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Le nom de « Diunvilla » a été prononcé pour la première fois en 864. Le blason du village porte les armes de Pierre Grassin, baron de Dienville et Directeur Général des monnaies de France sous Louis XV. Les traces de l'histoire restent visibles : des vestiges de la voie romaine à la bataille sanglante de Napoléon Ier en 1814.
Le bourg de Dienville. bâti sur deux rives de l’Aube, a pris de là son nom, que l’on écrivait autrefois Dyenville, et signifie deux parties dans le pays Dy-en-ville. Par opposition, le plus proche village bâti en amont et sur une seule rive de l’Aube, s’appelle Unienville et signifie une seule partie dans le pays.
Dienville est un terrain d’alluvion et fut primitivement un lac alimenté par la rivière Aube. On rencontre surtout du côté d’Unienville des berges abandonnées et des plages de gravier à sec, qui annoncent que l'Aube a plusieurs fois changé de lit.
Le territoire de Dienville a pour limites : au Nord-Ouest Radonvilliers, au Nord Brienne-la-Vieille, à l’Est La Rothière, au Sud Unienville et Amance. Dienville est à 5 kms de Brienne, 20 kms de Bar-sur-aube et à 40 kms de Troyes. La population actuelle au dernier recensement est de 871 habitants
Dienville est aujourd'hui surtout connue pour la Plage de Dienville.
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Informations
- Adresse : Place de la Mairie, 10500 Dienville
- Google Maps : Carte
- Téléphone : Mairie : 03 25 92 21 29
- Email :
- Heures d'Ouvertures & Visites en 2018 ( à titre indicatif, changement d'horaire possible, toujours se référer au site officiel avant tout déplacement ) :
Plage de Dienville : Accès gratuitHoraires de la Plage de Dienville : surveillance des plages du 1er week end de Juillet au dernier week end du mois d'août : Tous les jours de 12h00 à 18h00
En dehors de ces horaires la baignade est à vos risques et périls.
En 1530, le roi François Ier, à la requête du Seigneur Guillaume de Grandpré et des habitants de Dienville et pour favoriser l’extension des relations commerciales de son royaume, créa pour Dienville avec la faculté de construire une halle, les 4 foires annuelles et le marché hebdomadaire : pourvu qu’à 4 lieues* ( 16 kms) à la ronde, il n y eu rien au jour qui sera choisi.
Antoine II de Luxembourg, comte de Brienne s’opposa mais en vain en 1532 à l’entérinement des lettres du roi au baillage de Chaumont, sous prétexte que les foires de Dienville nuiraient à celle de Brienne et à ses propres revenus. Il y avait déjà à cette époque rivalités entre Dienville et Brienne. Ces rivalités existent d’ailleurs encore de nos jours, (foot- communauté de communes ect...). Il y eut appel au parlement, mais le roi le rejeta.
Les marchés furent ouverts en 1536 alors que la halle n'était pas encore achevée. D’après la concession faite par le seigneur, la halle devait prendre 70 pieds* (22m 68) à l’Est de l’église et avoir 220 pieds (71 m 28) de long sur 120 de large ( 38 m 88).
Cette halle en bois qui abritait la Mairie, fut détruite par un incendie en 1863, se composait de 11 travées en longueur sur 4 en largeur et encore au siècle dernier, elle était réputée la plus belle de province.
1705, Jacques-Antoine de Henin-Liérard, marquis de Blaincourt et de Saint-Phal est également Baron de Dienville et maître de Cavalerie. Il est marié à Nicole de Belloy. Il décède en 1719.
La halle actuel le,construite en 1866, longue de 35m et large de 15m. est composée de 24 piliers de pierre de taille supportant une charpente de chêne et de fer et séparés par des grilles en fer forgé. La toiture est en ardoise.
La mairie actuelle fut édifiée en 1895.
Jusqu'en 1980, les agriculteurs pouvaient remiser sous la halle, pendant 24 heures et sans garantie, les voitures chargées des récoltes.
le Château
Le château de Dienville, simplement qualifié d' Hôtel seigneurial, n'avait à la fin du XIVe siècle, qu’un rez-de-chaussée avec son colombier, scs granges, écuries et jardins. Il ne comprenait dans son ensemble que 2 arpents (de 40 à 100 ares) de terrain. Il était entourt de murs et de fossés. Un seul pont levis y donnait accès.
L'entrée se trouvait au Nord sur la place dite encore aujourd’hui « U grand cour du château ». Ce château n’existait plus au XVIIIeme siècle.
Vers 1720, le seigneur Pierre Grassin Baron de Dienville fit construire un pavillon, pour les circonstances qui exigeaient sa présence sur sa terre. Vers 1800, fut construit le pavillon adossé à la « grand cour » et en 1849, s'éleva le gracieux petit château que l’on voit aujourd’hui construit par Martial de Loménie de Brienne, qui n'en verra pas l'achèvement puisqu’il se noya dans la rivière. 11 avait 30 ans.
L'église de Dienville

L église St-Quentin de Dienville dont on célèbre la fête le 30 octobre, a 34m de long, 18m50 de large et 10m50 de Hauteur sous voûte. Le point culminant de la tour est à 42m. Elle a 3 nefs et affecte la basilique de second ordre.
a : le sanctuaire et le chœur avec les 2 travées collatérales sont du style ogivale flamboyant du XVe siècle,
b : les travées entre le chœur et la tour appartiennent à la Renaissance et datent de 1558,
c : la tour date de 1784.
La grille du chœur fut faite par Mathieu Lesueur, serrurier de Abbaye de Clairvaux ; elle a été posée en 1768. Nous y voyons les armes de Grassin : 2 gueules à 3 lys d’argent tigés et feuilletés au naturel.
Originairement, la grille séparait le chœur des nefs collatérales aussi bœn que de la grande nef. mais les grilles de côté furent victimes du vandalisme révolutionnaire, sauf l'une des portes qui ferme aujourd hui le cimetière.
L église possédait originairement un doigt de St-Ouentin mais cette relique disparut en 1793 avec d'autres rifhesses. Une nouvelle relique du St-patron extraite le 20 octobre 1834 du trésor de l'église de St-André près Troyes a été donnée à la paroisse.
Dès le commencement du XVIe, Dienville possédait plusieurs cloches, une partie fut vendue à la Révolution.
Cette chapelle attenante à l'établissement des sœurs de la Charité de St-Vincent de Paul, rue de Brienne. est due à la munificence grande générosité) de la marquise de Loménie qui l'a faite construire en 1846 et a été bénie le 25 juin 1847. Elle est accolée à un ancien couvent qui abritaitune école de jeunes filles, confiée en 1824 à 3 sœurs Ursulines. A la fin du XIXe siècle, des sœurs de St-Vincent de Paul reprirent l’école libre, un orphelinat et ouvrirent un dispensaire. En 1928, des sœurs dominicaines y ouvrirent un atelier de bonneterie.
Les religieuses ont quitté Dienville en 1975. Actuellement, les bâtiments et la chapelle appartiennent à une famille de hollandais installée au village.
Ier février 1814. la défense de Pienville.

Le 30 janvier 1814, jour de la bataille de Briennc. le Maire de Pienville fut mandé par l’Empereur pour loger 15.000 ommes.
A la veille de la mémorable bataille de La Rothière. Napo on confia à son armée et notamment au général Gérard, aux divisions Ricard et Pufour ainsi qu’à la brigade Piquet, la mission de détendre le village et le pont de Pienville lors des journées des 30 et 31 janvier 1814 afin d’empêcher la jonction de Guilay général russe qui venait de Vendeuvre, avec Blücher le feld-maréchal de Prusse posté à Trannes. Pcs dispositions furent prises pour incendier la Grande rue et le Val. et faire sauter le pont dont on mina 2 arches. Heureusement pour Pienville. ces projets ne furent pas exécutés. Une barricade fut élevée sur le pont ; des français se placèrent derrière cette barricade, d’autre dans la tour et l’artillerie se posta au sud de l'église.
A 3 heures du matin, commença la lutte. Elle fut acharnée de part et d’autre mais meurtrière, surtout pour les russes dont chaque ligne tombait au fur et à mesure qu’elle s'avançait pour enlever la barricade.
Le lendemain en pleine bataille, les 8.300 soldats du général Gérard résisteront jusqu’à la nuit aux 12.000 soldats autrichien du IIIe corps de l'année de Bohème menés par le Conte Guilay.Le combat durait encore à minuit quand ce qui se passait à La Rothière obligea le général Gérard à regagner le corps d'armée française. Guilay put alors seulement franchir le pont et rejoindre les allies. Une quarantaine de maison étaient devenues la proie des flammes.
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L'église Saint Jean Baptiste de Chaource possède probablement l'un des plus beaux sépulcre du XVIe d'Europe. La mise au tombeau est située dans une chapelle à demi enterrée, ou plus communément appelée une crypte, juste à côté de l'abside de l'église dont cette partie date du XIIIe. Un gisant avec deux personnages en orant sont disposés juste en face, il s'agit de Jean de Monstier, capitaine de Chaource, et de Jacqueline de Laigne sa femme.
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Informations
- Adresse : Place de l'Eglise 10210 Chaource
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- Site : Site de l'église : https://www.chaource-miseautombeau.fr site municipal : https://www.chaource.fr/
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Située dans une petite crypte, ou petite chapelle à demi enterrée, elle fut édifiée au début du XVIe siècle. La mise au tombeau possédait deux entrées, une réservée pour le clergé, qui était l’entrée principale. Elle fut découverte seulement en 1972.
La chapelle avait deux lucarnes pour l’éclairer, elles participent d’ailleurs à la mise en scène de la mise au tombeau et du gisant.
Lorsqu’on rentre on est fraichement accueilli par trois gardiens au regard saisissant et intimidant, surtout celui de droite.
La mise au tombeau de Chaource

Jésus est étendu sur un linceul, lui-même sur une dalle blanche. On est dans une époque où le corps d’un mort ou d’un blessé est rendu dans un soucis du détail frappant ( voir le gisant de Louis XII à Saint-Denis réalisé également au début du XVIe siècle ), ce qui explique le transis de Jésus exprimé de cette façon.
Jésus est tenu par les pieds par r5xdeph d’Arimathie, c’est ce dernier qui avait demandé à Pons Pilate, alors préfet de Judée, de pouvoir l’ensevelir dans son propre tombeau.
Nicodème soulève le torse de Jésus en le présentant à Marie qui elle-même se penche sur son fils le visage attristé.
Saint-Jean se tient derrière elle, soutenant Marie et semblant être dans un état second, peut-être en réflexion.
Marie-Salomé se tient juste à côté de gens, les mains presque croisées, les yeux baissés, ayant du mal à poser le regard sur le corps de Jésus.
Marie-Madeleine est le seul personnage à être actif puisqu’elle s’apprête à répandre le parfum, forme d’embaumement odorant.
Marie-Cléophas porte la couronne d’épine et semble ne pas pouvoir se détacher du visage du Christ.
Historiquement, selon les évangiles, c’est seulement Nicodème qui fut chargé de mettre le corps de Jésus dans le tombeau, la présence des autres personnage est donc ici principalement symbolique et ne reflète pas la réalité historique ou biblique.
Selon Koechlin et Marquet de Vasselot, en 1900 la Sculpture à Troyes et dans la Champagne Méridionale, les statues ont été réalisées par des artistes différents du même atelier de production dit « Maître de la Sainte Marthe », nom aujourd’hui donné à l’atelier faute d’avoir pu l’identifier.
Sur un des gardes en habit de Renaissance de l’entrée de la crypte, une inscription fait office peut-être de la signature du maître : « Mathieu de Tronchoy ».
Orant de Nicolas de Monstier et de Jacqueline de Laignes
On est cette fois-ci sur un orant qui reprend des caractéristiques de l’époque et déjà plus courant. Les deux personnages sont Nicolas de Monstier, mort en 1515, et de Jacqueline de Laignes, dame de la Jaisse de Montigny, Lasson, la Petite Brosse, Bruchon, Pichancourt et Sailly, morte après 1527.
On remarquera la forte ressemblence entre Saint-Jean de la Mise au Tombeau et Nicolas de Monstier, et de Jacqueline de Laignes et les quatre Marie présentent sur le sépulcre.
Cela ne doit rien au hasard, la question serait alors : est-ce que Jacqueline et Nicolas sont représentés assez fidèlement ou est-ce alors une interprétation des artistes ? en pratique on est déjà depuis la fin du XIIIe siècle sur des représentations assez fidèles, et non plus imagés, des personnages importants même si cela n'est pas systématique. Il est donc fort probable que les deux orants sont fidèles à la réalité et que les personnages ayant une forte ressemblance sont une forme d'hommage aux commanditaires de l'oeuvre. On peut penser aussi que les personnages choisis, Saint-Jean notamment pour Nicolas de Monstier, soit en corrélation avec leur demande.
Il reste un doute sur la date de la commande de l’Orant car en général les gisants, orants et œuvres funéraires dédiés à un personnage important étaient réalisés de leur vivant, plusieurs années avant, sauf mort subite imprévus.
Certains historiens pensent que l’œuvre fut commandée par Jacqueline de Laignes lors de son testament en 1527, elle aurait alors fait commander l’Orant au même artiste que la mise au tombeau 12 ans plus tard, néanmoins ,sauf surprise, cela va en contradiction avec les usages de l’époque. Cependant il est vrai qu'elle est représentée en veuve ( voile noir ).
On peut lire sur la plaque funéraire au-dessus :
« Nicolas de Monstier, escuyer en son vivant seigneur de Chesleay, Fontaine et Cussangy en partie, capitaine de Chaourse et damoiselle Jacqueline de Laignes sa femme, dame de la Jaisse Montigny, Lasson, la Petite Brosse, Bruchon, Pichancourt et Sailly, firent ce présent sépulcre en l’an 1515 ; et gist le dis ecuyer sous le crucifix de céans. Priez dieu pour eux »
On sait que le Sépulcre fut donc réalisé en 1515, sur l’Orant on constate que seul Nicolas de Monstier est cité comme gisant, donc décédé ; et Jacqueline n’est pas désignée comme morte mais cependant comme Co-commanditaire du sépulcre, ce qui explique les doutes. Mais il n'est pas inconcevable que Nicolas de Monstier ait fait faire l'Orant pour lui et sa femme en même temps.
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Coffret du XIIIe
Situé dans la cathédrale de Troyes, le trésor réunit une magnifique collection d’œuvres d’arts principalement liturgiques et religieuses.
À Troyes, le trésor le plus important était situé dans la collégiale Saint-Étienne qui était alors sur la place du Préau de la ville actuelle. Ce trésor fut réuni notamment par les puissants comtes de Champagne.
Les autres églises, abbayes de Saint-Loup et Notre-Dame-aux-Nonnains et la collégiale Saint-Urbain avaient cependant leur propre trésor.
Celle de la cathédrale de Troyes existe depuis au moins le Xe siècle sans qu’on sache précisément son contenu, mais il est attesté par la présence d’un trésorier sur une charte de 991.
Mais la cathédrale actuelle commence à avoir son contenu étoffé par le pillage de Constantinople après son siège du 8 - 13 avril 1204, lors de la quatrième croisade dont l’évêque de Troyes, Garnier de Traînel y participa et fut présent lors du siège et du pillage. Aumônier général de la Croisade de 1202, il siège au conseil de guerre qui se rallie à la volonté du doge de Venise de mettre le cap sur Byzance.
Garnier de Traînel, également doyen des prélats, fut désigné par le pape Innocent III comme gardien des reliques pillées à Constantinople. Néanmoins c’est probablement qu’une infime partie des biens confisqués qu’il put léguer à la cathédrale et qui fut rapporté par son chapelain.
Ce pillage eut un impact majeur dans la région entre les différents courants de la religion chrétienne.

Coffret Byzantin
C’est l’évêque de Troyes, Hervée ( 1207 – 1223 ), qui acheva les travaux de la cathédrale et fit faire une genèse du trésor entre 1240 et 1250 sur les trois verrières hautes du chœur.
L’emplacement actuel du trésor est celui qui existait déjà au XIIIe siècle avec néanmoins deux pièces superposées qui communiquaient entre elles.
La pièce inférieure conservait les objets liturgiques courants et les évangéliaires, tandis qu’à l’étage supérieur se trouvait les œuvres les plus précieuses comme les châsses, reliques et reliquaires ainsi que la réserve monétaire.
1789, les différents trésors de la ville sont entreposés comme dépôt révolutionnaire dans la cathédrale.
1793, plusieurs inventaires sont réalisés et seuls huit objets sont proposés à la conservation pour le futur Muséum Central des Arts prescrit par la convention nationale.

La cathédrale est allégrement pillée au cours des nuits des 9 et 10 janvier 1794 par l'orfèvre Rondot et sa bande. La majorité des reliques sont quant à elles brulées et leurs chasses en or ou en argent sont fondues. C’est plus d’une tonne de métal précieux qui est récupéré et qui fut expédié à Paris au magasin général des dépouilles des églises.
Lors de fouilles archéologiques de 1844 et 1864 afin de réaliser des travaux dans le chœur de la cathédrale, furent mis à jour des objets insignes provenant des sépultures des évêques Hervée, Nicolas de Brie et Pierre d’Arcis. Ces objets furent rajoutés au trésor de la cathédrale.
1807, Monseigneur de la Tour du Pin Mautauban, évêque de Troyes, lègue la chapelle royale d’orfèvrerie aux armes du dauphin, futur Louis XVI.
1808, après la restitution d’une partie du pillage révolutionnaire en 1794, quarante-huit objets sont remis en état par les fabriciens.
1857, la fabrique de la cathédrale, avec l’aide de l’état, acheta la châsse romane de Saint-Alban qui reposait dans l’abbaye de Nesle-la-Reposte.
Viollet-le-Duc fit restauré les reliques de Saint Bernard et de Saint Malachie du XIIe siècle.
Plusieurs dons furent réalisés au XIXe siècle, dont celle du chanoine Coffinet, secrétaire de l’évêché et conservateur archéologique au musée de Troyes.
Voir aussi
Cathédrale de Troyes
Informations
- Adresse : place Saint-Pierre, 10000 Troyes
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- Email :
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- Site officiel : http://www.cathedraledetroyes.com
- Heures d'ouvertures & Visites : Lundi au Samedi 9h30 - 12h30 et 14h00 à 17h00, Dimanche 14h00 - 17h00