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Château de Brissac

Détails
Catégorie : Maine-et-Loire - 49
Création : 14 Décembre 2013
Mis à jour : 30 Septembre 2023
Clics : 13852

Château de Brissac

Il se trouve à Brissac-Quincé, dans le département de Maine-et-Loire, c'est un château des Pays de la Loire, proche du Château d'Angers d'environ 15km. Depuis le début du XVe siècle, il est la propriété et la résidence des ducs de Brissac, 13ième du nom actuellement. Le château est parfois considéré comme le plus haut de France.

 

Informations
  • Adresse :  Rue Louis Moron, 49320 Brissac-Quincé
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : 02 41 91 22 21
  • Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Site officiel  :  http://www.chateau-brissac.fr/
  • Heures d'ouvertures & Visites du château  :  Tarif ( 2013 - 2018) : 10 €  - voir le lien ici : http://www.chateau-brissac.fr/horaires-et-tarifs/

    Du 1/04 au 30/06 : tous les jours, sauf mardi, de 10h à 12h15 et de 14h à 18h.
    Du 1/07 au 31/08 : tous les jours de 10h à 18h.
    Du 1/09 au 31/10 : tous les jours, sauf mardi, de 10h à 12h15 et de 14h à 18h.

    Groupes : sur rendez-vous toute l'année.
Historique & Histoire de Brissac
source : source sur place, site officiel.

 

XIe, un premier château connu est édifié par Foulques Nerra, peut-être sur un plus ancien.

1204-1205 : Philippe -Auguste fait la conquête du Poitou et de l’Anjou (1204 à 1205), la plupart des seigneuries se soumirent au roi sans résistance, grâce notamment à la confirmation des privilèges et des églises. Guillaume des Roches reçoit de Philippe-Auguste le château de Brissac.

1435, Pierre de Brézé achète le château et le reconstruit en 1455, il meurt cependant à la bataille de Montlhéry en tentant de sauver le roi. Jacques de Brézé hérite du château, il s’y installe avec Charlotte de Valois, fille de Charles VII et d’Agnès Sorel «  Dame de Beauté ».

1462, 1er mars, Jacques de Brézé tue sa femme après l’avoir supris avec Pierre de Lavergne, depuis est née la légende d’une dame blanche qui apparaitrait les nuits d’orages. Ce type de légende on le trouve dans de nombreux châteaux : Château de Droizy.

1502, 26 mai, René de Cossé est nommé gouverneur du Maine et de l’Anjou, le château entre dans la famille qui choisit de devenir les « Brissac ».

Les Guerres de Religions, Henri IV assiège le château car appartenant à Charles de Cossé qui avait pris le parti de la Ligue. En 1594 il décide cependant de se rallier au roi.

1606, il récupère son château mais il est fortement détérioré.

1611,  Charles de Cossé est nommé maréchal de France et prends aussi le titre de duc de Brissac.

Il entreprend la reconstruction du château, avec comme architecte Jacques Robineau, mais qui ne sera pas finalisé c’est ce qui donne cet aspect si étrange aujourd’hui notamment à la jonction de la tour.

1620, Louis XIII et Marie de Médicis se retrouvent au château de Brissac dans le cadre d’une conciliation.

1621, Charles de Cossé meurt au château.

1792, le château est réquisitionné et transformé en cantonnement pour les « bleus » de Vendée qui serviront pour les « colonnes infernales révolutionnaires ». Vidé de ses meubles, et dégradé, il est quasi abandonné jusqu’en 1844. Il est alors restauré par les Cossé-Brissac qui ont pu récupérer le château.

Une vue impressionnante en bas du château.



1890, création et inauguration du théâtre sur deux étages par Jeanne-Marie Say, petite-fille du raffineur de sucre Louis Say ( voir marque Béghin-Say )

Seconde Guerre Mondiale, le château est utilisé comme entrepôt secret d’œuvres d’art : mobilier du château de Versailles, œuvres des musées Gustave Moreau, Nissim de Camondo, Arts Décoratifs, de Châlons sur-Marne, des palais de l'Élysée et du Sénat, de la Comédie Française, de la légation Suisse, des ambassades d'Argentine et de Grande-Bretagne et parmi 65 collections privées celles d'André Lhote, Maurice Denis, Paul Valéry et le trésor de la cathédrale d'Angers.

1944, août, les allemands tuent le gardien J.B Faucher.

1958, Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre.

 

 


 

Photographies
Facade Castle
Tour Angle
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Cuisine Cheminee
Castle Of Brissac Castle Of Loire France
Angle De Vue
Cuisine
Plus Haut Chateau France
Canal Souterrain
Chateau De Brissac

Château de Martigné Briand

Détails
Catégorie : Maine-et-Loire - 49
Création : 10 Décembre 2013
Mis à jour : 13 Mai 2020
Clics : 12877

 

Château de Martigné-Briand

 

 

Le château de Martigné-Briand est un château en Maine-et-Loire en région Pays de la Loire dans le village de Martigné-Briand. Construit à la fin du XVe, c'est un château de transition entre l'époque médiévale et la Renaissance. La famille de Martigné est connue pour ces personnages comme notamment Raynauld de Martigné qui a été évêque d'Angers mais également l'archevêque de Reims qui participa au concile de Troyes qui approuva l'Ordre des Templiers. Détruit par les "colonnes infernales républicaines" du général Turreau, il appartient aujourd'hui à une association chargée de sa restauration et de son entretien.

Il a été classé monument historique dans sa totalité en 2015. Il est en vente depuis début 2016 pour 385 000 euro, les travaux sont évalués à 5 millions d'euro. Il a été revendu en 2017 pour une somme inconnue.

 

Informations
  • Adresse :  Château de Martigné Briand, Avenue du Château 49540 Martigné Briand
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : ancien téléphone de l'association : 02 41 59 44 21 et ancien port :  06 04 49 60 89
  • Email : 
  • Site officiel  :   
  • Heures d'ouvertures & Visites du château  :  à l'heure actuelle en 2018, je n'ai aucune information sur des visites au château depuis sa mise en vente en 2016 et sa vente en 2017. L'ancienne association qui l'avait revendu le château ne s'en occupe plus.
Historique & Histoire de Martigné Briand
source : source sur place, site officiel. Revue de l'Anjou et de Maine et Loire 1 , Revue de l'Anjou et de Maine et Loire 2 par Albert Lemarchand.

L’origine du nom avait peut-être comme origine « Mars et Igneus », mais la non-découverte d’un temple dédié à Mars ne permet pas aujourd’hui de le valider. En latin Martigné se dit « Martiniacum » qui pourrait donc venir de Saint-Martin, évêque de Tours dont il fut très présent dans la région, d’autant qu’en Normandie on dit Martigny et Martignac en Quercy pour Saint-Martin. Il faut aussi faire le rapprochement avec le « miracle » de Saint-Martin qui lors de son passage découvrit grâce à son cheval une source d’eau alors qu’il était assoiffé, une chapelle fut construite sur l’emplacement de la découverte. Cette source d’eau avait comme don de guérir , dit-on, de multiples maladies. Une autre définition de « Martiniacum » voudrait dire « domaine de Martin » en référence à un ancien militaire Romain ou Gallo-Romain. Le nom de Briand vient du premier seigneur connu Brient de Martigné, connétable du comte d'Anjou.

Raynauld de Martigné, devient évêque d’Angers au XIIe siècle, il lutta farouchement contre Foulques V qui estimait avoir des droits sur l’investiture de l’évêché d’Angers. Il accompagna cependant Foulques V à la croisade et reçu en 1119 le pape Calixte II. Puis il est Archevêque de Reims ( voir Cathédrale de Reims ) et il participa au concile de Troyes qui approuva l’ordre des Templiers. Il sacra Louis VI roi de France.

XIIe, le premier château connu est une tour maîtresse carrée avec contreforts latéraux, alors située entre l’église et l’actuel château. L’ensemble est détruit par Geoffroy le Bel dans la même période que Doué-la-Fontaine et le château de Montreuil-Bellay, en raison de leur résistance et non allégeance. Il reste aujourd’hui le clocher roman, les souterrains et une partie de la tour maîtresse avec sa base.

XVe, vers la fin, construction du château actuel par  Pierre Peyret pour René de la Jumelière compagnon d'armes du roi Louis XII.

1503, le château est terminé.

Une famille Martigné-Briand était seigneur des lieux, mais elle ne perdura pas et en 1547 le château appartient à François de Goulaine qui épousa Gabrielle de Rochechourt.

1565, 4 octobre , Charles IX dort au château de Martigné-Briand une nuit.

Pendant les Guerres de Religion, le château est assiégé et mutilé.

Ensuite la seigneurie entre dans la famille des Cossé puis annexée au duché de Brissac ( voir Château de Brissac ).

Sous Louis XV, Nicolas Parant en est le propriétaire, il est écuyer, ancien président et trésorier de France au bureau des finances d’Alençon.

1778, la veuve de Nicolas Parant le vend le 15 juin au marquis de Choiseul, alors maréchal de camp des armées du roi.

1793, le 15 juillet, bataille entre les troupes républicaines de Bonchamps contre les troupes vendéennes du général Labarrolière. Alors que les troupes de Vendée gagnent du terrain, un quiproquo sème la confusion et oblige le retrait des troupes vendéennes qui sont alors défaites.

1794, il est  incendié lors des guerres de Vendée, en 1794, par les "colonnes infernales républicaines" du général Turreau. Les fossés sont comblés, la majorité de son enceinte est détruite, le pont-levis supprimé et les toits disparurent dans l’embrasement.

Puis c’est Mr de la Besnardière qui le reprend.

Au XIXe siècle il appartient au baron de Monticourt.

1956, La princesse de Croy lègue le château à une association, "les Amis du château de Martigné Briand" fondée en 1911,  sous certaine conditions.  

2016, le château est mis en vente.

2017, il a été revendu en août.


 

Photographies
Cour Interieure Fenetre Meneau
Tour Angle Chapelle
Chateau Martigne Briand
Entree Chateau
Cour Interieure
Fleurs

Château d'Angers

Détails
Catégorie : Maine-et-Loire - 49
Création : 14 Décembre 2012
Mis à jour : 24 Avril 2025
Clics : 57437

 Le château d'Angers est une forteresse médiévale située dans la ville d'Angers, dans la région des Pays de la Loire en France. Cette impressionnante structure a une histoire riche qui remonte à plus de 800 ans et est aujourd'hui un lieu touristique populaire pour les visiteurs qui souhaitent en apprendre davantage sur l'histoire de la région.

Le château d'Angers a été construit au IXe siècle par les comtes d'Anjou sur une colline surplombant la rivière Maine. Au fil des siècles, il a été agrandi et modifié par plusieurs propriétaires, dont Henri II au XIIe siècle, qui a ajouté une grande salle de réception et une chapelle, ainsi que Louis IX au XIIIe siècle, qui a ajouté une tour.

Au XIVe siècle, le château est devenu la propriété des ducs d'Anjou, qui ont apporté d'autres modifications, y compris la construction de la célèbre tour de l'Horloge. Au fil des siècles, le château a été utilisé comme forteresse, résidence royale, prison, arsenal et même comme entrepôt de sel.

En 1793, lors de la Révolution française, le château a été déclaré bien national et vendu comme propriété privée. Heureusement, il a été racheté par la ville d'Angers en 1796 et est depuis lors devenu un site historique important.

Aujourd'hui, le château d'Angers est ouvert au public et est considéré comme l'un des meilleurs exemples d'architecture militaire médiévale en Europe.

Il fut édifié par Saint-Louis au XIIIe siècle, il est reconnaissable entre tous par son esthétique tout en restant conforme cependant aux châteaux de cette époque dans l’esprit « Philippiens ».

 Si l’extérieur est principalement du XIIIe l’intérieur du château a été fortement modifié au XVe et XVIe, rendant le confort moins spartiate pour les occupants.  Le château situé sur un éperon rocheux, qui a été modifié pour épouser l’enceinte médiévale, fait place à d’autres constructions plus anciennes. Avec ses 17 tours imposantes, il fait partie des châteaux assez agréable à voir et dans un très bon état général malgré ses centaines d'années.

 

  • Adresse : 2 promenade du bou du monde 49100 Angers
  • Google Maps : Carte
  • Téléphone : 02 41 86 48 77   
  • Email : http://www.monuments-nationaux.fr/fr/contact/contacts-monuments/bdd/c_qui/79
  • Site  :  http://angers.monuments-nationaux.fr/
    • Heures d'Ouvertures & Visites & Tarifs  en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) 
    •  
    • Ouvert tous les jours  du 2 mai au 4 septembre, 9h30 à 18h30, du 5 septembre au 30 avril de 10h à 17h30, fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et le jour de Noël.

Sources :  Documentation fournie au château et wikipédia

 

Historique & Histoire d'Angers

Les récentes fouilles à la fin du XXe siècle ont mis à jour des vestiges qui ont permis de déterminer, et surtout de confirmer, leur existence notamment sous l’ancien château Comtal. La vie dans ces lieux pourrait donc remonter à 4500 av J-C.

Un oppidum Gaulois, de la tribu des Andécaves, et pendant l’époque de La Tène ( 70-80 Av J.-C ), ainsi que des fortifications sont aujourd’hui admis après les recherches archéologiques. Les recherches ont aussi permis de mettre à jour une importante occupation Romaine à la fin du Ier siècle, avec en particuliers des remparts  et un temple. Quelques siècles plus tard l’ensemble est renforcé par une enceinte de 10 à 12m de haut pour se protéger des invasions germaniques.

Entre le VIIe et le IXe l’ensemble des bâtiments, des jardins,  semblent converger vers une résidence épiscopale, confirmer par la présence d’un évêque, Odon, propriétaire des lieux c’est ce dernier qui autorise l’installation du comte d’Anjou aux pieds des remparts.

Les Normands, ainsi que les Bretons, s’emparent de la ville à diverses reprises. Après ces périodes d’invasions, les Comte d’Anjou édifient le palais Comtal considéré alors comme un Aula. Au XIIe siècle, les Plantagenêt prennent le contrôle du château, après un incendie en 1131 l’ensemble est reconstruit ou réaménagé. Mais la famille utilise de moins en moins la ville comme cour et une partie des constructions se dégradent.

Les premières occupations

Plan des vestiges préhistoriques et antiques sur l'emplacement du château actuel.

En 1997, un cairn est mis au jour à l'ouest de la cour, sous les vestiges de l'ancien château comtal. Construit aux alentours de 4 500 av. J.-C., le cairn se composait de quatre ou cinq chambres funéraires. Il fait environ 17 mètres de diamètre et est entièrement construit en dalles de schistes. Par ailleurs, le façonnage de ces plaques laisse percevoir la maîtrise de l'exploitation ardoisière dès le Néolithique4.

La présence d'un oppidum gaulois de la tribu des Andécaves sur le site fut longtemps rejetée face au peu d'indices permettant d'étayer l'affirmation5. Cependant, la campagne de fouilles préventives entre 1992 et 2003 a finalement pu démontrer l'existence d'une occupation à l'époque de La Tène finale (vers 80-70 av. J.-C.) jusqu'à la période augustéenne (10 av. J.-C.)6. La présence de mobiliers archéologiques, de vestiges d'un rempart à poutrages horizontaux et la découverte de voies délimitant des secteurs d'activités3 permettent d'envisager à nouveau l'hypothèse d'un oppidum sur le site du château6.

Pendant l'occupation romaine, vers la fin du ier siècle, le site est aménagé en une vaste plate-forme de 3 600 m2 ceinte de murs à contreforts, surplombant la Maine. Un temple ainsi que ses satellites y sont édifiés3,7. À la fin du iiie siècle, les migrations des peuples germaniques apportent un état d'insécurité croissant. Les habitants de la région se réfugient alors à Juliomagus et entourent la cité d'une enceinte haute de 10 à 12 mètres8. Une partie des remparts gallo-romains traversaient l'actuel château d'ouest en est, longeant l'ancien promontoire du ier siècle dont les édifices sont probablement détruits pour construire la muraille3. À son extrémité ouest, sous la galerie de l'Apocalypse, au niveau de la chapelle Saint-Laud, se trouvent les vestiges d'une tour de l'enceinte urbaine9. On trouve également une porte mentionnée comme la « porte de Chanzé » dont les vestiges se trouvent enterrés sous le rempart sud-ouest10.

Au XVème siècle, l'entrée de la cour seigneuriale se fait par le châtelet (porte fortifiée). Les bâtiments qui l'entourent sont agencés selon une gradation allant des fonctions les plus publiques et administratives, telles que la salle comtale, vers les espaces privés et intimes du duc, tels que le logis royal. Ces deux bâtiments étaient reliés par une construction qui a aujourd'hui disparu. Des traces d'arrachement sur le côté gauche de la façade du logis attestent de son existence passée. La salle comtale romane est encore utilisée à cette époque et sa salle basse est supposée être la salle de jeu de paume mentionnée dans l'inventaire du roi René. La chapelle Saint-Jean-Baptiste se situe à droite du logis royal et dispose d'une entrée privative permettant au duc de rejoindre directement l'oratoire. Les ailes de bâtiments situées à l'emplacement de la galerie de l'Apocalypse servent à l'hébergement des familiers et aux communs. Cette cour était également agrémentée de jardins, d'un vivier et d'une ménagerie princière, abritant des volatiles, des lions et des dromadaires, répartis dans tout le château, appartenant au roi René.

panorama chatean angers

 

La Tenture de l'Apocalypse

galerie Apocalypse

La tapisserie de l'Apocalypse est l'un des ensembles de tapisseries médiévales les plus imposants et les plus impressionnants conservés dans le monde. Mesurant environ 103 mètres de long et 4,50 mètres de haut, elle est composée de six grandes pièces d'environ 23 mètres de long chacune. À l'origine, elle mesurait environ 140 mètres de long et 6 mètres de haut. Elle a été réalisée par les meilleurs artistes et artisans des années 1370-80 dans le style de la tapisserie de lice, qui était florissant à l'époque. Cette œuvre exceptionnelle de virtuosité technique a été créée par des ateliers parisiens qui ont réussi à produire une tapisserie sans envers, cachant tous les arrêts de fils à l'intérieur du tissage.

Le peintre Jean de Bruges, peintre du roi Charles V, a été le créateur des modèles pour cette œuvre charnière dans l'histoire de l'art. Il a combiné des techniques réalistes, l'amorce de la tridimensionnalité et de la profondeur des plans, et des motifs d'enluminure. Les raisons de la commande de cette tapisserie monumentale sur le sujet de l'Apocalypse ne sont pas claires, bien qu'il s'agisse essentiellement d'une œuvre de prestige, destinée à promouvoir la renommée de Louis Ier d'Anjou. Cette tapisserie a été exposée en extérieur dans la cour du palais épiscopal d'Arles en 1400 lors du mariage de Louis II avec Yolande d'Aragon.

La scène "Les myriades de cavaliers" montre une troupe de cavaliers maléfiques harnachés tels que l'étaient très précisément les chevaliers de la fin du XIVe siècle. On reconnaît au premier plan l'ennemi personnel de Louis Ier d'Anjou, Edward de Woodstock, dit "le Prince Noir".

La grande salle du château d'Angers

palais comtal grande salle

Elle est également connue sous le nom de salle comtale, remonte au Xe siècle. Il s'agit d'une aula, une salle d'apparat où les comtes exerçaient leur pouvoir. La salle originale mesurait 300 m² (25 x 12 mètres) mais a été agrandie au XIe siècle pour atteindre finalement 480 m² (40 x 12 mètres)3,50. Environ un siècle plus tard, vers 1130, après l'incendie de 1131, la salle a été réaménagée avec des petites baies en plein cintre et l'actuelle porte, également en plein cintre, ornée de bâtons rompus51. Au cours de la seconde moitié du XIVe siècle, la grande salle a été à nouveau modifiée pour le duc d'Anjou, avec la création de cinq fenêtres à double croisillons aménagées de coussièges, de petites baies alternées, et d'une cheminée monumentale sur le pignon. La porte du XIIe siècle a été conservée et des comptes datant de 1370 mentionnent l'installation de fenêtres et de cheminées du côté de la Maine.

La chapelle Saint-Laud

Elle existait probablement déjà sur le site avant la fin du ixe siècle. Vers 1060, le comte d'Anjou crée un chapitre de chanoines pour y assurer le culte. La chapelle est détruite une première fois au début du xiie siècle, reconstruite et consacrée par l'évêque d'Angers Renaud de Martigné le 8 juin 1104.

Il est probable qu'une chapelle sous le vocable de Sainte-Geneviève existait déjà sur le site avant la fin du IXe siècle. Vers cette époque, elle reçoit les reliques de l'évêque de Coutances, Laud, qui lui donnera son nom de Saint-Laud.

En 1060, le comte d'Anjou, Geoffroy Martel, crée un chapitre de chanoines pour assurer le culte. La chapelle est détruite une première fois au début du XIIe siècle, reconstruite et consacrée par l'évêque d'Angers Renaud de Martigné le 8 juin 1104. Elle est de nouveau détruite dans l'incendie de 1131 et réédifiée par Henri II Plantagenêt. Bien que partiellement enterrée par la reconstruction du château de Saint Louis, elle sert de chapelle au château jusqu'au XIVe siècle, moment où elle sera remplacée par la nouvelle chapelle construite par Yolande d'Aragon.

chapelle saint laud

Les vestiges de la chapelle ont été découverts en 1953, lors des travaux de terrassement de la galerie de l'Apocalypse. L'actuelle chapelle Sainte-Geneviève-Saint-Laud est une chapelle du XIIe siècle, construite en surplomb de la Maine mais à l'extérieur de l'enceinte du XIIIe siècle. Elle mesure cinq mètres sur quinze et était couverte d'une voûte de pierre en berceau et en plein cintre. Il subsiste encore sur le mur nord des colonnes avec des chapiteaux sculptés. Elle est désormais visible en surplomb à l'extrémité de la galerie de l'Apocalypse.

Elle est de nouveau détruite dans l'incendie de 1131 et réédifiée par Henri II Plantagenêt.

Le Logis royal a été édifié par Louis II d'Anjou, vers 1410. À l'époque, les bâtiments s'étendaient jusque du côté de la Maine pour revenir vers la grande salle, clôturant ainsi la cour. Seul le logis contigu à la chapelle demeure actuellement.

La Chapelle Royale

La chapelle construite à la demande de Yolande d'Aragon, épouse de Louis II d'Anjou est dédiée à saint Jean-Baptiste. 

chapelle royale angers

La chapelle construite à la demande de Yolande d'Aragon, épouse de Louis II d'Anjou, s'élève à l'intérieur du château. Les travaux débutent en 1405 et se terminent en 1413. Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste et mesure 22,85 mètres de long pour 11,90 mètres de large. Elle présente un style architectural gothique angevin, avec une nef unique rectangulaire et trois travées de voûte à l'angevine. La chapelle est peu élevée (14,90 mètres sous voûtes) et décorée typiquement du gothique international, avec des nervures prismatiques et une base en bouteille. Les trois clefs de voûte sont finement sculptées, la première étant aux armoiries de Louis II et Yolande, la seconde avec l'écu couronné de Louis II et la troisième représentant une croix à double traverse, symbole de la Vraie croix d'Anjou.

L'oratoire seigneurial ou loggia seigneuriale est situé sur la face sud de la chapelle. Il a été construit sous Yolande et amélioré par René avec l'ajout d'une triple arcature tri-foliée donnant vue sur l'autel. L'oratoire est orné du côté de la chapelle par des décors et moulures en pierre. Une cheminée permettait de chauffer la pièce et l'éclairage se fait principalement par la verrière du chevet plat orientée à l'est. Chaque travée est percée de deux verrières, une au nord, l'autre au sud. Les vitraux originels ont été détruits, mais dans la verrière sud de la première travée, on peut encore trouver les vestiges d'un vitrail du xve siècle représentant le roi René et sa femme Jeanne de Laval à genoux, en prière, encadrant la Vierge.

Les portes actuelles de la chapelle de style gothique sont les portes d'origines et l'ensemble de la chapelle témoigne du style architectural du gothique angevin de cette époque.

Le Châtelet

chatelet facade asymetrique

Le châtelet, édifié sur ordre du roi René en 1450, arbore fièrement ses armoiries sculptées sur le fronton, telles une signature royale. Son architecture est typique du gothique flamboyant avec des éléments décoratifs tels que les choux frisés ou crochets qui rythment le fronton à gâble, l'accolade au-dessus de l'arche d'entrée, ainsi que les fenêtres à meneaux et croisillons. Les tourelles en poivrière qui recouvrent le châtelet offrent un aperçu de celles des grandes tours de l'enceinte avant leur démolition au XVIe siècle. Les mascarons sculptés, quant à eux, sont des créations médiévalistes résultant des restaurations effectuées après-guerre. Parmi ceux-ci, on peut notamment remarquer un visage fantastique évoquant la tradition iconographique médiévale des sylvains, petits êtres feuillus supposés peupler les forêts à cette époque.

chatelet facade symetrique

L'asymétrie du fronton, décentré par rapport à la façade, crée une sorte de trompe-l'œil dans la perspective, sans que cette bizarrerie architecturale ne soit expliquée. Le terme "châtelet" désigne généralement la porte d'un château dans l'architecture castrale. À la fin du XIIIe siècle, les châtelets, initialement construits pour des raisons défensives, se voient également attribuer des fonctions résidentielles. La vie seigneuriale, qui se limitait autrefois à l'occupation d'une grosse tour ou donjon au sein des châteaux, s'étend désormais aux portes qui sont devenues les zones les mieux protégées.

Courte Chronologie 

1214, Philippe-Auguste prends l’Anjou en le confisquant à Jean sans Terre. Les Bretons reprennent Angers en 1227 mais sont vite expulsés par Blanche de Castille alors régente au profit de son fils Louis IX.

1230, Blanche de Castille commence à faire construire un château Royal en expulsant notamment les religieux ainsi qu’une partie des habitants, et en faisant lever un impôt, la construction va prendre une douzaine d’année s’étalant de 1230 à 1242. Charles Ier de Sicile, frère de Louis IX, le reçoit en apanage. Malgré la distance, il vit à Naples, il le fait entretenir et entreprend des améliorations.

1360, l’Anjou devient un Duché et Louis Ier d’Anjou et Louis II y résident cependant rarement. La tenture de l'Apocalypse est commandée à la fin du XIVe siècle par Louis Ier, duc d’Anjou. Cependant Louis II, après des modifications mineures par Louis Ier, fait édifier un logis royal, sa femme Yolande d’Aragon personnage important proche de Charles VII, fait construire une chapelle. René d’Anjou, fils de Yolande, nait au château, entretemps Yolande fait renforcer les fortifications depuis l’arrivée des Anglais dans la région notamment à Orléans.

1443, les Anglais assiègent le château, mais leur capitaine Sommerset est tué lors du siège obligeant les Anglais à se replier vers un autre château.

1450, René d’Anjou fait construire un châtelet,  agrandit le logis royal d’une galerie et fait construire d’autres corps de logis.

1474, Louis XI s’empare de l’Anjou et oblige René d’Anjou à abandonner ses prétentions à la succession du trône d’Anjou. Le roi de France fait mettre une garnison avec comme capitaine Guillaume de Cerisay.

1485, Louis VIII creuse les fossés et Jean Bourré devient capitaine du château. L’artillerie est placée dans le château.

1562, Philibert Delorme architecte également du point de vue militaire, fait des modifications dans le but de renforcer l’utilisation de l’artillerie. Les fossés sont élargis, un bastion est construit en avant de la porte des Champs et des terrasses à feu sont construites.

1585, la guerre de religion fait rage, Henri III veut faire raser le château. Mais la longueur des destructions, la fin de la guerre des religions permet au château de ne pas subir de gros dommages.

1595, modifications de meurtrières en canonnières.

1648, les bourgeois d’Angers se révoltent pendant la Fronde.

1661, Nicolas Fouquet après son arrestation, par ordre de Louis XIV, à Nantes y est enfermé trois semaines avant de rejoindre la Bastille à Paris.

Le château quoique utilisé est plus ou moins entretenu jusqu’à la révolution française.
 

 

1789, le comité révolutionnaire d’Angers siège dans la citadelle. Les Vendéens assiègent la ville et le château en vain. Pendant la guerre de Vendée  qui fait un  massacre, par ordre de Robespierre, de milliers d’enfants et de femmes, la forteresse est transformée en Prison.

1806, le bastion construit devant la porte des Champs est détruit pour permettre de créer un Boulevard.

1813, la forteresse est utilisée pour enfermer des prisonniers Anglais.

1815, les Prussiens occupent le château.

1817, reprise par l’armée française, la citadelle est utilisée comme arsenal et garnison.

1857, le conseil régional achète le château pour 20 000 francs.

1875, le château est classé monument historique.

1912, la ville d’Angers installe dans les fossés des jardins.

1940-44, les allemands occupent la forteresse mais l’évacue le 15 et 16 mai 1944. Cela n’empêchera pas le bombardement de la cité qui endommagera une partie du Logis royal et la chapelle.

1945, le château est restauré ainsi que la chapelle par Bernard Vitry, architecte.

1948, la forteresse est à nouveau ouverte au public et les jardins replantés.

1954, un bâtiment est construit pour permettre de mettre la visite de la tenture de l’Apocalypse.

2009, le 10 janvier, le Logis Royal prends feu sans cependant endommager les œuvres qui ont été sauvées par le personnel. Le toit est entièrement détruit, mais reconstruit pour 6 millions d’euro en 2012.


 

 

Photographies
Jardins Face Au Chateau
Chateau Angers
Interieur Tour
Chateau Des Ducs Anjou
Chateau Angers Sur Les Bords De La Maine
Assommoire
Base Des Tours Dangers
Meurtriere
Epoque Romaine
DSC00034
DSC00067
Chatelet Facade Asymetrique
Facade Jardins
Photo Chateau Angers
Tours Du Chateau Angers
Fosse
Pont Levis
Fortification Porte Des Champs
Reste Gallo Romain
Tour Du Moulin
Meurtriere Interieure Tour
Galerie Apocalypse
Jardin Du Chateau
Palais Comtal Grande Salle
Chatelet Interieur
Loire Angers
Fortifications
Chapelle Saint Jean Baptiste
Ville Angers
Ville Angers Maine
Porte Des Champs Chateau Dangers
Chemin De Ronde
Nef Saint Jean Baptiste
Escalier Tour
Epoque Saint Louis
Ancien Palais Comtal
Chapelle Saint Laud
Panorama Chatean Angers
Poterne
Castle Of Angers France
Chatelet Facade Symetrique
Tour Du Gouverneur Chateau Angers
Tours
Porte De La Ville
IMG 0589
Porte Des Champs
Chapelle Royale Angers
Tour Angle Du Chateau Dangers
Jardinb Porte Des Champs
Vue Sur La Maine A Angers
Chateau Angers
Base De La Tour

Château et donjon de Trèves

Détails
Catégorie : Maine-et-Loire - 49
Création : 7 Janvier 2011
Mis à jour : 20 Novembre 2019
Clics : 31075

 

Donjon & Château de Trèves
 

 

 

Donjon de Trèves

 

Le monument est situé sur les bords de la Loire. Trèves fait partie d’une communauté de communes regroupant ainsi Chenehutte, Trèves et Cunault. Le donjon, du XVe et l'un des plus beau de son époque dans un état remarquable, ne se visite pas et semble faire partie d’une propriété privée, même si aucune interdiction ou panneau n'y faisait référence lors de mon passage.

Après avoir discuté avec un aimable habitant de Trèves et voisin du donjon, il m’a indiqué que les propriétaires des lieux n’y venaient plus depuis des années. Cependant le Donjon est en très bon état et si il ne se visite pas de l’intérieur, il est très facilement accessible de l’extérieur. Cependant pour éviter tout risque je ne donnerai pas les indications nécessaires pour pénétrer dans les lieux pour des raisons évidentes de sécurité, en effet il y a des trous, des souterrains et des accès assez risqués qui peuvent sans aucun doute être mortel.

Cependant le village de Trèves permet déjà d’avoir un très bel aperçu du donjon et une petite balade pédestre vous permettra d’y voir certains éléments dont la très belle église de Saint-Aubin et la jolie échauguette en trompe des anciennes écuries de Condé.
 

Informations
  •  Adresse : 2 rue Jean Luc Rapado – 49350 – Trèves
  •  Google Maps : Carte
  •  Téléphone : inconnu
  •  Email : aucun
  •  Site Officiel :  aucun
  •  Heures d'ouvertures & Visites  : Ne se visite pas ( 2010 ) y compris lors des journées du patrimoine à ma connaissance( 2013 - 2019)

 

Historique
  Sources : en partie  documentation sur place, (1) Charles VII Philippe de Contamine.

 
 

8ième Siècle : Pépin le Bref, le père de Charlemagne, donne le domaine de Clémentiniacus aux moines bénédictins de Saint Aubin d’Angers, qui fondent tout près sur les hauteurs le Prieuré de Saint Macé.
 
1020 : La région appartient jusqu’à Gennes à Eudes II. Comte de Blois, formant une enclave dans les possessions de Foulques III Nerra, Comte d’Anjou, ce qui crée un état de guerre plus ou moins permanent entre les deux comtés.
 
Selon un chroniqueur de l’Abbaye de Saint Hilaire Saint Florent près de Saumur, Gueldin guerrier responsable du Saumurois sous les ordres du Comte de Blois, aurait demandé une Trèves à Foulques Nerra. Celui-ci va alors édifier une petite forteresse qu’il appelle Trèves. On peut observer encore la motte de Foulques Nerra située à quelques mètres du donjon actuel.
 
Clémentiniacus va devenir Trèves-Castrum qui a servi notamment d’appui à la prise de Saumur en 1025 à quelques kilomètres du Donjon actuel.
 
1040 : Foulque de Nerra décède lors de son retour de la croisade, il meurt à Metz.
 
1069 : Geoffroy Martel, fils de Foulques Nerra, n’a pas de descendance directe. Ses deux neveux Geoffroy le Barbu et Foulques le Réchin se disputent l’Anjou. Le Réchin est vainqueur du Barbu à la Bataille de Brissac en 1068. Malheureusement pour lui Geoffroy le Fort seigneur de Trèves avait pris part pour le vaincu. En représailles le mauvais Réchin rase le Château et fait enfermé à Chinon pendant 30 ans Geoffroy le Barbu.
 
1089 : Le comte d’Anjou, toujours Foulques le Réchin, confie le domaine ravagé 20 ans plus tôt à son sénéchal Geoffroy Fulcrade, qui reconstruit le château avant de se faire moine à l’Abbaye de Saint Florent de Saumur. Son fils, qui s’appelle également Geoffroy, lui succède et pour remettre en état sa Seigneurie, il fait appel aux Bénédictions de Saint Aubin.
 
1106 : Les moines entreprennent la construction de l’Eglise actuelle entre la Loire et le Château.
 
1147 : Le seigneur de Trèves, Régnault le Roux, part en croisade avec le Roi Louis VII.
 
1206 : Trèves est assiégée par Jean sans Terre ( Comte d’Anjou et également alors roi d’Angleterre après la mort de Richard Cœur de Lion ). Le château tient bon jusqu’à l’arrivée de l’armée du roi de France , Philippe Auguste. ( on voit là nettement l’intérêt de pouvoir tenir un siège ).
 
1417 : Pour 4000 livres, la Baronnerie de Trèves est acquise par Robert le Maczon, Chancelier de la Reine Isabeau et Conseiller du Duc d’Anjou.
 
1418 : Le 29 mai à Paris , le Maczon ( Maçon ou Masson ) aide le jeune dauphin Charles à échapper aux bourguignons en lui donnant son cheval. Il est qualifier de " bien prudent et sage clerc" (1)
 
Le futur roi de France lui ordonne alors plus tard de construire «  moult forte place sur la rivière de Loire » et l’autorisera à financer les travaux en créant un péage sur tout batël ( batelier ) dévalant ou montant le fleuve, 10 deniers sur chaque pipe de vin ( une pipe = 402 litres ). Il pouvait également prélever le premier saumon pris dans l’année.
 
1419  : Robert le Maçon tente de convaincre le Dauphin, futur Charles VII, de ne pas tenter d'assassiner ou une action contre le Duc de Bourgogne Jean sans Peur lors de la rencontre sur le pont de Montereau (  lors du rendez vous sur le pont il est tenu à l'écart ), le futur Charles VII n'a que 16 ans, selon une déclaration de Jean de Poitiers, évêque de Valence, venu témoigner sur l'enquête du meurtre. Une lettre écrite , le 16 juillet 1425, par Tanguy du Chastel disculpe totalement le Chancelier " à tous et par la foy et serment de nostre corps, sur l'honneur  que devons à la chevallerie et sur le dampenment de notre âme, que le dit Robert le Maçon, seigneur de Trèves, ne fut présent au conseil ( réunion ) de donner la mort au duc de Bourgogne" source : Tanguy du Chastel, l'Homme de Montereau
 

1429 : Jeanne d'Arc

 
C'est La femme de Robert le Maçon, Jeanne de Mortimer, qui fin février va inspecter la virginité de Jeanne d'Arc - Histoire & Parcours au Château de Chinon.
 
Robert le Maczon, seigneur de Trêves rencontre Jeanne alors qu'il est avec le roi au Château et cité médiévale de Loches, juste après la libération d'Orléans 7 et 8 mai 1429 surement vers la mi-mai, selon le témoignage du Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans :
 
"le roi était dans sa chambre de retraite, ayant avec lui son confesseur, le seigneur Christophe d’Harcourt, évêque de Castres, et le seigneur de Trêves en Anjou, ancien chancelier de France, lorsque Jeanne, qui se disposait à entrer chez lui, frappa à la porte. Presque aussitôt, elle franchit le seuil, se mit à genoux et, tenant embrassées les jambes du roi, elle lui dit ces paroles ou d’autres semblables : "Gentil dauphin, ne tenez pas davantage tant et de si interminables conseils; mais venez au plus vite à Reims pour prendre votre digne couronne"
 
Le 8 décembre 1429 il participe à l'anoblissement de Jeanne d'Arc à Château de Mehun-sur-Yevre comme le stipule la fin de la lettre : Blason et Anoblissement de Jeanne
 
 
 
 
 
 
1430 : L’année précédente le dauphin Charles devient symboliquement alors Roi Charles VII en se faisant sacrer à Reims, il était déjà roi avant le sacre mais la symbolique est importante. Par lettres patentes du 23 décembre il confirme alors les privilèges déjà accordés à Robert le Maczon. Il est un des conseillé du Roi, on ne connait pas son implication réelle sur l'affaire Jeanne d'Arc à Chinon avec le Dauphin sur la rencontre avec Jeanne d'Arc. 
 

 
L'église et le château de Trèves
 
1435 : Robert le Maczon termine son château. Trèves est devenue une baronnie florissante avec un petit port très actif, ses halles, ses trois foires annuelle exemptes de droit royaux ( grand privilège pour l’époque ). Le seigneur crée une aumônerie pour secourir les pauvres ainsi qu’une maladrerie pour soigner les lépreux.
 
1443 : Robert le Masson meurt à 77 ans sans descendance malgré ses deux mariages. Il est enterré dans son église, le deuxième jour de janvier.
 
1445 : Jeanne de Mortimer, la veuve du Baron, se remarie avec Duy d’Acigné seigneur Breton.
 
1616 : Sous Louis XIII, le seigneur de cette époque est Pierre de Laval ; il est marié avec Isabelle de Rochechourt Mortemart. Ils établissent des jardins en terrasses qui vont agrandir pour moderniser le château. ( plan ci dessous )
 

1618 : Pour conserver près d’eux leur fille Catherine, qui avait pris le voile chez les religieuses bénédictines de la fidélité de Poitiers, ils établirent à l’est du Château un petit prieuré où la demoiselle fut installée l’année suivante en qualité de Supérieure avec deux religieuses et deux novices.
 
 

PLan Château de Trèves

 
 
 
Plan du château de Trèves près du Château de Saumur. Sur l'extrême gauche on trouve les écuries de Condé. Les bâtiments au centre sont totalement ruinés. source : gallica.bnf.fr
 
1642 : Urvain de Maillé Brézé qui enviait depuis longtemps d’ajouter ce domaine à sa terre de Milly toute voisine, fit intervenir l’influence de son beau-père pour violenter les refus persistants de Hilaire de Laval qui avait pourtant 114 000 livres de dettes. Mais il avait épousé la sœur de Richelieu en 1617, Nicole de Plessis. Le 8 Mars, avec la promesse d’Aégier Lezay en marquisat, le cardinal achète le domaine et le château pour 200 000 livres et 8 jours plus tard , pour la même somme, la baronnie passe au maréchal. Il léguera directement à sa fille Claire Clémence le domaine, elle venait de se marier à Louis de Bourbon Condé, homme de guerre, terreur des Espagnols . Il remportera notamment la victoire de Rocroi le 19 mai 1643. Selon un texte dans wikipédia : “ Maillé Brézé qui aurait détruit en grande partie le château pour empêcher Hilaire de Laval de bénéficier du privilège de retrait lignager qui permettait à une famille seigneuriale de recouvrer son domaine vendu, moyennant restitution du prix payé, se hâta de démolir une grande partie des travaux de Pierre de Laval et d’abandonner le reste à la destruction du temps “.
 
1747 : par échange du 23 mars, la terre de Trèves passa de la famille des Condé au comte Louis César d’Estrées et au maréchal Adrien Maurice de Noailles qui vendront le château 4 jours plus tard à Jean de Stapleton.
 
1747 : Jacques II d’Angleterre alors réfugié au Château Vieux de Saint Germain en Laye est accompagné par Jean de Stapleton seigneur Irlandais. Ce dernier va acquérir alors plusieurs domaines dont celui de Trèves pour la somme de 510 000 livres. Louis XV va alors ériger la baronnie en Comté.
 
1750 : Trois ans plus tard, mystérieusement le Comte de Trèves fait abattre en grande partie le château mais garde le donjon. On peut se poser la question légitime sur la destruction du château, peut-être était-il dans un sale état qui ne permettait plus alors de l’entretenir ou alors en payant très cher. Le donjon alors solide ne posait évidemment pas ce même problème.
 
1776 : Le premier juin, Jean de Stapleton trépasse à 80 ans, il est enterré dans le chœur de l’église de Cunaud ( à quelques kilomètres ). Sa litre funéraire est toujours visible, peinte en noir sur les piliers.
 
Il ne reste alors que les écuries ( ci dessous ) avec son échauguette en trompe , le donjon, quelques éléments dont les grottes et souterrains. On peut retrouver ce genre d’échauguette dans Paris dans la rue des Franc-Bourgeois et aussi au château d’Ormesson avec son pavillon d’angle. 

 

Photographies
 
Ancienne Tour Carree
Acces Cellier Souterrain
Fouille
Echauguette Encorbellement
Mur
Natiez Foucher 1903
Plan Chateau De Treves
Escalier
Ancienne Salle Voute
Caves Troglodytes
Base Tour
Rampe Acces
Puits Souterrains
Eglise Saint Aubin Treves Chateau
Chateau Donjon Treves
Graffiti Prison
Gravure Chateau Treves
Souterrains Acces
Graffiti
Base Superieure Donjon
Maisons Troglodytes
Souterrain Graffiti
Donjon Treves Chateau Medieval XVe
Ecurie Grand Conde
Entree Principale
Cuisine Fondation Cave
Escalier Troglodyte
Terrasse Superieure
Echauguette Angle
Cavite
Donjon Treves Pays De Loire
Troglodyte
Cellier
Escalier Cellier Prison

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