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Ancienne chapelle castrale devenue paroissiale au XIIIe s., elle conserve à l'entrée du chœur deux piliers (1) de cette époque. Après l'incendie de 1530, elle est reconstruite par Jehan Chereau dans le style Renaissance. Sa voûte audacieuse [1557-1596], à motifs antiques, est un berceau surbaissé ouvrant sur les fenêtres hautes. Très probablemen une des voûtes les plus jolies de la Bourgogne, dans un style qu'on peut retrouver en Champagne du côté de Troyes ou en Italie.
Le mobilier est composé d'une mise au tombeau de marbre blanc 16e s. (2) et du tombeau XIIIes. de la comtesse Aélis (3) provenant de l'abbaye de Dilo, avec une allégorie de l'insouciance (légende orientale de Barlaam et r5xdaphat), une croix et un mobilier moderne conçus et installés dans le chœur en 2009 par Simon et Mireille Bouchard (4).
L'église a été fréquentée par saint Vincent de Paul, lorsqu'il séjourna à Joigny, comme précepteur des enfants du comte de Joigny, seigneur de Gondi.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1913.
sources : affiches sur place, wikipedia
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Il faut demander les clefs à l'office de tourisme.
Ouverture de l'Office de Tourisme
9:30 – 12:30 / 14:00 – 18:30
Fermé le mardi matin et les jours fériés.
Juin, juillet, août, septembre : ouvert jusqu’à 19 heures.
L Eglise, classée en 1842 au nombre des monuments historiques (1), mérite, bien qu’elle n’ait jamais été achevée, l’attention des touristes dont elle reçoit journellement la visite.
Le Portail Nord, commencé en 1611 et terminé en 1613, est précédé d’un grand escalier de pierre, autrefois d’aspect très pittoresque, et au bas duquel étaient deux lions; l’un tenant l’écu de France; l’autre, les armes des Phelypeaux de la Vrillière, seigneurs de Saint-Florentin. En haut, d’un côté, Moïse avec les tables de la loi ; de l’autre, Aaron avec l’encensoir. Lors de la reconstruction de cet escalier, en 1875, Moïse et Aaron furent placés devant deux niches du portail, trop petites pour les contenir. Les deux lions, mutilés, gardent actuellement l’entrée de la Caisse d’épargne.
Le Portail Sud est postérieur d’une vingtaine d’armées au portail nord : sur le contrefort de gauche on lit la date de 1637, et, sur le milieu du pignon, celle de 1639. A l’un des angles du même contrefort, on aperçoit un cadran solaire, sous lequel est gravée cette inscription : Me sol, vos umbra régit (le soleil me dirige ; l’ombre vous gouverne).
Le Transept qui relie ces deux portails, est du XVIIe siècle, tandis que Je Chœur, le Sanctuaire. Le Déambulatoire, avec ses quatre chapelles et ses fenêtres ornées de vitraux anciens du plus grand prix (1), remontent, selon les uns, au xv° siècle, et, selon les autres, au xvie siècle seulement. La Tribune des Orgues n’a été élevée qu’en 1862, après l’importante restauration de l’église (1857 à 1861).
Un Jubé, de 1600, dont la frise porte de délicieux ornements, ferme le choeur.
Au-dessus d’un petit autel, à gauche, les statues de Saint Eloi (xvic siècle) et de Saint Jean de Mat ha (xvue siècle), classées par la Société des Monuments historiques ; sur l’autel de droite, celles de Saint Honoré, d’un religieux et d’un évêque (xvi° siècle), également classées. Entre cet autel et le jubé, une statuette en marbre de Sainte Catherine (xive siècle), classée ; à l’entrée du déambulatoire, côté sud, dans une niche, un Ecee Homo (xvr° siècle), classé.
Le déambulatoire est terminé, de chaque côté, par une clôture de pierre, formée de colonnes corinthiennes et établie sur la même ligne que le jubé. En y pénétrant par l’entrée qui se trouve près de Y Ecee Homo, la première chapelle que l’on voit, est celle de Saint Nicolas ou des Fonds Baptismaux. Une Colonnade (1539) finement ouvragée et très admirée, avec porte plein cintre, la sépare du reste de l’église.Contre le mur Est, saint Nicolas est debout sur une console ornée d’un motif sculpté représentant un trait de sa vie : il jette une bourse dans la maison d’un gentilhomme pauvre et malade pour sauver ses filles du déshonneur ; aux pieds, du saint, trois enfants s’ébattent dans un baquet.

Pierres Tombales
La plus grande partie- des pierres tombales, qui recouvraient les corps enterrés dans l’église avant la déclaration royale du 10 mars 1776, interdisant d’y inhumer, ont disparu lors de la réfection complète du dallage de cet édifice, en 1860. Il n’en reste plus que quelques-unes, dont voici les inscriptions :
Chapelle Saint-r5xdeph : Cy-gist Darne Anne Elisabeth Epaulard, très chère épouse de Michel Sallot, sieur du Hallier, conseiller du roy, receveur des tailles de Vélection de Saint-Florentin, laquelle, après avoir satisfait à tous ses devoirs de religion, et pénétrée d’une charité constante envers les pauvres, est décédée le 15 février 1763, âgée de 52 ans 10 mois. — Pries; Dieu pour le repos de son âme.
Au-dessous de l’inscription,011 aperçoit les vestiges d’un écusson martelé ; à droite et à gauche sont deux anges assis.
Tambour du portail Nord : Trois pierres funéraires, une seule a conservé une inscription lisible : Cy-gist, Edme Leclerc, escuyer, seigneur de la Chesnault et des Varennes, conseiller secrétaire du roy, maison, couronne de France et de ses finances, élu en l’élection de Saint-Florentin, et procureur du roy au grenier à sel, décédé le 23 septembre 1721, âgé de 61 ans. — Sit in pace locus et habitatio ejus in Sion.
Cette inscription est encadrée de deux filets, entre lesquels on a gravé d'élégants rinceaux ; les deux dernières lignes sont tirées du psaume LXXV, v. 2. Au-dessous de l’épitaphe, on remarque les armoiries de la famille Leclerc, indéchiffrables aujourd’hui.
Devant et sous le Jubé. — Deux pierres funéraires ; la première a, seule, une inscription encore lisible : Cy-git Dame Marie Marthe Defeu, épouse de Edme Defeu, écuyer, seigneur de Lignières, conseiller du roy, receveur ancien des tailles de l’élection de Saint-Florentin, laquelle, après s’être fait riche en bonnes œuvres, ets’être acquis un trésor et un fondement solide, ...est décédée le 6 décembre 1721, à l’âge de 30 ans. — Vrie\ Dieu pour le repos de son âme.
Chapelle Saint-Charles ; fragment de pierre servant de seuil,: Cy-gist Robert Defeu, écuyer, avocat en la Cour....
Dans cette même Chapelle : "Cy-git Dame Anne Leclerc, très chère épouse de M' Christophe Billebault, avocat au Parlement, conseiller du roy, maire perpétuel de la ville de Saint-Florentin, décédée le 2° Cy-gist Jean Baptiste de Villeroi, écuyer piqueur au deuxe vol pour milan de la grande fauconnerie du roy, décédé le 22 février 1743, ^gé de 5/ ans.— Prie\ Dieu pour luy. 3° Cy-gist Me Jacques Rogelin, procureur au bailliage, élection et grenier à sel de Saint-Florentin, fis de Me Edme Rogelin, procureur auxdites juridictions, aussy y gisant, décédé le 8 octobre 1720, âgé de 67 ans. — Cy-gist aussi Demoiselle Jeanne Jeanneau, sa veuve, décédée le 8 juin 1734, âgée de 74 ans. Tambour du portail Sud : Deux pierres tombales dont les inscriptions sont complètement effacées. Source texte : Saint-Florentin (Yonne), son aspect, ses rues, son église : guide du touriste , par Camille Hermelin, BNF GALLICA
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Dominant l'éperon rocheux, l'église Saint-Lazare était desservie par un collège de chanoines dépendant de l'abbaye de Cluny. Au XIe s, le duc Henri 1er leur fit don d'un fragment du crâne de saint Lazare, sensé éloigner la lèpre. La relique attira de nombreux pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. La collégiale actuelle, consacrée en 1106, présente deux portails d'entrée ornés d'un exceptionnel décor de motifs floraux, d'animaux et de formes géométriques. Chefs-d'œuvre de l'art roman, ils témoignent de l'extraordinaire inventivité des sculpteurs du XIIe s.
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- Adresse : Rue Bocquillot 89200 Avallon
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La collégiale Saint-Lazare était à l'origine une église dédiée à Notre-Dame Située à l'intérieur de l'enceinte du château d'Avallon, la chapelle primitive (Vème.) fut probablement construite sur l'emplacement d'un tombeau mérovingien.
- Devenue église, elle fut offerte aux moines de Cluny en 1078 par Hugues 1er, duc de Bourgogne.
- Début XIème., Henri le Grand (duc de Bourgogne) rapporta de Palestine le crâne de Saint Lazare, et en fit don à l'église.
En 1106, l'église agrandie fut consacrée par le pape Pascal II. Il restitua cet édifice à l'évêque d'Autun, au titre d'abbé d'Avallon. Désormais cette église prit le nom de « Notre-Dame et Saint-Lazare ».
Les pèlerins affluèrent auprès des reliques de Saint Lazare ayant pour propriété de guérir de la peste.
L'église actuelle fut agrandie et terminée vers 1160-1170.
La nef, longue de 52m et d'une déclivité de 3m, conduit au chœur, partie visible la plus ancienne de l'église.
Dans le chœur, fresques ainsi que deux chapiteaux gothiques.
Chapelle du Sacré Choeur
Bas-côté Sud
- Plusieurs statues (XIVe et XVIIIe s.) dont certaines proviennent de l'ancienne église Saint-Julien (détruite en 1792) ;
- une croix à double face (XVIème) ;
- la chapelle Saint-r5xdeph ;
- la chapelle du Sacré-Cœur (XVIIIe) (utilisée alors comme bibliothèque par les chanoines) avec peintures murales en trompe l'œil (XIXème s.).
Bas-Côté Nord, quelques statues, la chapelle de la Vierge et la chapelle funéraire des Jaucourt (XVème s.).
Un troisième portail complétait la façade. Il a disparu en 1633 lors de l'écroulement du clocher primitif, remplacé par la tour actuelle.
Comme à Vézelay ou Autun, le relief du portail central figurait le Jugement dernier, rappelant aux fidèles la nécessité de se préoccuper du salut de leur âme.
L'actuel parvis était occupé par le cimetière, supprimé en 1724. Avec la collégiale, l'ensemble s'inscrivait dans l'enceinte du château d'Avallon. C'est Saint-Pierre qui était alors église paroissiale. Construite au XVe s. contre le flanc sud de Saint-Lazare, elle a perdu son clocher en même temps que la collégiale.
Aux alentours, deux demeures du XVe s. attirent particulièrement l'attention.
L'une est remarquable par sa façade à pans de bois en encore à accolades. Elle accueille aujourd’hui l'office de tourisme. La maison des Sires de Domecy présente une élégante tourelle en poivrière et de gracieuses ferronneries du XVIe.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1840. Ce bâtiment faisait partie des institutions religieuses composées de chanoines. « On les appelait des Chapitres ou des Collégiales ».
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Fondée en 1114, Pontigny est deuxième fille de Cîteaux. Son abbatiale est la plus grande église cistercienne actuellement.
C’est le 30 ou 31 mai 1114 que, sous la direction d’Hugues de Mâcon, un groupe de moines, envoyé par Étienne Harding à la demande d’un prêtre d’Auxerre, vint s’installer à Pontigny. Il fondait ainsi la deuxième des « quatre premières filles » de Cîteaux qui ont un rôle particulier dans l’organisation de l’Ordre. Première abbaye cistercienne à s’éloigner notablement de son « abbaye-mère », Pontigny, dans la vallée du Serein, se trouvait dans le diocèse d’Auxerre, à la limite de ceux de Sens et de Langres, et non loin de celui de Troyes.
Mère de 40 filles de la France à la Roumanie, l'abbaye accueillit des hôtes illustres tels que des archevêques de Cantorbéry : Thomas Becket, Étienne Langton, Saint Edme d'Abingdon ainsi que la reine Adèle de Champagne en particuliers.
Elle doit sa célébrité à la fois par son rang au sein de l’Ordre, au prestige de ses protecteurs, de ses hôtes de marque et de ses abbés, à l’importance de sa communauté et de ses possessions, et à la richesse patrimoniale de sa bibliothèque et de son architecture.
En tant que propriétés ecclésiastiques, les possessions de l’abbaye de Pontigny furent mises à disposition de la Nation (décret du 2 novembre 1789) et vendues comme biens nationaux à partir de 1791.
L’enclos du monastère fut acquis par des particuliers en 1792, mais l’église abbatiale fut réservée à l’usage de la commune de Pontigny, tout comme l’allée permettant d’y accéder et la galerie sud du cloître nécessaire à sa stabilité. Une grande partie des bâtiments sont détruits et rasés.
En 1842, l’archevêque de Sens, Mgr de Cosnac, fit l’achat de l’ancien enclos abbatial et y installa l'année suivante une petite communauté de prêtres placée sous l’autorité du P. Jean-Baptiste Muard. Elle devint par la suite la Congrégation de Saint Edme qui occupa les lieux jusqu’à son départ pour les États-Unis décidé en 1901.
Le domaine abbatial fut racheté par Paul Desjardins en 1906 ; il y organisa les célèbres Décades de Pontigny, rencontres d’écrivains, de philosophes et d’intellectuels français et européens, auxquelles participèrent, entre 1910 et 1939, des intellectuels comme André Gide, Roger Martin du Gard, André Maurois, Jacques Rivière, ou encore Jean Tardieu parmi de nombreux autres personnages.
1947, les pères de la Congrégation de Saint Edme, qui s’était développée aux États-Unis, revinrent dans les locaux de l'ancienne abbaye et y dirigèrent pendant sept ans un collège franco-américain.
1954, la Mission de France installa son séminaire dans le domaine, après que le pape Pie XII eut érigé la paroisse de Pontigny comme prélature territoriale. Si la formation de ses prêtres s’effectue depuis 1968 en région parisienne, son statut canonique constitue de fait l'ancienne église abbatiale comme cathédrale de la Mission de France.
Entre 1968 et 2006, les anciens bâtiments accueillirent un des centres de formation de l’ADAPT.
2003 , il est acheté par le Conseil Régional de Bourgogne, une partie est donc accessible au public.
2014, l’abbaye fête ses 900 ans.
2019, l'Abbaye est mise en en vente par la région Bourgogne France-Comté, propriétaire depuis 2003, pour la somme de 1.8 millions d'euro. Avec 40 000 visiteurs, non payant, la région ne souhaite plus prendre en charge l'abbaye. source
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Informations
- Adresse : 5 Avenue de l'Abbaye, 89230 Pontigny
- Google Maps : Plan
- Téléphone : 03 86 47 54 99
- Émail :
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- Heures d'ouvertures & Visites : Lundi au Dimanche, de 8h00 à 19h00. 2018 : Visite guidée 5€ par personne ( gratuit -12 )
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L'église Saint-André est située dans le vieux quartier des Vignerons dans la commune de Joigny, en Bourgogne dans le département de l'Yonne. Joigny appartient aux réseaux "Villes et pays d'art et d'histoire" et "Plus Beaux Détours de France" grâce à son patrimoine qui se compose de 19 monuments classés. Joigny est située sur éperon du plateau de la forêt d'Othe qui domine l'Yonne. Au Xème siècle est édifié un premier château, attribué à Rainard-le-Vieux, comte de Sens.
Informations
- Adresse : place de la République 89300 Joigny - Presbytère : Presbytère Saint Jean 3 Rue Dans le Château 89300 Joigny
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 03 86 62 13 33
- Email : romaintavernier
yahoo.fr
- Site officiel : http://paroisses89.cef.fr/
- Heures d'ouvertures & Visites : tous les jours de 9h à 17h.
Initialement un prieuré, dédié à Notre-Dame, des moines de l'Abbaye de la Charité-sur-Loire, fondé en 1080 par le comte Geoffroy de Joigny, elle devient avec le temps une église paroissiale au XIIIe. En effet la fortification et la ville prenant plus d'ampleur, s'agrandissent et finissent par englober dans sa deuxième enceinte le prieuré. L'église fut utilisée également comme lieu de sépulture des comtes de Joigny, dont on encore l'un des gisants dans l'église et une dalle funéraire d'un prêtre qui sont classées au Monuments Historiques en 1992. Une Pietà de la fin du Moyen-Âge est également présente et classée Monuments Historiques.
L'église actuelle fut construite du XIVe au XVIe siècle avec des rajouts au XIXe siècle. Elle garde de l'église du XIe siècle une partie du mur Sud.
Mais en 1530, Joigny subit une destruction par le feu, et l'église Saint-André est endommagée. Le collatéral Nord sur voûte d'ogive est construit à cette époque. Le collatéral est formé de cinq travées à voûtes ogivales du gothique tardif dans un style renaissance. Elle fut dédiée à Saint-André au XVIe après l'incendie.
XIXe siècle, elle est restaurée et agrandie. C'est de cette époque que le rare vitrail historié sur Jeanne d'Arc est mis en place, en 1899, malgré qu'elle n'y soit à priori jamais venue. Néanmoins on peut faire un rapprochement avec Charles VII puisque la ville fut reprise par la population aux Anglo-Bourguinons de Guy de la Trémoille ">Trémoille ( ou Trémouille ) le 12 mai 1429 comme le montre une plaque commémorative à l'intérieur de l'église.
1971, elle est inscrite au titre des Monuments Historiques.