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Château de la Roche Jagu

Détails
Catégorie : Côtes-d'Armor - 22
Création : 17 Octobre 2013
Mis à jour : 15 Juillet 2024
Clics : 18664

 

Le château de la Roche Jagu est un château de Bretagne dans le département des Côtes-d'Armor. Il a édifié au début du XVe dans une configuration typiquement Bretonne puisque l'unique entrée principale n'était pas en hauteur mais accessible au sol, comme d'autres fortifications de  ce type  en Bretagne. Si aujourd'hui on utilise le terme de Château de La Roche Jagu, il s'agit en réalité plutôt d'une maison forte ou d'un manoir féodal dont l'utilisation étant surtout un lieu d'habitation fortifié, cependant avant la construction de cette maison-forte il y avait un ancien château qui fut détruit au XIVe.

Le château de Roche Jagu est un château très visité en Bretagne avec plus de 200 000 visiteurs par an pour le Parc dont  120 000 environ pour l'entrée payante du château ( une partie du château est cependant gratuite voir en bas ), ce qui confère à ce domaine un lieu de visite incontournable d'autant qu'il y ait organisé de nombreuses manifestations diverses. En dehors du "château", en excellent état et proche de l'oeuvre originelle, le parc , les jardins et la vue sur le Trieux en font une très jolie visite.

 

 

château de la Roche Jagu est un château de Bretagne dans le département des Côtes-d'Armo



 

Informations
  • Adresse :   adresse la plus proche pour le GPS : 4-7 Pen Boloï 22260 Ploëzal   - adresse officielle : Domaine départemental de la Roche Jagu - 22 260 Ploëzal
  • Google Maps : Carte la Roche Jagu
  • Téléphone :  02 96 95 62 35
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Site officiel  : http://www.larochejagu.fr
  • Heures d'ouvertures & Visites du parc et château  :   
  •  
  • L'accès au parcours permanent situé au rez-de-chaussée est gratuit.L'accès aux étages est payant.

    Plein tarif : 4 € ( 2013 ) (hors période exposition estivale), ( 2013 ) 5 € (période exposition estivale)

    D'avril à octobre : 10 h - 12 h | 14 h - 18 h (fermeture occasionnelle en mai, se renseigner pour ce mois )
    Juillet et Août : 10 h - 13 h | 14 h - 18 h
    Vacances de la Toussaint et de Noël : 14 h - 17 h

 

Historique
source : source sur place, site officiel, article d'Erwan Chartier

 

 


 

Châteaux du Trieux

Le Trieux, ensemble territorial qui va de l'île de Bréhat à Avaugour proche de Guimgamp, se renforce par la construction de fortifications entre le XI et le XIIe. Elles ont pour but de renforcer le pouvoir ducal breton, mais également de se protéger des invasions maritimes anglaises ou terrestres françaises, le Trieux est donc un axe névralgique important. Une grande partie des fortifications sont construites sur les bords des voies navigables dans le but de contrôler la circulation des biens et personnes dans le but notamment de taxer les passages.

Dans ce contexte que la première place forte de La Roche Jagu est construite, dans le but principalement d'assurer la liaison entre les places du Trieux, elle tire de ces droits de passages d'importants revenus. C'est donc au XIe siècle que le château est édifié sur un éperon rocheux qui non seulement permet une belle protection naturelle, mais offre une vue imprenable sur la vallée. La Roche Jagu dépend de la châtellenie de Châteaulin-sur-Trieux.

De ces premières fortifications des châteaux de La Roche Jagu il n'en reste rien, le premier fut probablement une motte castrale, elle fut peut-être édifiée par «  Riou, fils de Jagu » en 1123, peut-être une famille proche du comte de Tréguier dès 1079, puis Richard de la Roche Jagu ( 1200-1251 environ ) qui se marie avec Vilaine de Rohan, Prigent de la Roche Jagu de 1235 à date inconnue, Richard II de la Roche Jagu de 1260 à 1320 qui épousa Gasceline de Montfort, puis Denise de la Roche Jagu qui épouse Henri de Troguindy.

 Comme la plupart des mottes castrales en bois celle-ci fut détruite, les châteaux de pierres qui l'ont remplacé également, dont le dernier construit fut rasé à la fin du XIVe pendant les guerres de Succession de Bretagne. En effet La Roche Jagu prend parti pour Charles de Blois opposé à Jean de Montfort, mais c'est ce dernier qui prend le dessus. Le connétable Olivier de Clisson au service de Jean de Montfort qui après avoirs prit le château le fait détruire pour éviter une réutilisation éventuelle.

C'est donc au début du XVe, en 1405, que Catherine de Troguindy est autorisée par le duc de Bretagne Jean V de construire la maison forte: «  faire réédifier et rebâtir son château qui avait été démoli durant la guerre d'Auray à la charge que le duc y ait toujours son entrée libre sans empêchement de ladite Catherine ». La reconstruction ne se fit pas sans aléa puisque Marguerite de Clisson n'y voyant pas d'un bon œil la nouvelle construction fait emprisonner certaines personnes et ouvriers de Catherine.

 

 

Maquette du château tel qu'il était au XVe

 

la maison-forte telle qu'elle pouvait être au début du XVe.



Succède à la famille des Troguindy, Henri du Parc de 1365 à 1423 qui est chambellan du duc de Bretagne, il épouse Catherine de Kersaliou, mais décède sans descendance, leur gisant sont à Runan.
Alain du Parc hérite du domaine et se marie Guilemette de Tréal, sans descendance le domaine passe à sa sœur Jeanne mariée à Rolland Madeuc, seigneur de Gué-Madeuc. C'est leur fille, Sybille, qui se marie avec Geoffroy Péan.

La Roche Jagu entre donc dans la famille des Péan, dont Jean Péan seigneur de la Roche Jagu et  de Grandbois reçu de Pierre II duc de Bretagne ses lettres de banneret le 29 mai 1451, en 1468 il est un des capitaines  de l'évêché de Tréguier. Jean Péan est marié avec Isabeau de Malestroit, fille de Jean de Malestroit , évêque qui fit notamment condamner Gilles de Rais.

En 1481, Pierre Péan de la Roche Jagu, fils de Jean Péan, obtient de François II duc de Bretagne que le domaine soit érigé en Baronnie. Il meurt cependant le 28 juillet 1488 à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier entre les Bretons et le royaume de France.

La seigneurie de La Roche Jagu au XVe et siècle suivant tire la majorité de ses revenus des terres qui sont sous sa juridiction directe, composée de Retenue ( château, dépendances, bois, landes, prairies et champs ), les moulins et métairies. Le Fief, ce sont des terres qui n'appartiennent pas directement au seigneur, mais dont il dispose des services et redevances des vassaux, tenanciers, nobles ou roturiers, et les Métairies sont par ailleurs devenues au fil des siècles les deux exploitations les plus juteuses financièrement.

François Péan épouse, enlevée de force par sont futur mari, Louis de Coëtmen en 1490 cependant elle devient veuve en 1492 et épouse donc Guillaume d'Acigné, seigneur de la Villemario.

Puis suit Louis d'Avigné ( 1525-1591 environ ) qui est chevalier de l'ordre du Roi et qui épouse Claude de Plorec, dame du Plessis-Porec. Devenu protestant il utilise le château comme lieu de rencontre du culte réformé, ses enfants sont eux-mêmes éduqués sous le protestantisme. Mais les différents édits royaux interdit les protestants de détenir des places fortes, il se convertit au catholicisme.

Jean d'Acigné meurt en 1619 , Baron de la Roche Jagu , sa femme fut Jeanne du Bueil. Le château est pris par les ligueurs Kerouzy et Kergoanton. Le territoire revient cependant aux partisans du roi Henri IV, devenu catholique, mais forcé d' entretenir une garnison Jean d'Acigné lèvent des impôts trop importants qui conduisent ses vassaux à le capturer et le libérer contre une rançon de 20 000 écus.

Puis succède Honorat d'Acigné, seigneur de Botloy qui épousa Jacqueline de Lavallezé, Honorat-Auguste d'Acigné, comte de Grandbois, qui épouse en première noce Renée de Keraldanet puis en seconde noce Marie Loz de Kergouanton en 1647.

Le château est de moins en moins utilisé, d'autant que Marie-Anne d'Acigné  semble habiter à Paris, rue de Grenelle à Saint-Germain-des-Prés.

Anne-Marguerite d'Acigné épouse Armand Jean du Plessis de Richelieu , appelé souvent le duc de Richelieu, en 1684. Puis le petit-neveu du duc de Richelieu, il est le fils de François de Vignerot, marquis du Pontcourlay, gouverneur du Havre, et de Marie-Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont et de Rostrenen, revend le domaine à Mme de la Bigottière, veuve Le Gonedic de Traissan, en 1783.

Puis suit Magdelein-Marie-Agathe-Renée de la Bigottière de Perchambault épouse en 1747 Olivier-r5xdeph Le Gonidec, comte de Traissan.

Armand-Mériadec Le Gonidec de Traissan épouse Marie-Charlotte de Morant de Bréquigny, il est forcé de quitter la Bretagne pour la Grande-Bretagne pendant la Révolution Française.

Victoire-Alexandrine Le Gonidec de Traissan épouse en 1807 Louis r5xdeph, marquis du Plessis d'Argentré.

Le domaine entre donc dans la famille du Plessis d'Argentré, Edmond du Plessis d'Argentré épouse Pauline de Robien en 1837, puis Louis-Marie-Charles , marquis du Plessis d'Argentré qui épouse Marie de Polignac, Yolande-Marie-Pauline-Léa du Plessis d'Argentré et pour finir Gaëtan d'Alès qui cède le château au département des Côtes du Nord en 1958.

Le château est entièrement restauré et ouvert au public en 1966.

 

Photographies
Maquette Du Chateau
Grille
Cheminee Du Chateau
Chateau De Bretagne Roche Jagu
Chateau De La Roche Jagu Ploezal Bretagne Visite
Chateaux Trieux Bretagne Carte
Chateau De La Roche Jagu
IMG 7713
Maquette Chateau De Bretagne Cote Armor
Parc Chateau Roche Jagu
Rive Gauche Du Trieux
Four A Pain
Fenetre Meneau
Entre Roche Jagu Village Ploezal

Château de Dinan

Détails
Catégorie : Côtes-d'Armor - 22
Création : 15 Octobre 2013
Mis à jour : 25 Février 2022
Clics : 27962

Château de Dinan

 chateau de dinan

Le château est situé dans la ville de Dinan en Bretagne. il était intégré dans la défense de la cité avec l'enceinte ceinturant la ville dont il reste encore de beaux restes médiévaux ,y compris civils, dans le centre. Dinan est une des dernières grandes villes de Bretagne à entrer dans le royaume de France en 1532. La ville fut probablement déjà occupée dès l'Antiquité, même si c'est lors de la destruction par Guillaume le Conquérant de la motte castrale de Dinan, fait relaté sur la tapisserie de Bayeux, alors appelée Dinantes au XIe, qu'elle prend ses lettres de noblesses. Elle domine l'estuaire de la Rance.

Pièce maîtresse de l’enceinte médiévale qui enserre la ville, le château de Dinan regroupe trois éléments réunis au 16ème  siècle : la tour ducale construite au 14ème siècle et qui rivalise avec le château royal de Vincennes, la tour Coëtquen édifiée à la fin du 15ème siècle et la porte du guichet du 13ème siècle.

Après plusieurs mois de fermeture pour la mise en place d’une nouvelle scénographie innovante, basée sur l’immersion et l’interactivité, il avait réouvert en 2020. Articulée en deux temps, celle-ci permettra de découvrir  la vie quotidienne à la cour des ducs de Bretagne à la fin du 14ème siècle dans la tour ducale, et l’art de la guerre au 15ème siècle dans la tour Coëtquen, bel exemple d’ouvrage défensif caractéristique de la fin du Moyen-Âge. 

Du point de vue touristique la ville de Dinan possède d'importantes maisons à pans en bois  en très bon état, une enceinte médiévale, un port et son pont, des restaurants à la bonne réputation dans l'ensemble. Avec 41000 visiteurs en 2017, la mairie avec les travaux de rénovations de 1.3 millions entrepris notamment en 2019, la ville espère acceuillir 100 000 visiteurs par an.


 

Informations
  • Adresse :  Rue du Château , 22100 Dinan
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :   02.96.39.45.20 ou 02.96.87.58.72
  • Email : 
  • Site officiel  : https://www.chateaudedinan.fr/ -  http://mairie-dinan.com 
  • Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : 
  •  
  • Voir le site Officiel.
     

 

Historique
source : source sur place, site officiel.

 

 

Prise de Dinan par Guillaume le Conquérant.

Prise de Dinan par Guillaume le Conquérant.

 

"Din" signigie "Forteresse" en Celte.

1040, r5xdselin de Dinan fait construire une forteress, elle appartient aux barons de Dinan.

Dinan fut achetée en 1283 par le duc de Bretagne, Jean le Roux, c'est donc au XIIIe siècle que la ceinture de remparts de la ville prend naissance, même si une  partie a été détruite l'enceinte actuelle reste assez massive sur 2.6 km.

Les tours ont pris les noms de Beaumanoir, en référence aux chevaliers de Beaumanoir, Vaucouleurs en référence à Jehan II de Rosnyvinen qui était seigneur de Vaucouleurs,  et gouverneur de Dinan au XVe, Saint-julien, Beaufort, du Connétable, de Coëtquen, Penthière, Longue et Sainte-Catherine et les entrées sont les portes de Jerzual, Saint-Malo, Brest, Guichet et Saint-Louis en 1620.

Pendant la guerre de Cent-Ans qui fait rage au royaume de France, la guerre de succession de Bretagne entre 1341 et 1364, Dinan soutient alors Charles de Blois mais vaincu c'est Jean de Montfort qui devient duc de Bretagne en étant Jean IV.

Lors du siège de Dinan par le duc de Lancastre au profit de Jean de Montfort survient un fait de guerre en 1359 : texte d' Edouard Charton

Dans la fameuse guerre de la succession de Bretagne, Dinan prit parti pour Charles de Blois contre Jean de Montfort. La ville fut assiégée, prise et incendiée, en 1341, par les Anglais alliés de Jean, mais elle n'oublia pas sa parole, et resta toujours fidèle à Charles. En 1359, elle fut assiégée de nouveau par les Anglais, appelés encore par Jean de Montfort et commandés par le duc de Lancastre. Ici se place un épisode dont le convenir a persisté à travers les siècles et a même été consacré par un monument tout récent.

Les habitants avaient demandé du secours à Charles de Blois, qui leur avait envoyé six cent hommes commandés par le chevalier Bertrand du Guesclin. La défense fut énergique; mais les vivres vinrent à manquer. Il y eut alors une suspension d'armes de quinze jours, avec cette condition que la ville se rendrait si elle n'était pas secourue dans l'intervalle. Le jeune frère de du Guesclin, qui l'avait accompagné, voulut profiter de ce repos, et sortit un jour sans défiance pour se promener à cheval dans la campagne. Tout à coup un chevalier anglais, Thomas de Canlorbéry, se jette sur lui, au mépris de la foi chevaleresque, le fait entourer par ses soldats et l'emmène prisonnier. Messire Bertrand était en ce moment sur la place du Marché de Dinan, fort occupé d'une partie de paume qui s'y jouait. On accourt lui annoncer le malheur de son frère; il saute à cheval et part tout seul au galop pour le camp des Anglais. Là il demande justice au duc de Lancastre pour la traîtrise de Thomas de Canlorbéry.

 

bertrand duguesclin

Bertrand Duguesclin


On décide que la question sera vidée les armes à la main, à Dinan, sur la place du Marché. Toute la ville assiste au combat, ainsi que le duc de Lancastre lui-même, qui entre sans crainte dans la place avec ses principaux officiers, sur la parole du loyal Bertrand du Guesclin. Une |cuue fille de Dinan, trés-savante astroloqiennt, selon les contemporains qui la croyaient bien un peu fée, prédit que du Guesclin sera vainqueur, et sa prédiction s'accomplit.
Le chevalier félon est terrassé après une résistance désespérée, et du Guesclin, aussi généreux que brave, l'épargne à la prière du duc de Lancastre.

Jean IV fait cependant édifier le donjon de Sainte Anne, alors appelée « meson », à côté de la porte du Guichet édifiée elle au XIIIe. Les travaux débutent en 1380 avec comme maître d’œuvre Étienne le Tur et se terminèrent vers 1390. Si le donjon paraît isolé aujourd'hui ce n'était pas le cas à l'époque, il était totalement intégré dans l'enceinte mais également dans un système défensif propre mais aujourd'hui amoindri.

 Tour Ducale fortifications medievales Dinan

 

1488, le 8 août, Dinan capitule face aux troupes du roi Charles VIII marque l’entrée de la cité dans le royaume de France, le pouvoir royal et ses agents vont, pendant un demi-siècle, multiplier les privilèges urbains et le mécénat afin de s’assurer le contrôle de la cité.

1532, la ville de Dinan est définitivement rattachée au Royaume de France en août.

À la fin du XVIe, entre 1585 et 1597, le duc de Mercoeur , gouverneur de Bretagne, refonde les défenses de la ville et du donjon, c'est lui réunit le système de défense du donjon, de la porte du guichet et la tour de  Coëtquen. 

Au XVIIe un ingénieur militaire du nom de Garangeau propose ,dans deux rapports en 1693 et 1701, des améliorations défensives qui ne seront réellement réalisés qu'en partie.

Après un pont de bois édifié entre 1711 et 1744 qui rejoint le donjon, un nouveau est construit en 1833, c'est celui que nous connaissons aujourd'hui.

Au XVIIIe siècle le donjon est utilisé pour emprisonner des Anglais.

Le château, classé par arrêté du 12 juillet 1886

Les remparts classés par arrêté du 12 juillet 1886.

1904, le donjon est rendu au public et devient une propriété municipale en 1906.



 

Photographies
Visite Medievale Ville De Dinan
Basilique Saint Sauveur
Amour Meprisant La Mort
Tour Medievale De Dinan
Tour Du Connetable
Visite De Dinan
Pieta XVIe Saint Jean
Trompette Statue
Fusilles De Quiberon
Machicouli Enceinte Medievale
Ville De Dinan
Tapisserie Bayeux Duc Normandie Guillaume Conquerant Dinantes Dinan Motte
Hotel Des Chevaliers De Beaumanoir
Berthelot Engoulevent Lieutenant De Robert De Guitte XIVe
Chemin De Ronde
Ville De Dinan
Coussiege
Bertrand Duguesclin
Berthelot Engoulevent
Tour Porte Jerzual Dinan
Saint Gilles Dinan
Tour De Coetquen
Tour Ducale
Gisant Chevaliers Bretons
Chateau De Dinan
Tour Ducale Fortifications Medievales Dinan
Pont Levis
Porte Dinan
Tour Ducale De Bretagne
Assommoir
Gisants Bretons
Meurtriere
Rance Pont De Dinan
Entree Chateau Dinan
Fosse Sec
Ville De Dinan Chateau
Musee De Dinan Bretagne
Dinan Bertrand Duguesclin Satue Equestre
Couloir
Musee De Dinan
Dinan Bertrand Duguesclin Statue
Pont Dormant
Musee De Dinan Chateau
Fortifications Dinan Chateau
Viaduc De Dinan
Viaduc De Dinan Bretagne

Citadelle de l'île de Bréhat

Détails
Catégorie : Côtes-d'Armor - 22
Création : 21 Novembre 2010
Mis à jour : 1 Février 2020
Clics : 27351

 

Citadelle de l'île de Bréhat

Citadelle de l'île de Bréhat

 

La citadelle de Bréhat sur l'île du même nom est en Bretagne et elle n’est accessible que par la mer. Le plus simple est de prendre la navette à l'Arcouest, port  situé à côté de Ploubazlanec ( sur  le GPS trouver la gare maritime ou alors « route de l’embarcadère » ). La traversée est de 10 min environ mais vous avez la possibilité de faire une visite guidée en  bâteau de 45 mn.

L’île de Bréhat est très connue pour ses fleurs et aussi ses granits roses . Le petit port de Bréhat dispose de petits restaurants et tout un ensemble de boutique. Attention il n’y a pas de distributeur d'argent , il faut donc vous approvisionner bien avant soit au port de Ploubazlanec ou à Paimpol par exemple.

La citadelle est ouverte tous les jours et en semaine vous pourrez voir les artisans des verreries de Bréhat créer devant vous leurs pièces de verres ! il y a également une boutique à l'intérieur.

On peut faire de longue marche à pieds avec un paysage très différent des côtes bretonnes et des maisons très typiques. Le printemps est probablement la meilleure période, car peu de monde et très fleuries.  La visite de la citadelle est gratuite ou alors de 2 euro en été. Elle est à 20 min à pied du port.

 

 

Informations
  • Adresse : La Citadelle - 22870 Ile de Bréhat
  •  
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  02 96 20 09 09
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Sites  : http://www.verreriesdebrehat.com/ & http://www.vedettesdebrehat.com
  • Heures d'Ouvertures & Visites ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement )  : 
  •  
  • Ouvert tous les jours. 2 euro l'entrée en période estivale ( Juillet- Août ), gratuite le reste de l'année. 

  • Le trajet ALLER-RETOUR pour l'Île de Bréhat est de 10.80 euro par personne ( moins cher pour les enfants voir le site ) et de 16 europour le tour de l’île ( incluant un  arrêt sur l'île ).  ( maj : 2020, 9€ et 14€ en 2010 ) 

    Attention le dernier bateau qui part de l'île est à 18h et 19h45 selon saison, et certains horaires peuvent être modifiés en cas de tempêtes ou de très faible affluence ( surtout en hiver ).
 
  •  

 

Historique
texte à l'entrée de la citadelle , plus améliorations diverses de ma part.

   

Cette citadelle du second empire remplace, mais pas au même lieu, un ancien fort détruit aujourd’hui dont il ne reste que des ruines. L’île  de Bréhat eut à subir diverses invasions, notamment anglaises et  de pillards. On notera qu’elle restera lourdement armé pour une petite île jusqu’au moins à la révolution française avec notamment jusqu’à 18 canons en 1701.

Texte au sujet du fort de Bréhat dans les Annales armoricaines et histoire physique … par Charles Maout, 1846

En 1591 : Les états de Nantes avaient demandé du secours à la Reine d’Angleterre.  Deux mille quatre cents anglais débarquèrent à Paimpol , d’où la Tremblaie s’embarqua avec eux pour aller attaquer Bréhat, occupé par les troupes du Duc de Mercoeur, qui y avait fait bâtir un fort. Les Malouins, informés de l’entreprise, voulurent sauver cette île et y envoyèrent le capitaine Belle-Chaussée avec deux vaisseaux. Tout ce que celui-ci put faire, fut d’embarquer avec lui le plus grand nombre possible d’habitants de cette île, de s’emparer de deux petits vaisseaux anglais et de s’en retourner à Saint-Malo. Cette tentative hâta la prise du fort, qui fut obligé, après une vigoureuse résistance, de se rendre à discrétion. Les anglais pendirent, aux ailes du moulin à vent , 15 soldats de la garnison.

La citadelle actuelle

Malgré la légende populaire la citadelle n’a pas été construite par Vauban mais bien plus tard. Cette confusion est probablement liée au pont de Pont Ar-Prat de l’île édifié par Vauban et aussi par son architecture très proche des constructions de ce dernier. Elle a été bâtie sous le second Empire, de 1860 à 1862. Le vote de la loi militaire de 1872, augmenta les effectifs. On y logea des soldats jusqu’en 1875…

La Citadelle est constituée d’une cour centrale carrée entourée de pièces à usages divers (casernement, prison, logements…).Toutes les pièces sont voûtées en pierres. Pour éviter les incendies, le bois a été exclu des matériaux de construction. La terrasse est protégée par un garde-corps, toujours en pierre, avec une alternance de meurtrières, de canonnières et de bretèches en encorbellement sur mâchicoulis au-dessus des douves qui entourent l’édifice.

Cour carrée

Pour éviter une destruction au canon par l’ennemi, la citadelle est très basse dans le fossé, les meurtrières sont à la hauteur exacte du point culminant des fossés.

Elle permettait non seulement de réduire l’angle de tir  d’un navire contre la citadelle mais également en cas d’attaque de pouvoir éliminer tout assaillant qui était obligé de monter sur le fossé pour avoir accès à la citadelle. Il était également relativement impossible d'y monter des canons déjà par la pente très rude et aussi parce que l'ennemi aurait été sous le feu de la citadelle tout au long de la montée.

 Contre escarpe

La contre escarpe ( ou du fossé côté assaillant ) semble assez volumineuse et réponds également à un angle bien précis qui permettait également de faire ricocher les boulets de canons .

 
fossé , contre escarpe

L’intérieur du fossé étant lui complétement muré et était couvert par le  bas de la citadelle d’une rangée de meurtrière.



La précision des armes de l’époque, surtout sur un navire de guerre, n’aurait probablement pas permis une précision suffisante pour détruire les meurtrières. Ce qui obligeait tout assaillant à débarquer sur la terre ferme. Ce qui était difficile, avec ou sans marée, à faire en dehors du port voire impossible dans certaines conditions.

Sachant que la citadelle protégeait le port y compris à marée basse, la tâche aurait été ardue.

Un pont-levis mobile permettait l’accès à la Citadelle. Le fossé est désormais comblé au niveau de l’entrée.

Après l’affaire de Fachoda en 1899, incident qui mit face à face les Français et les Anglais à Fachoda (aujourd’hui Kodok au Soudan), la Citadelle abandonnée fut soudain réarmée (11 janvier 1899), dans la crainte d’un conflit avec les Anglais : de Langres, vint une batterie d’artillerie lourde et de St Brieuc, une compagnie du 71ième de ligne. En 1914, elle abrita pendant trois semaines des territoriaux.

Cette citadelle pourtant n’a jamais été utilisée dans une bataille.

Elle a servi longtemps de logement pour des familles de l’île. Le dernier occupant l’a quittée à la fin des années 80. La restauration de la Citadelle a été effectuée en 1998, dans le but d’y créer un centre d’Art et d’Artisanat du Verre : Les verreries de Bréhat.



 

 
Photographies
Citadelle Brehat Port Ile Brehat
Citadelle Brehat
Citadelle Brehat Exterieur
Citadelle Brehat Vue
Citadelle Brehat IMG 7498 Pt 10
Citadelle Brehat DSC06940 6
Citadelle Brehat Fosse
Citadelle Brehat Meurtriere
Citadelle Brehat Escalier

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