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Le château des Comtes de Bar de Bar-sur-Seine fut considéré pendant un temps comme l'un des plus important de Bourgogne, aujourd'hui il est dans le département de l'Aube dans la Région Grand-Est. A la fin du XVIe il est détruit par les habitants profitant des guerres de religions pour le ruiner, peut-être pour des raisons de sécurité, le château devant servir de camp de base et de cible par les différents protagonistes, qui par la même occasion en profitaient pour ravager la ville. Du château il ne reste aujourd'hui quelques pans de fortifications, une tour-porte largement modifiée appelée Tour de l'Horloge ou Tour du Lion , les sous-bassements des tours et probablement quelques souterrains et autres. Le village fortifié a quasiment perdu toute sa fortification, il n'en reste quasiment rien.
Voir aussi
la Commanderie d' Avalleur , Chapelle des Templiers se trouve à moins de 4km.
Informations
- Adresse : 10110 Bar-sur-Seine . chemin pédestre, uniquement, vers le château accessible vers le 135 Grande Rue de la Résistance.
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- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) : Visite libre et gratuite
XIe siècle, Bar-sur-Seine appartient au duché de Bourgogne, il est situé dans le premier comté de Milon Ier
1219, le 17 août, Milon IV de Bar meurt au combat en Egypte lors de la cinquième croisade lors du siège de Damiette après la mort de son fils Gaucher et du grand maître de l'ordre du Temple Guillaume de Chartres.
1223, Milon IV n'avait pas d'héritier direct, l'héritage est partagé entre sa nièce Laure du Puiset (fille de Helvis du Puiset) et Pétronille de Bar-sur-Seine (fille de Thibaut de Bar-sur-Seine et donc nièce de Milon III de Bar-sur-Seine). Elles décident de vendre quasiment simultanément leurs héritage àThibaut IV de Champagne. En août 1225, la veuve de Milon, Hélissende de Joigny, vend à son tour à Thibaut son douaire de Bar-sur-Seine, mais garde, sans doute à titre honorifique, son titre de comtesse de Bar-sur-Seine. Elle vécut au moins jusqu'en 1230.
Le comté de Bar-sur-Seine quitte la Bourgogne au profit de la Champagne, néanmoins les habitants resteront sous le joug de la servitage avant que Thibault IV affranchisse la ville en 1227 confirmée par une seconde charte de 1231.
1239, Thibaut fait hommage de Bar-sur-Seine à Robert de Torotte, évêque de Langres
1273, Bar-sur-Seine passe aux mains d'Henri III dit le Gros, roi de Navarre et comte de Champagne. Il y naitra Jeanne Ire de Navarre , qui est la fille de ce dernier, dans ce château.
1284, le comté de Bar-sur-Seine fut rattaché avec celui de Champagne au royaume de France par le mariage de Jeanne Ière de Navarre, dernière comtesse de Champagne, avec Philippe IV le Bel, futur roi de France.
1435, le comté de Bar-sur-Seine est à nouveau rattaché au duché de Bourgogne par le traité d'Arras entre Charles VII et Philippe le Bon, duc de Bourgogne.
1470, traité au Château de Péronne qui confirme le traité d'Arras.
1475, les partians du roi de France reprennent la ville, Jacques de Dinteville, capitaine de la ville de Beaune, devient gouverneur et comte usufruitier/viager de Bar-sur-Seine.
1477, après la tragique mort de Charles le Téméraire, Louis XI annule le traité d'Arras.
XVIe, François Ier donne le comté de Bar-sur-Seine à Jeanne d'Orléans, sa demi-soeur,
Guerre de Religions, les huguenots prennent le château en 1562 puis par les ligueurs en 1563. Entre 1589 et 1595, la ville et son château sont assiégés 7 fois. Le château était déjà fortement endommagé et ruiné.
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L’Hôtel du Petit Louvre se situe dans la ville de Troyes, c’est une ancienne maison canoniale édifiée sur les remparts Gallo-Romains du IIIe siècle. Son nom fait référence au Château du Louvre - Médiéval, nom donné par les propriétaires de l'Hostellerie créee en 1900 dans le bâtiment. Néanmoins son ancien nom est l’Hôtel de la Montée, qui appartenait au chapitre de la Collégiale Saint-Étienne.
Puis au XIVe siècle il prend le nom d’Hôtel Henri de Poitiers qui fut évêque de Troyes de 1352 à1370, également Bailli, Gouverneur et capitaine de la Grande Compagnie de la ville.

Le point rouge représente l'Hôtel du Petit Louvre et le tracé Orange l'ancienne enceinte Gallo-Romaine. Plan du XVIIe siècle.
1429, Troyes est assiégée par Charles VII et Jeanne d'Arc - Histoire & Parcours dans le but de sacrée Charles dans la Cathédrale de Reims. L’évêque de Troyes est alors Jean Léguisé. Il est possible que Jeanne d’Arc du 9 juillet au 12 juillet 1429 ait pu dormir dans cet hôtel particuliers, comme le veut la coutume locale.
1501, Etienne Budé (frère du célèbre humaniste Guillaume Budé) y loge, cousin germain de l’évêque de Troyes Jacques Raguier.
1517, puis c’est Louis Budé qui y reste jusqu’en 1517. Il est archidiacre d’Arcis-sur-Aube, chanoine de la cathédrale et de la Collégiale Saint-Etienne.
1527 à 1544, l’évêque Odard Hennequin y réside. Il est également Aumônier de François Ier. C’est lui qui fait reconstruire en grande partie l’Hôtel après l’incendie qui ravagea la ville de Troyes. Il prend alors le nom d’Hôtel d’Hennequin.
Plusieurs chanoines et évêques y habiteront jusqu’en 1609 : Jean de Brion puis 1558, Nicolas Le Tartier ( curé de Saint-Jean ) notamment. L’hôtel est utilisé par les évêques pendant une période comme prison de l’Officialité de Troyes.
1609 à 1626, il est la résidence de Charles de Choiseul-Praslin, futur Maréchal de France sous Louis XIII et capitaine des gardes du corps d’Henri IV, bailli et gouverneur de la ville de Troyes.
1679 à 1654, Anthoine Hennequin chanoine, loue l’hôtel, et entreprend des travaux de restauration. Plusieurs chanoines, vicaires généraux et archidiacres se succèderont après lui.
Georges Jacques Danton, né non loin de là à Arcis-sur-Aube, y résidera à plusieurs reprises lors de ses séjours répétés à Troyes.
Vers 1789, il prend le nom d’Hôtel du Char d’Or, après sa nouvelle fonction : en effet il devient un point de relais de poste à chevaux dont la destination principale est Paris, avec néanmoins des dessertes sur les villages aux alentours.
1792, il devient Bien National
1863, la tour s’écroule.
1900, l’Hôtel du Char d’Or devient l’Hostellerie du Petit Louvre. Depuis le lieu a gardé son nom.
1976, la ville achète l’Hôtel.
1986, inscription au Monuments Historiques.
1988, restauration importante de l’ensemble.
1989, reconstruction de la tour qui s’écroula au XIXe siècle. Elle reprend néanmoins les restes de la base de la tour du IIIe siècle de la première enceinte Gallo-Romaine.
Actuellement (2016) l'hôtel accueille des services municipaux et le Centre Pour l'UNESCO Louis François.
sources : plaquettes informations, Troyes d'Hier à Aujourd'hui
Informations
- Adresse : 2 rue de la Montée-Saint-Pierre, 1 rue Boucherat et rue Linard-Gonthier - 10000 Troyes
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- Heures d'ouvertures & Visites : La cour est ouverte la journée, les intérieurs ne se visitent pas.
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Information :
Le propriétaire, Edouard Guyot, n'a pas hésité à utiliser, sans aucune autorisation de ma part, une de mes photos lors de leur campagne publicitaire, afin d'économiser de l'argent ( 175€ le coût des droits photos que je proposais à l'époque ), il est vrai qu'il n'y a pas de petites économies à faire sur le dos des autres.
Pire, comme excuse éhonté, il m' accusé d'être rentré dans la propriété de façon illégale, non seulement ce n'est pas vrai, à aucun moment je suis rentré dans le domaine, toutes les photos ont été prise de l'extérieur, le plus risible est qu'il n'était même pas le propriétaire à cette époque, photo réalisée en 2014.
Au vu de la situation et du manque de respect, pour ne pas dire autre chose, de ce dernier j'ai décidé de ne plus mettre les liens sur son domaine ni d'information, cette façon de faire et ce manque de respect de ce dernier n'est pas acceptable pour moi. De plus il n'a jamais répondu à l'AR, lettre de mise en demeure, envoyé en 2020, malgré ses déclarations.
Bien évidemment une procédure de justice est envisagé, avec selon mon avocat la quasi certitude de gagner mais avec des années de procédure ( 2 à 3 ans ) pour un gain minime, la justice française étant la pire ennemie du temps et à l'issue toujours incertaine même si vous êtes dans votre bon droit.
C'est le premier propriétaire de château à me faire ce coup, c'est d'autant plus regrettable que j'aurais pu faire un geste commercial ou même leur proposer un reportage plus complet, mais ce dernier a préféré le faire en cachette espérant probablement que je ne serais jamais au courant.
Je voulais informer mes lecteurs de ce fait, chacun étant libre de penser ce qu'il veut.
Le webmaster.
Informations
- Adresse : Domaine de Vaux 10260 FOUCHERES
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- Heures d'ouvertures & Visites du château :
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Le manoir des Tourelles , est situé sur la commune de Rumilly-lès-Vaudes, en Champagne-Ardenne dans le département de l'Aube. Il fut une résidence administrative au service des rois des France dès le XVe. Il a été restauré par Pierre Pion au XVIe, après avoir été ruiné par les Anglais, puis n'a quasiment plus évolué.
Voir aussi : Église Saint-Martin - Rumilly lés Vaudes
Informations
- Adresse : Mairie de Rumilly-lés-Vaudes, 33 Route Chaource 10260 Rumilly lès Vaudes
- Google Maps : Carte
- Téléphone : Mairie : 03 25 40 99 63 - Tel pour visiter Rumilly : 06 52 84 63 71
- Email : visite.rumilly
gmail.com
- Sites : Site de l'érudit du village, auteur de nombreux ouvrages et ancien maire de Rumilly : Jean Daunay http://jean.daunay.free.fr/. Il est possible d'acheter ses ouvrages, se renseigner sur le site.
- Heures d'ouvertures & Visites du château : le château ne se visite plus aujourd'hui, y compris dans les visites guidées proposées par la famille Daunay, en effet la mairie a souhaité ne plus donner l'accès pour les visites (2014). Il est cependant ouvert à certaines périodes, notamment lors du Festival des Jardins. Il est possible de louer la salle communale au rez de chaussée.
Description du Manoir des Tourelles
Une galerie en bois est au premier étage de sa façade sud, ornée de culs-de-lampe. Elle est soutenue par quatre colonnes torses, dont une en partie inversée, avec des chapitaux comprenant des armoiries, aujourd'hui fortement dégradées. La porte d’entrée est surmonté d'un ornement aux armes royales entourées du cordon de l’ordre de Saint-Michel.
Du côté nord, la tourelle centrale hexagonale est en réalité un escalier à vis, permettant l'accès aux étages supérieurs. Les marches sont assez large et ornées à chaque angle d’un animal ou personnage de légende comme le dieu égyptien Bès. Les deux galeries Nord , séparée par la tour hexagonale, sont soutenues chacune par une colonne torse.
Au rez-de-chaussée, dans l'actuelle salle principale aujourd'hui d'un seul tenant mais à l'époque en deux "chambres" se trouver une poutre au plafond de style français " tant plein que vide", Pierre Piony a fait sculpter ses armes avec celles de sa femme et des membres de sa famille. Toujours au rez-de-chaussée, il y a deux grandes cheminée décorées et d'ornements.
Au premier étage, la cheminée ouest, offre les armoiries d’Antoine II de Vienne abbé de Molesme.
Une des quatre tourelles abrite un oratoire avec une voûte en étoile. Les combles est en forme de carène de vaisseau renversé, rappelant que les charpentiers ,ou architecte, étaient souvent d'anciens ouvriers ou maîtres d'ouvrages dans la fabricationd de navires.
Festival des Jardins au Manoir
1104 , Hugues de Troyes, comte de Champagne, fait don de sa terre de Rumilly à l’abbaye de Molesme avant de partir en croisade avec Hugues de Payns.
1250 , L’abbé de Molesme abandonne au comte de Champagne, la moitié de ses droits sur la terre et les bois de Rumilly en échange de la garde de la seconde moitié du domaine.
1308, le village prend le nom de Rumilly-lez-Vaudes pour l'identifier par rapport aux villages de Rumilly, Remilly…
1493, Jacques Colet obtient à Rome une bulle d’indulgences pour la réparation et la conservation de l'ancienne église, elle est reconstruite au XVIe c'est l'Église Saint-Martin - Rumilly lés Vaudes.
La demeure rurale fut une résidence administrative des représentants du roi de France, gestionnaire du domaine, en son nom et en celui de l’Abbé de Molesme, co-seigneurs sur la terre de Rumilly.
Le sénéchal de Champagne Louis II d’Orléans (1484), futur roi de France Louis XII, atteste de son autorité sur le domaine par ses armes mutilées qui ornent la porte nord du manoir et la cheminée Est du rez-de-chaussée.
Il fut restauré au XVIe siècle, vers 1530, à partir d'un plus ancien, probablement du XIVe siècle, fortement ruiné à la Guerre de Cent-Ans, par un riche bourgeois du nom de Pierre Pion ; Il était boucher, profession au Moyen-Âge qui était synonyme de puissance et richesse ( voir Tour Saint-Jacques à Paris ), c'est donc un riche bourgeois et chevalier de Saint-Sépulcre. Rumilly appartenait alors aux moins de Molesnes qui consentirent à Pierre Pion une petite partie de leur territoire pour y construire une demeure rurale. Il fit de même probablement à Ravières où il subsiste un bâtiment de même type mais fortement amoindri.
François II de Vienne, abbé de Molesme, fait plus tard décorer les manteaux des quatre cheminées.
À la Révolution Française il est déclaré bien national, il est vendu aux Labille de la Rocatelle.
1903, il est classé au monuments historiques.

Manoir des Tourelles avant sa transformation en mairie et école communale de Garçons.
1912, la mairie l'achète pour y installer la mairie et une école de garçons.
1947, il reste une mairie mais l'école déménage dans des bâtiments plus récents.
C'est aujourd'hui l'Hôtel de Ville de Rumilly-lés-Vaudes, le rez-de-chaussée est utilisé comme salle communale.
Réalisée par Jafyca
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Le château de Brienne-le-Château est situé dans le département de l'Aube dans la région Grand-Est. La ville est connue pour son château mais aussi grâce l'école Militaire où Bonaparte passe une partie de sa vie et de sa formation, c'est aujourd'hui un musée Napoléonien. En 1814, Napoléon lutte dans la bataille de Brienne-le-Château.
Informations
- Adresse : Avenue Pasteur, 10500 Brienne-le-Château, France
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- Site officiel : http://www.epsm-aube.fr/
- Heures d'ouvertures & Visites du château : Ne se visite pas, propriété privée.
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La ville de Brienne-le-Château, anciennement Brienne ou Brienne-Napoléon, est intimement liée à la famille de Brienne, puissante famille jusqu'en 1356 où elle disparue dans sa branche initiale. La ville sur une ancienne route romaine, qui existe encore partiellement, a peut-être été désignée par Jules César comme « Breona » ou « Brienna », qui pourrait venir du chef Gaulois Brennus ou du celtes Brenn, qui signifie chef et par analogie comme seigneurie, comté. (1)
La route romaine, décrite sur la carte de Peutinger, Brienne se trouvait donc entre Langres et Châlon sur Saône.

Construit vers 1770 sur un ancien château féodale, par Louis Marie-Athanase de Loménie Comte de Brienne , Ministre de la guerre mort sur l'échafaud en 1794 et son frère le Cardinal Etienne-Charles, mort chez lui, séquestré, épuisé par de mauvais traitements. Tous deux était les Ministres de Louis XVI. Il acheté à Paris le bel hôtel de la rue Saint-Dominique ,appelé depuis hôtel de Brienne, occupé aujourd'hui par le ministre de la Défense.
Napoléon Bonaparte y viendra à deux reprises, une fois le 3 avril 1805 sur la route d'Italie et l'autre pendant la Campagne de France le 29 janvier 1814, pendant laquelle la ville fut prise et reprise. La ville fut quasiment détruite par le feu mais le château est préservé, la bataille se solde par une victoire de Napoléon.
Acheté en 1882 par la famille Beauffremont, le château fut vendu en 1933 à un marchand de biens qui, ne l'ayant jamais habité, le laissa à l'abandon pendant 22 ans. Le château a été acheté en 1955 pour la somme de douze millions d’anciens francs par le département de l’Aube. Cet achat a permis l'ouverture du Centre Psychothérapique de Brienne le 1er mai 1959, fonction qu'il occupe encore aujourd'hui, et d'une certaine manière de sauver le château d'une ruine complète.