Château de Saint-Brisson sur Loire 

 

 

Le Château se Saint-Brisson sur Loire est à seulement 5km, à vol d'oiseau, du Château de Gien - Visite - Ouverture château-musée. Sa position dominante  à 1,5 km environ des rives de la Loire lui permet d'avoir un large panorama jusqu'au château de Gien.

Fermé en 2015, il a été racheté par un membre de la famille Guyot pour 500 000 et ré-ouvert au public en juin 2016.

 

 

 

chateau de saint brisson sur loire

 

Historique
source : source sur place, documentation diverses,

 

IXe ou Xe siècle, édification probable d’une première fortification en bois, avec tour et palissade.

XIe, fondation d’un prieuré par l’un des seigneurs de Saint-Brisson à proximité du château.

10501060, le prieuré est donné par le premier seigneur connu : Robert en remerciement d’avoir été sauvé d’une mort certaine par le miracle de Saint-Benoît et de Saint-Posen dont ce dernier repose à Chatillon-sur-Loire.

Une première église en bois est édifiée par les moines de l’Abbaye de Fleury-sur-Loire, elle est dédiée à Saint-Brice. C’est de cette époque que le village fortifiée prend le nom de Saint-Brisson.

1135, l’abbé Suger parle de Saint-Brisson dans ses écrits, lui qui fut à l’initiative de la Basilique de Saint-Denis et de l’art Gothique en France. L’abbé Suger explique que le Seigneur de Saint-Brisson profitait de la position avantageuse de son château pour piller les marchands. Le roi de France, Louis VI dit le Gros, pour mettre fin à ces exactions, envoi une armée pour le mettre hors d’état de nuire. Le château est fortement endommagé.

1180, Etienne de Sancerre s’empare du territoire, il est le fils de Thibaud le Grand de Blois-Champagne.

1210, la charte de Lorris est accordée au bourg par Etienne de Sancerre. Il s'agit d'une charte, c'est  un document écrit officiel visant à pérenniser des droits juridiques et prouver les droits des habitants et ceux du roi, initialement pour cette charte par Louis VI.

12101241, nouvelle construction du château par le descendant d’Etienne de Sancerre, cette fois-ci ce dernier est grand Bouteiller au service du roi de France en 1248.

1290, les Courtenay prennent possessions des lieux.

1425, le territoire est érigé en Baronnie au profit de Jean IV de Courtenay.

1471, ruiné par ses dépenses, il est obligé de revendre la seigneurie à Guillaume Jouvenel et Jean Jouvenel ou appelé plus souvent de Jean Juvenal des Ursins.

1473, le domaine après leurs morts respectives revient à la fille de Guillaume, Jacquette des Ursins. Elle le donne à son époux, Philibert de Beaujeu. À la mort de Philibert de Beaujeu, le château revient à François de Clèves le dernier époux de Catherine d’Amboise ancienne veuve de Philibert de Beaujeu.

1567, la seigneurie reste presque un siècle dans la famille de Clèves et ses descendants comme Ludovic de Gonzague. Ce dernier endetté est contraint, avec sa femme Henriette de Clèves, de le revendre à Pierre de Séguier, chancelier de France. Le château est entièrement rénové aux goûts de l’époque, la cour est éventrée, la tour porte abattue et une partie des courtines de la cour.

pierre seguier

Pierre Seguier, Chancelier de France



 1987, juillet, la commune de Saint-Brisson-sur-Loire récupère le château par donation d’Anne de Ranst de Berchem. Pour financer les importantes restaurations du château et assurer les visites, une association est créée : Amis du château de Saint-Brisson (ACSB).

1993, le château est inscrit au titre des Monuments Historiques.

2010, un accident grave de machine de guerre contraint l’association à se désengager du château par les nouvelles dispositions de la mairie pour assurer la sécurité. Il n’y a donc plus depuis cette époque de manœuvre devant le public pour utiliser les différentes machines de guerre, qui restent néanmoins exposées.

2015, la mairie décide de vendre le château après un vote au conseil municipal. En effet la mairie n’est plus en mesure de subvenir à l’entretien du château. Après diverses propositions, dont des rumeurs d’un investisseur chinois, c’est la société «  Tous au Château » qui se porte acquéreur pour 500 000€ avec un crédit sur 20 ans. Lancelot Guyot, 24 ans,  devra alors donner des garanties importantes, notamment via ses parents qui possèdent le château de la Ferté-Saint-Aubin. Un autre château appartient à la même famille, qui est celui de Vaux. Une partie du mobilier fut vendu par la mairie, néanmoins l’essentiel est resté.

salon chinois

Salon "Chinois" du château



2016, juin, le château est ré-ouvert au public.


 

Photographies

 

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