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L'église de Gisors, Saint-Gervais Saint-Protais, fut édifiée à partir du XIIIe siècle, puis fortement remaniée et agrandie jusqu'au XVIe siècle. D'une taille importante, équivalente à une cathédrale avec 70 mètres de long et 24 mètres de hauteur sous voûtes, on y trouve plusieurs styles : roman, gothique et renaissance. Elle est composée de cinq vaisseaux et six travées avec une grande nef entourée de collatéreaux et de chapelles dites rayonnantes, souvent fondées par des confréries religieuses et de guildes marchandes entre le XVe et XVIe siècle.

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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
L’église Saint-Gervais Saint-Protais est accessible librement et gratuitement de 9h à 18h tous les jours, toute l’année en dehors des horaires réservés au culte, se renseigner à l'office de tourisme car des fermetures exceptionnelles sont possibles.
Visites guidées Visite possible dès le premier visiteur, il n’y a pas de minimum.
Durée de la visite : 50 minutes – Tarifs : 5 € plein tarif / 4 € tarif réduit (jeunes de 6 à 17 ans, personnes handicapées, demandeurs d’emploi). Billetterie à l’Office de Tourisme.
1066, Hugues de Chaumont, vassal de l'archevêque de Rouen, et son épouse, Mathilde de Boury, fille de Roger de Gisors, donnent à l'abbaye de Marmoutier l'église de Saint-Ouen de Gisors afin d'y établir un prieuré. (1)
1067, l'église paroissiable de Saint-Gervais et de Saint-Protais est édifiée, probablement à l'emplacement de l'actuelle.
1092, la donation est confirmée par Philippe Ier lors d'un pélerinage à Saint-r5xdse de Parnes.
1097, Robert de Bellesme, demande à l'architecte Leufroy d'édifier la forteresse de Gisors.
1101, Leufroy est chargé de construire la nouvelle église.
1119, l'église est dédicacée par Godefroy, archevêque de Rouen en présence du pape Calixte II.
1124, l'église est brulée, néanmoins les quatre piliers sont conservés et la nouvelle construction ,du XIIIe, va garder les piliers centraux de la nouvel édifice.
1150, l'archevêque de Rouen écrit à l'abbé Suger, celui qui fera construire la Basilique de Saint-Denis, afin d'intercéder en sa faveur auprès de Louis VII, dit le Jeune, afin de récupérer les églises de Pontoise, Chaumont et Gisors. Il fera une nouvelle demander à l'abbé Suger sur l'église de Gisors.
Construction de l'église Saint-Gervais Saint-Protais

1240, Blanche de Castille, fait relever l'édifice, elle fait bâtir le choeur et les sous-ailes. Le chœur est terminé par un chevet plat orné d’une rosace. Il est de style gothique flamboyant bordé de doubles bas-côtés. (1 et 2 )
1249, l'église est dédicacée par Eudes Rigault, archevêque de Rouen. Louis VIII et Blanche de Castille sont représentés sur un vitrail placé au dessus du maître-autel.
Le reste de l'église est construite grâce aux offrances, donnations des habitants et seigneurs de Gisors.
1496, la grande nef est achevée, elle est bénite par Jeanne de la Massonnaie, évêque d'Hippone.
1555 et 1561, Etienne Paris, évêque d'Aulonne, vicaine-général du cardinal de Bourbon
1584, Jean Lesley, évêque de Ross, en Ecosse, qui consacre la chapelle du Rosaire. La tour du Rosaire (côté sud) présente un superbe Arbre de Jessé sculpté. C’est l’arbre généalogique des ancêtres du Christ. Un escalier hélicoïdal permet d’accéder aux orgues. Il est de style Renaissance et rappelle l’escalier du Château de Blois. (2)
La reine Blanche, veuve de Philippe de Valois, dame de Gisors et de Neaufles, contribuera à l'embellissement de l'église. On sait également que Jean Goujon, architecte probablement d'origine Normande, au XVIe apporta son talent à l'édifice.
1840, elle est classée monument historique, elle est considérée par Viollet le Duc comme l'une des églises les plus représentatives du gothique français.
1940, en juin, l'église est fortement endommagée par un bombardement, la ville a été sérieusement touchée également.
Description
Le plan, défini par une forme rectangulaire étroite avec un transept non saillant, était déterminé par la situation urbaine de l'église. Le choeur à trois travées est flanqué d’allées prolongées en chapelles latérales et se termine à l’est par trois chapelles d’abside peu profondes. La nef à six travées à doubles nefs et chapelles se termine par un frontispice occidental avec au nord une tour gothique tardive et au sud une tour post-médiévale, disposée dans un angle délicat.
La chorale a une élévation de trois étages; l'arcade principale avec des commandes intérieures et extérieures articulées avec des moulures en tore, repose sur des colonnes cylindriques construites en tambour. Le niveau moyen est un triforium aveugle sous la forme d'une bande de lancettes, quatre par baie. La grande nef, en revanche, a deux étages de hauteur. Les moulures de l'arcade principale disparaissent dans les piliers profilés; les fenêtres de très hautes fenêtres sont fermées avec une bande de maçonnerie au fond qui joue le rôle d'un triforium, le vaisseau principal de la nef a des voûtes lierne élaborées
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La première église de la Sainte-Madeleine est datée du XIIe siècle, elle fut édifiée probablement au même moment de la création de la ville par Henri Ier, duc de Normandie et roi d’Angleterre. Elle fut construite à cette époque principalement en pierre de Grison, matière que l’on trouve facilement dans la région. Il en reste encore aujourd’hui une grande partie, notamment au niveau des piliers de la nef, qui sont cependant recouverts d’enduits, et des confreforts extérieurs.
1465-1526, construction de la tour actuelle, avec une base en gros blocs de grès. Elle fut terminée grâce à la générosité de Artus Fillon, curé de Saint-Maclou dans la ville de Rouen qui deviendra évêque de Senlis. Elle fait une hauteur de 56 mètres et semble se rapprocher de la Tour de Beurre de la Cathédrale de Rouen notamment par ses riches décorations.
Fin XVe, construction du chœur de l’église, selon une étude de Nicolas Trotin
Vers 1630, rajout de deux transepts.
1661, est baptisé Paul Bertrand, dit Saint-Arnaud, qui fut un des nombreux français à avoir voyagé en Nouvelle France ( Quebec et Canada actuel ). On recense vingt-cinq mille descendants de Paul Bertrand en Amérique du Nord, du Québec à la Louisiane, qui ont souvent pour nom Saint-Arnaud, un nombre total estimé à cent mille. Madonna, la chanteuse mondialement connue, est une de ses descendantes.
1753, construction de l’orgue de Jean-Baptiste Nicolas Lefèvre, initialement installé dans l’église Saint-Pierre de Caen, l’église décida rapidement de le remplacer par un plus grand et décide de le vendre. L’orgue fut ensuite racheté par marguilliers de Sainte-Madeleine et inauguré le 21 novembre 1784. La console de l’orgue est composée de quatre claviers manuels de 56 touches et d’un clavier de pédale de 32 touches. Le grand orgue comprend 48 jeux et compte 3516 tuyaux.
XIXe, restauration et modification, principalement des statues et les décors de la Nefs.
2011, restauration de l’orgue par Pierre Maciet, il est classé monument historique
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Tour Grise - Verneuil d'Avre et d'Iton - Bataille de Verneuil
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- Adresse : Place de la Madeleine 27130 Verneuil d'Avre et d'Iton
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2019 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Ouverte au public tous les jours de 8h à 18h (20h en été).
Toute l’année sur réservation : visites guidées de l’église à partir de 5 personnes sur réservation auprès de M. Duveau au 02 32 39 69 20.
Toute l’année sur réservation : visites guidées de La Tour de l’église sur réservation auprès de l’Office de Tourisme au 02 32 32 17 17.
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L'abbaye est un cas quasi unique puisqu'elle a été fondée par un chevalier du comté de Brionne et non par un moine ou un religieux. Elle fut fondée en 1034 dans un autre emplacement que celui que nous connaissons aujourd'hui qui fut lui crée en 1073. Le bâtisseur Lanfranc de Pavie et le philosophe Anselme d'Aoste firent la renommée de l'abbaye. Elle gardera un certain aura jusqu'à la guerre de Cent-Ans qui va être le début du déclin définitif de l'Abbaye, mais jusqu'à cette période elle sera une des écoles monastiques les plus importantes de Normandie et du royaume de France. La Révolution Française achèvera la destruction d'une grande partie de l'Abbaye qui avait déjà subi les outrages des différentes guerres, dont celles des Religions.
Après avoir été utilisée sous Napoléon, et quasiment jusqu'à la Première Guerre Mondiale, comme caserne militaire notamment pour la Cavalerie, l'Abbaye a repris au XXe siècle son usage monastique. Le village est aussi intéressant à visiter par ses nombreuses maisons à colombages, ses auberges et ses restaurants.
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- Adresse : 3 Place de l'Abbé Herluin, 27800 Le Bec-Hellouin
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- Téléphone : 02 32 43 72 60
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- Site : http://www.bec-hellouin.fr/
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Création de l'Abbaye par un chevalier
1034, fondation de l'abbaye par le chevalier Herluin. Agé de 40 ans, il est frappé par la grâce. Il abandonne la cour princière et se réfugie sur le plateau septentrional de la vallée du Bec dans un lieu dénué de tout. De là, il vit une existence érémitique dans la misère la plus complète. Cet exil sensationnel attire autour de lui des vocations, des hommes l’imitent et le rejoignent. Bien malgré lui, Herluin devient abbé.
Les grands réformateurs religieux s’intéressent à ce nouveau groupement, exemple évangélique de pauvreté et de noblesse et en 1035, la chapelle Notre Dame est consacrée. Elle est probablement construite en bois.
1039, Herluin se délocalise car il a le sentiment que l'esprit primitif d'y vivre en tant qu'ermite n'est plus possible depuis que l'abbaye ait pris de l'importance. Il part s'installer à Pont-Authou.
1041, consécration d'une deuxième église.
1045, création de l'Ecole du Bec par Lanfranc, venu de Pavie en Italie, y enseigne les arts libéraux, c’est-à-dire le trivium (grammaire, rhétorique, dialectique) et le quadrivium (arithmétique, géométrie, musique et astronomie). Le prieur Lanfrance espère copier l’illustre école du Mont Saint-Michel. Lanfranc (Lanfrancus), également appelé Lanfranc du Bec, Lanfranc de Cantorbéry ou Lanfranc de Pavie. Il sera aussi abbé de Saint-Étienne de Caen avant de partir en Angleterre, où il sera un des réformateurs de l'Église d'Angleterre lorsqu'il est nommé archevêque de Cantorbéry de 1070 à sa mort le 28 mai 1089. Cette relation entre l'abbaye du Bec et Cantorbéry perdure encore aujourd'hui.
1073, après de multiple inondation, la communauté monastique déplace leurs bâtiments à l'emplacement de l'abbaye que nous connaissons aujourd'hui.
1077, consécration de la troisième église.
XIIème – XIIIème siècle, l’essor de l’abbaye
1078, Anselme intègre l’abbaye et devient abbé. Grâce à son excellence, l’École se développe et voit un essor considérable. Les donations d’églises et les dîmes se multiplient. A partir du XIIème siècle, la réputation de l’École du Bec est solidement établi et voit passer de nombreuses personnalités telles que Robert de Torigny, abbé du MontSaint-Michel et écrivain, Étienne de Rouen grammairien et poète. C’est à la fin du XIIème siècle que la renommée de l’école décline doucement, les écoles parisiennes prenant le dessus, notamment grâce au Roi Saint-Louis, Louis IX.
1141, construction de la salle capitulaire. Elle a été détruite sous Napoléon (3 travées, longueur de 30 mètres, largeur de 12 mètres).
1150, un incendie détruit une partie de l'église.
1149 – 1179, l'église est reconstruite et d'autres bâtimments sont rajoutés : hôtellerie, infirmerie, canalisation et une citerne couverte pour l’alimentation en eau et réfection du dortoir.
1178 , construction et consécratin d'une quatrième église.
1197, l'église s'effondre, peut-être lié à une mal façon de construction.
1215, l'église est reconstruite, avec un agrandissement général dont la construction de deux tours.
1223 – 1247, un nouveau dortoir est construit. Une clôture du parc de l'abbaye est mis en place, il intègre le Montmal.
1263, l'abbaye est reconstuite suite un incendie qui a détruit l'église mais aussi le village et le monastère.
1274, la tour centrale de l'église s'effondre entraînant la chute du choeur et du transept.
1275 – 1325 : l'église est reconstruite, la nef de l'église précédente est conservée.
1342, une sixième église est construite.
La guerre de Cent-Ans entraîne le déclin de l’abbaye
1350, l'abbaye subit les premières exactions de la guerre.
1358 , l'abbaye est fortifiée par le Lieutenant du roi Jean II le Bon. l'Abbaye va subit les outrages pour l'organisation de la défense de l'abbaye : les baies du chœur sont murées tandis que l'église est entièrement entourée de fossés et de bastions. On abat trois côtés du cloître et plusieurs bâtiments près du portail occidental de l’église. Afin de financer les travaux, une partie des revenus du monastère sont utilisés pour l’entretien de la garnison française préposée à la défense de l’abbaye.
1391, l’abbé Estout d’Estouteville part et emporte avec lui l'or et l'argent, ainsi que des beaux manuscrits de la bibliothèque et des meubles.
1410, l'église est restaurée et aussi renforcée au niveau des fortifications : construction d’une muraille épaisse flanquée de quinze tours, dont on peut voir aujourd’hui encore, dans l’axe de l’ancienne abbatiale, un des modestes vestiges ; Afin d'éviter un siège ou de faciliter cette dernière, il est ordonné la démolition de tous les bâtiments alentours extérieurs aux murs d’enceinte ainsi que la chapelle d’Herluin, située dans la cour de l’abbaye. Les revenus sont retenus au monastère pour financer les travaux.
1415 et 1417 : Henri V, roi d’Angleterre, envahit la Normandie.
1418, Thomas de Lancastre assiège l’abbaye, après sa prise l'abbaye est saccagée.
1419, Henri V fait son entrée solennelle à Rouen et l’abbé Robert prête allégeance au souverain.
1419 – 1450, l'abbaye est restaurée.
1450, la Normandie redevient française grâce à Charles VII et aux actions de son cousin Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans. Une nouvelle fois l'abbaye est restaurée dont les sanitaires, les canalisations, de l'infirmerie, du moulin, manoirs, granges et de l'aqueducs.
1467, la tour Saint-Nicolas est construite afin de recevoir les grosses cloches dont le poids (12 tonnes) ébranlait les tours du portail de l’abbatiale. Il s’agit d’une tour carrée, de 11 mètres de côté et de 60 mètres de hauteur, de style anglo-normand surmontée
d’une flèche de 15 mètres de haut avec lanternon.
1490, la grande porte de l'abbaye est construite.
Le régime commendataire
En 1516, le concordat de Bologne est conclu entre le Pape Léon X et François Ier. Il établit un régime de commende. Les élections canoniques sont supprimées et le roi nomme à la tête des communautés des personnages, qui, pour la plupart du temps, ne songent
qu’aux revenus inhérents aux abbayes. L’un des résultats le plus regrettable de ce système est que les prélats qui ne peuvent résider dans le monastère restent le plus souvent étrangers aux vrais intérêts de leurs religieux. L’abbé commendataire touche la part
principale des revenus, soit les deux tiers.
1551, l'église est fortement dégradée suite à une tempête et peut-être au manque d'entretien du bâtiment.
1562, les Les Guerres de Religion débutent. l'Abbaye est saccagée par les huguenots ce qui implique l'abandon temporaire du site.
1591, la nef de l'église s'effondre mais faute de moyen elle est rasée. Seules deux travées sont conservées.
1626, 24 mars : Dom Colomban Régnier issu de la congrégation bénédictine de l'Abbaye de Saint-Maur-des-Fossés pénètre dans l’abbaye. Il est accompagné d’une quinzaine de moines. Cette congrégation est issue de la congrégation lorraine de Saint-Varenne et Saint-Hydulphe.
Participant au grand renouveau spirituel qui marque le premier tiers du XVIIème siècle, elle entreprend de réformer la plupart des monastères français par une restauration de la discipline régulière, une vie austère tournée vers le travail intellectuel et les travaux d’érudition.
De gros travaux sont alors entrepris :
1640, démolition du portail occidental de l’église afin d’édifier une face classique.
1644 - 1666 : mise hors d’eau de l’église. la tour Saint-Nicolas de restaurée.
Construction de l’hôtellerie, de l’infirmerie, du dortoir, du nouveau cloître (dominance du style toscan) sur les fondations de celui du XIIIème siècle. Le cloître dessert au nord-ouest l’église
1732 - 1735, Déconstruction du logis abbatial situé à l’extrémité est du dortoir, des cours, des jardins et dépendances qu’occupent l’abbé commendataire, afin agrandir les bâtiments conventuels. Reconstruction du logis abbatiale dans un style Régence. Le logis est construit sur
les anciennes fondations du logis du XVème siècle.
1742 – 1747, Construction du nouveau réfectoire, long de 75 mètres, et du dortoir, long de 66 mètres.

l'abbaye en 1788, un an avant la Révolution Française
Révolution Française
1790, la vie monastique est stoppée par la révolution et les lieux sont envahis par la cavalerie. Le réfectoire, le cloître et le dortoir sont transformés en écurie.
1791, afin d'utiliser le métal les cloches de la tour Saint-Nicolas sont fondues.
1792, le dernier moine est expulsé, l'abbaye est alors pillée et dégradée : le chartrier est brûlé, la bibliothèque est pillée, les sculptures sont martelées.
1798, le toit est endommagé par un incendie.
XIXe siècle
1802, Transformation de l’abbaye en dépôt d’étalons à usage de l’armée.
1809, déconstruction de l’église et de la salle capitulaire. Les matériaux sont vendus comme carrière à pierres. Les bâtiments conventuels sont transformés en écuries et en chambrées de caserne.
1810, Incendie dans la charpente de la flèche de la tour Saint-Nicolas.
1833 - 1892, L’abbaye devient une succursale du dépôt de remonte établi à Caen.
1901, Affectation de l’abbaye au ministère de la guerre.
1945, Cession de l’abbaye au ministère de l’éducation national, service des monuments historiques.
Restauration de la vie monastique
En 1947, M. de Laboulaye, ambassadeur de France, crée une société pour la restauration de l’abbaye. Le 3 janvier 1948, une convention est signée entre la société et le ministère de l’éducation national pour le sauvetage de ce qui subsiste de l’abbaye.
L’année suivante, les moines de la communauté de la Congrégation bénédictine de Mont-Olivet, fondée au XIVème siècle sous Bernard Tolomeï, s’installent dans l’abbaye.
Le 29 septembre 1948, la première messe solennelle est célébrée dans le bâtiment des anciens celliers transformé provisoirement en église.
A partir de 1949, l’état prend en charge la réalisation des travaux de clos et de couvert et la communauté les travaux de restauration intérieurs des bâtiments. L’ensemble est coordonné par les services de l’état. Une chapelle provisoire est installée dans l’ancienne
bibliothèque, à l’ouest du cloître. Le réfectoire, les cuisines et la bibliothèque sont aménagés dans la grande aile nord-sud. Les toitures et menuiseries font l’objet d’une réfection.
1950, Restauration de la tour Saint-Nicolas. Mise à nu des soubassements des chapelles rayonnantes et de la grande chapelle de la Vierge de l’église.
1956 – 1959, Aménagement de l’église abbatiale dans l’ancien réfectoire nécessitant la restitution du niveau du sol ancien, la démolition des auges, la réfection des menuiseries. Aménagement d’une grande salle de réunion à l’étage avec consolidation des planchers,
restauration des élévations, réfection du dallage et des menuiseries. Restauration de l’escalier d’honneur. Restauration du cloître et réfection de son dallage.
1959, Retour solennel du corps d’Herluin dans le chœur de la nouvelle église abbatiale depuis l’église paroissiale où il avait été transporté au lendemain de la Révolution.
1979 – 1984, Aménagement de l’ancien cellier en bibliothèque.
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La Collégiale d'Écouis fut construite en trois ans entre 1310 et 1313, par Enguerrand de Martigny. Condamné par Louis X, il fut pendu en 1315. La collégiale garde aujourd'hui une certaine sobriété mais surtout un ensemble homogène du XIVe siècle car n'ayant pas subit d'importantes modifications ultérieures, exceptés les destructions des Révolutionnaires.
Informations
- Adresse : Place du Cloître 27440 Écouis
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- Heures d'ouvertures : ouverte régulièrement
Écouis est un petit village situé alors une voie de communication et de commerce importante. Avec plusieurs foires et un marché, le bourg est globalement une cité prospère. L’église de Saint-Aubin est sous le patronage de l’Abbaye du Bec-Hellouin.
Enguerrand de Marigny, ministre des Finances de Philippe dit « le Bel », né à Lyons la Forêt, est seigneur de Mainneville et du Plessis. Il a fait construire un hôpital, aujourd’hui en partie une maison de retraite aujourd’hui, et entreprend de construire une collégiale pour remplacer l’ancienne de Saint-Aubin. Elle est édifiée dans un délai très court entre 1310 et 1313, le 9 septembre elle est consacrée à Notre Dame de l’Assomption.
1315, , Enguerrand de Marigny est arrêté par Louis X, fils de Philippe le Bel, à la demande de Charles de Valois avec quarante et un chefs d’accusation. Alors sans preuve la peine est alors initialement le bannissement sur l’île de Chypre, mais Charles de Valois présente une autre accusation : la sorcellerie, très souvent utilisée pour éliminer quelqu'un de gênant.
Le tribunal est dirigé par le demi-frère d’Enguerrand, Jean de Marigny évêque de Beauvais...
Le 30 avril 1315 , Enguerrand est pendu au gibet de Montfaucon. Son corps reste exposé pendant deux ans selon la demande de Louis X dit « le Hutin » .
Philippe V le Long fit un procès de réhabilitation et le disculpa des méfaits qu'on lui imputait et réhabilita sa mémoire. Ses restes furent alors inhumés dans l’église des Chartreux de Vauvert, puis transférés en 1325 ou 1326 dans la collégiale d’Écouis.
L’un de ses chanoines fut saint Vincent de Paul en 1615.
Révolution Française, Notre Dame d’Écouis subit d’importante dégradation, le gisant d’Enguerrand de Marigny est détruit et pillé. Elle devient le lieu de réunion du Conseil Municipal puis convertie en Temple de la Raison en 1794. Elle sert d’atelier de production de salpêtre ( pour la poudre ) et de magasin de fourrage jusqu'en 1797.
Elle est rendue au culte au court du XIXe siècle.
1913, l'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 juin.
2008, en remplacement de l’orgue de tribune, il est installé un orgue numérique ALLEN Elite Opus II crée pour l’église et inauguré le 18 mai.
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la tour clocher est du XVe.
l'Église Saint-Nicolas est située en Normandie dans le village de Beaumont le Roger. L'église à un tour-clocher datant du XVème siècle dont les contreforts s’élèvent jusqu’à la toiture avec une cloche " la lazare" du XVIe qui survécut à la révolution française, elle est classée monument historique depuis 1911. L'attrait principal de l'église est également son Régulus qui représente un général romain, il sonne toutes les heures depuis 1826.
Certaines verrières sont du XVIe siècle mais c'est surtout sa magnifique collection de statues du XVe au XVIIe qui fait de cette église un beau musée de l'art statuaire.
Voir aussi . Collégiale de Beaumont le Roger - Prévôt de Beaumont le Roger - Château du Champ de Bataille - Château de Conches en Ouche
Informations
- Adresse : D25, Rue d'Abbaye - 27170 Beaumont le Roger
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- Téléphone : 02 32 44 05 79
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- Heures d'ouvertures & Visites :
- Visite libre, accès toute l'année. Gratuit.
Une première église sous le vocable de Saint-Nicolas fut probablement édifiée au XIe siècle, date en effet où le saint est très répandu à cette époque, c'est en 1088-1089 que l'on trouve la première trace écrite de l'église, il ne reste plus grand chose de cette première église.
Une seconde église est édifiée au début du XIIIe siècle, trois pilliers séparant la nef sont de cette époque.Les trois piliers nord de la nef, les murs extérieurs et la tour sont du XVème siècle. Au milieu du XVIème siècle les voûtes du bas-côté du choeur sont édifiées, une évolution constante jusqu'au XVIIe.
Jean-Charles-Guillaume Le Prévôt de Beaumont, né à Beaumont-le-Roger le 24 novembre 1726 et mort à 97 ans dans la ville de Bernay le 22 décembre 1823 .
Secrétaire du Clergé de France, il est emprisonné pendant 22 ans environ, dont un an à la Bastille et 15 ans au Donjon de Vincennes, Il est libéré le 5 octobre 1789. Condamné pour avoir dénoncé , après la découverte de correspondances entre plusieurs personnalités, un pacte de famine concerté entre les ministres suivants : L'Averdy, Sartine, Boutin, Amelot, Lenoir, Vergennes.
Pendant la révolution l'église ne subit pas de dégâts majeurs, cependant en 1791, l’église devint un édifice public.
En 1794, les cloches furent descendues et envoyées à Bernay pour y être fondues, à l’exception de la « Lazare » qui est encore aujourd’hui dans le clocher. Puis l’église fut dépouillée de son mobilier et de ses métaux pour servir de défense à la République. Elle fut utilisée pour les fêtes républicaines puis comme dépôt pour les grains apportés au marché.