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- Catégorie : Oise - 60 - Églises
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L'abbatiale de Saint-Nicolas est située sur la commune de Saint-Leu-d'Esserent, dans le département de l'Oise de la région Picardie. C'est une église de styles roman et gothique mais ayant eu peu de modification ultérieure à sa construction initiale.
C'est une ancienne église prieurale, bâtie entre le milieu du XIIe siècle et le premier quart du XIIIe siècle pour les moines du prieuré clunisien de Saint-Leu fondé en 1081 par Hugues de Dammartin comte de Clermont, l'une des requêtes était que ce prieuré soit rattaché à l'abbaye de Cluny en Bourgogne. Remplaçant une ancienne église paroissiale, elle assumera toujours la double mission d'église prieurale et paroissiale, l'un des moines faisant office de curé. Par sa position en limite d'un plateau, elle domine la ville et une partie de la vallée de l'Oise, et sa silhouette caractéristique est visible de loin. Le massif occidental est encore de style roman ; achevé vers 1150, il correspond à un projet de reconstruction moins ambitieux finalement abandonné. Quelques années plus tard seulement, la construction de l'église gothique actuelle commence par l'abside vers 1160, et se poursuit par le chœur et la nef, terminés entre 1190 et 1210 environ. L'église dans ses dimensions se rapprochent des cathédrales. Démantelé à 95 % le prieuré est désaffecté depuis la Révolution française, cependant aujourd'hui l'église continue de remplir sa mission d'église paroissiale.
On remarquera son système de défense relativement élaboré, avec archères comportant une gaine de défense. Une seconde porte d'époque plus tardive probablement mise en place pendant la guerre de Cent-Ans, avec échauguette en surplomb avec cependant des contreforts différents de ceux qui sont situés plus bas. Les caves Banvin sont du XIIe et XIIIe et étaient utilisées pour entreproser le vin du seigneur qui étaient en l'occurence ,dans ce cas, les moines du prieuré.
Informations
- Adresse : rue de l'église 60340 Saint-Leu-d'Esserent
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 03 44 56 38 10 pour l'église - 03 44 56 05 34 pour les caves Banvin.
- Email : otsi
pierresudoise.fr pour l'église - patrimoine
saintleudesserent.fr pour les caves Banvin.
- Sites : http://www.pierresudoisetourisme.fr/ et http://www.picardietourisme.com/fr/sejour-picardie/visites/abbatiale-de-saint-leu-d-esserent-044.aspx
- Heures d'ouvertures & Visites : les bâtiments annexes ne se visitent pas, les caves Banvin le sont, ainsi que l'église, se renseigner aux numéros ci-dessus.
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l’Abbaye de Lieu-Restauré, vient du latin : “locus restauratus”, terme utilisé dès le moyen-âge. Elle est située en Picardie et non loin du château de Vez et de son superbe donjon. Depuis Juin 2012 elle n'est plus ouverte à la visite, une confusion régne depuis car le propriétaire des lieux, Pascal Souillac, aimerait la transformer en temple Bouddhiste en 2013 source.
Informations
- Adresse : Le Lieu Restauré 60123 Bonneuil-en-Valois
- Google Maps : Carte
- Téléphone : Office Tourisme : 03.44.59.03.97 Association : 03 44 87 01 55 (laisser un message)
- Email : Office Tourisme : otcrepyvalois
wanadoo.fr
- Heures d'ouvertures & Visites : ( fermé jusqu'à nouvel ordre ). Ouvert tous les Week End, de 10h à 12h et de 14h30 à 18h, tarifs 2011 : 3€
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1131, le comte de Crépy , voir château de Crépy en Valois, Raoul Ier de Vermandois fait venir des moines du nouvel ordre des Prémontrés, fondé à Laon en 1120, pour desservir une chapelle. Cet ordre a pour objectif principal d’assurer les services d’une paroisse, dont celles de Bargny, Morcourt, de ce fait les moines sont peu présents dans l’abbaye.
1138, Raoul Ier offre des terres dans la vallée de l’Automne dans l’objectif d’édifier une Abbaye. Charte confirmer par l’évêque de Senlis et Bernard de Clairveaux. L’abbaye est attachée à celle de Cuissy et confirmée par le pape Eugène III.
L’Abbaye au XIIe est de type cistercienne, avec une église à chevet plat de 50 mètres de long, d’un cellier, des cuisines et un réfectoire avec voûte, d’une salle capitulaire, d’un scriptorium et d’un parloir. Les bâtiments sont revelées de quelques mètres, puis au XIIIe est creusé un canal puis au XIVe siècle agrandissement du choeur dans un style gothique avec chapelle rayonnantes.
Guerre de Cent Ans, les moines se réfugient au château de Vez et son donjon en 1417. L’abbaye est détruite au XVe, peut-être vers 1430, puis reconstruite en 1450 mais réellement terminée qu’au XVIe dans un style gothique flamboyant.
1564 – 1566, instauration d’un régime de Commende.
Guerre de Religions, les huguenots ravagent l’abbaye en 1567, l’abbaye est alors contrainte de revendre des terres en 1570 pour sa reconstruction.
1685, des reliques de Saint-Colom, Sainte Lucide et de Sainte-Constance sont amenées dans l’abbaye qui connait depuis un regain d’intérêt.
1700, à partir de cette période plus restaurations et constructions sont réalisées et entre 1715 -1726, sont rajoutés une hôtellerie, un logis abbatial et un nouveau cloître.
1766, l’abbaye le Lieu-Restauré, est érigé en paroisse.
Révolution Française, elle est vendue en tant que bien national le 18 et 19 décembre 1791. Elle est rachetée par un marchand de bois de Boursonne, il revend alors les pierres des bâtiments.
1800, le général Leclerc rachète l’ensemble puis elle est revendu en 1828. Elle subit alors des dégradations dont les bâtiments conventuels sont détruits, puis le cloché de l’abbatiale et son chœur sont supprimés.
Puis elle devient successivement une féculerie, un entrepôt puis une ferme.
1965, l’abbaye est classée au titre des monuments historiques le 12 avril.
Aujourd’hui elle est gérée par une association.
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La cathédrale Notre-Dame de Senlis est située dans la ville de Senlis dans la région Picardie. Édifiée au milieu du XIIe , fortement restaurée au XVIe siècle.
Informations
- Adresse : 1 Place Notre- Dame, 60300 Senlis
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 03 44 53 15 38
- Email :
- Site officiel : http://www.paroissesaintrieul.org/
- Heures d'ouvertures & Visites : ouverte tous les jours de 09:00 – 19:00
La cathédrale Notre-Dame de Senlis est édifiée à partir de 1151, en remplacement d'une précédente église, peut-être par l'évêque Pierre (1134 – 1150 environ ) ou Thibaud ( 1150 – 1155 ). Elle est édifiée sur la partie la plus ancienne de la ville de l'époque Romaine, Senlis est alors appelée Sylvanectum.
La première église fut probablement édifiée par Saint-Rieul, 1er évêque de Senlis ( appelé aussi Régulus ), il serait venu avec Saint-Denis au cours du IIIe siècle convertir les Sylvanectes dont Senlis était la ville principale. Cependant il n'y a pas d'écrit à ce sujet sur les diverses églises qui se sont suivis jusqu'à celle que nous connaissons. Le financement décidé par les évêques de Senlis, avec leurs fonds principalement, est assez exceptionnel pour l'époque. Leurs moyens étant limités, on a également peu de traces de donations des rois sur la construction de la cathédrale, Charles VII offrit par exemple une seconde lampe...
La construction cependant avance assez rapidement, en 1160, le portail central de la façade occidentale est terminé, en 1167 son chœur est réalisé et en 1175 la nef de la cathédrale est rajoutée. D'une certaine manière sa configuration sans transept est proche de celle de la cathédrale de Bourges qui est cependant bien plus imposante.
1180, la cathédrale est en phase de finalisation, il manque encore les transepts. En 1191, elle est consacrée par l'archevêque de la cathédrale de Reims : Guillaume aux Blanches Mains.
1240, environ, la tour Sud est allongée d'une flèche à deux étages dont un de 26 mètres ( l'autre de 14 m ), un transept est édifié également en brisant plusieurs travées.
XIVe, la salle capitulaire est rajoutée et en 1465 la chapelle du Bailli.
1429, 24 août, Jeanne d'Arc entre dans Senlis avec Charles VII après la bataille de Montépilloy qui eut lieu du 14 au 16 août. Elle y revient probablement en Avril 1430. Il est très probable qu'elle est venue prier dans la cathédrale même si aucun texte ne le confirme. Cependant elle était sûrement logée à l'intérieur de l'ancienne ville et une des premières actions qu'elle faisait c'était de venir prier dans une église, mais comme il y en avait plusieurs il n'est pas certain que ça soit la cathédrale de Senlis.
1504, l'église est incendiée par un orage. Louis XII et François Ier y apportent des donations pour reconstruire la charpente et les voûtes détruites. Débutée en 1506, la restauration se termine en 1515.
1520, construction du transept Sud, le portail est édifié par Martin Chambiges puis Pierre Chambiges, en 1538 et en 1560 le portail Nord. Pierre Chambiges est aussi l'architecte du château vieux de Saint-Germain-en-Laye, aujourd’hui musée des Antiquités Nationales, édifié par François Ier.
1671, construction d'une chapelle du Sacré-cœur sur le mur Gallo-Romain.
1777, le chœur est modifié dans les goûts de l'époque dans un style néo-classique.
Révolution Française, le mobilier disparaît et les têtes des statues du portail occidental sont détruites. Elles ont été remplacées au XIXe, c'est l'architecte Ramée qui réalise ces restaurations.
1975, l'orgue est complété.
1986, restauration de l'intérieur
1993, restauration de la flèche qui a débuté en 1989.
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l'Abbaye de Chaalis a été fondée par Louis VI, dit « le Gros », en 1136.
Saint-Louis, qui fait édifier l'Abbaye de Royaumont, vient régulièrement dans l'abbaye de Chaalis pour notamment partager la vie des moines.
Au Moyen-Âge elle connait un rayonnement spirituel important jusqu'à la Renaissance où le Cardinal d'Este, qui notamment créa les jardins de Tivoli en Italie près de Rome, y fait venir de nombreux artistes italiens.
Serlio un architecte d'Italie fait bâtir le mur qui abrite la roseraie tandis que le peintre Primatice, qui fut notamment mis en place en remplacement de Philibert Delorme un architecte français, peint une fresque dans la chapelle.
1737, Jean Aubert , qui fut en particulier le bâtisseur des écuries de Chantilly, est chargé de construire un palais abbatial, mais avec la Révolution Française, il ne put finir que l'aile Nord.
En 1902, la demeure appartient à Nélie Jacquemart-André, passionnée de peinture et fait rassembler une importante collection. Elle fait également planter une roseraie et aménage les jardins dont certains arbres ont aujourd'hui 300 ans.
Après avoir léguée l'ensemble à l'Institut de France en 1923, la collection vient s'enrichir des œuvres de Jean-Jacques Rousseau grâce au marquis de Girardin qui avait offert l'asile à Ermenonville.
Informations
- Adresse : 60300 Fontaine-Chaalis
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 03 44 54 04 02
- Email :
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- Site officiel : http://www.chaalis.fr
- Heures d'ouvertures & Visites : (2013) 7€ musée et parc/roseraie/Abbaye - 3€ Parc, abbaye médiévale, roseraie
Du 1er mars au 11 novembre inclus: Musée tous les jours de 11h à 18h - Parc, roseraie , église abbatiale médiévale : Tous les jours de 10h à 18h
Du 12 novembre au 29 février : Musée : uniquement le dimanche et les jours fériés - Parc, roseraie , église abbatiale médiévale : Tous les jours de 10h à 18h
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Cathédrale de Noyon

La cathédrale est initialement du XIIe siècle mais précède plusieurs églises, une du VIe, du VIIe, du Xe et du XIe. Le cœur commencé en 1135 est achevé en 1160, le transept ainsi que les deux dernières travées de la nef vers 1174. Incendiée régulièrement au cours des siècles elle connut d’importants travaux après chaque incendie ainsi qu’au XVIe, XIIIe et XIXe. La tour nord est d’une hauteur de 66m, la longueur totale est de 103m environ et la hauteur des voûtes est de 22,73m.
À voir aussi : Jeanne d'Arc à la Cathédrale de Noyon ? - Collégiale de Saint-Liphard à Meung-sur-Loire
Informations
- Adresse : Cathédrale de Noyon, 60400 Noyon
- Google Maps : Carte
- Téléphone : 03 44 44 21 88
- Email :
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- Site : https://noyon-tourisme.com/
- Heures d'ouvertures & Visites :
- Gratuit
- Du 01/11/2011 Au 31/03/2012
Du 01/04/2012 Au 31/10/2012
Autres fermetures : 1er janvier - Dimanche de Pâques - Lundi de Pâques - 1er mai - 8 mai - Ascension - Dimanche de Pentecôte - Lundi de Pentecôte - 1er novembre - 11 novembre - 25 décembre
Noyon est dès le IVème siècle un bourg relativement important puisque la route entre Reims et Amiens fut détournée pour traverser Noyon.
La ville de Noyon doit son importance ecclésiastique à Saint Médard qui après le saccage de la ville de Vermand par les Huns et autres Vandales, décide alors de transférer le siège épiscopal à Noyon. Il semble aujourd’hui certain que dès le VIème siècle Noyon possédait déjà une basilique, peut être édifiée par Saint-Médard, puisque Sainte-Radegonde en 544 y entre en plein milieu de l’office.
- A la mort du Saint, soit le 8 juin 545 ( ou 558 selon Grégoire de Tours ) le corps est inhumé dans la cathédrale jusqu’à que Clotaire décide de transférer les reliques dans une « villa » royale à Crouy pour y construire une Basilique dédiée au Saint.
- La Basilique de Noyon menaçait de ruine au milieu du VIIe siècle, le bâtiment se fissurait, Saint-Eloi alors en visite dans la visite fait demander à réparer le bâtiment. Les ouvriers rétorquant que la période n’était pas bonne, probablement en hiver, les travaux sont reportés mais effectués plus tard. Entre temps Saint-Eloi décède le 30 novembre 659, son corps est déposé à l’Abbatiale de Saint-Loup de Noyon.
- La Cathédrale est fortement endommagée en 676 par le feu, une légende raconte que Sainte-Godeberte arrêta les flammes d’un signe de Croix. Une nouvelle cathédrale est construite probablement par Saint-Mummolin ou par Gondouin.
- Le Roi Chilpéric II a peut-être été inhumé en 720 dans la cathédrale, sans certitude en dehors du fait que ça soit à Noyon.
- Charlemagne est sacré roi dans la cathédrale de Noyon le 9 Octobre 768.
- En 859 les Normands envahissent la ville de nuit et la pille. L’évêque de Noyon, Immon, les nobles et les clercs sont massacrés. La Cathédrale est probablement fortement endommagée et reconstruite plus tard, probablement adossée aux remparts Gallo-Romain.
- En 890 les Normands reviennent et assiège la ville, en vain.
- Une nouvelle fois ils essayent de reprendre Noyon en 925, mais cette fois-ci les habitants mènent victorieusement une contre-offensive pour briser le siège.
- Le 1er Juin 987 Hugues Capet, alors élu roi des Francs, est sacré à Noyon par l’archevêque de Reims Adalbéron.
- En 1027, le château féodal de l’officier royal est détruit par les habitants pour vague « usurpation » de droits, il pourrait s’agir en réalité d’une manœuvre délibérée de l’évêque pour pouvoir faire construire une nouvelle église. L’évêque est alors banni par le roi Robert mais à la faveur du comte de Flandre son bannissement est abrogé.
- 19 juillet 1030, Hardouin de Croy décède à Noyon, il lègue alors une partie de sa fortune.
- Louis VI, dit « le gros » visite Noyon en 1126.
- Entre le 20 et 25 juin 1131 la ville est réduite en cendres. Cet événement est attesté par le Pape Innocent II alors en exile à Crépy-en-Valois dans le château de Raoul le Vermandois qui n’est autre que le frère de l’évêque de Noyon et aussi par un moine d’Ourscamp. Le Pape va demander l’aide des autres provinces pour reconstruire la cathédrale.
Début de la cathédrale actuelle
1135, début de la reconstruction du cœur de l’actuelle cathédrale après l’incendie de la ville et de cette dernière. Les carrières de pierres sont à Saint-Siméon. La datation de 1135 converge notamment avec celle de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés consacrée le 21 avril 1163, les ogives des chapelles de la cathédrale sont similaires à celles de Chartres dont l’édification commence en 1135 mais aussi celles de Lucheux ( Somme ), Laffaux ( Aisne ) et de Saint-Germer toutes du milieu du XIIe.
- 1143, Louis VII dit « Louis le Jeune » rends visite à son cousin Simon de Vermandois à Noyon.
- 1148, Simon de Vermandois, qui a fait débuter la reconstruction de la cathédrale, décède le 10 février à Séleucie dans l’actuelle Turquie pendant la seconde croisade.
- Le chevet de l’actuelle Notre-Dame de Noyon est probablement terminé vers le 25 juin 1157.
- 1164 , nouvelle visite de Louis VII.
- 1170, le transept est probablement achevé.
- 1181, Philippe d’Alsace alors en guerre contre Philippe-Auguste fait incendier les faubourgs de Noyon le 27 novembre 1181, la cathédrale alors toujours en construction ne semble pas affectée.
- 1186, Philippe-Auguste visite la cathédrale.
- 1188, Etienne de Nemours prend le siège, il est également Comte de Noyon et pair de France. Il obtient en 1197 le droit de battre monnaie. La nef et les bas-côtés sont en phase de finalisation.
- 1221, décès du comte de Noyon, « la chapelle de l’évêché, la partie de la nef qui se trouve au-dessous des deux tours, le porche et les gros clocher du sud venaient d’être achevés. »[1-23]
- 1222, Jeanne Buche alors au service des chanoines est accusé d’un délit. Pour le juger l’évêque décide que les chanoines le juge. Mais les Bourgeois de la ville se rebellent, ce qui était à la base une simple affaire de droit commun vire à l’émeute. Les chanoines terrifiés de peur, n’entrent plus dans la ville. Guillaume II de Joinville, alors archevêque de Reims, condamne la ville à 150 livres d’amende et oblige le maïeur à s’excuser. « Philippe-Auguste alors à Noyon approuve le jugement ». [1-23]
- 1233, Ferdinand de Portugal fait prisonnier par Hugues et Jean de Mareuil à la bataille de Bouvines le 24 juillet 1414 décède le 26 juillet à Noyon. Son cœur est déposé dans la chapelle Saint-Eloi.
- 1238, nouvel incendie de la ville, la cathédrale semble épargnée.
- 1242, Saint-Louis visite Notre-Dame de Noyon le 21 mars.
- 1242, l’évêque Pierre Charlot décède en mer à côté de Chypre le 9 octobre.
- 1256, Après un différend sur les reliques de Saint-Eloi entre l’évêque de Noyon et les moines de Saint-Eloi de Noyon, le Pape Alexandre IV ordonne une enquête pour déterminer l’authenticité de reliques affirmées par les deux parties. Cette enquête se termine par un statu-quo de 10 ans à partir 1261…
- 1257, nouvelle visite de Saint-Louis

- 1293, le 21 juillet, un incendie ravage à nouveau la ville, si la cathédrale est endommagée les maisons des Templiers et Hospitaliers sont sauvées des flammes. L’incendie semble criminel puisque ça serait un noble qui aurait, par vengeance d’avoir été emprisonné trop longtemps, mis le feu. Les travaux de restauration de la cathédrale vont durer environ 15 ans. Philippe-le-Bel leur fait don d’une carrière pour la reconstruction.
- 1334, Philippe VI de Valois se rends à Noyon le 14 juillet.
- 1358, le 21 septembre, les chanoines ont l’ordre de s’armer et doivent monter la garde de la ville.
- 1360, le 28 novembre Jean II le Bon est de passage à Noyon, après la signature du traité de Brétigny du 8 mai de la même année.
- 1372 et le 27 mai 1378, Charles V dit « le sage » est présent dans la ville.
- Charles IV, oncle de Charles V, Empereur Germanique s’y arrêtent plusieurs fois : 16 mars 1381, 8 et 16 avril 1385, 22 et 27 septembre 1385, 24 novembre 1385, 9 décembre 1387 et 8 septembre 1390.
- 1414, le 18 avril, présence de Charles VI
- 1430, le 5 ou 1er mai, Philippe le Bon le duc de Bourgogne est à Noyon, ceci quelques jours avant la prise de Jeanne d’Arc à Compiègne le 23 mai.
- 1430, vers le 6 juin, la légende voudrait que Jeanne d'Arc ait été amenée temporairement à Noyon [ voir article plus haut ]
Portrait de Charles VII, musée du Louvre
- 1441, le 11 mai, visite de Charles VII avant de mettre le siège sur Creil.
- 1443, le dauphin, futur Louis XI, y passe le 31 juillet.
- 1457, les chanoines sont autorisés à quitter la ville 2 mois pour fuir la peste.
- 1459, Au milieu du XVe, la cathédrale est très dégradée et menace de ruine. Jean Turpin, maçon à Péronne , avec l’aide du charpentier Thomas Noiron fait une expertise le 21, 22 et 23 janvier.
- 1460 le 16-17-18 février, Jean Turpin, Jean Masse, Florent Bleuet tous trois maçons et Thomas Noiron font une estimation du coût des travaux qui s’élèvent à 10 152 livres.
- 1462, le 4 juin, prend fin l’interminable conflit des reliques de Saint-Eloi, en effet le Parlement de Paris reconnaît le droit aux chanoines d’informer les fidèles que les seules et véritables reliques sont dans la cathédrale.
- 1463, par manque de fonds des quêteurs sont envoyés dans les diocèses voisins, ils sont supervisés par le chanoine Guillaume Clavel.
- 1468, Louis XI vient prier à la cathédrale le soir du 24 août.
- 1475, les voûtes menacent de s’écrouler, Pierre Tarisel maître d’œuvre de la ville d’Amiens est chargé de l’expertise. Il donne un rapport complet le 14 mars 1476.
- 1476, le 5 juillet, Louis XI accorde par lettres patentes l’autorisation d’envoyer à nouveau des quêteurs, mais cette fois-ci avec les reliques, pour financer les travaux.
- 1509, Jean Calvin, le second chef de la réforme religieuse au XVIe siècle ( religion protestante ), naît à Noyon.

Musée Jean Calvin, construit de 1927 à 1930. Il est situé sur l'ancienne maison, détruite pendant la première guerre mondiale, où il est né.
- 1515, quelques mois avant la fameuse bataille de Marignan, le 31 janvier François Ier traverse Noyon , il est reçu par l’évêque Charles de Hangest. Il y revient le 3 septembre 1527 et le 25 juin 1529.
- 1538, 23 décembre, Marie d’Autriche, reine de Hongrie et sœur de Charles-Quint y est reçue.
- 1541, 27 février, dernière visite de François Ier.
- 1552, 17 octobre, la ville est prise par les Hongrois du comte de Roeux au service de Charles-Quint alors en lutte avec Henri II. Une partie de la ville est incendiée, la cathédrale faillit subir le même sort mais empêché par un certain Market qui tua 3 soldats Hongrois qui tentaient d’y mettre le feu ; Cependant elle fut pillée et saccagée, par chance les reliques et les biens les plus précieux avaient été déjà mis en lieu sûr à Paris.
- Après la tragique visite des Hongrois c’est au tour des troupes espagnoles de venir à Noyon. Après les prises du château de Ham et Saint-Quentin, le 9 septembre 1557 les armées de Charles-Quint prennent la ville et pille la cathédrale. Ils quittent le bourg le 24 novembre de la même année.
- 1567, le 14 août Charles IX assiste aux vêpres.
- 1582, le 8 novembre, Henri III est accueilli par l’évêque Claude d’Angennes.
- La guerre de religion fait rage, le Duc de Guise est assassiné au château de Blois le 23 décembre 1588 par la garde rapprochée d’Henri III. Ce meurtre va causer une vive émotion à Noyon qui a rejoint la ligue.
- 1591, le 19 août, Henri IV entre dans la ville prise quelques jours auparavant. Il y reviendra le 12 décembre 1592 et le 12 septembre 1593.
- La ville est reprise par les ligueurs le 30 mars 1593.
- Fin 1594, la ville est à nouveau sous la soumission du roi Henri IV qui y revient en février 1595.
- Une partie des reliques de Saint-Eloi sont données aux moines de Saint-Martin de Tournai en 1613, une autre à une corporation des orfèvres de Rome en 1619 puis à l’Abbaye de Ferrière en Gâtinais en 1623.
- 1615, le 7 Août, le Prince de Condé et le Duc de Mayenne visitent la cathédrale.
- 1645, le 3 décembre au soir, la Reine de Pologne Marie de Gonzague, femme du Roi Ladislas, vient prier à la cathédrale.
- Le grand orgue est construit à la fin de l’année 1701, après des travaux qui débutèrent en 1698.
- Vers 1720 de grands travaux sont nécessaires pour restaurer la cathédrale, des devis sont demandés atteignant pour l’un 82 952 livres.
- Pour soutenir le prix des travaux, les chanoines demandent à Louis XV l’autorisation de couper du bois à Carlepont, Thiescourt et à la Pottière-Pezée. Le roi accord cette faveur le 30 mai 1721.
- Les travaux sont réalisés par Florent Soupplet pour un devis de 105700 livres le 13 mai 1722.
- Les deux tours jumelles de l’abside sont rasées menaçant par leur position de faire effondrer une partie de la cathédrale.
- En 1789, la cathédrale de Noyon est en partie saccagée, notamment les sculptures des portails ainsi que les cloches probablement fondue par la suite. Le « trésor » , reliquaires principalement, est confisqué , l’inventaire recense 17 reliquaires en argent ou vermeil le 25 février 1790 ainsi que des tapisseries. Les objets en cuivre de l’édifice religieux sont pesés et envoyés dans une fonderie à Amiens pour produire des canons.

Cathédrale de Noyon et la jolie Bibliothèque du Chapitre.
- Le chapitre et l’évêché sont supprimés par la loi du 12 juillet 1790.
- 1793, 10 août, les archives du chapitre sont brûlées.
- 1794, La Nef et les bas cotés sont transformés en écurie en février.
- 1810, Napoléon et Marie-Louise visitent la cathédrale.
- Le château d’Ourscamp est détruit en 1819.
- 1843, la restauration de la cathédrale est entamée par les architectes Daniel Ramée, Aymar Verdier et Selmercheim, ils vont durer jusqu’au début du XXe.
- 1876, le 13 mars, un ouragan cause d’importants dégâts aux toitures.

- Du 5 au 9 juin 1940 pendant la Bataille de France, le 1er bataillon de chars de combat ( BCC ) lutte avec courage contre l’avancée inexorable de l’armée Allemande.