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Pougues-les-Eaux

Détails
Catégorie : Nièvre - 58 - Patrimoine
Création : 8 Mars 2023
Mis à jour : 8 Mars 2023
Clics : 2015

Pougues-les-Eaux

 

 

Pougues-les-Eaux est une petite ville de la Nièvre, en Bourgogne-Franche-Comté, connue aujourd'hui surtout pour son Casino, présent depuis Louis XIV. Jusqu'en 1960 passé se fut surtout sa station thermale qui a fait la renommée de la ville ainsi que Jean Pidoux qui va instituée la "douche" en écrivant notamment des ouvrages sur le sujet.

 

casino pougues les eaux

Le casino d’origine date de Louis XIV, il s’agissait d’un petit casino dit à l’italienne avec un long perron et un toit bordé de balustres, portes fenêtres à chapiteau. Il a été détruit en même temps que le Splendid Hôtel. Aujourd'hui c'est un bâtiment moderne après avoir quitté les anciennes stations thermales.

 

Pougues-les-Eaux est une petite commune située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. L'histoire de la ville remonte à l'époque préhistorique, avec la découverte d'une nécropole de l'âge du bronze datant d'environ 3 000 ans avant J.-C. La ville a connu une période de relative insignifiance jusqu'au XIe siècle, lorsque la paroisse de Pougues a été créée par Hugues II, évêque de Nevers. Située à mi-chemin entre Nevers et la Charité-sur-Loire, la ville a souffert des événements qui ont eu lieu dans ces deux villes, notamment pendant la guerre de Cent Ans (XIVe et XVe siècles).

Pendant cette période, Pougues a été plus affectée par la rivalité entre les maisons de France et de Bourgogne que par les Anglais eux-mêmes. Néanmoins, la ville a su se développer grâce à son thermalisme, avec la découverte de ses sources chaudes et la création d'un casino, qui était déjà renommé à l'époque de Louis XIV.

La ville est devenue un lieu de retraite pour les personnes âgées, et a continué à développer son activité thermale jusqu'à la fin des années 1960. Cependant, depuis la fermeture des thermes en 1971, la ville a perdu cette activité économique importante.

office de tourisme de pougues les eaux

Malgré cela, Pougues-les-Eaux a su préserver son patrimoine historique et culturel. La ville abrite plusieurs édifices rappelant son passé lié aux Rois, tels que l'ancienne résidence de Jean Pidoux, grand-père paternel du célèbre fabuliste Jean de La Fontaine, ainsi que la demeure du Roi Soleil.

Aujourd'hui, la ville est principalement résidentielle et sert de destination pour le tourisme de week-end et de proximité. Elle a récemment obtenu le label "Village étape", garantissant aux touristes de passage la présence d'un office de tourisme et de toutes les commodités et services de proximité.

En ce qui concerne les activités, Pougues-les-Eaux offre une gamme d'options pour les visiteurs. En plus de son patrimoine historique, la ville propose des promenades dans la nature, ainsi que des activités sportives comme le golf et la pêche.

La ville abrite également un centre d'art contemporain, l'Espace d'Exposition du Centre d'Art Contemporain du Parc Saint-Léger, qui propose des expositions d'artistes internationaux.

Pougues-les-Eaux est également connue pour sa gastronomie, avec des plats locaux comme le jambon blanc de la Charité-sur-Loire, la côte de bœuf charolaise, le fromage de chèvre et le vin de Pouilly-sur-Loire.

 

 

Voir aussi

 

Informations Touristique :

 https://www.nevers-tourisme.com/ - site de la mairie : https://www.ville-pouguesleseaux.fr/

 Le casino : https://casino-pougues-les-eaux.fr/

 

Historique & Histoire 

 

Un peu d'histoire

Eglise Pougues les Eaux

L'origine du nom reste hypothétique. Trois possibilités sont envisagées : Pogua en 1287, Pouget en 1355 ou Pogues en 1370. Le site de Pougues est occupé depuis très longtemps, comme en témoigne la découverte d'une nécropole de l'âge du bronze vers 1870. Cependant, jusqu'au XIe siècle, la ville ne possédait que peu d'importance. C'est Hugues II, évêque de Nevers, qui créa la paroisse en 1061.

Située à mi-chemin entre Nevers et la Charité-sur-Loire, la ville de Pougues-les-Eaux a subi les contrecoups des événements qui ont eu lieu dans ces deux villes. Pendant la guerre de Cent Ans (XIVe et XVe siècles), Pougues a davantage souffert de la rivalité entre les maisons de France et de Bourgogne que des Anglais eux-mêmes. Malgré cela, son casino faisait déjà parler de lui à l'époque de Louis XIV. Exploité par le groupe Tranchant, il a quitté le parc thermal le 15 mars 2006 pour un bâtiment beaucoup plus moderne abritant notamment un planétarium de 15 mètres de diamètre.

L'histoire de Pougues-les-Eaux est principalement liée à la présence du thermalisme. Agrippa d'Aubigné s'en est fait l'écho dans La Confession catholique du sieur de Sancy (I, 6) : "Si les Hérétiques eussent eu l’esprit de convertir en miracles les guérisons qui se font aux eaux chaudes, ils auraient beau jeu, et nos gens ont donné habilement des noms de Saints aux fontaines de Pougues et par tout ailleurs établi de bons miracles naturels [...]." Longtemps ville de retraités, Pougues-les-Eaux a perdu sa fonction thermale depuis 1971. L'embouteillage de l'eau a toutefois perduré jusqu'en 1975. L'usine d'embouteillage, d'où l'on expédiait 2 733 000 bouteilles en 1930, abrite aujourd'hui l'espace d'exposition du Centre d'art contemporain du parc Saint-Léger et la gentilhommière en accueille l'administration.

Malgré la perte de sa fonction thermale, Pougues-les-Eaux reste une ville résidentielle vouée au tourisme de week-end et de proximité. Elle a récemment obtenu le label "Village étape", qui garantit aux touristes de passage la présence d'un office de tourisme ainsi que toutes les commodités et services de proximité. La ville est parsemée d'édifices rappelant son histoire liée aux Rois qui se réjouissaient des thermes, tels que l'ancienne résidence de Jean Pidoux, grand-père paternel du célèbre fabuliste Jean de La Fontaine, qui était également médecin de Henri IV et qui trouvait certains bienfaits venant de ces sources.

 

Jean Pidoux

Jean Pidoux, un célèbre médecin français du XVIe siècle, est né en 1550 à Poitiers et est décédé dans cette même ville le 25 août 1610. Il a eu une influence significative sur le monde médical de l'époque et est considéré comme un pionnier dans l'introduction de la douche en France.

Pidoux a été nommé conseiller médecin du roi Henri IV, un poste prestigieux qui a renforcé sa réputation dans le domaine médical. Son intérêt pour la santé et l'hygiène l'a amené à explorer de nouvelles méthodes de traitement et de prévention des maladies. C'est ainsi qu'il a découvert les avantages de la douche et a commencé à la promouvoir auprès de ses patients.

La douche était une pratique courante dans les cultures romaines et turques, mais elle était peu connue en France à l'époque. Pidoux a été l'un des premiers médecins à reconnaître les bienfaits de la douche pour la santé, notamment pour nettoyer la peau, améliorer la circulation sanguine et prévenir les maladies.

En plus de promouvoir la douche auprès de ses patients, Pidoux a également contribué à l'enrichissement du vocabulaire français. En effet, le mot "douche" a été introduit en France grâce à lui, suite à sa traduction du terme italien "doccia". Ce mot est depuis lors devenu un terme commun dans la langue française pour décrire la pratique de la douche.

L'importance de Pidoux dans l'histoire de la médecine française ne peut être surestimée. En plus de ses contributions à l'hygiène, il a également travaillé sur des questions de santé publique, notamment en aidant à traiter les victimes de l'épidémie de peste de 1585.

Au-delà de son travail en tant que médecin, Pidoux était également un intellectuel et un écrivain prolifique. Il a publié plusieurs ouvrages sur la médecine, l'hygiène et la santé, qui ont eu une influence significative sur les pratiques médicales de l'époque.

 

 

 

 

sources : site officiel, wikipedia

 

 

Porte de Croux Fortifications de Nevers

Détails
Catégorie : Nièvre - 58 - Patrimoine
Création : 4 Janvier 2019
Mis à jour : 4 Janvier 2019
Clics : 17138

 

 Histoire & Visite

 

Porte de Croux Fortifications de Nevers

 

Reconstruite dans les dernières années du XIVe siècle, la Porte du Croux est un bel exemple d'architecture militaire associée à une volonté d'affirmer le pouvoir urbain. C'est une des plus belles portes urbaines du XIVe siècle encore présente en Bourgogne et en France dans un bel état de conservation. Elle abrite aujourd'hui le musée Archéologique de Nevers.

D'un manière générale la ville de Nevers possédait une fortification urbaine importante, entourée à l'époque d'eau qui ceinturait la ville de part en part. Il reste une partie non négligeable des tours et autres éléments de fortifications, même si les parties les mieux conservées sont du côté de la Loire tandis que les autres remparts et fortifications ont été globalement détruit pour agrandir la ville ( côté direction de Paris ). Le chemin des remparts permet une belle mise en valeur et de voir l'essentiel.

 

Voir aussi

Cathédrale de Nevers - Eglise Saint-Etienne de Nevers - Palais Château Ducal de Nevers - Nevers Histoire Patrimoine Tourisme

 
Informations
  • Adresse :   Rue de la Porte du Croux, 58000 Nevers
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  Musée Archéologique : 03 86 57 05 16
  • Email :
  • Site   :  https://www.nevers.fr/ - site à voir :  http://www.web-croqueur.fr/
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  :  La porte est visible de l'extérieur de jour comme de nuit, comme l'ensemble des fortifications de Nevers.

    Ouverture au public ( musée Archéologique )
    De juin à octobre
    Jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14 h à 18 h
    Entrée libre pour les moins de 18 ans et les membres de la Société nivernaise des Lettres, Sciences et Arts.
    Plein tarif : 2 €
    L'entrée se fait par la rue de la Porte du Croux, au pied de la Porte du Croux.

     
Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses,

 

La porte du Croux

Avant-Porte de la porte de Croux en avant plan.

 

Elle fut reconstruite sur une plus ancienne à la fin du XIVe siècle, soit en pleine Guerre de Cent-Ans.  Il s'agit d'une belle évolution d'une fortification urbaine avec une tour-porte placée en avant de la muraille afin de mieux la défendre. Il faut noter que l'eau se trouvait juste au niveau de la tour, qui s'enjambait avec deux pont-levis : un pour piéton ( une branche ) et l'autre avec le pont-levis ( deux blanches ) principal  pour "charretier" qui était toujours relevé la nuit sauf nécessité.

 

 

Machicoulis, Echauguette, Chemin de ronde

Elle possède deux échauguettes d'angles appuyées sur des contreforts  reliées par un chemin de ronde et des très beaux machicoulis sur consoles ornées d'un trilobe.

Afin de la mieux la protéger, il fut rajouter une avant-porte, quasiment une barbacane ouverte, afin d'éviter les coups de l'artillerie et d'éviter probablement un siège juste devant la porte comme ça pu être le cas à Orléans.

On remarquera sur le plan que l'avant porte est relativement peu défendable entre l'avant-porte et la tour-porche, afin probablement d'éviter qu'en cas de prise elle ne soit utilisée comme renfort se siège ( Orléans est un exemple typique de prise d'un pont fortifié utilisé ensuite par les assiégants ).

Par ailleurs le muret qui va de l'avant-porte vers la tour-porche n'a qu'un but, celui de forcer les attaquants qui auraient pris l'avant poste de se retrouver face aux défenses de la ville et de n'avoit aucun point de replis.

 

Chemin des Remparts

Remparts du XIIe

Remparts du XIIe siècle, il ne faut pas se fier à la hauteur des fenêtres ou meurtrières ajourées, en effet l'eau coulait à plusieurs mètres juste en dessous ( voir plan ci-dessous )

Remparts du XIIe

 

 

Tour Goguin ou Tour Cuffy

Tour-Goguin-fortifications

Anciennement nommée « tour de Cuffy », on retrouve une tour d'une même nom dans les  Remparts de la Charité sur Loire, ce nom vient probablement du nom de la famille de Cuffy ( voir le château de Cuffy non loin de là ) située principalement dans le Berry à la frontière avec la Bourgogne.

Elle fut construite au XIIe siècle, puis modifiée en 1419. Elle deviendra un moulin à vent au cours du XVIIe ou XVIIIe siècles. Elle possède le nom du  dernier propriétaire qui l'a vendue en 1906.

 

Tour Saint-Eloi

Tour Saint-Eloi

Elle est située  rue Pierre de Coubertin. Sa forme en fer à cheval est un cas rare dans la région, elle possédait un décor sculpté détruit à la révolution française. Si initialement elle a eu des attributs défensives, elle devint après la guerre de Cent-Ans progressivement une tour d'apparât symbole de puissance et de justice.

 

Tour Saint Trohe

La Tour-Saint-Trohe se situait à l'extrêmité de la ville , elle fut construite en 1440 sur un angle de l’enceinte fortifié de Pierre de Courtenay, Conte de Nevers à la fin du XIIe siècle. Elle perd définitivement son rôle militaire au XVIIIe siècle et comme beaucoup de tours, elle est transformée en lieu d'habitation. Elle fut classée monument historique en 1942.

Fortifications de Nevers

 

 

 

Patrimoine Historique de Nevers ( belle carte réalisée par le site sur la Nièvre http://www.web-croqueur.fr/ )

 

 

 

 

Photographies & Photos
Porte Du Croux
Tour Nevers Tour Goguin Fortification
Chemin Des Remparts XIIe
Porte De Croux
Nevers Plage De La Loire
Musee De La Faience Frederic Blandin Entree
Avant Porte De Croux
Tour Avant Porte
Tour Porche Porte Croux Machicoulis
1575 Plan De Nevers Fortifications
Tour Goguin Fortifications
Rempart Plan XIIe
Musee Archeologique Nevers
Tunnel Sous Voute Entree Porte De Croux
Porte De Croux Nevers
Rue Du Moulin Ecorce Nevers
Tour Saint Eloi
Porte De Croux Interieur De Nevers
Tour Fortifications Nevers
Tour Saint Trohe Nevers Route Bourges Moulins
Tour Goguin Fortifications Pont De La Loire
Remparts XIIe
Tour Goguin Remparts Nevers
Machicoulis
Passage Souterrain Tour Croux
Tour Saint Trohe A Nevers
Porte Croux
Tour Goguin Fortifications Remparts
Sommet Porte De Croux
Machicoulis Echauguette Chemin De Ronde
Porte De Croux Route Chemin

Nevers Histoire Patrimoine Tourisme

Détails
Catégorie : Nièvre - 58 - Patrimoine
Création : 21 Décembre 2018
Mis à jour : 4 Janvier 2019
Clics : 6267

 

 Histoire & Visite

 

ville-de-Nevers

Chef-lieu du département de la Nièvre, bâti sur la rive droite de la Loire, au confluent de la Nièvre. C'est la troisième plus grande ville de Bourgogne, après Châlon-sur-Saône et Auxerre. Ville qui a pendant longtemps été d'une forte activité et d'une certaine richesse ( faïençe, activité industrielle etc ), elle est depuis plusieurs décennies en perte de vitesse économique comme un grand nombre de villes moyennes en France.

La ville ne manque pas d'atout au niveau historique, avec un patrimoine important ( église Saint-Étienne, cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), Médiéval ( Porte du Croux, reste de l'enceinte médiévale ) Renaissance (palais ducal) ou contemporain (église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est également affiliée au réseau national des villes d'art et d'histoire.

 

 

Voir aussi

Palais Château Ducal de Nevers - Eglise Saint-Etienne de Nevers - Cathédrale de Nevers - Porte de Croux Fortifications de Nevers

 
Informations
  • Adresse :  Mairie de Nevers - 1, place de l'Hôtel de Ville CS 9706  - 58000 Nevers
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone Mairie de Nevers :  03 86 68 46 46
  • Email :
  • Site   :  https://www.nevers.fr/ -
  • Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : https://www.nevers.fr/decouvrir-nevers
     
Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses, site officiel de Nevers ( notamment au sujet des ponts ), détail historique de Nevers ( plance d'information du XIXe , Nevers Ville d'Art ( Collection Art Vivant ) édition de 1953, wikipedia

 

52 av. J.-C., César désigne probablement Nevers comme castrum gaulois de Noviodunum ( nouvelle place forte ) même si un doute subsiste avec la ville de Neuvy-sur-Loire, situé à environ 80km de Nevers. La ville sous César servait de centre logistique réunissant la caisse de l’armée, les écuries, ainsi que des prises de guerres. Les Eduens, d’abord alliés des Romains, purent cependant prendre la ville suite à leurs ralliements avec Vercingétorix et ont massacrer la garnison romaine.

Dans l’itinéraire d’Antonin, au IVe siècle, la ville était Necirum ou Nivernum, puis dans les anciennes chartes désignées comme Nevernum ou Nevernis.

Ve, Clovis Ier fonda un siège épiscopal à Nevers vers la fin du siècle.

585, le roi Gontran passe à Nevers qui avait pris le Nivernais en 561 alors attribué à Théodebert.

763, le duc Pépin y tient son parlement.

Charles le Chauve y établit sa monnaie

Entre 987 – 992, le premier comte héréditaire est Otton-Guillaume.

952, Hugues le Blanc, comte de Paris, prit la ville et la brûla.

960, le territoire Nivernais est détaché du royaume de France et entre dans le duché de Bourgogne.

990, avant cette année-là le duc Henri le céda à titre de fief au comte Landri.

De 992 à 1184, c’est la maison de Nevers qui règne dans la cité.  Dans des lettres de Michel, archevêque de Sens, on y apprend que Pierre de Courtenay fit des conventions avec les bourgeois de Nevers en 1194.

1028, la cathédrale est détruite par un incendie, elle est reconstruite par l’évêque Hugues de Champallement.

1063, début de la construction de l’église Saint-Etienne par Guillaume Ier comte de Nevers, il fit construire également le monastère d’abord concédé à des chanoines puis à l’Abba de Cluny. Le coût important de la construction ne lui permit pas de participer à la première croisade.

1097, Yves de Chartres consacre l’église Saint-Etienne. Guillaume Ier accorda aux moines des faveurs tandis que les habitants du bourg sont affranchis.

 

XIIe-XIIIe

Guillaume II de Nevers (1100-1147), Guillaume III (1147-1161) et Guillaume IV (1161-1168) prirent part aux première et deuxièmes croisades.

1152 à 1165, l’Abbaye de Vézelay est sous la protection des comtes de Nevers, néanmoins le droit de justice est sous la responsabilité de l’Abbé. Guillaume III comte de Nevers n’étant pas en accord avec cette discordance prit part à la révolte des habitants de Vézelay contre l’Abbé.

1169, Hervé de Donzy en conflit avec Guillaume III comte de Nevers décide laisser le château de Montmirail, ainsi que le château de de Saint-Aignan-sur-Cher à Henri II roi d'Angleterre dans l'attendre du règlement du conflit. Louis VII et le comte de Nevers raseront le château de Donzy en représailles.

Tandis que Guillaume IV chassa les moines de l’Abbaye. Le roi de France, Louis VII, intercéda en la faveur des moines et mit une armée en place. Pris de panique, le comte de Nevers préféra quitter Vézélay et fit la promesse de ne pas y revenir et probablement de les laisser tranquille.

Plusieurs familles vont régner par la suite : de Donzy, de Forez, de Châtillon, de Bourgogne et de Sienne jusqu’en 1271.

Puis la maison de Flandre de 1271 à 1369.

1184-1199 : Principat de Pierre II de Courtenay, il fut seigneur de Courtenay (1183-1219), comte de Nevers, (1185-1199), d'Auxerre et de Tonnerre (1185-1219) et un empereur latin de Constantinople (1216-1219). Il est fils de Pierre de France, seigneur de Courtenay, et d'Élisabeth de Courtenay.

1194, il accorde des franchises aux habitants en échange de rétribution annuelle, forme de d’impôt sur les revenus et les richesses.

Pierre II de Courtenay est aussi celui qui va élever une nouvelle fortification dans la ville.

1199, en guerre contre son vassal Hervé IV de Donzy, seigneur du château d’Alluyes, Pierre II de Courtenay perd la bataille contre ce dernier à Cosne-sur-Loire. Pierre est fait prisonnier et n'est libéré qu'en échange du mariage d'Hervé avec Mathilde de Courtenay et de la cession du comté de Nevers. À titre viager, Pierre garde les comtés d'Auxerre et de Tonnerre. Pierre II de Courtenay qui deviendra empereur latin de Constantinople, sans avoir jamais pu s’y rendre puisqu’il fut capturé en Salonique (actuellement en Grèce) par Théodore Ange, meurt en captivité en 1219.

cathédrale Saint-Cyr-Sainte-Julitte

 Nef de la cathédrale Saint-Cyr-Sainte-Julitte

1211, la cathédrale de Nevers est détruite dans un incendie, l’évêque Guillaume de Saint-Lazare la fait reconstruire en gardant une partie de l’ancienne cathédrale que nous pouvons voir encore aujourd’hui ( crypte, chœur et le transept romans ). La cathédrale est terminée vers 1280.

1227, première mention d'un pont sur la Loire qui furent reconstruits et régulièrements détruit jusqu'à la construction du " Le Grand Pont". À Nevers, il y avait trois passerelles de bois qui se suivent sur la route des grandes calamités. On dit par ici, les ponts de Nevers, "les ponts bardada".

1272, Yolande de Bourgogne, née en décembre 1247, morte le 2 juin 1280, est une comtesse de Nevers de 1262 à 1280, fille d'Eudes de Bourgogne, comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre et de Mathilde II de Bourbon, elle épouse Robert III de Dampierre, seigneur de Béthune, ce dernier deviendra comte de Flandre en 1304. Elle avait épousée en premières noces, en juin 1265, Jean Tristan de France ( ou de Damiette ), (1250-1270), comte de Valois, fils de Saint-Louis et de Marguerite de Provence. Ce prince partit avec son père Saint-Louis meurt également de dysenterie à Tunis. Ils n'avaient pas eu d'enfants.

XIVe-XVe

guerre de Cent-Ans la porte du Croux

1394 – 1398, en plein guerre de Cent-Ans la porte du Croux est édifiée.

1420, le monastère construit par Guillaume Ier est détruit par un incendie.

1429, Jeanne d'Arc - Histoire & Parcours est peut-être passée par Nevers après son passage dans la dite Maison Jeanne d'Arc à Moulins. Néanmoins il ne s'agit que d'une théorie mais plausible puisqu'elle passe avec certitude à Montfaucon en Berry - Villequiers  puis à la  la Charité sur Loire et c'était le chemin à priori le plus court et le plus sécurisé. ( Bibliographie Jeanne d'Arc L10 )

1430, les échevins se réunissaient dans l’Abbaye Saint-Martin depuis le XIIe siècle puis ils font l’acquisition d’une maison de ville dans la rue des Merciers.

 

palais ducal

1475, Jean de Clamecy fait édifier le palais ducal.

1369 à 1491, dans la maison des Ducs de Bourgogne, jusqu’à la mort de Jean de Bourgogne qui meurt à  Nevers le 25 septembre 1491, il est inhumé, conformément à ses dernières volontés, dans la cathédrale Saint-Cyr de cette même ville, nécropole familiale des comtes de Nevers de la maison de Bourgogne où reposaient déjà son frère aîné Charles († 1464), la veuve de celui-ci, Marie d'Albret, ainsi que la seconde des épouses de Jean, Pauline (ou Paule) de Brosse.

Son successeur est Engilbert de Clèves, famille d’origine allemande, qui va régner sur Nevers jusqu’en 1565 après avoir fait passer le comté de Nevers en Duché en 1549 par le roi, grâce à François d’Eu qui s’était brillamment illustré contre Charles-Quint.

 

XVIe-XVIIe

Plan de Nevers au XVIe

 

1535, construction du "Grand Pont" qui traversait le bras navigable, côté ville, jusqu'à "l'île-aux-bœufs". 

1550, construction du pont  Notre-Dame,  joignait une seconde île où était située la chapelle Notre-Dame du Bout-du-Pont. Enfin, le petit Pont de l'Official rejoignait la terre ferme.

1565, Henriette de Clèves, dernière héritière, épouse Louis de Gonzague, troisième fils du duc de Mantoue. Elle lui apporte en dot le duché de Nevers, Louis de Gonzague est connu pour avoir sauvé le futur Henri IV lors du massacre de la Saint-Barthélemy.

1612, édification de l’église Saint-Pierre.

1617, Nevers est assiégé par la reine mère par le Maréchal de Montigny, la mort du maréchal d’Ancre fit lever le siège.

1645-1659, Charles II de Gonzague, petit-fils de Charles Ier, vend le duché pour 1.800.000 livres au Cardinal de Mazarin.

1661, Mazarin donne le duché à son neveu Julien Mancini.

1740, construction de la porte de Paris, après la victoire de Fontenoy, on y grava des vers de Voltaire dont il fut rétribué pour la somme de 100 louis.

 

Révolution Française

XVIIIe, fin de siècle, l’église Saint-Etienne perd son porche et les deux clochers et la tour surmontant le carré du transept sont détruits pendant la révolution française en 1792. Dans la cathédrale les clôtures du chœur ainsi que les tombeaux des ducs sont démolies.

La maison rue des Merciers est tellement en mauvais état que la municipalité se réunie à nouveau dans l’Abbaye Saint-Martin puis le duc de Nevers leur propose de venir au château.

Construction du Pont actuel de la Loire.

Grand Pont de la Loire, Nevers, Bourgogne

1749, les échevins de la Ville empruntent 12 000 livres, et en 1753, 4 800 livres, à la seule ville de Decize, pour disposer des moyens de reconstruire les ponts.

Le pont de pierre, qui a longtemps été appelé le "Pont neuf", a été conçu en 1767 par l'architecte de Moulins, Louis de Régemortes et construit pour partie, par plusieurs ingénieurs, comme Abraham Mossé, dont la place domine toujours l'ouvrage. 

1770 - 1778, construction de deux derniers ponts ( partie sud )

 

1790, la partie la plus ancienne du pont ( partie nord ) s'écroule et il est remplacé par un pont en bois jusqu'en 1832. Le pont est construit par tronçons en grès de Coulandon et mesure 350 m. il est formé de 14 arches flanquées de fortes piles permettant de résister aux fortes crues du seul fleuve "sauvage" d'Europe qui est la Loire. 

1793, Fouché en pleine période de la Terreur y viendra sans que le Duc ait son mot à dire.

XIXe

1831-1834, destruction du reste du château-fort des comtes de Nevers, pour y construire l’hôtel de ville actuel édifié par l’architecte nivernais Paillard.

1849, déménagement du palais ducal dans le nouvel Hôtel de Ville de style Louis-Philippe.

1860, manquant d’espace, le rez-de-chaussé est prolongé afin d’accueillir le cabinet du maire à l’ouest et la police à l’est.

 

 

 

Photographies & Photos
Tour Nevers Tour Goguin Fortification
Grand Pont De Pierre Nevers Loire
1575 Plan De Nevers
Ville De Nevers

Saint-Pierre le Moutier - 58240

Détails
Catégorie : Nièvre - 58 - Patrimoine
Création : 19 Août 2015
Mis à jour : 19 Septembre 2018
Clics : 20974

 

 

Saint-Pierre-le-Moutier

 

Saint-Pierre-le-Moutier

Saint-Pierre-le-Moutier est une petite ville de Bourgogne dans l'ancien Berry. Elle est connue aujourd'hui principalement pour sa libération par Jeanne d'Arc et par le circuit de course de  la ville de Magny-Cours dont elle partage l'Office de Tourisme. Elle possède cependant encore quelques tours des fortifications et des maisons du XVe dont l'ancien hôtel Sévigné, un "ancien Manoir" et de maisons à fenêtres géminé. Le centre-ville a gardé quelques caractéristiques de son époque médiévale avec des rues étroites. L'église construite à partir du XIIe siècle possède des chapiteaux intéressants, elle est classée monument historique.

 

Voir aussi

Eglise de Saint-Pierre-le-Moutier - Prise de Saint-Pierre-le-Moutier par Jeanne d'Arc
 
 
Informations
  • Adresse :  58240 Saint-Pierre le Moutier
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email : ( Mairie et Camping ) mairie.stpierrelemoutierorange.fr
  • Sites officiels  :  Mairie - Office de Tourisme
  • Gîtes et Camping   :  Camping municipal du Panama **– 60 emplacements - Beaudrillon - 58240 SAINT PIERRE LE MOUTIER Tél. +33 (0)3 86 90 19 94 – Fax. +33 (0)3 86 90 19 80 Ouvert du 15 juin au 15 septembre de 8h-10h et 18h-20h. Office de Tourisme de Saint-Pierre et Magny-Cours : 11 place de l'église 58240 Saint-Pierre le Moutier
Historique
source : source sur place, documentation diverses, Pierre Baudiu ( curé ), Jeanne d'Arc Histoire et Dictionnaire

 

VIe siècle, la reine Brunehaut séjourne régulièrement en Bourgogne, notamment dans le château de Buy situé entre Saint-Pierre-le-Moutier et Saint Parize le Châtel. Elle fait don à des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun d'importantes terres dans le Pagus Gentilicus.

La ville de Saint-Pierre-le-Moutier prend donc racine autour du couvent et doit son nom à cette communauté religieuse.

1161, la ville est désignée comme Prioratus de Monasterio

1222, un baillage royal et une sénéchaussée sont mis en place dans la ville par Philippe-Auguste, en  même temps que d'autres villes comme Sens et Maçon. La ville pouvait donc prêter justice dans les affaires du rois et privilèges sur le Berry, le Bourbonnais, le Nivernais et plus lointain sur l'Auvergne.

1287, la ville devient le cheflieu d'un archiprête qui comptait trente et une paroisses, et le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Saint-Pierre, Magny et Saint-Germain en Viry.

1316, la ville est rentrée dans le domaine royal par l'acquisition du Berry, le bailliage est alors transféré à Bourges. Il sera rétablit plus tard mais avec moins de pouvoir.

1320, Sanctus Petrus a Monasterio

1382, en plein Guerre de Cent-Ans, Charles VI accorde le droit de réunion sous la présidence du Bailli ou de la prévôté, il s'agit d'une franchise municipale. C'était une façon pour le roi de garder l'assurance du soutient de la population dans une période difficile sachant qu'on était à la frontière avec la Bourgogne.

1419, Louis de Culant est nommé Bailli de Saint-Pierre le Moûtier. ( source :  Jean Ferragut )

1422, le 4 novembre, le bailliage de Saint-Pierre rendit une sentence, contraignant les habitants de la terre de Poussery au finage de Montaron à assurer le guet et garde au Château de Poussery, comme le demande le seigneur des lieux: Gaucher de Couvol. Ce bailliage rendit au fils de ce dernier: Philibert de Courvol, une autre sentence le 25 mars 1451, l'autorisant à faire passer le ruisseau des Ruaux, dans son pré de Chaulgy.

1423, le comte de Clermont prend la ville ainsi que celle de Rosemont.

1429, Perrinet Gressart prend la ville au plus tard en Juin 1429 ,avec celle de Rosemont, qui étaient sous l'emprise du Comte de Clermont alors sous la coupe du duc de Bretagne Richemont. Le comte de Clermont qui avait tenté de prendre Bourges avait délaissé les deux villes laissant l'opportunité à Perrinet Gressart ,basé à la Charité-sur-Loire, d'être maître de la ville.

1429, après un siège d'une semaine environ, le 4 novembre la ville est libérée par Jeanne d'Arc et Charles II d'Albret.

 

Plan de Saint Pierre le Moutier, fortifications

Fortifications de la ville de Saint-Pierre le Moutier, une partie cependant a du être détruite mais on a peu près ce qui était présent comme fortifications lors de la prise de la ville par Jeanne d'Arc.



1431, le 14 mai Perrinet Gressard s'empare à nouveau de Saint-Pierre-le-Moutier.

1432 – 1433, entre cette période la ville revient dans la couronne royale et c'est Jacques de Montmorin qui en devient le bailli.

1469, Saint-Pierre-le-Moustier, dont une inscription se retrouve sur l'une des cloches de l'église.

1551, Henri II y met un Présidial afin de renforcer son système judiciaire. Saint-Pierre-le-Moutier dépend directement du Parlement de Paris. Saint-Pierre-le-Moutier va donc être le chef-lieu judiciaire des villes suivantes : Sancoins, Dun-le-Roi en Berry, le comté de Château-Chinon, le baillage de la Charité-sur-loire, les justices de l'Evêché et du chapitre, bourg Saint-Etienne de Nevers, celle de Pouilly.

1590, la ville est occupée par les Ligueurs, ils sont chassés par les partisans d'Henri IV.

1606, trois Soeurs ( religieuses ) de la Congrégation de Nevers y installe un établissement pour soigner les malades.

1623, Louis XIII autorise la ville à choisir ses administrateurs, au nombre de douze dont six religieux, pour nommer le maire, les deux échevins et un procureur de fait commun.

1647, établissement d'un couvent des Ursulines sur la demande des officiers du Présidial, c'est l'actuel Hôpital-Hospice.

1722, le Conseil d'État fait interdire la pêche dans l'étang par les habitants, suite à la réclamation de l'Abbé de Clermont. source

1778, le 3 juillet,  un arrêté du Parlement de Paris, interdit à toute personne en âge et capacité de travailler de glaner pendant la période des moissons. source
 

1789, les religieuses sont chassées par les révolutionnaires, leur établissement transformé en prison.

1790, la ville devient l'un des 19 chefs-lieux de districts du département de la Nièvre.

1791, Maître Sautereau, avocat, est élu député. Il semble qu'il n'y ait pas eu d'exécution sommaire dans la ville.

1793, la ville est renommée par les révolutionnaires comme «  Brutus le Magnanime »…

1804, le pape PIE VII se rendant au sacre de Napoléon y passe le 21 décembre.

1814, mars, Napoléon Ier s'y arrête.

1880, les religieuses reviennent et fonde une école pour fille.

XIXe siècle, le maire décide de vendre les archives et chartes de la ville pour en faire de la pâte à papier (sic) !

1910, les bâtiments claustraux du couvent sont détruits.





 

Photographies
Proxi
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P1490663
Vieux Manoir Saint Pierre Le Moutier
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Plan Saint Pierre Le Moutier
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Statue Jeanne Darc Saint Pierre Le Moutier
Vieux Manoir
Tour Maumy
P1490576 1
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