Château de Villemenant

 

Le Château, ses jardins, ses avenues, ses ombrages ont été créés par M. Babaud de la Chaussade. Le château de Villemenant possède encore une charpente en châtaignier d'origine en forme de nef inversé d'un bateau. Le château de Villemenant est contemporain de Jacques Cœur, dont on reconnait assez bien une certaine inspiration probablement fortuite mais d'époque. Fief de l'évèché, il appartenait à la famille des barons de Lange. On y voit encore, sur des cartouches, des inscriptions et des symboles qui s'inspirent de leur nom. Au-dessus d'une madone, on lit : "Protectrix Ângeli", et deux couronnes, l'une d'épines, l'autre de palmes, entourent un cartouche où il est dit que les sires de Lange, par la couronne d'épines, arriveront à la couronne de gloire. La façade intérieure du château est surtout remarquable par l'élégante tourelle de l'escalier, sur laquelle la renaissance a empreint toute l'originalité de son imagination féconde et capricieuse.

 

Château de Villemenant

Guérigny, en 840, fut octroyé par un évêque de Nevers aux 60 chanoines de son chapitre. 

Le premier château fut édifié par la famille de Veaulce au XIIIe siècle en bordure de la Nièvre, dont il garde quelques aspects défensifs, dont des tours.

Il est remanié au milieu du XIVème siècle (1360) probablement par Girard de Carroble, Chambellan du Duc de Nevers, c'est probablement de cette époque que les meurtrières sont transformées en canonnières. Néanmoins les textes à ce sujet sont rares.

En 1638, Arnault de Lange acheta cette terre au Chapitre et y établit des forges. Leurs fers excellents furent recommandés pour les arsenaux par Colbert au marquis de Seignelay.

En 1722, elles se vendaient à M. Masson, banquier à Paris, qui donna à Pierre Babaud de La  Chaussade sa fille à épouser et ses forges à diriger, et mourut subitement. Les bureaux y sont installés et les officiers logés. Les directeurs et chefs de l'exploitation ont les grades hiérarchiques de l'armée navale.

En 1742, M. le comte de Maurepas était ministre de la marine et M. de La Chaussade, son manufacturier- A ce moment là, les forges de Guérigny, Frasnay-les-Chanoines, Villeinenant, Demeurs, La Vache, Saint-Aubin et Gosne lui appartenaient.

Pendant la guerre de l'indépendance américaine, il put fournir à tout le matériel de la flotte.

1781, Louis XVI — en récompense — acquit, moyennant 2,5oo,ooo livres, toutes ces forges, en réservant au vendeur l'insigne honneur de les nommer de son nom: Forges de La Chaussade.

1930, le 18 novembre, il est inscrit au classement au titre des monuments historiques.

sources principales : Pougues médical et pittoresque, par le Dr J. Janicot,... et Aimé Giron,..., Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France 1971,  Pougues : ses eaux minérales, ses environs, par le Dr Félix Roubaud,... Auteur :  Roubaud, Félix (1820-1878)

 

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