Abbaye de Vauclair

 

L’Abbaye de Vauclair, ou Vauclerc, située en Picardie dans le département de l'Aisne a été construite à  une quinzaine de kilomètres au sud de Laon, au bord au pied du Chemin des Dames, dans ce qui est aujourd’hui le village de Bouconville -Vauclair.

Si l'ensemble est fortement ruiné, la visite garde un attrait romantique et le lieu est parfait pour faire des photos ( shooting ou autre ), bel exemple ici : Jean Pierre Gilson.

 

Historique
sources : site officiel

 Le 23 mai 1134 un groupe de 12 moines de l'abbaye de Clairvaux, dirigé par Henri Murdac d’origine Anglaise, édifie l’abbaye dans la filiation de Clairvaux aux XIIe et XIIIe siècles qui eut 38 filles, 42 petites filles et 8 arrière-petites-filles de l'abbaye de Clairvaux, l’abbaye de Vauclair est la quinzième filles.

Son orientation est-ouest a conduit Bernard à lui donner le nom de Vauclair (Vallis Clara), en inversant le nom de l'abbaye mère « Clara Vallis » soit Claivaux aujourd’hui. Elle reçut d’importants dons et diverses terres. Saint Bernard lui écrivit une lettre célèbre : “Tu trouveras plus de choses dans les bois que dans les livres…” L’homme lâcha  ses manuscrits et fut le premier abbé de Vauclair.

1142, à l'initiative de Bernard et Hatton évêque de Troyes, l'abbaye Notre-Dame du Reclus au nord de Sézanne a été une filiale de l'abbaye de Vauclair.

1167, à la demande d'Henri Ier de Champagne, comte Palatin de Champagne, l'abbaye de Vauclair a envoyé des moines pour fonder l'abbaye Notre-Dame de la Charmoye pas loin d'Épernay.

Pendant la guerre de Cent Ans  un pillage d'Edouard III d'Angleterre sur Reims, et les alentours, endommage partiellement  Vauclair. Les guerres de religions du XVIème voit l'incendie de l'hôtellerie de l'abbaye lors des troubles provoqués par la Ligues, mais c’est seulement à la Révolution Française que l’Abbaye fut vendue comme bien public et démolie en grande partie.

1907 : 11 octobre, classement aux Monuments Historiques du bâtiment des convers.

Proche du Chemin des Dames l’ensemble fut fortement bombardée par l’artillerie lourde, les ruines de l’abbaye ainsi que son dortoir, la porterie, le pigeonnier  mais aussi la salle capitulaire, en partie préservée jusqu'alors, sont ravagés au printemps 1917.

Suite à des fouilles en 1966 par une association locale, le groupe Sources,  dirigée par un jeune jésuite belge, le Père René Courtois, qui a vécu dans l'abbaye de 1966 jusqu’à son décès, le site a été classé au titre des monuments historiques en 1970.

Le père Courtois crée un vergers de pommiers,  de poiriers et fait pousser des plantes médicinales, les jardins sont inaugurés en 1976.

Des fouilles sont régulièrement réalisées jusqu’en 1988 ( liste des découvertes )

En 2005 le père Courtois décède, une stèle est mise dans l'abbaye.




 

Photographies

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