIIe siècle, il est situé sur un promontoire rocheux surplombant la rivière Orne. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Crèvecœur-en-Auge: Construit au XIIe siècle, il est l'un des châteaux forts les plus imposants de Normandie. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Falaise: Construit au XIe siècle, il est le lieu de naissance de Guillaume le Conquérant. Le château est aujourd'hui un musée.

  • Château de Fontaine-Henry: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Harcourt: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la famille de Harcourt. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château d'Hérouville-Saint-Clair: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une mairie.

  • Château de La Fresnaye-sur-Caume: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de La Motte-Fouquet: Construit au XVIIe siècle, il est de style classique. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Lassay-les-Châteaux: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Lisieux: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de l'évêché de Lisieux. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Livarot: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Longues-sur-Mer: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Manneville-la-Pipard: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Martainville: Construit à la fin du XVème siècle, il abrite aujourd'hui le Musée des Arts et Traditions Normands. 

  • Château de Mézidon-Canon: Initialement construit au XIIe siècle, il a été agrandi et modifié au fil des siècles. Il a servi de forteresse militaire avant d'être converti en prison.

  • Château de Montfort-sur-Risle: Construit au XIe siècle, il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Aujourd'hui, il est en ruines mais reste un site touristique populaire.

  • Château d'Olendon: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie d'Olendon. Il a subi de nombreux dommages au cours des siècles et est aujourd'hui partiellement en ruines.

  • Château d'Orbec: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la vicomté d'Orbec. Il a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Pont-l'Évêque: Construit au XIe siècle, il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il est aujourd'hui en ruines mais reste un site touristique populaire.

  • Château de Saint-Germain-de-Livet: Construit au XIIe siècle, il a servi de résidence seigneuriale et de prison. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Saint-Ouen-le-Pin: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Saint-Ouen-le-Pin. Il a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Thorigny-sur-Odon: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Thorigny. Il a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Vassy: Construit au XIe siècle, il a été le théâtre du massacre du Vassy, qui marqua le début des guerres de religion en France. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Vire: Construit au XIe siècle, il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il est aujourd'hui en ruines mais reste un site touristique populaire.

  • Château d'Acquigny: Construit au XIIe siècle, il a été remanié aux XVe et XVIe siècles. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château d'Anet: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château a été en grande partie détruit pendant les guerres de religion, mais il a été restauré au XXe siècle. Il est aujourd'hui un centre culturel.

  • Château d'Apremont: Construit au XIIe siècle, il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il est aujourd'hui en ruines mais reste un site touristique populaire.

  • Château de Beaumesnil: Construit au XIIe siècle, il a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Bizy: Construit au XVIIe siècle, il est de style classique. Le château est aujourd'hui un musée.

  • Château de Breteuil: Construit au XIe siècle, il a été remanié aux XVe et XVIe siècles. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Chambray: Construit au XIIIe siècle, il a été remanié aux XVe et XVIe siècles. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Conches-en-Ouche: Construit au XIIe siècle, il est l'un des châteaux forts les mieux conservés de Normandie. Le château est entouré d'un vaste parc et de jardins à la française. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Damville: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Damville. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle, propriété privée.

  • Château de Gaillon: Construit au XVIe siècle, il est de style Renaissance. Le château a été en grande partie détruit pendant la Révolution française, mais il a été restauré au XXe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Gisors: Construit au XIe siècle, il a été l'une des places fortes les plus importantes de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il reste des vestiges importants. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

  • Château de La Barre-en-Ouche: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de La Barre. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de La Londe: Construit au XIIe siècle, il a été remanié aux XVe et XVIe siècles. Le château est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Le Neubourg: Construit au XIIe siècle, il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il est aujourd'hui en ruines mais reste un site touristique populaire.

  • Château de Lyons-la-Forêt: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la vicomté de Lyons. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Montreuil-l'Argillé: Construit au XIIe siècle, il a été un puissant château fort. Il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Aujourd'hui, il est en ruines mais offre une vue imprenable sur la vallée de la Risle.

  • Château de Navarre: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Navarre. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Pacy-sur-Eure: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Pacy. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château du Plessis-Grimoult: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie du Plessis-Grimoult. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Richard Cœur de Lion: (également connu sous le nom de Château Gaillard) Construit au XIIe siècle par Richard Cœur de Lion, il est l'un des châteaux forts les plus impressionnants de Normandie. Le château est aujourd'hui en ruines mais offre une vue imprenable sur la Seine.

  • Château de Saint-André-de-l'Eure: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Saint-André. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

Manche

  • Château de Bricquebec: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Bricquebec. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Carolles: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Carolles. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Cherbourg: Construit au XIIe siècle, il a été l'une des places fortes les plus importantes de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, mais il a été restauré au XXe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Hambye: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Hambye. Le château a été en grande

 

Manche (suite)

  • Château de Hambye (suite): Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de La Haye-du-Puits: Construit au XIe siècle, il a été l'une des résidences des ducs de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Montfiquet: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Montfiquet. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Mortain: Construit au XIe siècle, il a été l'une des places fortes les plus importantes de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

  • Château de Pierrefonds: Construit au XIIe siècle, il a été l'une des résidences des rois de France. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc. Il est aujourd'hui un monument historique.

  • Château de Saint-Sauveur-le-Vicomte: Construit au Xe siècle, il est l'un des plus anciens châteaux de Normandie. Le château a joué un rôle important dans la guerre de Cent Ans et a été assiégé à plusieurs reprises. Il est aujourd'hui un monument historique.

  • Château de Tancarville: Construit au XIe siècle, il a été l'une des résidences des ducs de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

Orne

  • Château d'Alençon: Construit au XIIe siècle, il a été le siège des comtes d'Alençon. Le château a été en grande partie détruit pendant la Révolution française, mais il reste des vestiges importants. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

  • Château de Domfront: Construit au XIe siècle, il est l'un des plus grands châteaux forts de Normandie. Le château a joué un rôle important dans la guerre de Cent Ans et a été assiégé à plusieurs reprises. Il est aujourd'hui un monument historique.

  • Château de La Ferté-Macé: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de La Ferté-Macé. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Lassay: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Lassay. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Mortagne-au-Perche: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la vicomté de Mortagne. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Rai: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Rai. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Sillé-le-Guillaume: Construit au XIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Sillé-le-Guillaume. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

Seine-Maritime

  • Château d'Arques-la-Bataille: Construit au XIe siècle, il a été le théâtre de plusieurs batailles importantes. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un monument historique.

  • Château de Dieppe: Construit au XIIe siècle, il a été un important port militaire et commercial. Le château a été en grande partie détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, mais il a été restauré au XXe siècle. Il abrite aujourd'hui le musée de Dieppe, présentant l'histoire maritime de la ville.

  • Château de Duclair: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Duclair. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château d'Eu: Construit au XIe siècle, il a été l'une des résidences des ducs de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

  • Château de Fécamp: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de l'abbaye de Fécamp. Le château a été en grande partie détruit pendant la Révolution française, mais il reste des vestiges importants. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

  • Château de Forges-les-Eaux: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Forges-les-Eaux. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Jumièges: Construit au XIe siècle, il a été l'une des plus importantes abbayes de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la Révolution française, mais il reste des vestiges impressionnants. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

  • Château de Lillebonne: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Lillebonne. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Longueville-sur-Scie: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Longueville-sur-Scie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Montfort-sur-Risle: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Montfort-sur-Risle. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

  • Château de Rouen: Construit au XIIe siècle, il a été le siège des ducs de Normandie et des rois d'Angleterre. Le château est aujourd'hui une préfecture.

  • Château de Tancarville: Construit au XIe siècle, il a été l'une des résidences des ducs de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

Manche (suite)

  • Château de Vauville: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Vauville. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

Seine-Maritime (suite)

  • Château de Vatteville: Construit au XIIe siècle, il a été le siège de la baronnie de Vatteville. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui une propriété privée.

Orne (suite)

  • Château de Verneuil-sur-Seine: Construit au XIe siècle, il a été un important centre stratégique. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un musée.

Manche (suite)

  • Château de Vitré: Construit au XIe siècle, il a été l'une des places fortes les plus importantes de Normandie. Le château a été en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais il a été restauré au XVe siècle. Il est aujourd'hui un site touristique populaire.

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