montjoye.net
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Eglises de France
  4. Île-de-France - Églises
  5. Seine-et-Marne - 77 - Églises

Village et Église Saint-Denis de Grandpuits

Détails
Catégorie : Seine-et-Marne - 77 - Églises
Création : 6 Mars 2018
Mis à jour : 14 Octobre 2018
Clics : 7833

 

Village et Église Saint-Denis-de-Grandpuits

Village de Grandpuits et son église

 

Grandpuits possède une Ferme dite de "Châteaufort" ( aujourd'hui un Gîte ), un colombier XVIe sur une petite motte, Une église, ancienne chapelle castrale, son puits et son pressoir en grès. La maison forte de Châteaufort dépendait de la châtellenie de Melun.

Histoire

Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du XIVe siècle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre ». Un autre document daté du VIIIe siècle la décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en masure ». Grandpuits fut probablement ravagée pendant la guerre de Cent-Ans selon André Châtelain.

Église Saint-Denis est datée du  XIIe ( choeur ), XIIIe ( partie centrale + le clocher ) et XVIe,qui est en réalité une ancienne chapelle castrale de Châteaufort, La tour  à l'angle sud-ouest,  faisant partie de la maison forte de Châteaufort, qui semble être de la même époque que celles de la ferme de La Salle, la construction est très proche y compris au niveau des meurtrières. La tourelle ne devait pas être initialement  accolée à la chapelle castrale jusqu'au XVIe siècle date à laquelle l'église fût probablement agrandie.

1144, Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois au XIIe siècle en 1144.

1185, le village est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie.

1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix.

1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques bâtiments à l'église Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant qui habitait en son château de Châteaufort à Grandpuits.

Grandpuits a également possédé un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu. Ce couvent est devenu par la suite une ferme.

1402, le nom apparaît dans les archives locales. La présence de deux grandes fermes, ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries.

En 1789, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants.

Le 11 octobre 1793, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le 10 novembre 1793. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs.

Lors de l'invasion de la France en 1814 la commune fut particulièrement éprouvée en logeant de 90 000 à 100 000 soldats français ou étrangers.

Le  17 février 1814, fut le théâtre d'une partie du combat livré dans la plaine de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. « Ayant été repoussé de Mormant par le général français Gérard, le général Pahlen, faisant former le carré à ses troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour achever la victoire, Napoléon fit avancer le général Drouot avec 36 bouches à feu de la Garde. Pahlen était cependant près d'arriver à Grandpuits ou il espérait être secouru par l'avant-garde du général de Wrède qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie était en avant de Bailly4. Mais un feu écrasant d'artillerie vint changer la retraite en déroute. Un bataillon qui tenta de se réfugier derrière le marais d'Ancœur (à 1 km de Grandpuits) fut cerné par nos dragons et forcé de mettre bas les armes »5

Le 21 octobre 1870 durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300 Prussiens. Un combat inégal s'engagea entre les miliciens Français armés de fusils à piston ou de chasse et les soldats de métiers armés de fusils modernes. Malgré la vaillance des Français, le feu vif et précis de l'ennemi joint à un renfort considérable qui ne tarda pas à arriver, mit en déroute les gardes nationaux. Plusieurs hommes furent tués de part et d'autre dans les fossés qui entouraient alors la ferme de La Salle, l'ancien couvent.

 

 sources : wikipedia,  GRANDPUITS. Petit village de la Brie - CHAUDIEU Georges - Châteaux forts et féodalité en Ile de France, du XIème au XIIIème siècle André Châtelain

 

 

Voir aussi

Ferme de La Salle

 

 
Informations
  • Adresse : 7 rue de la Croix-Boissée 
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : 01 64 08 07 12
  • Émail :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Sites officiels  :  http://www.mairie-grandpuits-bailly-carrois.fr/ - http://www.catho77.fr/spip.php?article710  - Gîte de Chateaufort
  • Heures d'ouvertures & Visites  :  Ne se visite pas
  •  
  •  

 

 

Photographies
Colombier XVe
Eglise Grandspuits
Eglise Grandpuits Saint Denis
Village Grandpuits
Ferme Fortifiee Chateaufort Grandpuits Gite
Eglise De Grandpuits Bailly Carrois

Eglise de Nangis Saint-Martin-et-Saint-Magne

Détails
Catégorie : Seine-et-Marne - 77 - Églises
Création : 26 Février 2018
Mis à jour : 14 Octobre 2018
Clics : 4202

 

Eglise de Nangis, Saint-Martin-et-Saint-Magne

 

Eglise de Nangis, Saint-Martin-et-Saint-Magne

 

Eglise de Nangis, XIIIe siècle

 

Célèbre par ses foires la ville de Nangis, les marchands y venaient de loin, ce qui permis à la seigneurie et aux habitants d’avoir des revenus suffisamment conséquents pour y construire une église de taille relativement importante pour une bourgade relativement réduite.
L’église de Nangis dépendait du chapitre de la Cathédrale Saint-Etienne de la ville de Sens. Elle fut construite en pierre de grès appareillé, ce qui l'a rendu résistante aux affres du temps. Elle garde donc un aspect relativement sobre, voir dure, sans fioriture et sans presque aucune décoration extérieure.
Une des personnalités religieuses les plus importantes fut Guillaume de Nangis, bénédictin de l’Abbaye de Saint-Denis qui vivait au XIIIe siècle, qui y naquit. Il est connu pour avoir écrit les chroniques de roi ou personnalité de l’époque : Saint-Louis, Philippe-le-Hardi et de Robert de Bourgogne.

 

Voir aussi

Château de Nangis - Jeanne d'Arc à Nangis - Chroniques de Guillaume de Nangis
 
Informations
  • Adresse :  Rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 77370 Nangis
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone :  
  • Email :
  • Site officiel  :  
  • Heures d'ouvertures & Visites   :  inconnu
Histoire et Historique

 

 

 

Tympan du portail représentant Saint-Martin

Tympan du portail représentant Saint-Martin

L’église est composée d’une nef principale et de deux basse-nefs qui se rejoignent en faisant le tour du chœur. La tour du clocher est relativement massive, à quatre faces avec contreforts. Sa position dans le village, notamment par rapport à l’enceinte de la ville et au château, sa taille relativement imposante, largement supérieure en hauteur que le château primitif et celui du XIIIe, pourrait avoir eu une volonté défensive même s’il n’y aucun aspect militaire qui pourrait le trahir ( pas de meurtrière, etc ), qu’elle fut utilisée en tour de guet est très probable voir quasi certain.Son clocher renferme une cloche du XVIIIe siècle.

Texte de Amédée Aufauvre et Charles Fichot ( fin XIXe ) :

A ce portail est une porte unique à voussures ogivales creusées de gorges ; les tableaux sont décorés d'arcatures trilobées. Le tympan, remis à neuf, n'a plus d'ornements. La baie est défigurée par un chambranle de plâtre. Au-dessus de cette porte, un rang de quatre fenêtres ogivales bouchées et dont les meneaux sont très-détériorés. Au départ des rampants du pignon, s'arrondit une rose polylobée rayonnant autour d'un trèfle. Dans la face nord de la tour est pratiquée une porte ogivale. Elle a trois colonnettes à l'ébrasement et des moulures qui se raccordent avec elles à la voussure. Le tympan est mutilé, un rinceau s'attache encore par fragments à la jonction de la voussure avec le tympan.

La nef principale est épaulée par des contreforts qui, des basses-nefs, s'élèvent pour soutenir des arcs-boutants. Rien ne pyramide, ni ne fait relief au sommet de ces rustiques contreforts. L'utile n'a pas l'agréable pour complément. Le long de la corniche qui termine le bahut de comble aux nefs, les modillons, tous très-frustes, sont taillés en consoles, en figures d'hommes et d'animaux.

En pénétrant dans l'intérieur de l'église de Nangis, on est dédommagé de l'insignifiance de l'extérieur, et l'on se trouve ainsi que l'annoncent les détails des entrées et des bahuts de comble, en plein XIIIe siècle.

L'aspect général de cet intérieur est très-harmonieux. Les détails des chapiteaux et des socles des colonnes devaient contribuer à augmenter la valeur et l'effet de l'ensemble. Malheureusement aujourd'hui, l’œil est affligé par des cassures et les dégâts de toute nature, qui n'ont pas peu contribué à rabaisser l'édifice aux yeux mêmes des habitants. Les différences de hauteur qui caractérisent la grande et les basses-nefs, donnent une opposition très-heureuse. Quoique de médiocre élévation, les grandes voûtes paraissent ainsi prendre de l'élan. Il y a sept travées en arcs ogives le long des nefs, et cinq arcs au chœur. Les colonnes sont surmontées de chapiteaux feuillagés, très-mutilés, comme nous venons de le dire, et portées sur des bases dont les moulures n'ont pas été, non plus, épargnées. Des faisceaux de trois colonnettes partent des grands chapiteaux pour porter les ramifications des nervures, toutes en croisées d'ogive, et composées d'une grosse moulure entre deux filets. Aux intersections sont des clés feuillagées ; dans le chœur et au centre d'où rayonnent les nervures est un agneau portant une bannière.

Au-dessus des arcs des travées se développe une galerie ogivale alternativement divisée en trois et quatre arcs. Au sommet, les murs sont percés d'une claire-voie dont les fenêtres sont à un et deux jours.

Aux bas-côtés, la retombée de nervures (un filet entre deux moulures), s'effectue contre les murs, sur des faisceaux de trois colonnettes.

La première chapelle du bas-côté sud a été reprise à la Renaissance. Aux voûtes, les nervures se ramifient et les colonnes ont des chapiteaux corniches. C'était la chapelle seigneuriale. Il y reste encore peint à fresque, les portraits ou plutôt les restes de portraits de plusieurs membres de la famille des Brichanteau-Nangis. On y compte encore seize figures. Six seulement sont accompagnées des inscriptions suivantes :

  1. Messire Claude-Alphonse de Brichanteau, marquis de Nangis, colonel du régiment de Picardie, tué au siège de Bergues. 13 juillet 1638, marié avec Anne-Angélique d'Aloigny de Rochefort, fille de M. le marquis de Rochefort, chevalier des ordres du roi ;
  2. Messire Nicolas de Brichanteau, chevalier des ordres du roi, conseiller d'état, capitaine de 50 hommes d'armes, seigneur de Brichanteau et de Nangis, l'an 1564;
  3. Edmée-Françoise de Rochefort-la-Croisette, femme rie M. Nicolas de Brichanteau, marquis de Nangis, chevalier des ordres du roi, conseiller en son privé conseil d'état, capitaine de 100 hommes d'armes des ordonnances de sa Majesté, seigneur-marquis de Nangis, baron des baronnies de Meillan, Linières, Charenton-le-Blagen, Berry, Benegon et Ville-Sutoric ; et dame Antoinette de la Rochefoucault, sa femme (1614)
  4. Messire Jean de Brichanteau, seigneur de Brichanteau, Gemmanville et d'Ossonville (1367);
  5. Messire Henry de Brichanteau, chevalier, seigneur de Brichanteau en l'an 1130.

La deuxième chapelle a été reprise dans les mêmes conditions que la précédente. La troisième, prolongée dans l'axe du chœur, a été refaite à la Renaissance. Elle a des fenêtres en plein-cintre, des pilastres et un plafond au lieu de voûte. La quatrième et la cinquième n'offrent pas détails à signaler ; elles portent, comme les précédentes, les traces de restaurations de la même époque.

La masse de l'ancien château, son pourpris, son avant-cour, ses fossés et ses dépendances sont encore très-apparents. Près de l'église et presque en face du portail, s'ouvre une porte plein-cintre à bossages et à entablement, qui date de Louis XIII ; un peu plus loin, sur l'angle en tirant vers la place, est une tour ronde. Toutefois, ce n'est pas de ce côté qu'il faut chercher l'ensemble de l'ancien château très-mutilés, comme nous venons de le dire, et portées sur des bases dont les moulures n'ont pas été, non plus, épargnées. Un peu plus loin, sur l'angle en tirant vers la place, est une tour ronde. Toutefois, ce n'est pas de ce côté qu'il faut chercher l'ensemble de l'ancien manoir des Brichanteau ; il faut aller au côté sud de l'église. Il reste là, un fossé dont l'escarpe est commandée par un rempart dont les courtines sont reliées par des tours et des bastions malheureusement rasés, et où l'on voit encore des restes de canonnières. En retraite de cette enceinte et du côté de la campagne, s'élève un corps de logis dont les ouvertures refaites et déformés ont affaibli le caractère. Aux angles de la grande façade moulent deux tours. Celle de gauche est marquée au cachet du XVIe siècle, qui l'a modifié. Celle de droite, si l'on s'en rapporte aux formes générales, et en l'absence de tout détail caractéristique, doit être contemporaine du siècle de Charles VII et de Louis XI. Cinq contreforts montant de la fosse, portent la masse du corps de logis. Ces ruines ont encore un caractère imposant.

La ville de Nangis n'a plus ni remparts, ni fossés. Les constructions, d'ancienne date, ont subi la loi des embellissements, c'est-à-dire de l'aplatissement moderne. Sur la place qui aboutit à l'église, on voit pourtant encore une maison à alloirs du XV siècle ; son architrave est moulurée en accolade, et son poteau d'angle garde des vestiges indéchiffrables, de sculpture en bois.

source : Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département / par MM. Amédée Aufauvre et Charles Fichot

 

Plaque 500 ans de Jeanne d'Arc

 

Plaque commémorative du Cinquième Centenaire de Jeanne d'Arc. Il n'est pas impossible que Jeanne d'Arc soit venue prier dans cette église, comme elle  faisait avec une certaine rigueur, néanmoins aucun élément historique ne permet de l'affirmer à certitude. On sait cependant qu'elle se trouva à Nangis le 5 et aussi peut-être le 6 Août 1429.

 

 

 

 

Collégiale Saint Martin Champeaux

Détails
Catégorie : Seine-et-Marne - 77 - Églises
Création : 15 Juillet 2015
Mis à jour : 22 Janvier 2021
Clics : 38873

 

Collégiale de Saint-Martin de Champeaux

Collegiale Champeaux eglise Saint Martin

 

La collégiale de Saint-Martin-de-Champeaux est située en Seine-et-Marne à environ 50km au Sud-Est de Paris, pas très loin du château de Blandy-les-Tours, 13km de Melun,  25km de Fontainebleau, et bien sûr le château de Vaux-le-Vicomte. Elle fut édifié entre 1160 et 1315 sur l'emplacement d'une église dédiée à Saint-Martin. Elle est longue de 65m en intérieur, large de 20m et son clocher culmine à 28m. Elle possède de très belle stalles de la renaissance, des dalles funéraires et une architecture du XIIe siècle, XIIIe et XIVe siècle.

Collégiale de Saint-Martin de Champeaux

Château de Brie-Comte-Robert - Château de Blandy-les-Tours - Château de Vaux-le-Vicomte 
 
 
Informations
  • Adresse :     13 Rue du Cloître, 77720 Champeaux
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : 01 60 66 90 03 ( pour les visites guidées )  
  • Email : lesamiscollegialechpxhttp://www.montjoye.net/images/arobase_09.giforange.fr
  • Site officiel  :  http://www.collegialedechampeaux.com/
  • Heures d'ouvertures & Visites   :  Visite libre tous les jours de  9h à 19 h (18h en hiver, sauf offices). Pas de visite possible durant les messes le dimanche matin de 10h à midi et de 17h30 à 18h30. Possibilité de visites guidées ( voir email ou téléphone ).
Historique
source : source sur place, documentation diverses, La collégiale de Saint-Martin de Champeaux par Marcel Lacroix ( disponible en vente pour 2€ dans la collégiale )

 

Champeaux-en-Brie est mentionnée une première fois au VIIe siècle

634, Sainte Fare donne  des terres situées à Champeaux à l'abbaye de Faremoutiers, dont elle est la fondatrice. Son père, Hagnéric, comte de Meaux et maire du palais, avait possédé l'ensemble des terres de Champeaux. À sa mort, il les avait laissé à ses enfants : Fare, saint Faron, évêque de Meaux, et saint Valbert, abbé de Luxeuil.

697 - 700, Saint Merry, atteint d'une maladie lorsqu'il se rendit à Paris, s'est peut-être réfugié dans le monastère de Champeaux. Il meurt quelques temps plus tard à Paris.

886 - 911, le roi Charles le Simple fait une donation à Anschéric, évêque de Paris de 886 à 911, en compensation des désagréments subis lors des invasions normandes.

1133,  Un acte de concession d'une prébende à l'abbaye Saint-Victor de Paris nouvellement fondée mentionne un prévôt et un chapitre pour Champeaux.

1138, Une bulle pontificale d'Innocent II évoque les prébendes de Champeaux, ce qui va également dans le sens d'une collégiale, les prébendes individuelles n'existant pas dans les abbayes. En cette même année, l'abbaye Saint-Victor veut faire du chapitre sa filiale, ce qui implique le remplacement des chanoines séculiers par des Chanoines réguliers de saint Augustin envoyés par l'abbaye parisienne. Malgré l'accord du roi Louis VII,  le chapitre de Paris et son évêque s'y opposent.

1138, Champeaux fonde deux filiales : Fouju et Andrezel. Plus tard une septième paroisse est fondée, par le démembrement d'Andrezel, appelée L'Étang-de-Vernouillet. Le chapitre est seigneur de Champeaux et y exerce la justice seigneuriale. L'ensemble forme un doyenné rural avec comme siège le village de Champeaux.

1160, début de la construction de l'actuelle collégiale, elle est relativement grande puisqu'elle mesure 65m de longueur soit l'une des plus grandes de l'Île de France du XIIe siècle. La collégiale remplace une église abbatiale plus ancienne qui aurait été fondée par Saint-Fare, où un chapitre de douze chanoines séculiers s'était substitué aux religieux au début du XIIe siècle. Le chapitre était placé sous la protection de l'évêque de Paris.

 

nef collegiale champeaux

Nef de la Collégiale de Champeaux



1162,  Louis VII accorde l'affranchissement des serfs sur le territoire du chapitre. Les chanoines sont au nombre de douze à cette époque

1220 – 1270, les travaux sont arrêtés, probablement par manque de financement au vu de la tâche à accomplir. Malgré des travaux stoppés, la cohérence de l'édifice est respecté avec des points de ressemblances avec Notre-Dame de Paris et la cathédrale de Sens, tout comme d'ailleurs l'église Saint-Étienne de Brie-Comte-Robert.

1276, le chanoine Dreux de Saint-Merry fonde à la collégiale le Pain du Chapitre, et donne pour cela sa ferme d'Aulnay.

1308, le roi Philippe IV de France prend le chapitre sous sa protection. Le nouveau chœur est alors très avancé. Un cloître est accolé à la collégiale au sud, et l'église paroissiale la jouxte au nord. Son curé est nommé par l'évêque, mais il prête serment au chapitre. Aucun fait important ponctue l'histoire du chapitre jusqu'à la fin du Moyen Âge, mais sous la protection de son prévôt, Champeaux se développe en un bourg prospère.

1338, une foire est accordée tous les 6 novembre par Philippe VI.

1352, une léproserie est fondée.

1405, le village est fortifiée par Charles VI. Elle n'empêchera pas son pillage par les Anglais et plus tard par les Armagnacs.

1457, fin de la guerre de Cent-Ans, un hôtel-dieu est construit.

1544, François Ier autorise une nouvelle foire le lundi après l'Assomption. Il renforce les fortifications face à la menace de Charles-Quint.

1578, 30 mai, Henri III fait entouré le bourg d'un fossé avec le rajout de trois portes avec pont-levis ( Porte de Saint-Leonard, de Courtenay et de la Varvanne ).

1594, le chapitre se voit contraint de réduire son nombre de chanoines par l'évêque de Paris, nous sommes alors en pleine  Guerres de religion.

homme priere vitrail

1652, la collégiale de Champeaux est pillée par trois régiments dont un du prince Louis II de Bourbon-Condé,l'autre du prince Armand de Bourbon-Conti et le troisième étant d'orgine Germanique. Les archives, ainsi que divers mobiliers sont détruits.

1680, le chapitre obtient la permission pour supprimer plusieurs autels, qui encombraient les arcades et surchargeaient l'intérieur de la collégiale.

1683, 23 novembre,  l'évêque François Harlay de Champvallon émet un règlement au sujet de la discipline et de la gestion du temporel.

Pendant la révolution française , le chapitre de Champeaux est supprimé en 1790, il gérait alors les seigneuries de  Bordes d'Andy, des Hauts-Champs à La Chapelle-Gauthier, de Fleury à Courpalay, de Beauregard et de Mont-Saint-Martin à Crisenoy, de Fouju, de Quiers et de Saint-Méry.

L'église paroissiale édifiée en 1242 est détruite au profit de la collégiale qui est donc sauvegardée. La disparition du chapitre et de la prévôté de Champeaux enlèvent au bourg sa fonction de lieu central, et réduisent considérablement son activité.

1817, la sacristie du bas-côté droit est détruite. La collégiale est dans un état de décrépitude avancée.

1825, la mairie s'installe temporairement dans la première travée du bas-côté sud.

1840, elle est classée Monument Historique.

1844, le chemin de ronde de la façade est reconstruit en partie en brique...

1851, le porche est démoli.

1946, fondation de l'association des amis de la collégiale Saint-Martin de Champeaux fondée pr Marcel Lacroix.

À partir de 1973, d'importante restaurations sont réalisées jusqu'en 2008-2009 avec notamment la restauration des dalles funéraires et des toitures.
 

Photographies
 
Porte Clocher
Crucifixion
François Daultour
Moine Priere
Etienne Guenyard
Claude Auffroy
Ouverture
Vitraux Renaissance
Nef
Saint Maurice Jeanne Darc Manque Visage
Nicolas Allan Chanoine
Contrefort Arcade
Ange
Clef Voute Monstre
Porte Doree
Dalle Tombale
Crucifixion Charite Saint Martin De Tours
Saint Denis
Clef Voute
Bas Cote Collegiale Saint Martin Champeaux
Nicolas Allan
Collegiale Champeaux Eglise Saint Martin
Blason Gland
P1090238
Rencontre Porte Doree Table
Saint Maurice Jeanne Darc
Chemin Ronde
Stalles Bois
Deambulatoire
Stalles Collegiale
Rencontre Porte Doree Marchand
Nef Entree
Stalles Collegiale Saint Martin
Francois Lecoq
Nef Collegiale Champeaux
Antoine Legendre Anne Marie De Ville
Stalles Collegiale Champeaux
Notre Commune Est Utile
P1090244
Clocher
Homme Priere Vitrail
Voute Gothique
Rosace 1902
Stalles Renaissance 1522
Chapelle
P1450067
P1090155
Choeur Collegiale Champeaux
Cul Lampe
Particularite Temps Faible
Fenetre Ajouree
Autel Choeur Collegiale Champeaux
Dalle Tombale Collegiale
Contreforts Eglises
Durand Escuier Seigneur Vilblin
Bas Cote
Stalles XVIe Siecle
Etienne Bourdier
Croisee Ogive
Jesus Crucifie
Femme Connaissance
Piliers
Dalles Tombales Dalle
Rencontre Porte Doree
Annonciation
Vitrail
Console Arc Triomphale
Femme Priere Vitrail
Polychrome
Benitier
Aigle Lutrin
Louis Iousset
Dieu Le Veut

Eglise Brie Comte Robert Saint Etienne

Détails
Catégorie : Seine-et-Marne - 77 - Églises
Création : 12 Juillet 2015
Mis à jour : 27 Juin 2019
Clics : 18228

 

Eglise Saint-Etienne de Brie-Comte-Robert
 

L'église Saint-Étienne est une église située dans la commune de Brie-Comte-Robert, en Île-de-France dans le département de la Seine-et-Marne. Elle fut commencée vers la fin du XIIe siècle et en grande partie terminée en 1230, sauf les deux premières travées, et les voûtes des trois premières travées, elle est donc réellement terminée au milieu du XIVe. Les vitraux de la rosace orientale sont contemporains de la Sainte-Chapelle.  Une des caractéristiques de cette église sont ses clefs de voûtes de très belles qualités évoquant les démons, les anges mais aussi un couple royal ou prince, on retrouve un style proche des Sainte-Chapelles de Saint-Germain-en-Laye et de Paris même si pour ces dernières il y a un travail d'individualisation manifeste qui n'est pas présent ici.

 

Voir aussi

Château de Brie Comte Robert
 
 
Informations
  •  Adresse : rue de l'église, 77170 Brie-Comte-Robert
  •  Google Maps : Carte
  •  Téléphone :  01 64 05 03 74
  •  Email : paroisse.briegmail.com
  •  Site officiel  :   http://www.paroisse-brie.com/
  •  Heures d'ouvertures & Visites   :   Ouverture de l'église de Brie en semaine : 7h30 à 19h30 et le  dimanche : 8h à 19h30 
     
    Messes à l'église de Brie : mardi - jeudi - vendredi - samedi : 8h35 - messes dominicales : samedi 18h - dimanche 11h
Historique
  source : source sur place, documentation diverses,


 

VIe siècle, la première église à Brie-Comte-Robert est évoquée. En effet Venance Fortunat (vers 530-609), biographe de saint Germain de Paris (496-576), relate comment le saint prélat guérit une fille paralytique dans une ville qui s'appelait Bradeia, qu'on lui présenta après la messe dans la sacristie. Néanmoins il ne s'agit probablement d'une église antérieure à celle que nous connaissons aujourd'hui mais plutôt un autre édifice.  Brie-Comte-Robert a possédé plusieurs autres églises, mais la seule qui fut paroissiale fut celle de Saint-Etienne :  

- l'église Saint-Lazare de la maladrerie, qui était du XIIIe siècle
- l'église des Minimes, fondée en 1636 par le maréchal de Vitry
- l'église des filles de la Croix, qui datait de la même époque.

1188, L'église actuelle fut probablement édifiée sous l'impulsion de Robert Ier de Dreux.

1192, Son fils Robert II de Dreux aurait rapporté des insignes reliques lors de sa croisade en Terre Sainte. Les reliques sont les épines de la Sainte Couronne ; de l'herbe dont elle fut liée ; du bois de la Vraie Croix ; un tissu d'un vêtement de la Vierge Marie ; un fragment de sa ceinture ; des ongles d'un Saint François ; d'une partie de la mâchoire de Saint-Étienne, avec une dent ; et d'un os de Sainte-Catherine d'Alexandrie, c'est pour cette dernière de cette époque que nait la dévotion envers cette Sainte. L'église est dédiée à saint Étienne, diacre et premier martyr de l'histoire du Christianisme.

Edifiée dans un style gothique, elle est influencée par la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle  mais aussi par l'église Saint-Merri. C'est  édifice, élégant, élevé et lumineux, d'un plan homogène et d'une exécution particulièrement soignée, comme en témoignent la claire-voie et la rosace du chevet, le triforium et le recours systématique aux fûts de colonnette en délit. On est dans une oeuvre majeure de son époque.

Clef de voûte représentant le bien et mal, ou ange et démon, à la différence des Sainte-Chapelles il ne s'agit pas, à priori, d'une individualisation des personnages que l'ont peu rencontrer ailleurs.
 

1349, Philippe VI de Valois se mari avec Blanche de Navarre dans l'église.

 L'achèvement se fait en deux étapes, au XIVe siècle, ce qui justifie une dédicace solennelle en 1363, et à la Renaissance, entre 1540 et 1545 environ.

1420, l'église est fortement endommagée.

1430, elle est à nouveau saccagée.

XVe, après ses multiples agressions, les quatre premiers piliers du Nord et du Sud sont restaurés en sous-oeuvre.

Pendant  la Guerre de Cent Ans, l'église est saccagée durant les années 1420 et en 1430, et c'est peut-être en raison des dommages subies que les quatre premiers piliers du nord et du sud sont reprises en sous-œuvre à la fin du XVe siècle. De ce fait, quatre époques s'enchevêtrent dans les quatre premières travées du vaisseau central, alors que les quatre dernières travées n'ont pas changé depuis le règne de saint Louis.

1363, dédicace de l'église le deuxième dimanche après Pâques. C'est l'évêque de Paris, Jean de Meulan, ancien archidiacre de la Brie.

XVIe, de nouvelles chapelles sont ajourées au Nord et au Sud.

1750, une flèche octogonale est rajoutée de 20 mètres environ. Il porte le clocher à 64,57 mètres de hauteur.

1793, l'église est pillée de son moblier. Les objets les plus précieux sont transportés à Melun. La ville est renommée en " brie-sur-yerres" et l'église est transformée en magasin à fourrage pour la 1ère République Française.

1840, l'église Saint-Étienne est classée aux monuments historiques.

1997, elle est entièrement restaurée.

2012, Lors de fouilles dans le choeur de l'église est découvert des  vestiges du socle d'un faisceau de colonnettes ont été découverts. Leur emplacement au nord des grandes arcades du sud indique une nef plus étroite. La forme du socle, avec trois assises orientées à 45° entre des assises disposées en équerre, indique un voûtement d'ogives, avec une colonnette et un chapiteau placé de biais pour faire face à l'ogive. L'on a également trouvé une piscine liturgique en bas du chevet actuel. Les vestiges n'ont pu être datés avec précision, mais le voûtement d'ogives ne permet en principe pas une date antérieure au XIIe siècle.
 

Photographies
 
Diable Demon Et Ange Clef De Voute XIIIe
Clef De Voute XIIIe Couple Royal Princier
Clef De Voute XIIIe Couple Royal
Eglise Brie Comte Robert Saint Etienne
Jeanne Darc Chapelle
Clef Voute XIIIe Saint Eveque
Vierge Marie Voute Clef XIIIe
Voute Nef Eglise XIIIe
P1090395
Clocher
Clocher XIIIe
Gisant XIVe
Ange Clef Voute XIIIe
Chapelle
Chapelle Baptismale
Nef Eglise Saint Etienne Brie Comte Robert
Nef Orgue
Monstre Bien Clef De Voute XIIIe
Cul De Lampe
Cul Lampe
Clef De Voute XIIIe
Clef De Voute XIIIe Diable Ange
Gargouilles
Diable Malin Clef De Voute XIIIe
Clef De Voute XIIIe Bien Et Mal
P1450307
Bien Et Mal Clef De Voute XIIIe
Chapelle Vierge Marie
Couple Royal Clef De Voute XIIIe Detail
Monstre
Le Bien XIIIe
Eveque Ou Saint

Église de Ferrières

Détails
Catégorie : Seine-et-Marne - 77 - Églises
Création : 2 Avril 2015
Mis à jour : 14 Octobre 2018
Clics : 6095

 

 

Eglise de Ferrieres, Saint-Remy
 

 

L'église de Ferrières, dédiée à Saint-Rémy, fut citée une première fois dans une charte d'Odon de Sully alors évêque de Paris en l'an 1000.

Elle fut construite probablement sur l'emplacement d'une ancienne salle de justice au Xe siècle. Néanmoins les clefs de voûtes de l'église actuelle sont du XIIIe, ce qui traduit la construction actuelle de l'église de cette époque.
1569, elle est brûlée par les Protestants, et c'est Charles IX qui permis aux habitants de couper 21 chênes  dans la forêt de Crécy pour remettre la charpente.

XIXe siècle, restauration de l'église, les vitraux sont notamment refaits en 1880 , grâce un don des Rothschild, propriétaires du château de Ferrières. C'est en 1860 que le clocher disparait, remplacé par un campanile permettant d'y mettre les deux cloches restantes.

Voir aussi


Château de Ferrières  
 
Informations
  •  Adresse :    place auguste trézy - 77164 Ferrières en Brie
  •  Google Maps : Carte
  •  Téléphone :  
  •  Email :
  •  Site officiel  :  http://www.ferrieres-en-brie.fr
  •  Heures d'ouvertures & Visites   :

 

 

Photographies
 
Eglise Ferrieres
Ferrieres En Brie 77164 Eglise Paroisse
Eglise Ferrieres Campanile

 

  1. Cathédrale de Meaux
  2. Eglise de Montereau Fault Yonne, Notre-Dame et Saint-Loup
  3. Eglise Saint-Rémi à Montévrain
  4. Église de Lagny sur Marne, Jeanne d'Arc, Abbatiale XIIIe, Histoire

Main Menu

  • Accueil
  • Châteaux de France
  • Eglises de France
  • Jeanne d'Arc
  • Patrimoine & Divers
    • Patrimoine Paris
    • Maroc
    • Jordanie
    • Ecosse
    • Allemagne
    • Templiers
      • Chapelles des Templiers
      • Commanderies des Templiers
    • Personnages
    • Glossaire
  • Contact
    • Droits Photos
    • Contacter le site



Recherche


Les plus lus !

  • Château de Vaux le Vicomte
  • Château de Château-Gaillard
  • Château Vieux de Saint Germain en Laye
  • Jeanne d'Arc - Histoire & Parcours
  • les Blasons et Etendards de Jeanne d'Arc
  • Château de Chenonceau
  • André Le Nôtre , Jardinier du Roi
  • Collégiale de Poissy, Saint-Louis, Louis IX
  • Château de Dourdan
  • Château de Loches

Les derniers articles

  • Les étendards de Jeanne d'Arc
  • Les étendards Origine et histoire
  • Saluzzo
  • Guillaume des Roches
  • Bataille de la Roche aux Moines
  • Fabriquer de la Monnaie au Moyen-Âge
  • Château de Champigny sur Veude
  • Henri II Plantagenet
  • Arthur Ier de Bretagne
  • Château de Sours, L'Aval ou chateau de la vallé

Total des clicks !

  • Clics sur articles 15357765