Histoire & Visite

 

Eglise Saint-Maclou Bar-sur-Aube

L’église est aujourd'hui en très mauvais état, fermé au public depuis 1954.

Édifiée en grande partie au XIIe siècle dans le Château comtal des comtes de Champagne, dont elle reprend adroitement la tour porche comme clocher.

Mais la bonne nouvelle c'est qu'elle est en cours de restauration depuis 2017 sur une période minimum de 5 ans, voir beaucoup plus, elle ne devrait pas ré-ouvrir avant 2022 ( minimum). Elle est composée d’une nef principale et d’une basse nef formée jusqu’au transepts de trois rangs d’arcades. Si elle est aujourd’hui dédiée à Saint-Maclou, ce ne fut pas toujours le cas.

 

Historique & Histoire 
source : source sur place, documentation diverses,

 

 

jehan-de-moutier-capitaine-de-bar-sur-aube

Jean de Moutier, capitaine de la ville

On trouve notamment les pierres tombales de De Pons, seigneur de Reynepont , capitaine de Châtel et alleu de Bar sur Aube, de Jean de Moutier, capitaine de la ville, de Jean de Montbelliart, prêtre, de Jeanne de Burette, Mille Bertirot, chanoine, Jean Thoré, Huguenin Boitolle, Marie Grappinel, Jean Boitolle.

1075, une charte spécifie que la collégiale n’est en réalité qu’une chapelle collégiale, elle fut donc agrandie par la suite.

1149, édification du Château par Henri le Libéral.

1159, fondation de la collégiale, Henri Ier comte de Champagne fonde, dans la chapelle Saint-André de son château un chapitre de chanoines sous le vocable de Saint-Maclou, Ecclesia sancti Machuti. La tour porche est réutilisée comme clocher, ce qui une rare réutilisation militaire en usage religieux.

Henri Ier le Libéral souhaitait étendre sur ses terres le culte de la divine Majesté et accroître le nombre de serviteurs de dieu ( Archives de l’Aube, H48 )

1170, elle est convertie en collégiale.

Edifié sur une superficie de 135 ares le château était un véritable quartier de la ville fortifiée. Certaines rues comportaient les noms de « rues de Jérusalem, du Pont-Neuf et des Moulins, qui sont aujourd’hui la « rue Jeanne de Navarre, Abbé Riel et Masson de Morfontaine ). Elle avait au XIIIe siècle la réputation suivante « l’œil toujours ouvert de Bar-sur-Aube ».

1274, le comté de Bar-sur-Aube entre dans le domaine royal par le mariage de Jeanne de Navarre et de Philippe IV le Bel.

XIVe, fin du siècle, elle devient église paroissiale.

L’enceinte du château renfermait des maisons particulières, les halles d’Ypres et celles des drapiers de Cambrai.

La ville comportait quatre portes : « Notre-Dame » détruite en 1840, « Saint-Michel » détruite en 1845, « Châtelet » et des « Allemands », les autres sont démolies lors de la Révolution

1596, Henri IV fait détruire la forteresse qui dit-on était ruinée.

1682, Louis XIV fait détruire les fortifications de la ville puisque l’Alsace et la Franche-Comté entre dans le domaine royal, la Champagne n’est plus la région frontalière.[i]

Les canons et le fauconneau sont transportés dans la citadelle de Besançon.

1719, le roi impose le désarmement des habitants de la ville, les armes sont déposées à l’Hôtel de Ville.

XVIIIe, le portail principal est construit par le chanoine Méchin.

1791, l’église est rebaptisée Sainte-Germaine, puis sous la Terreur, elle devient le « temple de la Raison », puis elle redeviendra Saint-Maclou.

1840, l’édifice classé aux monuments historiques en 1840

1853, l’orgue de Saint-Maclou est construit par Paul Chazelle, d’Avallon. L’orgue est démonté tardivement en 1988, après son abandon et son saccage par des élèves de l’ancien collège en 1963.

1953, l'église est fermée au public pour question de sécurité par Maurice Véchin maire de Bar sur Aube.

2017, après des années d'errances et d'abandons par les différents les travaux de restauration sont lancés en 2017 par le nouveau maire élu en 2014.

 

[i] ·  Histoire de Bar-sur-Aube / par L. Chevalier - P14

 

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