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L'église fut édifiée à partir du début du XVIe, vers 1505.
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- Adresse : Place de l'Église, 10110 Bar-sur-Seine
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- Téléphone : 03 25 29 82 01.
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L'église est connue aujourd'hui pour son incroyable collection de statues champenoise mais aussi pour sa crèche du XVIe siècle et surtout pour sa "mise au tombeau", oeuvre exceptionnelle de 1515 par le "Maître de Chaource". Son aspect extérieur est globalement sans intérêt majeur, on a du mal à percevoir avant de rentrer la richesse des oeuvres exposées, mais il ne faut pas se tromper l'église de Chaource enferme un véritable trésor champenois mondialement connu.
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- Adresse : Place de l'Eglise 10210 Chaource
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- Site : Site de l'église : https://www.chaource-miseautombeau.fr site municipal : https://www.chaource.fr/
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On ne connait rien aujourd'hui de l'église jusqu'au XIIe siècle, probablement qu'elle remplace une ancienne chapelle. La partie la plus ancienne de l'église actuelle fut édifiée fin XIIe ou au début du XIIIe siècle, probablement sous Philippe-Auguste, qu'on reconnait par son aspect simplifié de Lancette de forme brisée.
La chapelle du Sépulcre fut édifiée au début du XVIe.
XVIe siècle, les habitants de Chaource avaient à leur charge la partie occidentale de l'église, tandis que les religieux devaient s'occuper du choeur de l'église. En 1531 les habitants vont reconstruire l'église en commencant par les chapelles septentrionales, puis les bas-cotés en 1542, les piliers de la nef vers 1546, les chapelles méridionales en 1547. La nef est finalisée en 1548. L'architecte principal semble etre Vaultherin-Vaultherin.

L'orgue baroque date de 1696 réalisé par Louis Le Bé. La tribune à caissons est supportée par six colonnes torses en bois ornées de pampres, chaque extrémité de la tribune est surmontée d’un vase sculpté et il comprend 25 jeux . Il a été classé Monument Historique en 1959 pour la tribune et le buffet et seulement en 1962 pour la partie instrumentale, il fut restauré en 1976 à Troyes.
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C’est l’église la plus importante de la ville, elle fut très longtemps la seule paroisse et le curé était le seul à pouvoir prélever la dîme ecclésiastique.
Elle date de la fin du XIe ou début XIIe siècle.
Son vaisseau est composé d’une vaste nef, du chœur, de deux collatéraux ou basses-voûtes contournant la nef et le derrière du chœur, que l’on peut appeler déambulatoire, avec plusieurs chapelles.
Elle est connue pour son « halloy », utilisée notamment lors des foires de Champagnes. Elle fut mise en place car le niveau du sol de la ville est de 70cm plus élevé que le niveau du sol de l’église.
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- Adresse : Rue Saint-Pierre 10200 Bar-sur-Aube
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- Téléphone : Paroisse : 03 25 27 06 34 - Office Tourisme : 03 25 27 24 25
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- Site : Office Tourisme : https://www.tourisme-cotedesbar.com/
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« halloy », utilisée notamment lors des foires de Champagnes
Cette différence de situation au niveau du sol par rapport à la ville, s’explique probablement par le fait que l’église fait place à une plus ancienne église. Il est possible que cette ancienne église reprît alors les caractéristiques des anciens édifices religieux qui avaient des cryptes enfouies dans le sol à l’image des catacombes de Rome, où furent enterrés des milliers de chrétiens. Lors de la nouvelle construction il fut donc peut-être décidé de garder le même niveau au sol. Mais il faut admettre que ce n'est pas très courant une telle différence.
La porte principale est avancée, presque comme un Narthex mais dans une forme plus rudimentaire.
Le chœur et le transept sont voûtés en planches, la voûte en pierre s’est écroulée en 1697, manifestement par manque d’entretien.
La porte latérale située au Nord permettait aux Bénédictins de Saint-Claude de rejoindre leur logement.
Il reste les pierres tombales de Notcher, IIe Comte et de Mathilde, épouse de Simon, IVe comte de Bar-sur-Aube.
1617, le clocher brûle totalement après avoir été touché par la foudre. Il est reconstruit en 1619.
1722, il brûle à nouveau. Pour le reconstruire comme tel nous le voyons actuellement, il fut autorisé de réutiliser les pierres du grand-pont inutilisé et en ruine en face du château comtal. Mais le clocher ne fut jamais réellement terminé, ce qui explique sa forme étrange à mi-niveau. Il lui est rajouté le toit actuel par un charpentiers de Vitry-le-François.
1793, elle échappe à la destruction totale pas son réemploi en magasin à fourrages. Le pavé est fortement détérioré. Après avoir détruit une grande partie du pavé, il est remis en place un nouveau. Une partie des pierres tombales massacrées sont réutilisées notamment pour le petit escalier à l’intérieur de l’église….
Néanmoins il reste les dalles suivantes :
Anthoine Delaborde et Nicole Nolin du XVe,
Jean r5xdeph dit Barbillion du XVe,
Jean Tautant du XVe
Claude Paris du XVIe,
Pierre Floriot du XVIe.
1796, elle est envahie par des Théophilanthropes.
1814, elle est transformée en Hôpital de fortune. Une partie du mobilier est brûlé par les blessés.
1840, elle est classée monument historique.
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L’église est aujourd'hui en très mauvais état, fermé au public depuis 1954.
Édifiée en grande partie au XIIe siècle dans le château comtal des comtes de Champagne, dont elle reprend adroitement la tour porche comme clocher.
Mais la bonne nouvelle c'est qu'elle est en cours de restauration depuis 2017 sur une période minimum de 5 ans, voir beaucoup plus, elle ne devrait pas ré-ouvrir avant 2022 ( minimum). Elle est composée d’une nef principale et d’une basse nef formée jusqu’au transepts de trois rangs d’arcades. Si elle est aujourd’hui dédiée à Saint-Maclou, ce ne fut pas toujours le cas.
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- Adresse : Place Saint-Maclou 10200 Bar sur Aube
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : fermée à la visite depuis 1954.

Jean de Moutier, capitaine de la ville
On trouve notamment les pierres tombales de De Pons, seigneur de Reynepont , capitaine de Châtel et alleu de Bar sur Aube, de Jean de Moutier, capitaine de la ville, de Jean de Montbelliart, prêtre, de Jeanne de Burette, Mille Bertirot, chanoine, Jean Thoré, Huguenin Boitolle, Marie Grappinel, Jean Boitolle.
1075, une charte spécifie que la collégiale n’est en réalité qu’une chapelle collégiale, elle fut donc agrandie par la suite.
1149, édification du château par Henri le Libéral.
1159, fondation de la collégiale, Henri Ier comte de Champagne fonde, dans la chapelle Saint-André de son château un chapitre de chanoines sous le vocable de Saint-Maclou, Ecclesia sancti Machuti. La tour porche est réutilisée comme clocher, ce qui une rare réutilisation militaire en usage religieux.
Henri Ier le Libéral souhaitait étendre sur ses terres le culte de la divine Majesté et accroître le nombre de serviteurs de dieu ( Archives de l’Aube, H48 )
1170, elle est convertie en collégiale.
Edifié sur une superficie de 135 ares le château était un véritable quartier de la ville fortifiée. Certaines rues comportaient les noms de « rues de Jérusalem, du Pont-Neuf et des Moulins, qui sont aujourd’hui la « rue Jeanne de Navarre, Abbé Riel et Masson de Morfontaine ). Elle avait au XIIIe siècle la réputation suivante « l’œil toujours ouvert de Bar-sur-Aube ».
1274, le comté de Bar-sur-Aube entre dans le domaine royal par le mariage de Jeanne de Navarre et de Philippe IV le Bel.
XIVe, fin du siècle, elle devient église paroissiale.
L’enceinte du château renfermait des maisons particulières, les halles d’Ypres et celles des drapiers de Cambrai.
La ville comportait quatre portes : « Notre-Dame » détruite en 1840, « Saint-Michel » détruite en 1845, « Châtelet » et des « Allemands », les autres sont démolies lors de la Révolution
1596, Henri IV fait détruire la forteresse qui dit-on était ruinée.
1682, Louis XIV fait détruire les fortifications de la ville puisque l’Alsace et la Franche-Comté entre dans le domaine royal, la Champagne n’est plus la région frontalière.[i]
Les canons et le fauconneau sont transportés dans la citadelle de Besançon.
1719, le roi impose le désarmement des habitants de la ville, les armes sont déposées à l’Hôtel de Ville.
XVIIIe, le portail principal est construit par le chanoine Méchin.
1791, l’église est rebaptisée Sainte-Germaine, puis sous la Terreur, elle devient le « temple de la Raison », puis elle redeviendra Saint-Maclou.
1840, l’édifice classé aux monuments historiques en 1840
1853, l’orgue de Saint-Maclou est construit par Paul Chazelle, d’Avallon. L’orgue est démonté tardivement en 1988, après son abandon et son saccage par des élèves de l’ancien collège en 1963.
1953, l'église est fermée au public pour question de sécurité par Maurice Véchin maire de Bar sur Aube.
2017, après des années d'errances et d'abandons par les différents les travaux de restauration sont lancés en 2017 par le nouveau maire élu en 2014.
[i] · Histoire de Bar-sur-Aube / par L. Chevalier - P14
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Erigée en plus de 400 ans, la cathédrale illustre les étapes du Style Gothique, rayonnant et flamboyant, mais l’ensemble est très homogène et admirable tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. De 114m de long et 28.50 m d’élévation, c’est l’une des plus célèbres de France pour son élégance, la qualité de ses sculptures, de ses œuvres peintes, de ses tapisseries et tout particulièrement de ses vitraux classés (1500 m2).
C’est dans cette cathédrale qu’eut lieu le traité de Troyes, ainsi que l’allégeance de la ville au roi de France Charles VII grâce à l’intervention de Jeanne d’Arc lors du chemin du sacre sur Reims.
La cathédrale possède également un trésor inestimable, depuis le pillage de Constantinople en 1204, dont des reliques dites de la Sainte Croix et d’autres objets précieux du XIIe, XIIIe siècle notamment.
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Trésor de la Cathédrale de TroyesInformations
- Adresse : place Saint-Pierre, 10000 Troyes
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- Téléphone : 0679347052
- Email :
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- Site officiel : http://www.cathedraledetroyes.com
- Heures d'ouvertures & Visites : Lundi au Samedi 9h30 - 12h30 et 14h00 à 17h00, Dimanche 14h00 - 17h00
C’est probablement l’évêque de Saint-Loup qui fait édifier la première cathédrale au Ve siècle, dans l’angle Sud-Est du castrum (citée fortifiée). Elle est cependant presque totalement détruite en 890 quand les Normands incendient Troyes.
À la fin du Xe siècle, après une longue période de troubles, Milon, 44e évêque de Troyes, fait relever l’édifice dans le style roman.
1129, 13 janvier, Concile de Troyes, dans l’ancienne cathédrale de Troyes à l’emplacement de l’actuelle, qui reconnait officiellement l’Ordre des Templiers.
1188, un nouvel incendie ravage une grande partie de la cité et cette deuxième cathédrale (située à l’emplacement de l’actuelle) est gravement endommagée.
Une ère de ferveur chrétienne et d’innovations techniques lance l’art gothique ou art ogival en France au XIIe s : à partir de 1198, les évêques Garnier de Trainel, puis Hervée (représentés sur un vitrail du XIIe siècle, dans le chœur), entreprennent de construire l’une des plus grandes et des plus belles cathédrales de France, en commençant par les chapelles du chevet, sur l’emplacement des anciens remparts gallo-romains. Le transept est construit en 1260 et les premières travées de la nef à partir de 1310, mais la Guerre de Cent-Ans (1337 – 1453) interrompt les travaux.
Dans le chœur, des vitraux du XIIIe siècle, représentent entre autres, Marie, Saint-Jean, divers épisodes de la Bible et des personnages du Moyen-Âge, dans la nef, on peut remarquer l’Arbre de Jessé ( vers 1500 ), et dans les bas-côté nord de la nef, le Pressoir Mystique (1625) de Linard Gonthier, célèbre maître verrier troyen ( 1565 – 1642 ). Les stalles du chœur, en bois sculpté (XVIIe siècle) proviennent de l’abbaye de Clairvaux, ainsi que les célèbres grandes orgues du XVIIIe siècle.
La cathédrale conserve un remarquable trésor, constitué à partir de 1204 (Pillage de Constantinople par les Croisés), qui inclut un ensemble exceptionnel de châsses (dont celle du chef de Saint-Bernard de Clairvaux, restaurés par Viollet-le-Duc), de reliques, d’émaux (reliquaires de Saint-Loup, XVIe siècle) et autres pièces d’orfèvrerie, dont un coffret Byzantin en ivoire pourpré (XIe siècle) et les aumônières des comtes de Champagne (XIIIe et XIVe siècle).
En 1420 la reine de France, Isabeau de Bavière, avec Charles VI devenu partiellement fou, y signe l’infâme « traité de Troyes » ,sous l'impulsion du duc de Bourgogne, qui déshérite le dauphin Charles ( futur Charles VII ) au profit d’Henry V d’Angleterre.
1429, Jeanne d’Arc sur le chemin du sacre de Reims y obtient l’allégeance de la ville au profit de Charles VII.
1536, Denis Bolori, horloger d’origine italienne, est l’un des premiers hommes volants de l’humanité en se lançant avec l’aide de son engin volant de la tour de la cathédrale. Après avoir parcouru environ 1km il s’écrase et meurt dans la prairie de Foissy sur le secteur de Saint-Parres-aux-Tertres.
Au XVIe, les ultimes travées sont construites sur le site de l’ancienne église. La façade ouest, chef d’œuvre de Martin Chambiges, maître maçon parisien, est achevée en 1554 avec la base de la tour Saint-Pierre (celle-ci ne sera terminée qu’en 1634). Durant leur édification, huit logettes sont accolées à l’édifice, à l’usage des ouvriers et tailleurs de pierre. Elles sont remplacées au XIXe, par des étals où l’on vendait du pain. La tour Saint-Paul, elle, ne sera jamais élevée en raison d’une crise de foi et d’un manque de financement.
Sous la Révolution, la cathédrale subit des dommages considérables. Le vandalisme révolutionnaire touche les grandes statues des portails (qui ont toutes disparu à ce jour et ne nous sont connues que par des documents anciens). Les vitraux du chœur sont en partie démantelés ou bouleversés. Le trésor n'échappe pas non plus aux saccages et il est assailli au cours des nuits des 9 et 10 janvier 1794 par l'orfèvre Rondot et ses amis. Une grande partie des reliques sont quant à elles brulées et leurs chasses en or ou en argent sont fondues.

Restauration de la Cathédrale du XIXe siècle
1840, le mur terminal du bras sud du transept qui menace de s'effondrer est l'objet d'une réparation rapide. Néanmoins, les réparations se révèlent superficielles et il s'avère que les fondations de l'ensemble des parties orientales de la cathédrale sont défectueuses et que des travaux de plus grande ampleur se révèlent donc nécessaires.
Il est alors fait appel à l'architecte Eugène Millet, un émule de Eugène Viollet-le-Duc qui restaura notamment le Châteaux Vieux de Saint-Germain-en-Laye.
De 1849 à 1866 les piliers du chœur sont repris en sous-œuvre. Quant aux vitraux, un grand programme de restauration débute à partir de 1837. La majorité de ces reconstitutions est l’œuvre de Vincent Larcher, à l'exception de quelques interventions de Martin Hermanowska. Édouard Didron les remplace en 1874.
1862, elle est classée monument historique.
La cathédrale subit peu de dommages lors des premières et secondes guerres mondiales : en effet à deux reprises les vitraux ont été déposés, mis à l'abri puis remontés par la suite.
Aujourd'hui, l'entretien de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est assuré par le Ministère de la Culture, le monument étant propriété de l'État.