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Edifié au XIIIe siècle par Bernard d'Escoussan, seigneur du roi d'Angleterre, il fut l'objet d'apres lutte entre le roi d'Angleterre et la France jusqu'à que Charles VII finisse par reprendre la Guyenne aux Anglais après la bataille de Castillon, il deviendra un temps une forteresse Royale. Au XIVe siècle il entre dans les mains de la famille d'Albret puis par mariage dans celles des Montferrand. Bertrand IV de Montferrand, Conseiller et chambellan du duc de Guyenne, défendra la place du "bourg" contre le Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans en 1451, ce qui n'empêcha Gaston de Montferrand, fils de Bertrand IV, de devenir Chambellan de Louis XI. Il fut détruit en 1649 par le duc d'Epernon, ruinant le donjon.
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Informations
- Adresse : Route du Château, 33550 Langoiran
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 05 56 67 12 00
- Email :
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Ouvert toute l'année.
Basse saison : tous les jours l'après midi de 14h à 17h.
Haute saison : tous les jours l'après midi de 14h à 19h.
En été et pendant les vacances scolaires, ouvert tous les jours également de 10h à 12h puis de 14h à 19h. Gratuit jusqu'à 6 ans.
visite simple: 4 euros (gratuit pour les moins de 6 ans) avec documentation
visite guidée: 5 euros (pour les groupes de plus de 10 personnes)
visite économique: 3 euros (non guidée, pour les groupes de plus de 10 personnes payantes)
Animations fréquentes ( médiévales etc voir site officiel ).
source : source sur place, La Guienne, historique et monumentale: Volume 2 Alexandre Ducourneau 31 décembre 1843 (1), documentation diverses, wikipedia (2), site officiel, Riches Heures (3)
Les seigneurs de Langoiran figuraient dès le XIIIe siècle au rang des premiers , barons de la Guyenne; l'un d'eux était membre de la cour de Gascogne, et signa en cette qualité (l'an 1262) la sentence rendue au nom du roi d'Angleterre, entre Renaud de Pons et Marguerite de Turenne, au sujet des terres de Bergerac et de Gensac. La lutte de l'Angleterre et de la France sur le territoire bordelais fut sanglante et acharnée : ici des populations entières étaient passées au fil de l'épée ; là des villes livrées à toutes les horreurs de la dévastation et du pillage ; les campagnes portaient des traces de deuil et de désolation ; les flammes s'éle vaient rougeâtres au faîte des châteaux. Langoiran ne fut pas épargné : pour suivi par les Anglais dont il avait trahi la cause, le seigneur de Langoiran était venu chercher un asile derrière les épaisses murailles de son manoir féodal. Entouré de ses vassaux et d'une intrépide garnison, il essaya de braver la haine et la vengeance de ses ennemis. Deux fois l'Anglais fut re poussé, et à sa honte, le siége allait être levé, lorsqu'une ruse de guerre livra le châtelain aux mains des assiégeans. La garnison manquait de vivres ; le sire de Langoiran proposa aux Anglais d'entrer en négociations.
Plein de confiance et séduit par leurs promesses, il se rend dans leur camp ; mais aussitôt un cri : Mort au traître ! s'élève autour de lni, et il tombe percé de coups. Le siége est repris avec plus d'ardeur ; à la vue de la tête de leur sei gneur, portée au bout d'une pique, les assiégés, glacés d'effroi, n'opposent plus qu'une faible résistance. Le vainqueur fit impitoyablement main-basse sur tout , et le château fut rasé de fond en comble. Langoiran fut rebâti, dans les premières années du quatorzième siècle, par les soins du pape Clément et de sa belle amie, Brenesinde de Périgord.
Cette construction fait honneur au goût du saint père; elle révèle, par son importance et ses détails, un amour éclairé des beaux-arts qu'il est juste de re connaître et de louer. La situation du mo nument ne dut pas peu contribuer d'ailleurs dans l'origine à en rehausser la magnificence. Placé au milieu d'accidens de terrain aussi variés que pittoresques, il domine comme un superbe géant les habitations éparses qui l'avoisinent et le fleuve qui coule un peu plus loin. Du haut de ses murailles découpées par les siècles, on découvre jus qu'à l'extrémité d'un vaste horizon les plus riantes perspectives.
On ignore les circonstances qui firent passer le château de Langoiran des mains du pape Clément à la famille d'Escoussan. L'époque précise de ce changement de propriétaire n'est guère mieux connue. Ce fait ne nous est révélé que par une lettre d'Edouard , roi d'Angleterre, adressée au sire d'Escoussan, baron de Langoiran, dans laquelle il l'engage à s'entendre avec Emeric de Craon, sénéchal de Gascogne, Amanieu d'Albret, Jean de Bensted , chevalier, et Thomas de Cambridge, et à se concerter avec eux sur les mesures à prendre pour repousser les Français.
Cette lettre est de 1315 : le pape Clément était à peine descendu dans la tombe ; il est donc permis de supposer que ce ne fut, non par suite d'un héritage, mais en vertu d'une donation que les sires d'Escoussan ajoutèrent à leurs domaines le château de Langoiran. - Bernard d'Escoussan épousa, en 1335, Miramonde de Calhan, dame de Podensac. Le château de Langoiran ne fit pour ainsi dire que passer dans cette famille ; il en sortit en 1345, par le mariage de Mabille d'Escoussan, fille et héritière d'Arnaud, avec Amanieu d'Albret.
En 1357, Amanieu fut chargé, avec ses cousins Bérard et Arnaud d'Albret , de veiller à l'exécution de la trève pour le roi d'Angleterre. En 1374 , il hérita de son oncle des sei gneuries de Veyres et de Rions ; la même an née, il maria sa fille Rose à M. de Montferrand ; et à sa mort, arrivée vingt ans après, il lui légua, pour sa part d'héritage, le châ teau de Langoiran. Le domaine de Langoiran appartint aux Montferrand jusque vers le milieu du XVe siècle ; Pétronille, veuve de Ber trand, paraît en avoir été la dernière châtelaine. C'est à cette dame qu'Edouard IV assura une rente de vingt livres sterling à prendre sur les revenus des comtés de Bedfort et de Bucks, en Angleterre (1). Après la mort de Pétronille, le domaine de Langoiran revint à la couronne. Louis XI, par lettres-patentes du 3 août 1461, en investit (1) Rot. parl. V, 542 et 608; VI, 77. Jean, bâtard d'Armagnac, maréchal de France, gouverneur et lieutenant-général des pays et duché de Guienne.
1451, Bertrand IV de Montferrand, Conseiller et chambellan du duc de Guyenne, défendra la place du "bourg" contre le Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans. Bertrand IV s'échappa en Angleterre et Charles VII fit confisquert les terres de Montferrand, mais il restituera partiellement une partie des terres au Monteferrand. Gaston de Montferrand, fils de Bertrand IV, deviendra Chambellan de Louis XI.
Les guerres du protestantisme vinrent fournir au seigneur de Langoiran plusieurs occasions d'exercer sa brillante valeur ; il devint un des chefs les plus distingués du parti calviniste. A Bergerac , à Saint Maixent, à Castres, il se signala par son courage et son coup-d'œil militaire.
En 1577, il avait le commandement de pres que toute l'armée protestante. Il ne le céda qu'à regret au jeune vicomte de Turenne, qui, quoique professant la religion catholique, combattait dans les rangs de la réforme ; il fallut l'autorité et l'ascendant de La Noue pour l'y faire condescendre. Nous avons dit, dans la notice de Monflanquin , comment le sire de Langoiran défendit cette place contre un capitaine de la ligue, qui n'était autre que son propre frère. Le roi de Navarre récompensa mal Langoiran de son intrépide dévoûment ; il lui ôta le gouvernement du Périgord pour le donner à un de ses favoris. Lors du séjour de Henri à Brouage, Langoiran vint exposer ses griefs aux pieds du prince : on éluda ses plaintes. Indigné d'une injustice aussi criante, Langoiran abandonna le parti des princes et se jeta dans les bras de la ligue. (1)

Médiévale de Langoiran
1601, il entre dans la famille d'Affis.
Vers 1649-1660, Guillaume d’Affis (ou Daffis ), seigneur de Langoiran, fut Président à Mortier du Parlement de Bordeaux sous la Fronde, c'est dans cette période que le château est ruiné. (3) Guillaume Daffis, président du Parlement de Bordeaux, prend la tête de la Fronde parlementaire en Bordelais, contre le cardinal Mazarin. Pour se venger d'une défaite de ses troupes, le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, s'empare du château de Langoiran, l'incendie en septembre 1649 et fait sauter le donjon.
Au XVIIIe, la seigneurie de Langoiran fut la propriété de la famille de Jumilhac, et celle-ci fut administrée par un sergent qui agissait au nom des marquis de Jumilhac.
1920 - 1930 , il est possible que le Kronprinz Guillaume de Prusse serait passé au château Langoiran dans le bâtiment construit sous le règne de Louis-Philippe, en contrebas de l'ancien château médiéval, néanmoins il ne s'agit pas d'une certitude historique.
1889, il est classé monument historique.
Le 25 août 1944, des éléments de la colonne Druilhe campent à Langoiran; c'est dans le château de Langoiran que le commandant Rougés rencontra, le 26 août 1944 vers minuit, les colonels Druilhe et Adeline (principaux chefs de la résistance de Dordogne) et leur remit la convention de reddition de Bordeaux signée par le Hafenkommandant Korvettenkapitän z.V. Kühnemann qui commande le port militaire de Bordeaux depuis août 1941. (2)
En 1972, le château est repris et géré par M. et Mme Bibonne, qui, via leur association "Les Amis du château de Langoiran ", font revivre, par le biais de chantiers de restauration et de fêtes médiévales, l'esprit du lieu tel qu'il était à l'époque médiévale. Cette association est encore active aujourd'hui. (2)
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Le château de Vayres est un château médiéval situé sur les rives de la Dordogne , sur la commune de Vayres , dans le département de la Gironde en France, près de la ville de Bordeaux . Le château de Vayres a été reconstruit à la Renaissance, puis à nouveau en 1700. Les jardins sont classés parmi les Jardins Remarquables de France par le Comité des parcs et jardins du Ministère français de la Culture et de la Culture.
Le château est situé sur un point dominant la rivière Dordogne. Les fouilles ont mis au jour des fours à poterie, indiquant que le site avait une grande population à l' époque gallo-romaine et qu'il y avait un fort en bois sur le site, puis un oppidum gallo-romain , ou forteresse.
Le château a été construit au XIe siècle pour protéger la ville de Bordeaux. Elle était en pierre et entourée d’une palissade de bois, comme l’atteste un manuscrit daté de 1092. Il ne reste plus rien de la structure originale.
En 1288, le château et les terres ont été donnés en dot à Amanieu VII d'Albret, qui est devenu le seigneur des Vayres. Il a renforcé le château avec une nouvelle tour, Tour du Moulin. Le château est resté dans sa famille pendant trois cents ans, jusqu'à l'époque du roi Henri IV.
À partir de 1326, Bérard d'Albret prend le parti de l'Angleterre dans la lutte pour le contrôle de la région. Il reçut l'aide financière du roi Edouard II d'Angleterre et transforma le château en une grande forteresse. À partir de cette période, le donjon, l’entrée et les fossés, encore secs, subsistent.
Le château a été gravement endommagé pendant la guerre de cent ans . Au XIVe siècle, ses propriétaires successifs ont fait la navette entre les côtés français et anglais. Le château fut saisi en guise de représailles et donné à différentes personnes nobles, dont Gaston de Foix et une autre branche de la famille d'Albret.
En 1499, il fut donné par mariage à César Borgia , que sa fille restaura ensuite à Henri d'Albret, roi de Navarre et grand-père du futur roi de France, Henri IV , en 1535.
Henri IV a hérité de la maison par l'intermédiaire de sa mère, Jeanne d'Albret. Il séjourna plusieurs fois au château, puis en 1583 il le vendit, en grande partie ruiné, à Ogier de Gourgue . Ogier de Gourgue était responsable de la trésorerie de la Guyenne et avait chargé un architecte de renom , Louis de Foix , qui avait construit le phare de Cordouan et avait travaillé pour le roi d'Espagne, afin de reconstruire le château la Renaissance française , avec une façade élégante, dans le style maniériste de la fin de la Renaissance, face à la Cour d’honneur.
Au XVIIe siècle, le château de Vayres fut le théâtre de combats opposant la famille Gourgue et d’autres nobles de la région contre le pouvoir du cardinal Mazarin et du jeune roi Louis XIV. Le château a été gravement endommagé lors de ces batailles.
Vers 1700, l'évêque de Bazas, Jacques-r5xdeph de Gourgue, entreprit la restauration du château dans le style du XVIIIe siècle. Il a harmonisé les structures et créé un escalier monumental sur le site des anciens fossés. Au début du 17ème siècle, il remplaça le pont-levis et la barbacane par l'actuel pont et portique à la Vauban, par lequel on entre aujourd'hui dans le château. Le château n'a pas été restauré depuis cette époque.
La famille Gourgue était propriétaire du château jusqu'en 1900.
En 2001, le château a été classé monument historique. Le château lui-même est toujours occupé et a subi une restauration considérable à l'intérieur.

Les jardinsont été créés au XVIIe siècle, étaient grands et étendus le long de la rivière Dordogne. Ils ont été abandonnés et remplacés par des champs, puis reconstitués en 1938 en tant que Jardin à la française par l'architecte paysagiste Louis-Ferdinand Duprat . Un escalier monumental mène du château à travers le vieux fossé jusqu'aux jardins à la française au bord de la rivière, où se trouvent des parterres bordés de haies d’ if et de buis taillés en cônes. Il y a aussi un jardin de fleurs d'inspiration médiévale et un parc de style anglais, avec des arbres de cèdre , de chêne , de tilleul , de charme et de hêtres de cuivre .
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Informations
- Adresse : Château de Vayres 33870 Vayres
- Google Maps : Carte
- Téléphone : +33 (0)5 57 84 96 58
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Il est fortement conseillé de se renseigner sur le site officiel avant de se déplacer, car les tarifs et horaires peuvent varier : ( vacances scolaires, évènements etc )
HAUTE SAISON : du 1er juillet au 14 septembre 2018
Tous les après-midi – horaires variables.
– du 1/7 au 13/7
ouverture 14h – 18h30
visites guidées à 15h – 16h – 17h.– du 14/7 au 20/8
ouverture 13h30 – 19h30
visites guidées à 15h – 16h – 17h.
1ère quinzaine d’août visites guidées à 14h30 – 15h30 – 16h30 -17h30.– du 21/8 au 31/8
ouverture 14h – 18h30
visites guidées à 15h – 16h – 17h.– du 01/9 au 14/9 ouverture réduite en semaine (dimanches inchangés)
ouverture 14h30 – 17h30
visites guidées à 14h45 – 15h45.TARIFS pour les individuels – hors événements : Modes de paiement : espèces – chèque – chèque-vacance.
Pas de carte bancaire
– Visite guidée du château + visite libre des extérieurs avec parcours-jeu numérique : 5-15 ans : 10 €
A partir de 15 ans : 12,50 €
– Extérieurs seuls (visite libre avec parcours-jeu numérique) à partir de 5 ans : 8 €
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- Catégorie : Gironde - 33
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Construit par Jean sans Terre Il fut repris par les français à deux reprises pendant la guerre de Cent-Ans, jusqu'à que la Gironde retombe aux mains des français après la bataille de Castillon. Il fut édifié sur un éperon rocheux occupé depuis l'Antiquité.
Le château de Rauzan a été construit au XIIIe siècle par Jean sans Terre, roi d’Angleterre: ( ou John Lackland en anglais ) , duc de Normandie (1199-1204), duc de Guyenne (1199-1216) qui deviendra roi d'Angleterre entre 1199-1216. Il devint ensuite la propriété de Rudel de Bergerac (1223-1320), puis de Guillaume-Raymond de Madaillan (1320-1391) qui combattirent aux côtés du Prince Noir , gouverneur de la Guyenne de 1356 à 1370, lors de la fameuse bataille de Poitiers en 1356 dans laquelle Jean II le Bon est capturé.
En octobre 1370, Bertrand Duguesclin est revenu en France où il a été mis en place par Charles V et a commencé sa grande entreprise d'expulsion des anglais de France. Contrairement aux habitudes de la chevalerie française, il ne se rendit pas dans les grandes montagnes avec l’ensemble de l’armée française, mais préféra méthodiquement reconquérir des provinces entières, assiégeant château après château. Il menait une véritable guérilla contre les Anglais de Normandie, en Guyenne, à Saintonge et dans le Poitou. Le château de Rauzan fut capturé en 1377.
Rauzan fit alors l'objet d'une action en justice entre Henri IV (1367-1413) et Jeanne d'Armagnac, arrière-petite-fille de Roi Saint-Louis, Louis IX et épouse de Guillaume-Amanieu de Madaillan (1375-1414), dernier représentant masculin de cette branche, dont la femme avait une fille nommée Agnès, qui mourut jeune. À la mort de son mari, elle obtint le droit de se remarier à un Français à la condition de renoncer au château.
Rauzan est ensuite tombé sur Bernard Angevin (1437-1480). D'abord du côté Anglais, il réussira à garder le domaine après la bataille de Castillon qui clotura la guerre de Cent-Ans. Il entrepris divers travaux qui renforca le château.
Rauzan passa ensuite entre les mains de Durfort de Duras qui l'abandonna progressivement. Les artisans de Bordeaux ont extrait les pierres de l'édifice (pour couper les pierres tombales) et les blocs de roche sur lesquels il était basé, ce qui a provoqué la chute de la partie nord du château.
Les ruines sont devenues, en 1819, la propriété de Chastellux
1862, classement au titre des monuments historiques.
1900, Il est racheté par le village de Rauzan
À partir de 1970, la commune de Rauzan, fait restaurer le château et de le dégage de la végétation qui l'avait envahi.
source principale : wikipedia
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Moufin de Bagas Fortifié - Château de la Brède - Château de Budos
Informations
- Adresse : Château Fort de Rauzan 12, rue de la Chapelle 33420 Rauzan
- Google Maps : Carte
- Téléphone : +33 5.57.84.03.88
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Tarif de l'entrée
Visite libre : 3.00€ (à partir de 8 ans) ( 2019 )
Visite guidée : 5.00€ (uniquement sur réservation) (2019)
Janvier - Mars
Fermé le Lundi et le Dimanche :
du Mardi au Vendredi : 9h30 - 12h00 / 14h00 - 17h30
Samedi : 9h30 - 12h00 / 15h30 - 17h30
Avril - Juin
Lundi : fermé
du Mardi au Vendredi : 9h30 - 12h00 / 14h00 - 17h30
Samedi : 9h30 - 12h00 / 15h30 - 17h30
Dimanche : 15h30 - 17h00
Juillet - Août, ouvert tous les jours de 9h30 - 12h00 / 14h00 - 18h00
Septembre - Octobre
Lundi : fermé
du Mardi au Vendredi : 9h30 - 12h00 / 14h00 - 17h30
Samedi : 9h30 - 12h00 / 15h30 - 17h30
Dimanche : 15h30 - 17h00
Novembre - Décembre
Fermé le Lundi et le Dimanche :
Du Mardi au Vendredi : 9h30 - 12h00 / 14h00 - 17h30
Samedi : 9h30 - 12h00 / 15h30 - 17h30
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- Catégorie : Gironde - 33
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La bâtisse a gardé son aspect austère médiévale néanmoins il est agrémenté d'un jardin anglais. C'est dans ce château que Monstesquieu, qui avait hérité du domaine, rédigea à Brède ses plus grands essais. Il possède une caractéristique assez rare dans le domaine défensif médiéval, c'est son système à trois pont-levis en enfilade qui permettait l'accès au château.
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Informations
- Adresse : Avenue du Château, 33650 La Brède
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 05 56 78 47 72 ou 06 43 24 55 43
- Email : ( pour les visites :
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Du 31 mars au 31 mai : ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h. (ouvert exceptionnellement le 2 avril, 1er mai et 8 mai et 21 mai).
Du 1er au 29 juin : ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h30. Du 30 juin au 2 septembre : ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h30.
Du 3 septembre au 30 septembre : ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h30.
Du 1er octobre au 11 novembre : ouvert les week-ends et jours fériés de 14h à 17h. (ouvert exceptionnellement du 24 au 26 octobre, le 31 octobre et le 2 novembre). Fermeture annuelle à partir du 12 novembre.
XIe, premiers seigneurs connus de la Brède qui sont les sires de La Lande.
XIVe, le château est reconstruit.
Guerre de Cent-Ans, les seigneurs de La Lande s'allient aux rois d'Angleterre. Cette décision aura sera lourde de sens puisque qu'ils devront s'exiler par la suite en Angleterre.
1420, Jacques de La Lande améliore le château.
1453, l'Aquitaine est rattachée à la couronne de France. Charles VII restitue néanmoins la seigneurie à la famille de La Lande.
1686, Marie-François de Pesnel, descendante de la famille de La Lande, se marie avec Jacques de Secondat.
1689, 18 janvier, Montesquieu naît au château. Il recevra au château une éducation assez austère, notamment ses parents vont lui donner un des parrains comme mendiant, façon probablement de le ratacher au peuple et lui faire remarquer sa chance.
1709, Monstesquieu devient avocat au parlement de Bordeaux, son oncle lui lèguera sa charge en 1716. Deux plus tard il va commencer sa carrière littéraire en écrivant sa première "Lettres Persanes" en mars 1711.
Entre 1728 et 1731, Montesquieu voyage dans toute l'Europe et réside donc très peu à la Brède.
Jeanne de Lartigue, sa femme, lui a apporté de nombreux ouvrages, la bibliothèque est alors installée dans l'ancienne salle des gardes, il reste aujourd'hui environ 7000 ouvrages ( une partie ayant été transférée ou vendue à la bibliothèque de Bordeaux ).
Guillaume Grenier est chargé de créer un jardin à l'Anglaise.
1838, Stendhal qui fit un court séjour le 7 avril à la Brède écrira " c'est le pays le plus triste du monde".
2008, il est classé monument historique le 7 mai.
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Le château de Budos est en grande partie construit par Raymond Guilhem de Budos, neveu du pape Clément V . Construit à l'origine par son oncle, il l'a remodelé à partir de 1306, l'ancien château familial reprenant le plan architectural du château voisin, le château de Villandraut .
En 1422-1423, le roi d'Angleterre Henri VI s'empare du château et le délègue à Pons, seigneur de Castillon. Vers 1433, Henry céda les terres et le château à son fils, le duc de Gloucester .
En 1446-47, Budos fut attribué au comte de Foix à la suite du décès de Gloucester. Après la conquête de la Guyenne ( Aquitaine ), la famille Budos, après avoir soutenu la cause de la couronne française, a repris possession de ses seigneuries en Guyenne.
En 1652, le capitaine de cavalerie Lasserre s'empare de Budos , il est pille et les archives sont détruites. La seigneurie de Budos est restée dans la famille de La Roque jusqu'à la Révolution française.
En 1825, le château a été vendu comme propriété nationale. En 1851, la Commission des monuments historiques de Gironde fut informée du château. Ils ont appris en même temps que des pierres provenant du château avaient été vendues à un constructeur par l'État.
Le château est de plan rectangulaire. Une vaste rangée de bâtiments en forme de U autour de la cour est protégée par un haut mur entouré de tours aux angles. L'entrée se fait par une haute tour carrée. Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine le mur rideau et les bâtiments. Le mur-rideau nord-est semble avoir été élevé plusieurs fois. Les créneaux du premier rond-point ont été complétés.
Le niveau du sol semble plat aujourd'hui grâce aux remblais qui y ont été aménagés. A l'origine, le sol en pente et l'architecture témoignent des différents niveaux.
Le château de Budos est classé monument historique depuis 1988 par le ministère de la Culture français .
Depuis plus de 30 ans, l'association Adichats organise chaque année des chantiers de bénévoles qui oeuvrent à la restauration de ce magnifique patrimoine.
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Informations
- Adresse : 196 Au Jardin, 33720 Budos
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- Téléphone : 05 56 62 51 64
- Email :
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- Site : https://www.chateau-de-budos.fr/
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Journée du Patrimoine :
En continu de 10h00 à 18h00 : visites libres gratuites
11h00 : visite guidée sur inscription au 05.56.25.87.57 ( tarif 2.5€ )
14h00 : visite guidée sur inscription au 05.56.25.87.57 ( tarif 2.5€ )